Également connu en anglais sous le nom dewics, un emporium se caractérise par son emplacement périphérique, généralement sur le rivage à la limite d'un royaume, leur manque d'infrastructures (ne contenant aucune église) et leur nature éphémère[2]. Vers l'an 1000, les emporia sont remplacées par la renaissance des villes européennes.
La population y est cosmopolite du fait des origines variées des marchands, et les habitudes des habitants varient de celles de l'arrière-pays[2]. Ainsi la consommation de vin est fréquente dans les emporia scandinaves mais rare dans les campagnes alentours[2]. Ces différences forment les prémisses d'une culture urbaine[2]. Les emporia sont souvent la cible de raids vikings du fait de leur richesse[2].
Crabtree (Pamela J.) (ed.). Medieval Archaeology: An Encyclopedia. Routledge. New York. 2013. 448p.
Hill (D.), Cowie (R.) (eds.). Wics: The Early Medieval Trading Centres of Northern Europe. Sheffield. 2001
Hodges (Richard). Dark Age Economics, Origins of Towns and Trade AD 600–1000. Duckworth. London. 1989. 230p.
Loveluck, (Christopher). Northwest Europe in the Early Middle Ages, c. AD 600–1150: A Comparative Archeology. Cambridge University Press. Cambridge. 2013. 488p.
Loveluck (Christopher). Rural settlement, lifestyles and social change in the later first millennium AD: Anglo–Saxon in its wider context. Excavations at Flixborough Volume 4. Oxbow Books. Oxford. 2007. 194p.
Sherman (Heidi Michelle). Barbarians Come to Market: The Emporia of Western Eurasia from 500 BC to AD 1000 (PhD Dissertation). ProQuest. Ann Arbor. 2008. 369p.
Valante (Mary A.). Vikings in Ireland, Settlement, Trade and Urbanisation. Four Courts Press. Dublin. 2008. 216p.
Verhulst (Adriaan E.). 'Emporium', in Lexikon des Mittelalters, III, München - Stuttgart, [1977]-1999, klm. 1897–1898.
Verhulst (Adriaan E.). The Rise of Cities in North–West Europe. Cambridge University Press. Cambridge. 1999. 174p.