« Embrun - Le Roc », carte postale datée d'environ 1910.
La ville d'Embrun est construite sur uneterrasse alluviale de la vallée de la Durance, à une altitude moyenne de 860 mètres. Plusieurs montagnes et cols, à l'ouest de la ville, culminent à plus de 2 000 mètres : leMont Guillaume (2 542 mètres), le col de Chante-Perdrix (2 628 mètres), la Tête de Chante-Perdrix (2 719 mètres), la Tête de l'Hivernet (2 824 mètres).
Au, Embrun est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Embrun, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Embrun, dont elle est la commune-centre[Note 2],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à1 000 hectares, lelac de Serre-Ponçon, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (55,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,1 %), prairies (24,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,8 %), zones urbanisées (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), eaux continentales[Note 3] (0,9 %)[17].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).Vue panoramique sur Embrun.
À mi-chemin entreGap etBriançon, Embrun est un point de passage obligé pour aller du sud au nord du département.
liaisons routières : traversée par laRN 94, la ville s'est vue désengorgée en décembre 2007 avec la mise en service de la déviation qui longe la Durance en contrebas duRoc avant de remonter vers Châteauroux-les-Alpes.
liaisons ferroviaires : Embrun dispose d'unegare ferroviaire. Desservie principalement par desTER,Marseille -Briançon, la gare accueille aussi le train de nuitParis - Briançon, ainsi que des trains couchettes saisonniers lors des vacances d'hiver.
Ce nom est d'origineceltique et se décompose enDun (forteresse, le fort) que l'on retrouve dans de nombreux toponymes commeLug-dun (Lyon), etEburo qui, à l'unanimité des linguistes, désigne l'if. Ce toponyme peut signifier la « Forteresse de l'If »[20].
Dominant laDurance et accrochée sur son roc, la ville se trouve sur un site d’oppidum qui lui permettait de contrôler les flux sur l'axe durancien. Embrun est la capitale desCaturiges ; ce peuple, dont le nom signifie « rois du combat », étaient clients desVoconces.
Après la conquête romaine, la ville gallo-romaine placée sur lavia Cottia aux abords de l'oppidum d'Eburodunum, qui occupait approximativement la place de l'archevêché et de la cathédrale actuels, devient la capitale decivitas sous le nom d’Ebrodunensium, rattachée à la province romaine desAlpes-Maritimes[21].
Cinq cents ans plus tard, sousCharlemagne, la notion d'archevêque est créée, celui d'Embrun est reconnu dès 829. Embrun aura très longtemps sous sa « tutelle » les évêchés environnant, même ceux desAlpes-Maritimes.
Autorisation donnée parThierry III (vers 657-691) à Chramlin, évêque d'Embrun, déposé, de se retirer dans l'abbaye de Saint-Denis. Parchemin 4 × 30 cm.Embrun, dans le comté de Forcalquier, entre comté et marquisat de Provence, en 1184.
Unecommune bourgeoise, régie par des coutumes assez égalitaires en matière fiscale (letiers état et lanoblesse étaient égaux devant l'impôt), s'organisa fort anciennement avec le soutien du clergé, chassa lebaile du comte, affirma ses libertés qui, réduites en 1258, étaient encore notables en 1789.
La ville est réunie au royaume de France en 1349, à l'occasion du « transport » duDauphiné.
LesTempliers possédaient une maison à Embrun, établissement secondaire qui dépendait d’unecommanderie[23],[24]. LesHospitaliers étaient également présents. En 1266, on mentionne un commandeur de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Frère Raymond Chabaud était alors commandeur de l'Hôpital des « Marches de Charles de l'Argentière » et de Saint-Jean d'Embrun[25].
Lors desguerres de Religion, en1585, la ville est prise par le chef protestantLesdiguières qui y installe provisoirement sa « capitale ». Une partie des archives est brûlée à cette occasion et la fresque miraculeuse de Notre-Dame d'Embrun est détruite. Dans laVie du mareschal de Lesdiguières, Louis Videl parle du pillage de l’église, et de la statue de la Vierge ainsi que de celle de saint Marcelin, tirées au sort par les soldats.«
« Quand les Huguenots prindrent Ambrun , ils trouverent entre les reliques de la principale Eglise un Priape de bois à l’antique, qui avoit le bout rougi à force d’estre lavé de vin. Les femmes en faisaient le Sainct Vinaigre, pour appliquer à un estrange usage. » (Théodore Agrippa d'Aubigné,Confession catholique du sieur de Sancy, II, 2,Œuvres complètes, éd. Pléiade, p. 634) »
La citadelle fut déclassée en 1872[29]. Les murailles de la ville, qui n’entouraient que le sommet de la cité épiscopale, sont rasées avec l’arrivée duchemin de fer, en 1882[30].
En 1808, à la suite de troubles, le pouvoir napoléonien fait arrêter 167 hommes et garçons âgés de 15 à 90 ans dans le village corse d'Isolaccio-di-Fiumorbo. Un grand nombre d'entre eux va être déporté sur le continent, notamment à la maison centrale de détention d'Embrun. Plusieurs dizaines vont y mourir en quelques mois, les conditions de vie dans cette prison étant particulièrement difficiles. Ils ont été enterrés dans le « cimetière des condamnés », qui se trouvait dans le quartier Sainte Marthe. Les descendants de ces déportés réclament aujourd'hui l'apposition d'une plaque pour commémorer cet épisode[31].
La ville perd son statut de sous-préfecture lors de la réforme administrative de 1926[32], l'arrondissement d'Embrun est en grande partie rattaché à celui de Gap.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[49].
En 2022, la commune comptait 6 387 habitants[Note 4], en évolution de +3,45 % par rapport à 2016 (Hautes-Alpes : +0,4 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 25,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (28,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 40,3 % la même année, alors qu'il est de 33,2 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 2 993 hommes pour 3 411 femmes, soit un taux de 53,26 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,29 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 6]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,7
90 ou +
3,8
11,5
75-89 ans
15,6
22,8
60-74 ans
24,7
19,4
45-59 ans
18,4
15,4
30-44 ans
14,6
15,9
15-29 ans
11,8
13,2
0-14 ans
11,1
Pyramide des âges du département desHautes-Alpes en 2021 en pourcentage[I 7]
Les établissements scolaires d'Embrun dépendent de l'académie d'Aix-Marseille. Les élèves de la ville peuvent suivre leur scolarité dans la commune, jusqu'au lycée :
Né en 2013[57], l’Outdoormix Festival organisé par l'association WeAreHautesAlpes[58] a su séduire le monde entier de l’Outdoor et de la musique grâce à un concept d’événement qui rassemble tous les profils de passionnés, de l’amateur ausportif professionnel, du simple curieux au plus aguerri des festivaliers.
Situé au bord du plan d’eau d’Embrun, l’événement réunit plus de 100 000 personnes, 50 marques sur le village événement et près de 25 nations de sportifs Outdoor sur 4 jours de festivités.
Créé en 1984, l'Embrunman est untriathlon longue distance qui se court le 15 août. L'épreuve comporte 3 800 m denatation dans le plan d'eau d'Embrun (juste à côte dulac de Serre-Ponçon[59]), 188 km decyclisme (avec un dénivelé positif de plus de 3 600 mètres) et se termine par unmarathon (avec un dénivelé d'environ 400 mètres). L'épreuve est réputée pour être une des plus dures du monde de par sa dimension et sa difficulté globale.
Un centre hospitalier est installé à Embrun. En plus d'un pôle de médecine générale, l'établissement dispose d'un service d’imagerie, ainsi que d'uncentre périnatal de proximité et d'unpôle gériatrique[60]. En dehors de l'hôpital, 12 cabinets de médecins sont installés en ville[61], ainsi que 3 pharmacies[62], 23 infirmiers[63] et 17 kinésithérapeutes[64].
La Boutique d'artisans d'Embrun, sise au 27 rue de la Liberté, présente les œuvres, meubles et objets de quatre créatrices, et quelquefois davantage, qui travaillent le bois, la céramique, le textile ou bien encore le papier[70].
L'économie de la ville est basée notamment sur le tourisme. La proximité dulac de Serre-Ponçon et la présence sur la commune d'un plan d'eau stimule cette activité. Embrun est aussi entourée de montagnes et d'une nature préservée — la commune est incluse dans la zone périphérique duparc national des Écrins — et destations de sports d'hiver équipées (Les Orres,Risoul-Vars,Réallon,Crévoux). Les hébergements touristiques de la ville sont composés de 6 hôtels(soit 115 chambres), de une à quatre étoiles, de 8 campings(953 emplacements)[71].
En plus d'une bibliothèque municipale[72], et d'une école municipale de musique et de danse[73], la commune dispose d'un centre artistique et culturel, créé en partenariat avec la commune deMondovi, dans lePiémont(Italie)[74]. Le patrimoine local est mis en valeur à lamaison des Chanonges, depuis2007, qui regroupe également les animations culturelles[75].
Le plan d'eau, alimenté par les eaux de la Durance, à l'entrée dulac de Serre-Ponçon.
Monuments cultuels :
Lacathédrale Notre-Dame-du-Réal (XIIe etXIIIe siècles)[78], l'un des plus remarquables monuments des Alpes dauphinoises[79]. Bâtie entre 1170 et 1220, elle possède des éléments destyle roman tout en comportant des influences dustyle lombard et en possédant unevoûte à croisée d'ogives. Ses parois associent schiste noir et calcaire blanc. Elle fut longtemps connue pour la fresque que comportait son porche, mais celle-ci fut détruite en 1585. Elle possède un orgue offert par le roi de FranceLouis XI.
Les deuxorgues de la cathédrale (le grand-orgue en nid d'hirondelle) et le petit orgue de la chapelle Sainte-Anne[80]. Le grand orgue de lacathédrale Notre-Dame-du-Réal d'Embrun, érigé initialement en 1464, entièrement refait en 1750 parSamson Scherrer et ses fils, comprend aujourd'hui 3 claviers :positif,grand orgue,récit, avec en outre unpédalier à la française, accouplement à tiroir et soufflets cunéiformes. Cet orgue a été restauré en 2008 par Pascal Quoirin[81].
Fresque dans l'une des chapelles latérales de l'église du couvent des Cordeliers.
Abbaye de Boscodon.
La ville présente également plusieurs bâtiments d'habitation et fontaines anciennes remarquables. Elle comporte aussi quelquescadrans solaires.
Détail d'une façade de maison, 39 rue Clovis-Hugues.
Façade de maison, 39 rue Clovis-Hugues.
Place Mazelière.
Fontaine place Saint-Marcellin, rue Clovis-Hugues (édifice répertorié dans labase Mérimée du Ministère de la culture français).
Fontaine place Font-Guers, rue de la Liberté, rue Chaffuel et rue Saint-Hilaire (édifice répertorié dans la base Mérimée du Ministère de la culture français).
Fontaine place de la mairie.
Fontaine rue Pierre et Marie Curie.
Détail d'une porte ancienne sculptée.
Cadran solaire situé sur un bâtiment place Barthelon, réalisé en 1996 par l'artiste cadranier Rémi Potey. La devise en provençal : "Coume vores veyre lou foun de l'aygue se fas de la boulega ?" signifie "Comment veux-tu voir le fond de l'eau si tu n'arrêtes pas de la remuer ?"[84].
Monument à Clovis Hugues, dans le jardin de l'archevêché.Enfants musiciens, groupe sculpté sur le toit du péristyle, dans la cour duPetit Palais (Paris), 1900, par Maurice Ferrary (1852-1904).
Jean Julien dit « Julien de Toulouse » (1750-1828) homme politique de laRévolution française, finit sa vie à Embrun où il exerça la profession d'avocat.
Émile Didier, député et sénateur, né à Embrun en 1909.
Victor Bonniard, conseiller général d'Embrun de 1888 à 1924, président du Conseil général, député puis sénateur desHautes-Alpes. Une rue porte son nom à Embrun.
Paul Eugène Bontoux (1820 - 1904) était un industriel, banquier et homme politique catholique et monarchiste, né à Embrun. Il est jugé comme l'un des responsables du krach de l'Union générale en 1882.
Ernest Cézanne, né à Embrun le 24 mars 1830 mort en 1876, ingénieur et homme politique français, député d'Embrun de 1871 à 1876. Une école primaire de la ville est nommée en son honneur, une avenue portait également son nom mais a été rebaptisée en l'honneur d'Alexandre Didier, ancien maire.
Amédée Guy (1882-1957), député de Haute-Savoie, fut interné au camp d'Embrun en 1942.
Abel Bonnard (1883-1968), écrivain, homme politique (collaborationniste) et poète, a vécu à Embrun de 1887 à 1893.
Antoine Battesti (1930-2016), colonel de l'armée de terre et colonel de sapeurs-pompiers, est décédé à Embrun.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
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(fr + en + de) Coordination générale :René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS),Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture),1er trimestre 1986, 198 p.(ISBN978-2-906035-00-3 et2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Notice Embrun : Ancienne Chartreuse de la Verne pp.39-40
Cavités souterraines : cavités naturelles, puits (ouvrage militaire), caves, ouvrage civil (souterrain de la cathédrale)