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| Père | Michel Hoog(d) |
| Mère | Simone Hoog(d) |
| Membre de | Conseil de la création artistique(- Comité d'histoire de la radiodiffusion(d) |
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Emmanuel Hoog, né le dans le15e arrondissement de Paris, est unhaut fonctionnaire français. Il est actuellement directeur général de la holdingCombat (ex-Les Nouvelles Éditions indépendantes) depuis mai 2019[1]. Il a été président-directeur général de l'Agence France-Presse[2] de 2010 à 2018[3] et président-directeur général de l'Institut national de l'audiovisuel (INA), de février 2001 à mai 2010.
Emmanuel Hoog est le fils de deuxconservateurs desMusées nationaux, Michel Hoog, en poste auMusée national d'art moderne et àl'Orangerie et professeur d'histoire de l'art au Louvre[4], et Simone Hoog, chargée des sculptures duchâteau de Versailles[5]pendant trente ans.
Ancien élève de l'École privée Saint-Jean-de-Béthune (aujourd'huiSaint-Jean-Hulst) à Versailles, puis diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, il intègre l'École nationale d'administration (ENA) en 1986 (promotion Michel de Montaigne)[6].
Au cours de son stage dans laHaute-Loire, il crée avecThierry Consigny le Festival de poésie du Haut-Allier àSaint-Arcons-d'Allier qui accueilleLaurent Terzieff,Léo Ferré etJuliette Gréco[5].
À sa sortie de l’ENA en1988, il entre auministère de la Culture et de la communication en tant que chef du bureau des affaires budgétaires et financières. L'année suivante, il est nommé administrateur duthéâtre de l'Odéon et rapporteur adjoint de la mission pour la création de l'Institut national d'histoire de l'art[7].
LorsqueGiorgio Strehler abandonne la tête de sonPiccolo Teatro àMilan en1996, Jack Lang en prend la direction et choisit Emmanuel Hoog comme directeur délégué début1997[5].
Il quitte rapidement Milan[8] pour devenir conseiller chargé de la culture et des médias auprès deLaurent Fabius (d’abord à la présidence de l’Assemblée nationale, puis auministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie jusqu'en 2001)[5].
Le, Emmanuel Hoog succède àFrancis Beck commeprésident-directeur général de l'Institut national de l'audiovisuel (INA)[9].
A son arrivée, il recentre les activités de l’établissement sur ses archives audiovisuelles, et met en place un plan de sauvegarde par lanumérisation[10]. Une partie de ces fonds est mise à la disposition du grand public sur le site de l'INA. Possibilité est donnée aussi aux professionnels du monde entier de visionner et d’acheter des archives en ligne[11].
Emmanuel Hoog développe également l’offre de formation de l’INA, en lançant l’école INA’Sup, qui accueille des étudiants dans deux filières master[12].
En 2010, Emmanuel Hoog quitte l'INA et prend la présidence de l'Agence France-Presse (AFP)[13].
L’actualité de l’agence est dominée par la question de la réforme de son statut[14]. Emmanuel Hoog se déclare défavorable à une privatisation de l'agence[15] mais propose une profonde réforme de lagouvernance de l’entreprise : allongement du mandat du président, modification de la composition duconseil d’administration et clarification des les relations entre l’AFP et l’État[15],[16].
Il annonce également un plan visant à tripler la production vidéo sur deux ans[15], lance une page AFP surFacebook[17], défend également la nécessaire présence de l’Agence sur Internet, à l’instar d’Associated Press ou deReuters, afin de développer la notoriété de la marque AFP[15],[18].
Autre chantier : le développement de l’agence à l’étranger. Emmanuel Hoog souhaite notamment renforcer sa présence enAfrique ainsi que développer le fil d’informations enlangue arabe et a lancé un « planBrésil » et un « planInde » pour conquérir ces nouveaux marchés[19],[20]. À l'issue de son premier mandat de trois ans, l'international représente 55 % du chiffre d'affaires de l'agence[21].
En 2013, le conseil d'administration de l'AFP le reconduit dans ses fonctions pour un deuxième mandat de trois ans[22],[23]. L'associationAcrimed note que le bilan de son premier mandat fait état d'une « réduction du maillage de la couverture française » et de « 23 procédures prudhommales en cours », entre autres[24].
Sous sa présidence, l'AFP est condamnée en 2017 pour « discrimination syndicale » à l'encontre de laCGT[25].
En avril 2018, alors qu’il avait décidé de briguer un troisième mandat de cinq ans au poste de P-DG de l’AFP, il annonce qu’il retire sa candidature. Cette décision surprend l’ensemble des acteurs et dès lors, seul candidat en liste,Fabrice Fries est élu à la succession d’Emmanuel Hoog[3],[26].Challenges rapporte que « selon l’un des administrateurs de l’AFP, l’État a lâché Emmanuel Hoog à cause de son bilan financier »[27].
En janvier 2010, alors qu’il est encore P-DG de l’INA, Emmanuel Hoog se voit confier par le Ministre de la CultureFrédéric Mitterrand une mission demédiation sur la gestion des droits musicaux en ligne. Après un an de concertation avec les différents acteurs de la filière musicale, cette mission aboutit le à la signature d’un accord portant sur « 13 engagements pour la musique en ligne », dont le suivi a été confié à l’Hadopi[28],[29].
En, Emmanuel Hoog devient le directeur général desNouvelles éditions Indépendantes, qui comprend notammentRadio Nova, le festivalRock en Seine et le magazineLes Inrockuptibles[30]'[31].
En 2021, dans un contexte de chute accrue des ventes, le groupe voit partir une grande partie de sa direction[32]. Cette vague de départs intervient six mois après la mensualisation desInrockuptibles censée relancer le journal mais qui n'a pas rencontré son public. SelonLe Canard enchaîné, ce changement de poste s'est déroulé dans un contexte de chute accrue des ventes avec moins de 6 000 exemplaires par mois et alors que l'audience du site Internet n'est plus mesurée par l'Alliance pour les chiffres de la presse et des médias[33].
Emmanuel Hoog est le père de Sarah Hoog-Favasuli, née de sa relation avec lacomédienneMarie Favasuli[34].
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