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Emile Berliner

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Pour les articles homonymes, voirBerliner.

Emile Berliner
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière Rock Creek(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Emile BerlinerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Américain (à partir de 1891),royaume de Hanovre
Domiciles
Formation
Activités
Inventeur, ingénieur électricien,entrepreneur,industrielVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Jacob Berliner(d)
Manfred Berliner(en)
Joseph Berliner(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Herbert Samuel Berliner(d)
Henry Berliner(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Cora Berliner (nièce)
Hans Berliner (petit-neveu)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Emile Berliner, néEmil Berliner àHanovre (royaume de Hanovre) le et décédé àWashington le, est uningénieurallemand naturaliséaméricain.

Biographie

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Emile Berliner avec son premierphonographe.
Gramophone jouet d'Emile Berliner de 1889
Gramophone jouet d'Emile Berliner de1889 (collectionMusée des ondes Emile Berliner,Montréal,Québec,Canada).

Travaillant d’abord comme imprimeur puis comme commis dans un atelier de tissage, il peut dès lors illustrer ses talents d’inventeur en développant une nouvelle machine à tisser. C’est sous l’influence d’un de ses amis que le jeune Emile décide de traverser l’océan Atlantique. Passionné par la science et les nouvelles découvertes, il fréquente assidûment les nombreuses bibliothèques et particulièrement celle du Cooper Institute où il s’adonne particulièrement aux recherches concernant l’électricité et l’acoustique.

C’est en 1876, lors de l’exposition anniversaire du centenaire de larévolution américaine àPhiladelphie, qu’il découvre une invention due àAlexander Graham Bell qui l’intéresse au plus haut point, le téléphone.

Sa démonstration échoue de peu, car le message qu’il voulait transmettre n’arrive pas clairement à destination. Le problème venant du transmetteur. Emile Berliner décide alors de travailler sur l’invention et reprend ses recherches avec la même passion. Son petit appartement situé dans la capitale se transforme alors en laboratoire d’électricité. Après de nombreuses semaines de recherche (allant même jusqu’à placer un téléphone entre son appartement et celui de sa logeuse), Berliner découvre un nouveau principe. Il élabore un bon transmetteur fonctionnant quelle que soit la distance séparant l’émetteur du récepteur. Le brevet est déposé le. La Bell Telephone contacte immédiatement l’inventeur allemand et lui propose 50 000 dollars ainsi qu’un revenu mensuel en échange de l’utilisation de l’invention. Quelques années plus tard, Berliner quitte la compagnie et revient s’installer à Washington[1]. Il y achète une maison où il installe son laboratoire d’étude[2].

Il y invente alors ungramophone et une matrice pour imprimer les disques horizontaux. La gravure horizontale signifie qu'on grave à profondeur égale mais le sillon doit alors faire son onde en largeur, ce qui peut prendre plus de place sur le disque, contrairement aux disques Edison à gravure verticale (spirale parfaite à profondeur variable). C’est par ce brevet qu’il deviendra célèbre. Il présente pour la première fois en public ce projet de gramophone au mois de mai1888 auFranklin Institute dePhiladelphie. Il commence alors à fabriquer des disques en quantités importantes. Il enregistre aussi pour de nombreux artistes.

Le gramophone est commercialisé pour la première fois en 1894, par une compagnie fondée par Berliner et quelques amis, sous le nom de United States Gramophone Company.

Disque d'Enrico Caruso fabriqué par la société Emile Berliner Gramophone àHanovre en 1908.

Deux années se sont écoulées lorsqu’une nouvelle compagnie voit le jour à l’initiative d’importants hommes d’affaires. Ce sont les débuts de la sociétéBerliner Gramophone. Mais les ventes de gramophones sont peu élevées et la compagnie doit à tout prix moderniser le gramophone. Ce qui est fait la même année. Le système à manivelle est remplacé par un moteur à ressort. Mais peu à peu, l’invention de Berliner va circuler de mains en mains, chacun voulant s’approprier la part la plus importante. Ainsi trois sociétés gèrent l’invention : la Berliner Gramophone Company, qui fabrique le gramophone et le disque horizontal ; la United States Gramophone Company, qui gère les droits des brevets ; et enfin la Seaman’s National Gramophone, qui s'occupe de la vente et de la publicité.

Le début duXXe siècle est marqué par de nombreux ennuis pour l’inventeur allemand. Seaman essaie de s’approprier les ventes et, par une série de manipulations, il arrive à faire retirer le gramophone des ventes auxÉtats-Unis. Berliner quitte alors les États-Unis et sa ville de Philadelphie pour aller s’installer àMontréal, choix loin d’être anodin puisque les liaisons avec Philadelphie était fréquentes. La société connaît alors une sorte d’apogée, jusqu’à atteindre deux millions de disques vendus durant l’année1901. À la suite de la Première Guerre mondiale, la société connaît une formidable expansion et l’usine de Berliner constitue l’une des plus modernes de Montréal. En1924, laVictor Talking Machine Company achète la société. Berliner est lauréat de lamédaille Franklin en 1929 en récompense de ses travaux dans le domaine de l'enregistrement du son.

La gravure horizontale de Berliner a ensuite dominé seule l'industrie de la musique jusqu'à ce que la gravure stéréo réconcilie l'horizontal et le vertical dans un même sillon, pendant plusieurs décennies. Ensuite le disque compact a éliminé à la fois l'utilisation de l'horizontal et du sillon, en le remplaçant par une gravure pointillée en spirale, sans variabilité horizontale, lue sans aiguille, et inspirée des ordinateurs (voircarte perforée,ruban perforé,modulation d'impulsion codée).

Un musée à Montréal situé dans le veille usine deRCA Victor porte le nom d'Emile Berliner[3].

La Voix de son maître

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En1899, Berliner achète la toileLa Voix de son maître deFrancis Barraud pour en faire lamarque de commerce de laGramophone Company[4].

Distinctions

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Notes et références

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  1. (de)« Berliner Helicopter, Model 1924 », surNational Air and Space Museum(archivé surInternet Archive).
  2. (de) Curt Riess,Knaurs Weltgeschichte der Schallplatte,Zurich, Droemersche Verlagsanstal,,p. 27 ff.
  3. (de) « Chronik. Emil Berliner Studios »(consulté le).
  4. Gilles Valiquette,C'est fou mais c'est tout, Montréal, Les Éditions de l'Homme,, 704 p.(ISBN 978-2-7619-4150-1),p. 20.

Voir aussi

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Article connexe

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Bibliographie

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Liens externes

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