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Embrun (Hautes-Alpes)

44° 33′ 57″ nord, 6° 29′ 46″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirEmbrun.

Embrun
Embrun (Hautes-Alpes)
Vue d'Embrun le bas, du Morgon et du lac.
Blason de Embrun
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur
DépartementHautes-Alpes
ArrondissementGap
IntercommunalitéCommunauté de communes de Serre-Ponçon
(siège)
Maire
Mandat
Chantal Eymeoud
2020-2026
Code postal05200
Code commune05046
Démographie
GentiléEmbrunais, Embrunaise, Embrunaises
Population
municipale
6 387 hab.(2022en évolution de +3,45 % par rapport à 2016)
Densité176 hab./km2
Géographie
Coordonnées44° 33′ 57″ nord, 6° 29′ 46″ est
AltitudeMin. 778 m
Max. 2 800 
m
Superficie36,39 km2
TypePetite ville
Unité urbaineEmbrun
(ville-centre)
Aire d'attractionEmbrun
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton d'Embrun
(bureau centralisateur)
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Embrun
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Embrun
Géolocalisation sur la carte :Hautes-Alpes
Voir sur la carte topographique des Hautes-Alpes
Embrun
Géolocalisation sur la carte :Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Embrun
Liens
Site webville-embrun.fr
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Embrun est unecommune française située dans ledépartement desHautes-Alpes, dans larégionProvence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitantssont appelés lesEmbrunais etEmbrunaises[1].

Géographie

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Localisation

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Sept communes sont limitrophes d'Embrun :

Communes limitrophes d’Embrun (Hautes-Alpes)
RéallonChâteauroux-les-AlpesChâteauroux-les-Alpes
Puy-SanièresEmbrun (Hautes-Alpes)Saint-André-d'Embrun
CrotsBaratierSaint-Sauveur (Hautes-Alpes)

Géologie et relief

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« Embrun - Le Roc », carte postale datée d'environ 1910.

La ville d'Embrun est construite sur uneterrasse alluviale de la vallée de la Durance, à une altitude moyenne de 860 mètres. Plusieurs montagnes et cols, à l'ouest de la ville, culminent à plus de 2 000 mètres : leMont Guillaume (2 542 mètres), le col de Chante-Perdrix (2 628 mètres), la Tête de Chante-Perdrix (2 719 mètres), la Tête de l'Hivernet (2 824 mètres).

Hydrographie

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Embrun est arrosée par de nombreux cours d'eau et canaux :

  • laDurance ;
  • le canal de Jaffueil ;
  • le Torrent de Charance[2] ;
  • le Bramafan[3] ;
  • le Torrent de la Merdarel[4] ;
  • le Riou Clar[5].

L'ensemble de ces cours d'eau alimente lelac de Serre-Ponçon, qui se trouve sur le cours de la Durance.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de Provence-Alpes-Côte d'Azur etClimat des Hautes-Alpes.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[6]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[7]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[8] et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[9]. Elle est en outre dans lazone H1c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[10],[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,7 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 910 mm, avec 7,2 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 732,6 mm[12],[13]. La température maximale relevée sur cette station est de38,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de−19,1 °C, atteinte le[Note 1].

Statistiques 1991-2020 et records station EMBRUN (05)- alt : 873 m, lat : 44°34'16"N, lon : 6°30'31"E
Records établis sur la période du
1er juin 1947 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−2,4−2,21,147,711,213,313,39,66,21,6−1,65,2
Température moyenne (°C)2,43,47,210,214,11820,620,516,111,86,42,911,1
Température maximale moyenne (°C)7,2913,316,420,424,827,827,722,617,411,37,417,1
Record de froid (°C)
date du record
−19,1
09.01.1985
−18,8
15.02.1956
−13,9
07.03.1971
−6,3
03.04.1970
−3,2
05.05.1991
−0,8
03.06.1953
3,4
08.07.1954
3,4
30.08.1986
−0,4
30.09.1974
−5,3
31.10.1950
−11,2
30.11.1973
−15,6
20.12.09
−19,1
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
19
19.01.07
21,5
27.02.19
24,3
18.03.1993
28,4
09.04.11
32,3
22.05.22
38,4
28.06.19
36,7
07.07.15
37,1
23.08.23
33,5
05.09.06
27,5
09.10.23
22,5
03.11.1981
17,7
22.12.1991
38,4
2019
Ensoleillement (h)159,3175,1225,3210,3225,2264,8292,3271,4232,6187,4144,81422 530,3
Précipitations (mm)5142,949,55769,361,149,252,164,681,884,669,5732,6
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
64,5
23.01.1986
47,1
17.02.1960
67,6
09.03.1949
44
24.04.1878
44
30.05.1877
50,6
15.06.1970
88
02.07.1878
62,8
05.08.1985
59,3
28.09.1974
91,8
21.10.1928
67,2
04.11.11
86,5
12.12.1957
91,8
1928
Source :« Fiche 5046001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
7,2
−2,4
51
 
 
 
9
−2,2
42,9
 
 
 
13,3
1,1
49,5
 
 
 
16,4
4
57
 
 
 
20,4
7,7
69,3
 
 
 
24,8
11,2
61,1
 
 
 
27,8
13,3
49,2
 
 
 
27,7
13,3
52,1
 
 
 
22,6
9,6
64,6
 
 
 
17,4
6,2
81,8
 
 
 
11,3
1,6
84,6
 
 
 
7,4
−1,6
69,5
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[14], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Embrun est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].

Elle appartient à l'unité urbaine d'Embrun, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Embrun, dont elle est la commune-centre[Note 2],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à1 000 hectares, lelac de Serre-Ponçon, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (55,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,1 %), prairies (24,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,8 %), zones urbanisées (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), eaux continentales[Note 3] (0,9 %)[17].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Vue panoramique sur Embrun.

Voies de communication et transports

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Embrun vue de la forêt de Boscodon.

À mi-chemin entreGap etBriançon, Embrun est un point de passage obligé pour aller du sud au nord du département.

  • liaisons routières : traversée par laRN 94, la ville s'est vue désengorgée en décembre 2007 avec la mise en service de la déviation qui longe la Durance en contrebas duRoc avant de remonter vers Châteauroux-les-Alpes.
  • liaisons ferroviaires : Embrun dispose d'unegare ferroviaire. Desservie principalement par desTER,Marseille -Briançon, la gare accueille aussi le train de nuitParis - Briançon, ainsi que des trains couchettes saisonniers lors des vacances d'hiver.

Toponymie

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La localité est citée dans laGéographie deStrabon comme étape sur lavoie Domitienne où elle est nomméeEburodunum[18],[19].

Ambrun enalpin selon lanorme classique et selon lanorme mistralienne.

Ce nom est d'origineceltique et se décompose enDun (forteresse, le fort) que l'on retrouve dans de nombreux toponymes commeLug-dun (Lyon), etEburo qui, à l'unanimité des linguistes, désigne l'if. Ce toponyme peut signifier la « Forteresse de l'If »[20].

Histoire

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Antiquité

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Article détaillé :Ebrodunensium.

Dominant laDurance et accrochée sur son roc, la ville se trouve sur un site d’oppidum qui lui permettait de contrôler les flux sur l'axe durancien. Embrun est la capitale desCaturiges ; ce peuple, dont le nom signifie « rois du combat », étaient clients desVoconces.

Après la conquête romaine, la ville gallo-romaine placée sur lavia Cottia aux abords de l'oppidum d'Eburodunum, qui occupait approximativement la place de l'archevêché et de la cathédrale actuels, devient la capitale decivitas sous le nom d’Ebrodunensium, rattachée à la province romaine desAlpes-Maritimes[21].

Dès leIVe siècle, la cité est le siège d'un évêché. Il est fondé par saint Marcellin d'Embrun, d'origineberbère d'Afrique du Nord[22]. Dans la pratique cet évêché est à l'origine de la création de tous ceux de la région ; par exemple les deux premiersévêques de Digne sont des compatriotes de Marcellin.

En333, l'anonyme de Bordeaux sur la route de Jérusalem y fit étape. Il nota le nom deMansio Ebreduno.

Articles détaillés :Liste des évêques et archevêques d'Embrun etArchidiocèse d'Embrun.

Moyen Âge

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Cinq cents ans plus tard, sousCharlemagne, la notion d'archevêque est créée, celui d'Embrun est reconnu dès 829. Embrun aura très longtemps sous sa « tutelle » les évêchés environnant, même ceux desAlpes-Maritimes.

Autorisation donnée parThierry III (vers 657-691) à Chramlin, évêque d'Embrun, déposé, de se retirer dans l'abbaye de Saint-Denis. Parchemin 4 × 30 cm.
Embrun, dans le comté de Forcalquier, entre comté et marquisat de Provence, en 1184.

Embrun et sa région firent partie ducomté de Provence constitué à la fin duXe siècle, puis ducomté de Forcalquier qui s'en est détaché auXIIe siècle. À la mort du dernier comte de Forcalquier en 1209, la région d'Embrun et deGap était transmise auDauphiné, tandis que celle deForcalquier et deSisteron retournait au comté de Provence.

L’archevêque-prince d'Embrun était primitivement seul maître de la ville ; lecomte de Provence en 1160, leDauphin en 1210 et 1247, héritiers ducomté d'Embrun, lui imposèrent uncondominium et opposèrent au beau donjon carré du prélat, la Tour Brune, un château hors des murs, sur le roc, dont il ne reste que la base d'une tour duXIIIe siècle, la construction des fortificationsbastionnées ayant occasionné la destruction du reste.

Unecommune bourgeoise, régie par des coutumes assez égalitaires en matière fiscale (letiers état et lanoblesse étaient égaux devant l'impôt), s'organisa fort anciennement avec le soutien du clergé, chassa lebaile du comte, affirma ses libertés qui, réduites en 1258, étaient encore notables en 1789.

La ville est réunie au royaume de France en 1349, à l'occasion du « transport » duDauphiné.

Les Templiers et les Hospitaliers

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LesTempliers possédaient une maison à Embrun, établissement secondaire qui dépendait d’unecommanderie[23],[24]. LesHospitaliers étaient également présents. En 1266, on mentionne un commandeur de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Frère Raymond Chabaud était alors commandeur de l'Hôpital des « Marches de Charles de l'Argentière » et de Saint-Jean d'Embrun[25].

XVIe,XVIIe et XVIIIe siècles

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Embrun au début duXVIIIe siècle (plan-relief).

Lors desguerres de Religion, en1585, la ville est prise par le chef protestantLesdiguières qui y installe provisoirement sa « capitale ». Une partie des archives est brûlée à cette occasion et la fresque miraculeuse de Notre-Dame d'Embrun est détruite. Dans laVie du mareschal de Lesdiguières, Louis Videl parle du pillage de l’église, et de la statue de la Vierge ainsi que de celle de saint Marcelin, tirées au sort par les soldats.« 

  • « Quand les Huguenots prindrent Ambrun , ils trouverent entre les reliques de la principale Eglise un Priape de bois à l’antique, qui avoit le bout rougi à force d’estre lavé de vin. Les femmes en faisaient le Sainct Vinaigre, pour appliquer à un estrange usage. » (Théodore Agrippa d'Aubigné,Confession catholique du sieur de Sancy, II, 2,Œuvres complètes, éd. Pléiade, p. 634) »

L'enceinte projetée parVauban est bâtie à la fin duXVIe siècle[19].

En 1692, la ville est assiégée par le ducVictor-Amédée II[26] à partir du, prise le 16 car à court de munitions[27] et livrée au pillage[28]. On y comptait sept paroisses ; trois ont été supprimées auXVIe siècle, deux auXVIIIe siècle, une auXIXe siècle. La splendide cathédrale demeure sa seule église, mais l'on y voit aussi la chapelle du couvent desCordeliers duXIIIe siècle, mutilée, mais où de belles fresques ont pu être restaurées ; un couvent de la Visitation ; un collège des jésuites, un hôpital.

Article détaillé :Invasion du Dauphiné en 1692.

XIXe siècle

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La citadelle fut déclassée en 1872[29]. Les murailles de la ville, qui n’entouraient que le sommet de la cité épiscopale, sont rasées avec l’arrivée duchemin de fer, en 1882[30].

Les déportés d'Isolaccio-di-Fiumorbo

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Embrun illustrée parAlexandre Debelle (1805-1897).

En 1808, à la suite de troubles, le pouvoir napoléonien fait arrêter 167 hommes et garçons âgés de 15 à 90 ans dans le village corse d'Isolaccio-di-Fiumorbo. Un grand nombre d'entre eux va être déporté sur le continent, notamment à la maison centrale de détention d'Embrun. Plusieurs dizaines vont y mourir en quelques mois, les conditions de vie dans cette prison étant particulièrement difficiles. Ils ont été enterrés dans le « cimetière des condamnés », qui se trouvait dans le quartier Sainte Marthe. Les descendants de ces déportés réclament aujourd'hui l'apposition d'une plaque pour commémorer cet épisode[31].

XXe siècle

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La ville perd son statut de sous-préfecture lors de la réforme administrative de 1926[32], l'arrondissement d'Embrun est en grande partie rattaché à celui de Gap.

Plaque Esplanade de la Résistance.

Durant laSeconde Guerre mondiale, le, la64e division d'infanterie installe son PC à Embrun, sous les ordres du généralPierre Robert de Saint-Vincent. Lors de labataille des Alpes, la division repousse les offensives italiennes dans leQueyras et dans lavallée de l'Ubaye[33]. De novembre 1942 à septembre 1943, un camp d'internement qui est tenu par les forces italiennes d'occupation est établi à Embrun (caserne Lapeyrouse, ancienne maison centrale de détention). Il est supprimé sous l'occupation allemande car « jugé peu sûr par ces derniers »[34].[source insuffisante].

La ville connaît un nouvel essor avec le chantier dubarrage de Serre-Ponçon à la fin des années 1950 et la création du grand lac artificiel qui en résulte. La construction du barrage a nécessité le déblaiement de plus de trente millions de tonnes de matériaux, la déviation de 15 km de voie ferrée et environ 50 km de routes, la construction d'un pont, le déplacement et la reconstruction du villages deSavines submergé par la retenue d'eau (1 200 millions de m³).

Panorama dulac de Serre-Ponçon, depuisSavines-le-Lac.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2014 dans les Hautes-Alpes.
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Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
1852?Calixte-Joseph-Camille de La Forgue de BellegardeDroiteArchéologue
Député des Hautes-Alpes(1848 → 1849)
Conseiller général d'Embrun(1839 → 1871)
Les données manquantes sont à compléter.
18711873Barthélémy Ferrary Entrepreneur en travaux publics
Député des Hautes-Alpes(1876 → 1877 et 1878 → 1886)
Conseiller général d'Embrun(1883 → 1886)
Les données manquantes sont à compléter.
19251929François JoubertRad.Entrepreneur de travaux publics
Conseiller général d'Embrun(1928 → 1940)
Ancien conseiller d'arrondissement
Les données manquantes sont à compléter.
19471951Louis Céard Vétérinaire
19511991
(décès)
Alexandre DidierDVDNégociant
1991mars 2001Robert MotteDVDGénéral de brigade de l'armée de terre
Président de laCC de l'Embrunais(1993 → 2001)
mars 2001en coursChantal Eymeoud[35]UDFpuisNC-UDIpuis
LCpuisHorizons[36],[37]
Ancienne cadre
Conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte d’Azur[38](2010 → )
2e vice-présidente duconseil régional(2016 → )
Présidente de laCC de l'Embrunais(2001 → 2017)
Présidente de laCC Serre-Ponçon(2017 → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[39],[40]

Intercommunalité

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Embrun a fait partie jusqu'en 2016 de lacommunauté de communes de l'Embrunais, dont elle était le siège.

Depuis le, elle fait partie de lacommunauté de communes de Serre-Ponçon, dont elle est le siège[41].

Jumelages

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La ville d'Embrun est jumelée avec plusieurs villes à travers le monde :

Borgofranco d'Ivrea (Italie)
Zell im Wiesental (Allemagne)
Embrun (Canada)
Koh Samui (Thaïlande)

Politique environnementale

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Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[49].

En 2022, la commune comptait 6 387 habitants[Note 4], en évolution de +3,45 % par rapport à 2016 (Hautes-Alpes : +0,4 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
2 3803 1253 3013 0023 0623 1694 3734 4534 794
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
4 7364 2874 1833 7513 9574 0084 4814 0173 430
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
3 5053 7523 5562 4072 8022 7112 9622 6773 119
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200520062010
3 8504 2734 5755 2145 7936 1526 1886 2306 110
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201520202022------
6 1776 4356 387------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puisInsee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 25,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (28,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 40,3 % la même année, alors qu'il est de 33,2 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait 2 993 hommes pour 3 411 femmes, soit un taux de 53,26 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,29 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 6]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,7 
90 ou +
3,8 
11,5 
75-89 ans
15,6 
22,8 
60-74 ans
24,7 
19,4 
45-59 ans
18,4 
15,4 
30-44 ans
14,6 
15,9 
15-29 ans
11,8 
13,2 
0-14 ans
11,1 
Pyramide des âges du département desHautes-Alpes en 2021 en pourcentage[I 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,5 
75-89 ans
11,6 
20,9 
60-74 ans
21,2 
21,3 
45-59 ans
20,8 
17,4 
30-44 ans
17,1 
14,3 
15-29 ans
12,1 
16,1 
0-14 ans
14,7 

Enseignement

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Les établissements scolaires d'Embrun dépendent de l'académie d'Aix-Marseille. Les élèves de la ville peuvent suivre leur scolarité dans la commune, jusqu'au lycée :

  • deux écoles maternelles : laFarandole et laSoldanelle[52] ;
  • deux écoles primaires :Cézanne[53] (le nom est celui d'Ernest Cézanne, et non celui dePaul Cézanne, malgré une confusion couramment commise) etPasteur[52] ;
  • collège climatique Les Écrins, regroupant 593 collégiens en 2013[54],
  • lycée professionnel des métiers Alpes-et-Durance, regroupant 265 lycéens en 2013[55] ;
  • lycée climatique Honore-Romane, regroupant 498 lycéens en 2013[56].

Les universités les plus proches sont celles d'Aix-Marseille (qui dispose d'une antenne àGap) et de Grenoble.

Manifestations culturelles et festivités

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L'Outdoormix Festival

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Article détaillé :Outdoormix festival.

L'Outdoormix Festival est un rassemblement de 4 jours de compétitions sportives dites Outdoor etextrêmes (BMX,escalade,handisport,kayak,kitesurf etkitefoil,longboard,MTB Dirt etDownhill,slackline,etStand Up Paddle) et de 3 soirées de concerts. Le festival a lieu tous les ans pendant le week-end de la Pentecôte.

Né en 2013[57], l’Outdoormix Festival organisé par l'association WeAreHautesAlpes[58] a su séduire le monde entier de l’Outdoor et de la musique grâce à un concept d’événement qui rassemble tous les profils de passionnés, de l’amateur ausportif professionnel, du simple curieux au plus aguerri des festivaliers.

Situé au bord du plan d’eau d’Embrun, l’événement réunit plus de 100 000 personnes, 50 marques sur le village événement et près de 25 nations de sportifs Outdoor sur 4 jours de festivités.

L'Embrunman

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Article détaillé :Embrunman.

Créé en 1984, l'Embrunman est untriathlon longue distance qui se court le 15 août. L'épreuve comporte 3 800 m denatation dans le plan d'eau d'Embrun (juste à côte dulac de Serre-Ponçon[59]), 188 km decyclisme (avec un dénivelé positif de plus de 3 600 mètres) et se termine par unmarathon (avec un dénivelé d'environ 400 mètres). L'épreuve est réputée pour être une des plus dures du monde de par sa dimension et sa difficulté globale.

Depuis son30e anniversaire en 2013, l'organisation offre plusieurs épreuves : le mythique Embrunman, une épreuve courte distance ainsi qu'une multitude d'épreuves sportives combinées.

Santé

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Un centre hospitalier est installé à Embrun. En plus d'un pôle de médecine générale, l'établissement dispose d'un service d’imagerie, ainsi que d'uncentre périnatal de proximité et d'unpôle gériatrique[60]. En dehors de l'hôpital, 12 cabinets de médecins sont installés en ville[61], ainsi que 3 pharmacies[62], 23 infirmiers[63] et 17 kinésithérapeutes[64].

Sports

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Culte

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La commune d'Embrun compte une paroisse de cultecatholique[65], dépendante dudiocèse de Gap et Embrun[66]. Les membres de l'église réformée de France se regroupent localement dans le diocèse « Freissinières-Briançon-Queyras[67] ». La communautémusulmane dispose d'un lieu de culte à Embrun, ainsi que celle desTémoins de Jéhovah[68]* Considéré comme une secte par la France.

Économie

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Agriculture

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Embrun fait partie des zones de production de l'agneau de Sisteron, des vinsHautes-Alpes IGP, y compris primeurs et des vinsde la Méditerranée, ainsi que despommes des Alpes de Haute-Durance[69].

Industrie et artisanat

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Commerces

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Marché à Embrun.

La Boutique d'artisans d'Embrun, sise au 27 rue de la Liberté, présente les œuvres, meubles et objets de quatre créatrices, et quelquefois davantage, qui travaillent le bois, la céramique, le textile ou bien encore le papier[70].

Tourisme

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L'économie de la ville est basée notamment sur le tourisme. La proximité dulac de Serre-Ponçon et la présence sur la commune d'un plan d'eau stimule cette activité. Embrun est aussi entourée de montagnes et d'une nature préservée — la commune est incluse dans la zone périphérique duparc national des Écrins — et destations de sports d'hiver équipées (Les Orres,Risoul-Vars,Réallon,Crévoux). Les hébergements touristiques de la ville sont composés de 6 hôtels(soit 115 chambres), de une à quatre étoiles, de 8 campings(953 emplacements)[71].

Culture locale et patrimoine

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Lieux culturels

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En plus d'une bibliothèque municipale[72], et d'une école municipale de musique et de danse[73], la commune dispose d'un centre artistique et culturel, créé en partenariat avec la commune deMondovi, dans lePiémont(Italie)[74]. Le patrimoine local est mis en valeur à lamaison des Chanonges, depuis2007, qui regroupe également les animations culturelles[75].

Lieux et monuments

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Article détaillé :Liste des monuments historiques d'Embrun.

Monuments non cultuels :

Monuments cultuels :

  • Notre-Dame du Réal, la façade.
    Notre-Dame du Réal, la façade.
  • La maison des Chanonges, face à la cathédrale.
    La maison des Chanonges, face à la cathédrale.
  • La Tour Brune.
    La Tour Brune.
  • La porche de la maison des gouverneurs.
    La porche de la maison des gouverneurs.
  • Fresque dans l'une des chapelles latérales de l'église du couvent des Cordeliers.
    Fresque dans l'une des chapelles latérales de l'église du couvent des Cordeliers.
  • Abbaye de Boscodon.
    Abbaye de Boscodon.

La ville présente également plusieurs bâtiments d'habitation et fontaines anciennes remarquables. Elle comporte aussi quelquescadrans solaires.

  • Détail d'une façade de maison, 39 rue Clovis-Hugues.
    Détail d'une façade de maison, 39 rue Clovis-Hugues.
  • Façade de maison, 39 rue Clovis-Hugues.
    Façade de maison, 39 rue Clovis-Hugues.
  • Place Mazelière.
    Place Mazelière.
  • Fontaine place Saint-Marcellin, rue Clovis-Hugues (édifice répertorié dans la base Mérimée du Ministère de la culture français).
    Fontaine place Saint-Marcellin, rue Clovis-Hugues (édifice répertorié dans labase Mérimée du Ministère de la culture français).
  • Fontaine place Font-Guers, rue de la Liberté, rue Chaffuel et rue Saint-Hilaire (édifice répertorié dans la base Mérimée du Ministère de la culture français).
    Fontaine place Font-Guers, rue de la Liberté, rue Chaffuel et rue Saint-Hilaire (édifice répertorié dans la base Mérimée du Ministère de la culture français).
  • Fontaine place de la mairie.
    Fontaine place de la mairie.
  • Fontaine rue Pierre et Marie Curie.
    Fontaine rue Pierre et Marie Curie.
  • Détail d'une porte ancienne sculptée.
    Détail d'une porte ancienne sculptée.
  • Cadran solaire situé sur un bâtiment place Barthelon, réalisé en 1996 par l'artiste cadranier Rémi Potey. La devise en provençal : "Coume vores veyre lou foun de l'aygue se fas de la boulega ?" signifie "Comment veux-tu voir le fond de l'eau si tu n'arrêtes pas de la remuer ?"[84].
    Cadran solaire situé sur un bâtiment place Barthelon, réalisé en 1996 par l'artiste cadranier Rémi Potey. La devise en provençal : "Coume vores veyre lou foun de l'aygue se fas de la boulega ?" signifie "Comment veux-tu voir le fond de l'eau si tu n'arrêtes pas de la remuer ?"[84].

Personnalités liées à la commune

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Monument à Clovis Hugues, dans le jardin de l'archevêché.
Enfants musiciens, groupe sculpté sur le toit du péristyle, dans la cour duPetit Palais (Paris), 1900, par Maurice Ferrary (1852-1904).

Personnalités religieuses et ecclésiastiques

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Article détaillé :Liste des évêques et archevêques d'Embrun.

Personnalités politiques, hauts fonctionnaires et militaires

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Personnalités du monde des arts et du spectacle

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Personnalités scientifiques

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Héraldique

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Article détaillé :Armorial des communes des Hautes-Alpes.
Embrun
Blason de EmbrunBlason
D'azur à la croix d'argent.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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Références au site de l'Insee
  1. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  2. « Unité urbaine 2020 d'Embrun », surinsee.fr(consulté le).
  3. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Embrun », surinsee.fr(consulté le).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  6. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune d'Embrun (05046) »,(consulté le).
  7. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Hautes-Alpes (05) »,(consulté le).
Autres références
  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 20/07/2008.
  2. fiche du torrent de Charance sur le site du SANDRE.
  3. fiche du Bramafan sur le site du SANDRE
  4. fiche du Torrent de la Merdarel sur le site du SANDRE.
  5. fiche du Riou Clar sur le site du SANDRE
  6. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  7. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012,lire en ligne, consulté le)
  8. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le)
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le)
  10. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le)
  11. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  12. « Station Météo-France « Embrun », sur la commune d'Embrun - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le)
  13. « Station Météo-France « Embrun », sur la commune d'Embrun - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surMétéo-France,(consulté le)
  15. « Les communes soumises à la loi littoral. », surobservatoire-des-territoires.gouv.fr,(consulté le).
  16. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », surcohesion-territoires.gouv.fr(consulté le).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  18. Tchinggiz.org/toponymes-hautes-alpes.html
  19. a etb« Actualité | Une opération archéologique sur l'Îlot du Théâtre »,Inrap,‎(lire en ligne, consulté le).
  20. HenrietteWalter,L'aventure des langues en Occident : Leur origine, leur histoire, leur géographie, Groupe Robert Laffont,, 476 p.(ISBN 978-2-221-12192-4,lire en ligne).
  21. Collier 1986,p. 15.
  22. Vincent J.OMalley,Saints of Africa, 2001,(ISBN 087973373X).
  23. Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Privat, Toulouse, 1991, dans la collection Rivières et vallées de France,(ISBN 2-7089-9503-0),p. 73.
  24. Bernard Falque de Bezaure,Sur les traces des templiers des Hautes-Alpes, Mallemoisson, Éditions de Provence,, 241 p.(ISBN 2-84184-091-3)
    pp. 200 à 202
    .
  25. P. Guillaume, « Documents inédits relatifs à l'ArgentièreXIIIe et XVIIIe siècles »,Bulletin de la Société d'études des Hautes-Alpes,vol. III,‎,p. 197 (doc. II)(lire en ligne).
  26. Jacques Cru,Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, coéditionÉdisud etParc naturel régional du Verdon,(ISBN 2-7449-0139-3), p.243.
  27. André Golaz, Odette Golaz, A. Guillaume (préfacier), Notice historique et descriptive sur Mont-Dauphin (Hautes-Alpes),Société d'études des Hautes-Alpes, Gap, 1981 (3e édition,1re édition 1966),(ISBN 2-85627-001-8),p. 16.
  28. Françoise Deshairs et Véronique Faucher,Briançon, ville forte du Dauphiné, livre + CD-ROM, La Maison d'à-côté et Fortimédia,(ISBN 2-930384-15-8), 2006,p. 54
  29. Jean Vandenhove.Les Alpes du Sud autrefois. Éditions Horvath, Lyon, 1994.(ISBN 2-7171-0917-X),p. 107.
  30. Collier 1986,p. 300.
  31. Article du Dauphiné Libéré.
  32. La réforme de 1926.
  33. Max Schiavon,Victoire sur les Alpes, juin 1940. Briançonnais, Queyras, Ubaye, 2011.
  34. Camp d'internement d'Embrun sur Google Book.
  35. Site de la préfecture des Hautes-Alpes (consulté le 9 mai 2008).
  36. Alpes 1, « Alpes 1 », surAlpes 1,(consulté le).
  37. « Comités municipaux », surHorizons Le parti(consulté le).
  38. Deuxième vice-présidente, chargée du Plan Montagne et des Affaires européennes, Membre Commission Sport, Préparation des JO 2024, Membre Commission Rayonnement Culturel, Membre Commission Massif Alpin, Vice-Présidente de la Commission Permanente
  39. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », surle site du Télégramme de Brest(consulté le).
  40. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », surle portail des données publiques de l'État(consulté le).
  41. Direction des libertés publiques et des collectivités locales, « Création de la communauté de communes de Serre-Ponçon par fusion des communautés de communes de l'Embrunais et du Savinois Serre-Ponçon et extension aux communes de Chorges et Pontis »[PDF],Recueil des actes administratifsno 05-2016-015, Préfecture des Hautes-Alpes,(consulté le).
  42. abc etd« Procès-verbal de la séance du conseil municipal du 15 décembre 2010 »[PDF](consulté le),p. 50.
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  44. abc etd« Guide sortir 2011-2012 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le),p. 2.
  45. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures. »(consulté le).
  46. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures. »(consulté le).
  47. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures. »(consulté le).
  48. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  49. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  50. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  51. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  52. a etbliste des établissements scolaires à Embrun.
  53. Le Dauphiné Libéré, 26 mai n2014
  54. collège les écrins.
  55. Lycée professionnel Des Metiers Alpes Et Durance.
  56. Lycée Climatique Honore Romane.
  57. Ça bouge dans le 05 !, « Outdoor Mix Festival », surcabougedansle05.com,(consulté le).
  58. Ugo Vignal, « Présentation de l'association We05 », suroutdoormixfestival.com,(consulté le).
  59. Depuis quelques années, cette épreuve se fait dans le plan d'eau d'Embrun et non plus directement dans le lac.
  60. Hôpital d'Embrun.
  61. médecins à Embrun.
  62. pharmacies à Embrun.
  63. infirmiers à Embrun.
  64. kinésithérapeutes à Embrun.
  65. paroisse catholique d'Embrun.
  66. diocèse Gap et Embrun.
  67. église réformée de France à Briançon.
  68. Témoins de Jéhovah à Embrun.
  69. Produits agricoles IGP ou AOC.
  70. « Le Mag' — La boutique d'artisan d'Embrun, avec Léna Laville et Alekxy Zibolt — ram05 », surram05.fr(consulté le).
  71. Tourisme sur le site de l'INSEE.
  72. Bibliothèque d'Embrun.
  73. école de musique d'Embrun.
  74. Centre artistique des capucins.
  75. Pôle culturel d'Embrun.
  76. Collier 1986,p. 301.
  77. Noticeno PA00080563, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  78. La cathédrale Notre-Dame-du-Réal.
  79. Noticeno PA00080556, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
  80. Inventaire de l'orgue de la chapelle Sainte-Anne.
  81. Noticeno PM05000590, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture.
  82. François Botton, « Datation dendrochronologique et identification d'une peinture murale dans la maison des Chanoines d'Embrun », inBulletin Monumental, 1996-4, p. 350-351,(lire en ligne).
  83. Noticeno PA00080562, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  84. Durance Magazine, hors série été 2016, p. 71.

Voir aussi

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Voir la catégorie :Embrun (Hautes-Alpes).

Bibliographie

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  • Maurice Fortoul,L'Embrun man, 25 ans d'épopée, 2008
  • Jacques Humbert,Embrun et l'Embrunais à travers l'histoire, Société d'études des Hautes-Alpes, 1972
  • Jean Vandenhove,La cathédrale Notre-Dame du Réal d'Embrun et son trésor, les autres édifices religieux d'Embrun, l'archevêché d'Embrun, Le passé de l'Embrunais, 2008
  • Charles-Laurent Salch,Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p.(ISBN 978-2-86535-070-4 et2-86535-070-3)
    Embrun, p. 444
  • (fr + en + de) Coordination générale :René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS),Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture),1er trimestre 1986, 198 p.(ISBN 978-2-906035-00-3 et2-906035-00-9)
    Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Notice Embrun : Ancienne Chartreuse de la Verne pp.39-40
  • Cavités souterraines : cavités naturelles, puits (ouvrage militaire), caves, ouvrage civil (souterrain de la cathédrale)
  • Bénédicte de Wailly, « Le voyage d'Embrun à Briançon auxXVIe et XVIIe siècles », dansBulletin de la société d'études des Hautes-Alpes, 2020, p. 31-56.
  • RaymondCollier,La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean,, 559 p.

Articles connexes

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Liens externes

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