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Embolie pulmonaire

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Embolie pulmonaire
Description de cette image, également commentée ci-après
Unscanner thoracique montrant de nombreuses lacunes dans les principales branches desartères pulmonaires lors d'une embolie pulmonaire.
Données clés
SymptômesHampton hump(en) et signe de Westermark(en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Traitement
MédicamentCoumaphène, anisindione(en),phénprocoumone, urokinase(d),Daltéparine,papavérine, Tinzaparine(d),streptokinase, anistreplase(en),dicoumarol,apixaban,macitentan, fondaparinux(d),édoxaban, étexilate de Dabigatran(d),rivaroxaban,altéplase,édoxaban ethéparineVoir et modifier les données sur Wikidata
SpécialitéCardiologie,hématologie etpneumologieVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
CISP-2K93Voir et modifier les données sur Wikidata
CIM-10I26
CIM-9415.1
DiseasesDB10956
MedlinePlus000132
eMedicine300901
MeSHD011655
Patient UKPulmonary-embolism

Wikipédia ne donne pas de conseils médicauxMise en garde médicale

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L'embolie pulmonaire est une obstruction brutale, partielle ou totale du tronc de l'artère pulmonaire ou de l'une de ses branches par un corps étranger, le plus souvent uncaillot fibrino cruorique, aussi appelé thrombus, provenant d'unethrombose veineuse profonde des membres inférieurs dans la majorité des cas. C’est l'une des deux manifestations, avec lathrombose veineuse profonde, de lamaladie thromboembolique veineuse (MTEV).

Article détaillé :Thrombose veineuse profonde.

Historique

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La première description en a été faite parVirchow en1859[1].

Les premièresangiographies pulmonaires, ainsi que les premièresscintigraphies, datent des années1960. L'échographie-Doppler veineuse se développe à partir des années 1990. La fin de ces mêmes années voit se diffuser l'utilisation du dosage sanguin desD-dimères. L'utilisation large duscanner thoracique entraîne l'abandon de l'angiographie pulmonaire durant les années1990.

Épidémiologie

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Aux États-Unis, son incidence annuelle est de l'ordre de 70 pour 100 000 personnes[2]. En France, elle est d'environ 60 pour 100 000 personnes par an[3].

Causes

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L'embolie pulmonaire est essentiellement secondaire à la migration d'uncaillot sanguin formé au niveau du réseau veineux des membres inférieurs (phlébite). La formation de ce caillot est favorisée par plusieurs facteurs :

  • unestase prolongée telle qu'elle peut se voir en cas d'alitement de plusieurs jours, quelle que soit la cause : maladie, intervention chirurgicale… Un voyage assis pendant plusieurs heures peut être suffisant : « syndrome deslongs courriers » ;
  • un bas débit tel qu'uneinsuffisance cardiaque ;
  • une maladie susceptible d'entraîner une « hypercoagulabilité » acquise telle qu'uncancer ou unemaladie auto-immune[4] ;
  • l'association « pilule-tabac » ;
  • la présence d'unethrombophilie congénitale (anomalie de la coagulation entraînant un état d'« hypercoagulabilité ») ;
  • après unaccouchement, le risque est maximal durant les six premières semaines[5].

Lapollution atmosphérique serait également un facteur de risque[6].

Malgré une recherche extensive, il est possible qu'aucune cause ne soit trouvée.

Diagnostic

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Clinique

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Le tableau classique de l'embolie pulmonaire comporte un essoufflement (dyspnée), unedouleur thoracique, unetachycardie, parfois le patient peut cracher du sang (hémoptysie).

L'examen clinique montre une augmentation de la fréquence respiratoire (tachypnée), un pouls rapide (tachycardie). Il n’y a pas de signe d’insuffisance cardiaque gauche (auscultation pulmonaire normale). Si l’embolie pulmonaire est importante, on peut voir des signes d’insuffisance cardiaque droite (veine jugulaire dilatée = turgescence jugulaire, douleur au niveau du foie = hépatalgie, reflux hépato-jugulaire…).

Scores de prédictions cliniques
score de WellsEP[7]
symptômes d'unethrombose veineuse profonde3 points
autres diagnostics envisagés[8]
moins probables que
celui d'embolie pulmonaire
3 points
fréquence cardiaque
> 100/min
1,5 point
immobilisation ou chirurgie
dans les quatre dernières semaines
1,5 point
antécédent thromboembolique1,5 point
hémoptysie1 point
cancer (dans les six derniers mois)1 point

En présence d'unedyspnée ou d'une douleur thoracique, le score de WellsEP (Score de Wells pour les embolies pulmonaires) permet d'évaluer la probabilité clinique d'une embolie pulmonaire[7] :

  • score inférieur à 2 = probabilité faible < 5 %
  • score intermédiaire (2 à 6) = probabilité de 20 à 30 %
  • score supérieur à 6 = probabilité forte > 60 %

C'estPhilip S. Wells qui a établi ces critères.

D'autres scores, basés sur le même principe, ont été développés. Le plus notable est celui de Genève[9] qui comprend huit variables : âge supérieur à 65 ans (1 point), antécédent de TVP ou EP (3 points), chirurgie ou fracture récente < 1 mois (2 points), cancer évolutif (2 points), douleur à une jambe (3 points), hémoptysie (2 points), rythme cardiaque de 75 à 94 battements/min (3 points) ou ≥ 95 battements/min (5 points), et douleur à la palpation des veines profondes et œdème unilatéral d'une jambe (4 points).

  • score 0 à 3 = probabilité faible < 8 %
  • score intermédiaire (4 à 10) = probabilité de 28 %
  • score supérieur ou égal à 11 = probabilité forte de 74 %.
Adage

En fait, une embolie pulmonaire peut se présenter sous des tableaux extrêmement divers : fièvre au long cours, douleurs atypiques, malaise ousyncope,état de choc, voire être totalement silencieuse. Un adage classique en médecine dit « on ne comprend rien au tableau du patient : c’est une embolie pulmonaire jusqu’à la preuve du contraire ». De même, il y a souvent une mauvaise corrélation entre l’importance de l’embolie et le tableau clinique, mais une mauvaise tolérance (chute tensionnelle, signe d’insuffisance cardiaque droite, dyspnée importante) est fortement en faveur d'une embolie pulmonaire massive.

ECG

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Électrocardiogramme d'un patient avec une embolie pulmonaire montrant unetachycardie sinusale à 150 battements par minute et unbloc de branche droit.

L'ECG n’est pas spécifique et les modifications sont très inconstantes. L'ECG d'un « cœur pulmonaire aigu », dont l'EP est l'étiologie principale, traduit une surcharge brutale du travail systolique du ventricule droit due à une augmentation souvent brutale de la postcharge du ventricule droit en rapport avec une occlusion artérielle pulmonaire[réf. nécessaire].

On peut retrouver certaines anomalies, de survenue précoce et réversibles. Cinq anomalies principales évoquent le diagnostic de cœur pulmonaire aigu[10] :

  • apparition d'unefibrillation auriculaire rapide.Tachycardie sinusale, retrouvée dans environ 25 % des EP ;
  • aspect S1Q3, retrouvé dans environ 50 % des cas et non spécifique. Défini par une grande onde S en DI et une grande onde Q en DIII ;
  • bloc de branche droit incomplet, fréquent mais fugace. Défini par une durée du QRS > 0.08 s et < 0.12 s et par un retard à l'inscription de la déflexion intrinsécoïde en V1 > 0.04 s. Les QRS ont un aspect RSR' en V1 ;
  • déplacement vers la gauche de la zone de transition des QRS, retrouvée dans environ 50 % des cas ;
  • troubles de repolarisation, retrouvé dans environ 70 % des cas et persistant plusieurs jours, avec inversion des ondes T dans le territoire antérieur (V1 à V3) avec des ondes T pointues et symétriques, évocatrices d'ischémie.
Signes électrocardiographiques évocateurs d'un cœur droit aigu[10]
  • Fibrillation auriculaire rapide.
  • Aspect S1Q3
  • Bloc de branche droit incomplet
  • Déplacement vers la gauche de la zone de transition
  • Inversion des ondes T en antérieur

Biologie

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Elle est identique à celle de lathrombose veineuse profonde (D-dimères,hémostase (bilan de la coagulation), recherche d'une anomalie constitutionnelle si besoin). En particulier, l'embolie pulmonaire se caractérise par un taux élevé de D-Dimère, un taux normal ou bas permet d'exclure le diagnostic la plupart du temps[11], sauf si le diagnostic d'embolie pulmonaire est considéré d'emblée comme hautement probable[12].

Lagazométrie artérielle montre une diminution du contenu en oxygène du sang (hypoxémie) et une diminution du contenu en gaz carbonique du sang (hypocapnie). Si ces paramètres sont très perturbés, cela est en faveur d’une embolie pulmonaire importante.

Imagerie médicale

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Elle a deux buts :

  • faire le diagnostic positif : visualiser lethrombus ;
  • faire le diagnostic de gravité : nombre et type d’artères pulmonaires atteintes.

Le choix de l'examen diagnostic dépend de la disponibilité de ceux-ci et de la probabilité du diagnostic positif. On dispose au choix de :

  • Lascintigraphie pulmonaire :
    • de perfusion : on injecte par voie veineuse un marqueur radioactif et on place une caméra de détection de la radioactivité au niveau du thorax du patient. S'il existe une occlusion artérielle pulmonaire, le marqueur n'est alors pas détecté au niveau du lobe pulmonaire concerné. On constate alors une hypofixation qui fait porter le diagnostic d'embolie. C’est un examen simple, peu dangereux pour le patient même s'il emploie des radio isotopes. Il permet de faire un diagnostic positif et un diagnostic de gravité (taille de l'hypofixation). Par contre, il peut passer à côté de petites migrations. De même, n'importe quelle pathologie pulmonaire (et même le simple fait de fumer) altère les images en les rendant plus difficilement interprétables.
    • de perfusion et de ventilation : on couple l’examen précédent avec une secondescintigraphie, dite de ventilation. Le patient respire un gaz radioactif qui est détecté ensuite au niveau alvéolaire par une caméra. Typiquement une embolie pulmonaire se caractérise par une hypofixation sur la scintigraphie de perfusion avec unescintigraphie de ventilation normale au même endroit. Cela permet d’affiner le diagnostic en cas de pathologie pulmonaire préexistante. L’examen revient cependant sensiblement plus cher.
  • Lescanner spiralé des artères pulmonaires[13] ouangioscanner des artères pulmonaires : un produit de contraste iodé est injecté en intraveineux. Le mouvement rotatif et longitudinal (caractère spiralé) de la tête du scanner permet de bien visualiser les artères pulmonaires proximales et moyennes et un peu moins bien leur distalité. C’est un excellent examen de diagnostic positif et de gravité, même si les risques liés à l’emploi de produits iodés et la radiation persistent. Il est moins invasif que l'angiographie conventionnelle. Il permet aussi l'évaluation de plusieurs autres structures intrathoraciques (aorte et médiastin, poumon, plèvre), en plus de l'évaluation des artères pulmonaires. Il est considéré souvent comme le nouvel examen de référence.

La réalisation dans les 48 heures d'uneéchographie Doppler à la recherche d'unephlébite profonde des membres inférieurs ou des veines du réseau veineux profond abdominal doit être systématique.

À part : l'échographie cardiaque : elle ne permet qu'exceptionnellement de visualiser unthrombus, mais apporte un certain nombre d'arguments si l'embolie est massive : dilatation des cavités droites avec augmentation des pressions droites.

Laradiographie pulmonaire ne montre aucune image spécifique. Elle permet essentiellement d’éliminer une autre cause à l'essoufflement. L'IRM est de réalisation délicate pour le diagnostic d'embolie pulmonaire avec une sensibilité non optimale[14].

L'angiographie pulmonaire autrefois examen de référence, n'est plus guère utilisé : uncathéter (long et fin tuyau) est introduit par voie haute (humérale) ou par voie basse (fémorale) jusque dans le tronc de l’artère pulmonaire et un produit de contraste iodé est alors injecté. Plusieurs clichés radiologiques sont alors pris selon différentes incidences. Il permet un diagnostic positif et de gravité.

Scanner, montrant une embolie dans les artères pulmonaires centrales (embolie dite en selle).

Évolution

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Sous un traitement bien conduit, l'embolie pulmonaire peut guérir sans séquelle, mais il peut parfois subsister un essoufflement plus ou moins invalidant.

La plupart des embolies pulmonaires (60 % à 80 %) n'ont aucune manifestation clinique puisque lethrombus est de petite taille.

Une embolie pulmonaire massive peut conduire à unétat de choc, voire à unarrêt cardiorespiratoire. Sa mortalité atteint un peu plus de 15 % dans les trois premiers mois[15].

Dans 1 % des cas, l'évolution se fait vers l'installation d'unehypertension artérielle pulmonaire caractérisée par une pression systolique de l'artère pulmonaire supérieure à40mmHg[16]. Cette hypertension peut être silencieuse ou se manifester par un essoufflement, une fatigabilité. Le traitement repose sur l'ablation chirurgicale des embols (thrombectomie) lorsqu'elle est possible[17] et l'anticoagulation. Si la thrombectomie n'est pas possible, un traitement médicamenteux (bosentan,sildénafil…) peut être tenté.

Le score PESI permet de stratifier le risque évolutif de l'embolie pulmonaire[18].

Traitement

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Plusieursrecommandations sur la prise en charge de l'embolie pulmonaire ont été publiées par des instances internationales. Les plus récentes l'ont été en 2007 par l'American college of physicians[19] et en 2019 par l'European Society of Cardiology[20].

L'hospitalisation est théoriquement indispensable. S'il s'agit d’une embolie pulmonaire grave, l'admission ensoins intensifs de cardiologie ou de pneumologie est préférable. Dans les formes non graves, elle peut être discutée[21].

Uneoxygénothérapie est mise en route dans un premier temps de façon non invasive (à réévaluer avec la tolérance de l'embolie)[réf. nécessaire].

Uneanticoagulation en intraveineuse ou en sous-cutanée parhéparine non fractionnée ouHBPM est débutée avec relai par un traitementanticoagulant oral qui seront continués au moins pendant 6 mois suivant le contexte. Le choix entre héparine non fractionnée (en seringue électrique) et HBPM repose essentiellement sur les habitudes du prescripteur, les deux options ayant une efficacité équivalente[22]. On s'adaptera également à la fonction rénale. Lesanticoagulants oraux directs peuvent être prescrits en première intention et d'emblée (sans passage par une héparine), que cela soit avec ledabigatran[23], lerivaroxaban[24], l'apixaban[25] ou l'édoxaban[26]. La durée totale de l'anticoagulation reste sujet à discussion : en cas de maladie thromboembolique récidivante, une anticoagulation prolongée (à vie en pratique) est préconisée. Dans le cas d'un épisode isolé, la durée recommandée est de 3 à 6 mois. Cependant un traitement plus prolongé diminue le risque de récidive tout en augmentant le risque d'un accident hémorragique[27].

Le lever est fait après 24 à48 h d'anticoagulation bien conduite en présence d'un infirmier[réf. souhaitée], et avec des contentions élastiques de type bande à varices au niveau des membres inférieurs.

Si l'embolie pulmonaire est grave (hémodynamique instable) et menace le pronostic vital, on peut proposer un traitementfibrinolytique[20] (outhrombolyse) :

  • la fibrinolyse a pour but de dissoudre rapidement le caillot (quelques heures au lieu de quelques jours) ; elle est injectée en une perfusion de courte durée (en général bolus initial suivi d'une perfusion sur deux heures) ;
  • Attention : le risque hémorragique est majoré de façon importante : saignement intracrânien, hémorragie digestive potentiellement fatale, hémorragie musculaire profonde ; il est donc capital de respecter les contre-indications (chirurgie récente, trouble de l'hémostase, ponction artérielle, HTA non maîtrisée, AVC récent…) et de ne réaliser la thrombolyse qu'en cas d'urgence vitale.

En cas de contre-indication ou d'échec de la thrombolyse, en dernier recours, une thrombectomie chirurgicale de sauvetage peut être envisagée parsternotomie médiane sous circulation extracorporelle. Ce traitement est cependant d'indication rare. Des traitements alternatifs par fragmentation ou aspiration des caillots par un cathéter sont en cours de test[28].

Dans les formes intermédiaires, à la phase aiguë, le traitement anticoagulant peut être complété par une fibrinolyse locale par cathéter aidé par ultrasons (facilitant la fragmentation du caillot)[29] ou par une thrombectomie par cathéter[30], cette dernière technique donnant de meilleurs résultats[31].

La prise en charge des petites embolies pulmonaires (dite « sous-segmentaire » lorsque le diagnostic est scannographique) n'est pas univoque. Le pronostic est globalement bon et il peut être proposé une simple surveillance dans certains cas[32].

Notes et références

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  1. (en) Virchow RLK,Cellular Pathology, 1859.
  2. (en) Silverstein MD, Heit JA, Mohr DN, Petterson TM, O'Fallon WM, Melton LJIII,« Trends in the incidence of deep vein thrombosis and pulmonary embolism: a 25-year population-based study »Arch Intern Med, 1998;158:585-593.
  3. Cardiologie, Collège national des enseignants de Cardiologie etSociété française de cardiologie (R. Isnard, D. Lacroixet coll.),2e édition, Elsevier Masson, 2015.
  4. (en) Zöller B, Xinjun Li, Sundquist J, Sundquist K,« Risk of pulmonary embolism in patients with autoimmune disorders: a nationwide follow-up study from Sweden »Lancet, 2012;379:244-249.
  5. Kamel H, Navi BB, Sriram N, Hovsepian DA, Devereux RB, Elkind MS,« Risk of a thrombotic event after the 6-week postpartum period »N Engl J Med, 2014.
  6. Pamela L Lutsey, Jeffrey R Misialek et al.Air pollution is associated with increased risk of venous thromboembolism: the Multi-Ethnic Study of Atherosclerosis, Blood, 2024;024026399.
  7. a etb(en) Wells PS, Anderson DR, Rodger Met al.« Excluding pulmonary embolism at the bedside without diagnostic imaging: management of patients with suspected pulmonary embolism presenting to the emergency department by using a simple clinical model and D-dimer »,Ann Intern Med, 2001;135:98-107.
  8. infarctus du myocarde, angor instable, insuffisance cardiaque, péricardite, asthme, pneumothorax, pneumonie, épanchement pleural, cancer du poumon, douleurs musculosquelettiques de la paroi thoracique.
  9. (en) Le Gal G, Righini M, Roy PMet al.« Prediction of pulmonary embolism in the emergency department: the revised Geneva score »Ann Intern Med, 2006;144:165-171.
  10. a etbFrédéric Adnet, Frédéric Lapostolle et Tomislav Petrovic,ECG en urgence : Cas clinique, analyse ECG, stratégie thérapeutique, Arnette Blackwell,, 271 p., broché(ISBN 2-7184-1070-1,présentation en ligne), « Le syndrome de la passerelle »,p. 256-260.
  11. (en) Kruip MJ, Slob MJ, Schijen JH, van der Heul C, Büller HR,« Use of a clinical decision rule in combination with D-dimer concentration in diagnostic workup of patients with suspected pulmonary embolism: a prospective management study »Arch Intern Med, 2002;162:1631-1635.
  12. (en) Righini M, Aujesky D, Roy PMet al.« Clinical usefulness of D-dimer depending on clinical probability and cutoff value in outpatients with suspected pulmonary embolism »Arch Intern Med, 2004;164:2483-2487.
  13. Cette appellation témoigne de l'époque où les scanners ne pouvaient acquérir que des coupes planes, le sujet étant immobilisé entre chaque image. L'acquisition “spiralée” constitue la règle des scanners actuels.
  14. (en) Stein PD, Chenevert TL, Fowler SEet al.« Gadolinium-enhanced magnetic resonance angiography for pulmonary embolism: A multicenter prospective study (PIOPEDIII) »Ann Intern Med, 2010;152:434-443.
  15. (en) Goldhaber SZ, Visani L, De Rosa M,« Acute pulmonary embolism: clinical outcomes in the International Cooperative Pulmonary Embolism Registry (ICOPER) »Lancet, 1999;353:1386-1389.
  16. (en) Becattini C, Agnelli G, Pesavento Ret al.« Incidence of chronic thromboembolic pulmonary hypertension after a first episode of pulmonary embolism »Chest, 2006;130:172-175.
  17. (en) Piazza G, Goldhaber SZ,« Chronic thromboembolic pulmonary hypertension »N Engl J Med, 2011;364:351-360.
  18. Jiménez D, Aujesky D, Moores L et al.Simplification of the pulmonary embolism severity index for prognostication in patients with acute symptomatic pulmonary embolism, Arch Intern Med, 2010;170:1383–1389.
  19. (en) Snow V, Qaseem A, Barry Pet al.« Management of venous thromboembolism: a clinical practice guideline from the american college of physicians and the american academy of family physicians »Ann Intern Med, 2007;146;204-210.
  20. a etb(en) Konstantinides SV, Meyer G, Becattini C et al.2019 ESC Guidelines for the diagnosis and management of acute pulmonary embolism developed in collaboration with the European Respiratory Society (ERS): The Task Force for the diagnosis and management of acute pulmonary embolism of the European Society of Cardiology (ESC), Eur Heart J, 2020;41:543–603.
  21. (en) Aujesky D, Roy P-M, Verschuren Fet al.« Outpatient versus inpatient treatment for patients with acute pulmonary embolism: an international, open-label, randomised, non-inferiority trial »Lancet, 2011;378:41-48.
  22. (en) Quinlan DJ, McQuillan A, Eikelboom JW,« Low-molecular-weight heparin compared with intravenous unfractionated heparin for treatment of pulmonary embolism: a meta-analysis of randomized, controlled trials »Ann Intern Med, 2004;140:175-183.
  23. (en) Schulman S,Kakkar AK, Goldhaber SZet al.« Treatment of acute venous thromboembolism with dabigatran or warfarin and pooled analysis »Circulation, 2014;129:764-772.
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  26. (en) Buller HR, Decousus H, Grosso MAet al.« Edoxabanversus warfarin for the treatment of symptomatic venous thromboembolism »N Engl J Med, 2013;369:1406-1415.
  27. Couturaud F, Sanchez O, Pernod G et al.Six months vs extended oral anticoagulation after a first episode of pulmonary embolism: The PADIS-PE randomized clinical trial, JAMA, 2015;314:31-40.
  28. (en) Engelberger RP, Kucher N,« Catheter-based reperfusion treatment of pulmonary embolism »Circulation, 2011;124:2139-2144.
  29. Piazza G, Hohlfelder B, Jaff MR et al.SEATTLE II Investigators. A prospective, single-arm, multicenter trial of ultrasound-facilitated, catheter-directed, low-dose fibrinolysis for acute massive and submassive pulmonary embolism: the SEATTLE II study, JACC Cardiovasc Interv, 2015;8:1382–1392
  30. Feroze R, Arora S, Tashtish N et al. Comparison of large-bore thrombectomy with catheter-directed thrombolysis for the treatment of pulmonary embolism, J Soc Cardiovasc Angiogr Interv, 2023;2:100453
  31. Jaber WA, Gonsalves CF, Stortecky S et al.Large-bore mechanical thrombectomy versus catheter-directed thrombolysis in the management of intermediate-risk pulmonary embolism: primary results of the PEERLESS randomized controlled trial, Circulation, 2025;151:260–273
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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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