Unemploi, enéconomie, consiste à utiliser des personnes actives de lapopulation à des activités économiques. Il s'agit souvent d'uncontrat passé entre deux parties, l’employeur et lesalarié, pour la réalisation d’untravail contre unerémunération, par l’exercice d'uneprofession, ou bien pour untravailleur indépendant, la réalisation de multiples contrats implicites ou explicites dans le cadre de l’exercice d’une profession. Une personnebénévole n'occupe pas un emploi au sens strict du terme.
de prélèvement sur les résultats de l'entreprise, pour les autres professions indépendantes (artisan, commerçant, exploitant agricole, profession libérale récentes…) qui établiront alors des factures.
Dans le jargon de laGPEC, unemploi est un ensemble de tâches et de compétences sous-jacentes, qui permettent de contribuer à l'activité de l'entreprise. Un emploi se décline enpostes de travail inscrits (ou non) à l'organigramme de l'entreprise, occupés (ou non) par des employés qui ont les capacités nécessaires pour occuper l'emploi.
Au cours des dernières décennies, le marché du travail a connu d’importantes mutations, avec l’apparition de nouvelles formes d’emploi. Ces évolutions sont notamment liées à la transformation numérique, à la mondialisation et aux changements dans les attentes des travailleurs.
Letélétravail et le travail hybride : Avec le développement des outils numériques et la pandémie de COVID-19, de nombreuses entreprises ont adopté le télétravail à temps partiel ou total, modifiant ainsi la relation traditionnelle au bureau.
L’essor du travail indépendant et des plateformes : Le nombre detravailleurs indépendants a fortement augmenté, notamment grâce aux plateformes de freelancing (Malt, Upwork, Fiverr). Cette tendance concerne des secteurs variés comme la communication, le graphisme, la programmation et le conseil.
Le portage salarial : Une solution intermédiaire entre salariat et indépendance qui permet à des professionnels autonomes de bénéficier d’une protection sociale similaire à celle des salariés tout en conservant leur autonomie.
Les contrats courts et atypiques : L’essor des CDD, du travail intérimaire et des contrats de mission reflète la recherche de flexibilité des entreprises.
Les "Bullshit jobs" : Popularisé parDavid Graeber, ce concept désigne des emplois considérés comme inutiles ou sans réelle valeur ajoutée par ceux qui les exercent, soulevant des questions sur le sens du travail.
Les emplois sont fréquemment détruits et créés. Des emplois sont détruits lorsqu'une entité diminue ses effectifs ; un emploi est créé lorsqu'une entité augmente ses effectifs. Par exemple, en France en 2005, on estime à 10 000 le nombre d'emplois créés et le nombre d'emplois détruits chaque jour[2]. La notion de création (ou de destruction) d'emplois est à distinguer de la création de postes.
Pour créer un emploi, l'entreprise justifie qu'elle a besoin d'une personne supplémentaire pour accroissement de travail existant, pour création de nouveaux postes de travail ou pour remplacer quelqu'un qui est promu à un autre poste.
Pour supprimer un emploi, plusieurs raisons sont avancées, comme le manque derentabilité de l'emploi ou les difficultés financières de l'entreprise. Il arrive également que la raison soit lié à des motivationsactionnariales, ou des mesures d'économie.
Le droit d'obtenir un emploi est reconnu par laConstitution de 1958, par l'intermédiaire de son préambule, qui fait référence au préambule de la Constitution de 1946 :
« Chacun a ledevoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances[3]. »
La répartition des emplois enFrance en 2010 par secteur d'activité[4] :
Agriculture, sylviculture et pêche (2,9 %)
Industrie (14 %)
Services (75,5 %)
Bâtiments et travaux publics (BTP) (7,1 %)
Non renseigné (0,5 %)
En France, au, 24,9 millions de personnes ont un emploi. Parmi eux, 18 millions sont des emplois dans lesecteur privé et 5,2 millions sont des emplois defonctionnaires. Par ailleurs, il existe 125 000 emplois aidés, 712 000 emplois dans lesentreprises publiques, et 848 000 emplois dans des organismes publics divers[5].[non pertinent]
En 2015, il existe 1,8 million d'emplois dans des entreprises étrangères implantées en France[6]. Alors que les 28 100 entreprises se trouvaient sous le contrôle de firmes multinationales étrangères en France soit moins de 1 % des entreprises en France dans les secteurs marchands non agricoles et non financiers elles emploient 11 % des effectifs des entreprises présentes sur le sol français[7]. En 2013, ce sont les grands pays occidentaux qui sont les plus gros employeurs : États-Unis 400 000 salariés devant l’Allemagne 312 000, le Royaume-Uni 190 000 et la Suisse 150 000[8].