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Emmanuel d'Astier de La Vigerie

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Pour les autres membres de la famille, voirFamille d'Astier de La Vigerie.

Emmanuel d'Astier de La Vigerie
Illustration.
Fonctions
Député français

(13 ans et 29 jours)
Élection21 octobre 1945
Réélection2 juin 1946
10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
CirconscriptionIlle-et-Vilaine
LégislatureIre Constituante
IIe Constituante
Ire,IIe etIIIe(Quatrième République)
Groupe politiqueRR(1945-1946)
URR(1946-1951)
URP(1951-1958)
Biographie
Nom de naissanceEmmanuel, Raoul, Maurice d'Astier de la Vigerie
Date de naissance
Lieu de naissanceParis 8e (France)
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décèsParis 15e (France)
SépultureCimetière d'Arronville (Val-d'Oise)
NationalitéFrançaise
Parti politiqueUP
EnfantsJérôme d'Astier
EntourageFamille d'Astier de La Vigerie
RésidenceIlle-et-Vilaine
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Emmanuel d'Astier de La Vigerie, né le àParis où il est mort le, est unécrivain,journaliste,militaire ethomme politiquefrançais,compagnon de la Libération.

Grandrésistant pendant laSeconde Guerre mondiale, il fonde en 1941 le mouvementLibération-Sud et le journalLibération, puis devient, en et jusqu'en,commissaire à l'Intérieur de laFrance libre. Il est l'auteur des paroles de la chansonLa Complainte du partisan, écrite àLondres[a] en 1943.

Élu député après-guerre, il est l'un des « compagnons de route » duParti communiste français, puis devientgaulliste de gauche.

Jeunesse et formation

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D'Astier naît le, à Paris, au sein d'une famille originaire duVivarais titrée sous lamonarchie de Juillet par reprise d'un titre de 1825. Son père, le baron Raoul d'Astier de La Vigerie, ancien élève de l'École polytechnique[1], est officier d'artillerie. Sa mère, Jeanne, née Masson-Bachasson de Montalivet, est la petite-fille deCamille, comte de Montalivet — ministre de l'Intérieur et ministre de l'Instruction publique de Louis-Philippe — et l'arrière-petite-fille deJean-Pierre de Montalivet, ami et ministre de l'Intérieur deNapoléonIer.

Il est le dernier d'unefratrie de huit enfants[1] et a deux frères aînés :François né en 1886,Henri né en 1897, qui comme Emmanuel sont tous deux devenuscompagnons de la Libération[b].

Il fait ses études aulycée Condorcet[1], puis àSaint-Jean-de-Béthune et aulycée privé Sainte-Geneviève àVersailles. Ses années de lycée sont marquées par son adhésion à l'Action française. Il entre à l'École navaleen 1919. Il est enseigne de vaisseau de première classe le[2]. Il devientopiomane pendant cette période[3],[4].

En 1924 (ou 1923 selon les sources), il démissionne de laMarine nationale[2],[5],[6] et commence une carrière dejournaliste. Astier entre à l'hebdomadaireMarianne[1],[4] et dans1935. Il signe des articlesantisémites dans ces revues[4]. Il effectue divers reportages enAllemagne et enEspagne pour le magazineVu et son supplément "Lu",Vu se caractérisant « par sa défense duFront populaire, sonantifascisme et son philosoviétisme  »[1], ce qui l'amène à prendre certaines distances avec son milieu familial. Il couvre également l'occupation des usines Renault pourVu en mai 1936[4].

Il se rapproche alors duradicalisme tout en demeurant hostile au communisme, par opposition à la dictature[1].

Il épouse en premières noces Grace Roosevelt Temple — née en 1894 à Ashland auxÉtats-Unis et morte en 1977.

Seconde Guerre mondiale

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Le 27 août 1939, quelques jours avant la déclaration de guerre, il est mobilisé au Centre maritime de renseignements deLorient[4]. En, il rejoint le5e bureau replié àPort-Vendres, près de la frontière espagnole[7]. Il est démobilisé à Marseille le[4].

Débuts dans la Résistance

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Il choisit d'emblée de lutter contre lerégime de Vichy et l'occupant et se met aussitôt à la recherche d'hommes et de femmes qui pensent comme lui « pour faire quelque chose »[4]. Dès septembre, il fonde àCannes le mouvementLa Dernière Colonne[1], qui se destine au sabotage. La première personne qui se joint à lui est le commandant d'aviationÉdouard Corniglion-Molinier — coproducteur du film d'André Malraux,Espoir, sierra de Teruel. Dans le même groupe se retrouvent égalementJean Cavaillès,Raymond etLucie Aubrac (que d'Astier surnomme« Madame conscience »[8]) ouCharles d’Aragon[9]. Son frère François d'Astier,Joseph Kessel et André Malraux furent également approchés pour rejoindre le mouvement mais ne donnèrent pas suite[4].

En décembre, Corniglion-Molinier est arrêté et d'Astier gagne alorsClermont-Ferrand où règne une atmosphère favorable à la Résistance, notamment au sein de l'équipe de rédaction deLa Montagne.

En février 1941,La Dernière Colonne étant décimée par les arrestations, il entre dans la clandestinité sous le pseudonyme de « Bernard »[9].

Création deLibération

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En, il crée le mouvement « Libération-Sud » avecJean Cavaillès dans un café à Clermont-Ferrand. Ce réseau deviendra, avec « Combat » et « Franc-Tireur », l'un des trois plus importants mouvements de résistance de la zone sud. Libération recrute le plus souvent ses membres dans les milieux syndicaux (CGT) etsocialistes. À la tête du mouvement, il fait paraître affiches, tracts. En, paraît le premier numéro du journalLibération. En, un accord est passé avecLéon Jouhaux : les dirigeants syndicalistes sont désormais associés à la direction du mouvement qui, lui-même s'engage à« donner toute son attention au problème ouvrier »[10].

En, une liaison est établie avecLondres par l'intermédiaire d'Yvon Morandat, représentant dugénéral de Gaulle et membre du comité rédacteur deLibération, puis par celui deJean Moulin — qu'Emmanuel d'Astier rencontre pour la première fois à Lyon en compagnie de Raymond Aubrac[11]. En, a lieu àAvignon la première réunion des responsables des journauxLibération,Combat etFranc-Tireur, sous la présidence deJean Moulin, chargé parde Gaulle d'unifier leMouvements unis de la Résistance (MUR).

Missions à Londres et aux États-Unis

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Dans la nuit du 19 au, il profite de la mission dePeter Churchill pour embarquer sur lesous-marin P 42Unbroken, et rejoindreGibraltar d'où il s'envole pour Londres[12]. Il rencontre le général de Gaulle, au début de mai. Il l'appellera plus tard « le Symbole ». Celui-ci l'envoie en en mission àWashington. Il est chargé de négocier auprès deRoosevelt la reconnaissance de laFrance libre.

Dans le courant du mois de, il rentre en France à bord d'un chalutier, avec le titre de chargé de mission de1re classe, équivalent au grade de lieutenant-colonel.

Organisation des mouvements de Résistance

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En, il se rend de nouveau à Londres avecHenri Frenay, et c'est dans la capitale britannique qu'auront lieu, en septembre et, les« conversations relatives à la coordination des mouvements et à la constitution de l'Armée secrète en zone sud[13] ». D'Astier est désigné pour siéger au « Comité de coordination des mouvements de résistance » (CCMR) — aux côtés du représentant duComité national et des chefs deCombat et deFranc-Tireur[c]. Le, unLysander survole la France occupée et le ramène avec Henri Frenay, en inaugurant le terrain clandestin« Courgette », près deLons-le-Saunier. Ils rapportent àJean Moulin la lettre d'instruction de mise en place du comité de coordination et une importante somme d'argent[14].

La fusion des trois mouvements de la zone sud est annoncée le, et le CCMR devient le comité directeur[d] desMouvements unis de la Résistance (MUR), dont il est commissaire aux affaires politiques. En, il repart pour Londres mais rentre en France en juillet, après l'arrestation de Jean Moulin, rapportant avec lui le manuscrit de ce qui deviendra l'hymne de la résistance française ;Le Chant des partisans[16],[17], publié dans leno 1 des Cahiers de Libération, en[18]. Il repart à Londres en octobre de la même année.

Commissaire à l'Intérieur de la France libre

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Le lors de lalibération de Marseille, Emmanuel d'Astier est à droite sur la photo, en costume clair.

Il gagne Alger, en, et devient membre de l'Assemblée consultative provisoire. Le, il est nommé par le général de Gaulle commissaire à l'Intérieur duComité français de libération nationale (CFLN)[1]. Emmanuel d'Astier est membre duCOMIDAC, Comité d'action en France, institué en. Il occupe ce poste jusqu'au.

Il est chargé de définir la stratégie et les crédits affectés à l'action de la résistance métropolitaine. En, il rencontreChurchill àMarrakech pour lui demander des armes pour la Résistance.

Entré en conflit avec les autres dirigeants de la Résistance commeHenri Frenay, il se rapproche rapidement des positions duParti communiste français (PCF)[1].

LeGouvernement provisoire de la République française est créé en. Il en devient ministre de l'Intérieur en, après son retour en France. À la suite d'un désaccord avec le général de Gaulle, il quitte ses fonctions le après avoir refusé le poste d'ambassadeur àWashington.

À partir du, il transforme le journalLibération en quotidien.

Après la guerre

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Compagnon de route du Parti communiste français

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Compagnon de la Libération, engagé à gauche et même proche descommunistes, à la différence de ses frèresFrançois etHenri, il est élu députéprogressiste (proche du PCF) d'Ille-et-Vilaine en 1945, et va le rester jusqu'en 1958.

En 1947, il épouse en secondes noces Lioubov Krassine[e], fille deLeonid Krassine, révolutionnairebolchévique. Deux fils sont issus de son mariage avec Lioubov : Christophe né le[f] etJérôme né le[g].

En 1949, il est témoin de moralité en faveur de l'hebdomadaireLes Lettres françaises, périodique proche duParti communiste français[19], lors du retentissant« procès deguerre froide[20] » qui oppose cette publication àViktor Kravchenko, ancien haut fonctionnaire soviétique passé à l'ouest, auteur du livreJ'ai choisi la liberté. Par l'intermédiaire des avocats et défenseurs desLettres françaises, le PCF accuse Kravchenko d'être un désinformateur alcoolique à la solde des États-Unis. En outre, les victimes du stalinisme qui témoignent à la barre sont dénigrées par le parti communiste[19] dans le cadre d'une stratégie d'intimidation[21]. Emmanuel d'Astier de La Vigerie juge que le livre de Kravchenko est un« appel à la guerre contre les Soviets[22],[23]. » Le transfuge soviétique gagne le procès.

Emmanuel d'Astier de La Vigerie fait partie de la présidence duMouvement de la paix et duConseil mondial de la paix dans lesannées 1950 et à ce titre reçoit leprix Lénine pour la paix en 1958.

En 1954, il s'oppose à la ratification de laCommunauté européenne de défense (la CED) et, en 1957, autraité de Rome.

Toutefois, en 1956, se différenciant des communistes par son neutralisme, il condamne l'intervention soviétique enHongrie. Il condamne également l'expédition franco-britannique deSuez. Il n'en demeure pas moins un conseiller prisé par de Gaulle pour les affaires soviétiques à la fin desannées 1950 et au début desannées 1960.

Gaulliste de gauche

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Dans la tourmente de la fin de laIVe République, il vote la confiance augouvernement Pflimlin le, puis l'état d'urgence en Algérie le, et la révision constitutionnelle proposée par Pflimlin. Le, il refuse de voter la confiance au général de Gaulle, président du Conseil désigné.

Il se rapproche ensuite progressivement du général de Gaulle dont il apprécie les politiques étrangère et dedécolonisation.

Il apparaît tous les mois à la télévision pendant unQuart d'heure, ce qui fait de lui un personnage connu du public. Il s'y exprime en toute liberté tout en maintenant une attitude de respect à l'égard du général de Gaulle.

Il joue un rôle fondateur dans la genèse duCentre international de recherche sur le cancer (CIRC) créé en 1965[24],[25], qui fait partie de l’Organisation mondiale de la santé.

En, le quotidienLibération, qu'il avait fondé en 1941, disparaît quand lePCF lui retire son soutien. Il crée ensuite le mensuelL’Événement, qui va paraître de à.

En avril 1969, quelques semaines avant sa mort, il donne un témoignage pour le documentaireLe Chagrin et la Pitié deMarcel Ophuls.

Compagnon de route des gaullistes de gauche, son dernier acte politique est d'écrire dansL’Événement en 1969 :« Je vote pour Pompidou-la-scarlatine ! »

La tombe d'Emmanuel d'Astier de La Vigerie au cimetière d'Arronville (Val-d'Oise).

Il meurt àParis 15e le. Il est inhumé au cimetière d'Arronville dans le Val-d'Oise.Pierre Viansson-Ponté écrit dansLe Monde :« C'était un homme qui ne ressemblait à personne. Il ne se considérait ni comme homme d'État, ni comme homme de gouvernement, ni comme idéologue ».

Œuvres

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La Complainte du Partisan

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En 1943, il écrit àLondres le texte deLa Complainte du partisan, ensuite mis en musique parAnna Marly[7],[26]. Cettecomplainte devient une chanson populaire dans lesannées 1950[27]. Elle acquiert une renommée internationale quand elle est reprise, dans une version anglaise sous le titreThe Partisan,en 1969 par le chanteur canadien anglophoneLeonard Cohen[h], puisen 1972 par la chanteuse américaineJoan Baez[i].

Il ne faut pas la confondre avecLe Chant des partisans, l'hymne officiel de laRésistance française, dont la musique est également due à Anna Marly mais dont les paroles françaises ont été écrites parJoseph Kessel etMaurice Druon.

Publications

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  • Passage d'une Américaine, Paris, 1927
  • Sept Jours en été, Alger, 1944
  • Avant que le rideau ne tombe, Paris, 1945
  • Sept Jours en exil, Paris, 1946
  • Sept Fois sept jours, Paris, 1947 (illustré par son amiJean Hugo)[28]
  • Les Dieux et les Hommes 1943-1944, Paris, 1952
  • L'été n'en finit pas, Paris, 1954
  • Le Miel et l’Absinthe, Paris, 1957
  • L'Homme et l'atome (en collaboration avecWerner Heisenberg, Marie Ossowska,Louis Leprince-Ringuet,Daniel Bovet,Marc Boegner etDominique Dubarle), Editions de la Baconnière, 368 p., 1958(BNF 41654895)
  • Les Grands, Paris, 1961. Ce livre contient de brillants et vifs portraits de Staline, Churchill, de Gaulle, Eisenhower et Khrouchtchev.
  • Sur Saint-Simon, Paris, 1962
  • Sur Staline, Paris, 1963[29]
  • De la chute à la libération de Paris, 25 août 1944, Éditions Gallimard, Paris, 1965. Le récit est accompagné de nombreux documents facsimilés portant sur la Résistance intérieure, l'Occupation, les FFL, les collaborateurs, etc.
  • La Semaine des quatre jeudis, Paris, 2011

Décorations

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Notes et références

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Notes

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  1. Conjointement avec la Française d’origine russe,Anna Marly, qui a écrit la musique. Cettecomplainte a acquis une renommée internationaleen 1969 dans sa version anglaiseThe Partisan, interprétée parLeonard Cohen. Elle ne doit pas être confondue avecLe Chant des partisans, hymne de la Résistance française, dont la partition est également due à Anna Marly.
  2. Cette situation — trois frères faits compagnons de la Libération — a évidemment un caractère exceptionnel.
  3. Respectivement ;Jean Moulin,Henri Frenay etJean-Pierre Lévy.
  4. Le comité directeur, rapidement appelé« directoire », comprend Jean Moulin (président, avec voix prépondérante), Frenay, d'Astier et Jean-Pierre Lévy[15].
  5. Née en 1908 àSaint-Pétersbourg et morte en 1991, en 1947 elle est divorcée deGaston Bergery et mère du journaliste et scénariste Jean-François Bergery (1927-1977).
  6. Adulte, Christophe devient journaliste àLibération, le journal créé parSerge July etJean-Paul Sartre en 1973.
  7. Jérôme épouse en 1974 Judith Simonka (née le), dont un fils : Julien né le.
  8. Dans l’albumSongs from a Room.
  9. Dans l’albumCome from the Shadows.

Références

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  1. abcdefgh etiSylvain Boulouque,Emmanuel d'Astier : du monarchisme au communisme, nonfiction.fr, 5 mai 2022.
  2. a etb« Ecole Navale / Espace tradition / Officiers célèbres », surecole.nav.traditions.free.fr(consulté le).
  3. « Emmanuel d'Astier, le séducteur séduit »,Le Monde, 8 janvier 1988.
  4. abcdefg ethLaurent Douzou, « ASTIER DE LA VIGERIE Emmanuel-Raoul (d’). Pseudonymes dans la Résistance : Bernard, Bertrand, Séran, Merlin »,Le Maitron. Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et du mouvement social, 10 octobre 2008, modifié le 7 juin 20210, consulté le 7 mars 2025.
  5. « Le rôle des officiers de Marine dans la Résistance (1940-1944) ! Chemins de Mémoire - Ministère de la Défense », surcheminsdememoire.gouv.fr(consulté le).
  6. « Emmanuel d’ASTIER de LA VIGERIE - Fondation Charles de Gaulle », surcharles-de-gaulle.org(consulté le).
  7. a etb« Emmanuel Astier de La Vigerie (d') », surordredelaliberation.fr(consulté le).
  8. « Lucie Aubrac, une conscience s'est éteinte », surliberation.fr,
  9. a etbMichel Boissard, « Emmanuel d’Astier de La Vigerie "L’aristocrate dandy de la liberté" », surhumanite.fr,
  10. Noguères 1969,p. 98.
  11. Noguères 1969,p. 307.
  12. Brooks Richards,Flottilles secrètes,p. 637-638 et 925.
  13. Noguères 1969,p. 609.
  14. Noguères 1972,p. 54.
  15. Noguères 1972,p. 169.
  16. Pierre Seghers, « Le Chant des partisans »,Icare, revue de l'aviation française « Aviateurs et résistants, tomeI »,no 141,‎,p. 82-89.
  17. Hugh Verity,Nous atterrissions de nuit, France Empire,(ISBN 978-2-7048-0024-7),(fr)Nous atterrissions de nuit, France Empire, 1982, 1988, 1989 ; Éditions Vario, 1999, 2000, 2004 revue et augmentée(ISBN 2-913663-10-9).
  18. « Cahiers de Libération », surgallica.bnf.fr. Enp. 16,« Le chant des partisans »
  19. a etbAriane Chebel d'Appollonia,Histoire politique des intellectuels en France (1944-1954),vol. 2 :Le Temps de l'engagement, Bruxelles,Éditions Complexe,coll. « Questions auXXe siècle » (no 32),, 342 p.(ISBN 2-87027-370-3),p. 59-62.
  20. JérémyGuedj,« Les droites françaises et les « procès de guerre froide » : la légitimité par l'international ? », dans Pierre Allorant, Walter Badier et Noëlline Castagnez (dir.),Procès politiques : tribune ou tremplin pour l'opposition ? France,XIXe – XXe siècles, Rennes,Presses universitaires de Rennes,coll. « Histoire »,, 279 p.(ISBN 978-2-7535-9845-4,lire en ligne),p. 235-236.
  21. Christian Delporte (dir.) et Caroline Moine (dir.),Culture, médias, pouvoirs aux États-Unis et en Europe occidentale (France, Italie, RFA, Royaume-Uni), 1945-1991, Malakoff, Armand Colin,coll. « Horizon : histoire géographie »,,X-338 p.(ISBN 978-2-200-62341-8).
  22. Nina Berberova (trad. du russe par André et Irène Markowicz),L'Affaire Kravtchenko, Paris,Actes Sud,coll. « Babel »,, 320 p.(ISBN 978-2-7427-8630-5).
  23. Michel Winock,Le siècle des intellectuels, Paris, Éditions Points,coll. « Points. Histoire » (no H364),, 887 p.(ISBN 978-2-7578-4980-4).
  24. R. Saracci et C. P. Wild, « Centre international de recherche sur le cancer : les 50 premières années, 1965–2015 »,IARC publications,‎,p. 11-15(lire en ligne, consulté le).
  25. R. Sohier et A.G.B. Sutherland, « La genèse du CIRC/IARC »,Rapport technique du CIRCno 6,‎,p. 7(lire en ligne).
  26. Historique complet, textes deLa Complainte du partisan/The Partisan et des extraits sonores.
  27. La Complainte du partisan/The Partisan.
  28. Gaétan Picon écrit à propos de l'ouvrage :« D'Astier s'y révèle un écrivain de premier ordre, d'une rapidité et d'une précision de trait qui font parfois songer à Stendhal ». (inPanorama de la littérature contemporaine, Gallimard, 1949,p. 124.
  29. Lilly Marcou,Staline vu par l'Occident. Esquisse bibliographique,Revue française de science politique, Année 1972, 22-4,p. 897-898

Voir aussi

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Bibliographie

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Filmographie

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Articles connexes

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Liens externes

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