Elne est une commune urbaine et littorale qui compte 9 479 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Saint-Cyprien et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitantssont appelés les Illibériens ou Illibériennes.
La ville en elle-même est construite sur et autour d'une petite colline (haute de 65 mètres, siège de lacathédrale).
Cette colline est aujourd'hui au nord duTech, elle fait partie d'une ligne de collines sur laquelle est aussi le vieux village deSaint-Cyprien. Dans l'Antiquité, un bras duTech (lieu-dit « Tec Vell ») contournait ces collines par le Nord. Il y avait encore un pont au Moyen Âge comme l'atteste le lieu « Notre Dame du Pont » qui était situé près de là où, aujourd'hui, il y a le pont du chemin de fer sur la route de Bages.
Elne est entourée de paysages champêtres, de vignes et de cultures maraîchères. Ces cultures sont dans une plaine d'alluvions drainés dont on a prouvé qu'en certains endroits, 2 ou 3 m d'épaisseur datent de moins de 2000 ans.
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].
« le Tech », d'une superficie de1 467ha, héberge leBarbeau méridional qui présente une très grande variabilité génétique dans tout le bassin versant du Tech. Le haut du bassin est en outre colonisé par leDesman des Pyrénées[28] ;
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Au, Elne est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Cyprien[Note 6], une agglomération intra-départementale regroupant quatorze communes, dont elle estville-centre[Note 7],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 8],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].
La commune, bordée par lamer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[34]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[35].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (62,3 %), cultures permanentes (22,6 %), zones urbanisées (9,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5 %), forêts (0,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %), eaux maritimes (0,1 %)[36]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau desbassins duTech et duRéart. La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant43 communes dubassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des31 TRI qui ont été arrêtés le sur lebassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[39]. Du fait de son exposition marine, la commune est soumise également à un risque d'érosion moyen et desubmersion marine, due à l'action conjuguée de la montée des eaux par surélévation du plan d’eau lors destempêtes attaquant la côte et de l’action dynamique de lahoule les personnes[40].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés auretrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à descavités souterraines, soit de l'érosion littorale[41]. Une cartographie nationale de l'aléaretrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[42]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[43].
Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de surfaces submersibles valantplan de prévention des risques[44].
Carte des zones inondables.
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Trois noms ayant des origines différentes sont attribués à Elne :Pyrène éventuellement, Illiberis (aux temps desIbères) etCastrum Helenae devenu Elne progressivement. Elle doit son nom actuel au souvenir de l'impératriceHélène, mère deConstantinIer[46].
Cette hypothèse de Pyrène comme plus ancien nom connu d'Elne est encore affichée dans le musée archéologique d'Elne.Elle est considérée par beaucoup d'auteurs comme périmée.[Qui ?]
Quatre textes antiques sont à l'origine de l'idée que « Pyrène » était peut-être le nom qui avait précédé les deux autres :
un texte du savant grecHérodote situe une cité (« polis » dans le texte en grec) de « Pyrène » vers les sources du Danube[47]. Mais la carte d'Europe qu'imaginait Hérodote a fait l'objet d'une reconstitution moderne; celle-ci montre l'hypothèse d'un Danube continu entre les Pyrénées où il naîtrait au milieu de sommets coulant ensuite vers le Nord comme le font l'Aude, l'Ariège et laGaronne, et comme le font certains affluents majeurs du Danube à partir de hauts sommets des Alpes. Un tel Pyrène serait par exemple versFoix et non vers Elne ;
L'orthographe change selon les auteurs : leI initial peut aussi être unE, et la finale-is peut-être una. Cette incertitude orthographique a permis de rapprocher ce nom d'autres noms latins de cités, très distantes les unes des autres. Il y a les anciens noms d'Auch, Elne,Grenade,Ilumberri (Espagne),Lumbers ; pour certains unm s'ajoute devant leb.
Une autre étude suppose que le nom pouvait signifier en langue celtique « colline allongée au milieu des limons »[50].Ceci correspond parfaitement à la géologie des lieux dans l'Antiquité selon des études reprises dans l'Atlas de Catalogne du Nord du professeur J. Becat. De plus il se trouve qu'Auch, Grenade, Ilumberri, Lumbers sont aussi des sites à collines en longueur avec des limons à leur pied. Les archéologues ont aussi prouvé qu'à la fin de l'âge du fer (VIIIe – IIe siècle av. J.-C., le site d'Illiberis constitue l'un des principaux oppida de la Celtique méditerranéenne[51]. Enfin la syllabelim oulum de trois des noms cités les rapproche du nom de nombreux sites deGaule où il y a des limons.
Entre 328 et 350,Illiberis changea de nom pour devenirCastrum Helenae. Un changement de nom de cité en vue est en général un acte politique :Illiberis est probablement renommé en l’honneur de la mère de l’empereurConstantinIer (mort en337), l'impératriceHélène. Ce lien n'a jamais été attesté par un document d'origine. C'est une hypothèse qui apparaît dans des ouvrages duHaut Moyen Âge. Il y a comme arguments pour cette hypothèse :
la présence hypothétique à Elne d'Anastasia, une demi-sœur de l'empereur Constantin Ier peut y avoir aidé[52].
sans mention du nom de la ville entre la mort d'Hélène (328) et la première mention en350, il n'est pas possible de dire quel empereur a pris une telle décision ; serait-ce Constantin Ier qui a voulu honorer sa mère, qu'il a très bien honorée par ailleurs, ou serait-ce l'un de ses trois fils qui voulut faire cela vis-à-vis de sa grand-mère ?
une autre cause serait religieuse : la relation faite par les chrétiens entre cette Hélène et l'Invention de laVraie Croix à Jérusalem, trouve son origine dans les années327-328 quand Hélène était honorée comme une sorte d'impératrice-mère ; cette relation a participé à la sanctification d'Hélène plus tard. Hélène est devenue la source symbolique de l'évolution des empereurs vers la foi chrétienne. Elle est donc très honorée à l'époque des empereurs de la famille de Constantin Ier.
Des traces d'habitation remontent à la fin de l'âge du bronze. Des habitats antiques ont été identifiés par les archéologues[54].
Cependant au moment du passage d'Hannibal en -218, on ne sait pas si la ville est peuplée d'Ibères, ou des descendants desSardones cités par « Avienus », qui étaient un des peuples celtiques. On sait seulement qu'Hannibal doit aller àRuscino pour négocier avec les chefs gaulois son passage vers le Nord afin d'aller d'abord jusqu'au Rhône. Mais cela ne préjuge en rien d'une hiérarchie entre cités. Il était normal de négocier de proche en proche près des limites des territoires où on rentrait avec une armée (80 000 hommes, 20 000 chevaux, 37 éléphants) qui traversait sans combattre. D'ailleurs le fait qu'il ait installé le campement de son armée à côté d'Illiberis fait supposer que probablement il avait déjà négocié ce campement avec une autorité d'Illiberis, avant de descendre des Pyrénées.
On peut aussi penser que, vu la taille de son armée, il a dû l'installer le long du Tech en amont d'Illiberis et/ou le long de laMassane. Une partie des territoires actuel d'Ortaffa, deBrouilla, dePalau-del-Vidre, deSaint-André, et d'Argelès-sur-Mer peut avoir été concernée, là où il n'y avait pas de marécages. Il y avait là la place de campement au bord des rivières pour l'eau nécessaire aux hommes et aux animaux, et de ce fait il y avait aussi des populations agricoles pouvant fournir de la nourriture, ainsi la présence de gibier dans les 3 grandes vallées desAlbères toutes proches, et bien desservies probablement en prolongation de l'axe Salses-Ruscino-Illiberis.
Après la conquête romaine,Illiberis devient un important centre romain de laGaule narbonnaise, dont on peut trouver de nombreux vestiges à la suite de fouilles archéologiques, une des deux principales villes du Roussillon avecRuscino (aujourd'hui lieu-ditChâteau-Roussillon). La prospérité de la ville dure jusqu’auIVe siècle, sous le règne de l'empereurConstantinIer ; sa famille y possède probablement une propriété[52].
D'ailleurs c'est àCastrum Helenae qu'alla se réfugier un fils deConstantin Ier, l'empereur romainConstant Ier, alors qu'il tentait de fuir vers l'Hispanie. Rattrapé par les assassins envoyés par l'usurpateurMagnence, ancien capitaine de sa propre garde impériale, il y est tué en350[55]. Le rapporteur de cet événement dit qu'il fut sorti de force du temple chrétien où il s'était réfugié.
L'existence d'un temple chrétien en350 et le changement antérieur du nom de la ville pour un nom célébrant une femme, canonisée plus tard par l’Église catholique romaine peuvent être analysés comme deux indices importants d'une propagation duchristianisme, au moins dans la cité d'Elne, dès la première moitié duIVe siècle. Il pourrait y avoir un lien entre le martyre d'Eulalie de Barcelone en 304 et la dédicace de la cathédrale qui pourrait venir de l'église paléo-chrétienne, que la cathédrale ait été construite sur l'église ou non.
Après la chute de l'Empire romain en476, lesWisigoths, maîtres de la région depuis les environs de414, érigent la ville en siège épiscopal qui n'est attesté qu'en571. Elne dut à ce privilège de siège épiscopal de pouvoir hériter du nom de « cité » - qui s'appliquait primitivement aux divisions administratives des provinces romaines - alors quePerpignan, sa rivale plus fortunée, ne fut jamais que « la ville ». La ville s'appelle alorsHelenae. Le seigneur de la ville est l’évêque. AuXIe siècle, on édifia l’actuellecathédrale Sainte-Eulalie-et-Sainte-Julie d'Elne (les saintes patronnes de la ville) en remplacement d'une église plus ancienne. Entre leXIIe et leXIIIe siècle, leschanoines firent construire lecloître, tandis que la ville renforçait ses murailles en 1150[56], devenant ainsi une importanteplace forte. De nombreux vestiges de murailles subsistent encore de nos jours.
L'évêché d'Elne a été le lieu d'une série de conciles, réunis dans la plaine deToulouges, dits conciles de paix, car ils prenaient place dans le mouvement de laPaix de Dieu. Ces conciles sont également appelés conciles d'Elne /Toulouges ou tout simplementconciles deToulouges. Le premier de ces conciles a été réuni par l'archevêque de NarbonneGuifred de Cerdagne en1027 et c'est le premier à évoquer le concept deTrêve de Dieu, qui complète celui dePaix de Dieu. Des conciles se sont par la suite tenus dans la plaine de Toulouges en décembre 1041 et en 1065[57].
Après l'annexion du Roussillon parLouis XI, Elne se souleva contre les Français et fut à nouveau assiégée et prise en[58], et son capitaineBernard d'Oms décapité. Cependant, comme le reste du Roussillon, la ville fut restituée à l'Aragon en1493.
L'importance grandissante de la ville voisine dePerpignan, à partir duXIIIe siècle, commença à faire de l'ombre à Elne. Les évêques se mirent à résider plus souvent à Perpignan qu'à Elne, et en1602 le transfert de résidence fut officialisé par le papeClément VIII, bien qu'à l'heure actuelle encore, l'évêque résidant à Perpignan se nommeévêque d'Elne et de Perpignan.
Après letraité des Pyrénées de1659 qui fixait la frontière auxPyrénées, les murailles de la ville furent détruites, ce qui ne fit qu’accentuer son déclin. Il reste à l'heure actuelle quelques pans des murailles médiévales, ainsi que trois portes qui étaient par le passé des entrées de la ville. Elne deviendra par la suite un modeste bourg à prédominance agricole (vigne, fruits et légumes) et gardera néanmoins des traces de sa gloire passée au travers de vestiges tant romains que médiévaux.
En1939, en raison de laguerre civile espagnole, fut fondée laMaternité suisse d'Elne dans le château d'En Bardou, initialement pour accueillir des jeunes mères espagnoles fuyant lefranquisme. Fondée par l'infirmière de laCroix-Rouge suisseÉlisabeth Eidenbenz, elle resta en activité pendant laSeconde Guerre mondiale, accueillant également des mères juives et tziganes. Plus de 600 enfants y sont nés avant d'être cachés, jusqu'à la fermeture du site par laGestapo en1944. La maternité est maintenant un musée et des livres (Les Enfants d’Elisabeth deHélène Legrais, et en catalanLa maternitat d’Elna d’Assumpta Montella) et bientôt un film (Las Madres de Elna deManuel Huerga) relatent ces faits.
Lerégime de Vichy applique sa politique rapidement, y compris dans le domaine du symbolique. C’est ainsi que, s’appuyant sur des dispositions remontant aux derniers mois de laTroisième République[59], il impose la débaptisation de rues dont le nom ne concorde pas avec ses valeurs, notamment celles évoquant l’Angleterre (anglophobie), les Juifs (antisémitisme), lecommunisme etc. La rueVoltaire est ainsi débaptisée[60] alors que les valeurs du régime sont honorées à travers les nouveaux noms d’Oran (allusion à la grandeur de la France coloniale et peut-être paranglophobie en rappelant l’attaque de Mers el-Kébir)[61], deWeygand, encore un soutien du régime en 1941[62], et àFrédéric-Mistral dont les valeurs traditionnelles sont partagées par le régime[63].
À proximité de Perpignan et des plages de la Côte Vermeille, Elne est aujourd'hui un centre touristique relativement important : tous les ans, plus de 70 000 visiteurs viennent découvrir la vieille ville (cathédrale, cloître, musée Terrus) et la maternité suisse. Même si l'activité agricole est moins présente sur la commune, elle dispose d'une zone d'activités, d'un marché animé et des services publics de base (trésorerie, gare SNCF, collège, gendarmerie...). Ces dernières années, à la suite de l'aménagement d'un contournement bien au-delà de la route nationale qui la traversait auparavant, la ville a commencé à s'étendre de manière notable vers le nord, selon un plan d'urbanisation comprenant des lotissements résidentiels et de petits ensembles locatifs.
C'est à Elne qu'ont été réceptionnées et cachées les urnes qui ont servi auRéférendum de 2017 sur l'Indépendance de la Catalogne[64]. L'entreprise chinoise Smart Dragon Ballot Expert y a livré 10 000 urnes trois semaines avant le jour du référendum. Des équipes de passeurs se sont relayées ensuite pour les faire passer clandestinement en Espagne[65].
Par ailleurs, c'est aussi à Elne, à l'imprimerie Salvador, qu'ont été imprimés les bulletins de vote du même référendum[66].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[74].
Récemment[Quand ?], et de manière accélérée depuis la construction du contournement d'Elne de la route nationale allant dePerpignan versArgelès-sur-Mer,Collioure et l'Espagne (RD914), la ville a commencé à s'étendre vers le nord au travers de nouveaux quartiers principalement résidentiels, ce qui laisse augurer à la fois une augmentation de la population et un rajeunissement de celle-ci, les nouvelles maisons étant souvent habitées par de jeunes couples. Une nouvelleécole primaire a donc été construite, le groupe scolaire Françoise-Dolto.
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 5 440 personnes, parmi lesquelles on compte 72,4 % d'actifs (57,8 % ayant un emploi et 14,6 % de chômeurs) et 27,6 % d'inactifs[Note 12],[I 8]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 2 802 emplois en 2018, contre 2 607 en 2013 et 2 637 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 222, soit unindicateur de concentration d'emploi de 87 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,2 %[I 12].
Sur ces 3 222 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 116 travaillent dans la commune, soit 35 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 83,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % lestransports en commun, 9,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Laporte de Balagué et le rempart qui lui est contigu, éléments des anciennes fortifications, sont inscrits en 1972 ; l'enceinte urbaine de la ville haute est inscrite en 2023[84].
Miquel de Giginta i Oms (v. 1534-1588) : ecclésiastique, chanoine et vicaire général de l'évêché d'Elne, auteur de plusieurs ouvrages dont le "Tratado de Remedio de Pobres" imprimé àCoimbra en 1579 (rééd. 2000)[85] ;
Raymond Rébujent (1942-) : ancien joueur de rugby à XV et de rugby à XIII, qui a joué avec l'équipe de France et l'USA Perpignan au poste de talonneur, né à Elne.
Joseph Crespo (1925-2004)) : joueur de rugby à XV et de rugby à XIII, champion de France dans les deux codes, né à Elne.
↑Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[25].
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Cyprien comprend trois villes-centres (Argelès-sur-Mer, Elne etSaint-Cyprien) et onze communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Richard Vassakos, « Une revanche symbolique dans le Royaume du maréchal. La toponymie urbaine sous Vichy : premiers bilans d’une recherche »,Nouvelle revue d’onomastique,no 61,, p.244(lire en ligne).
↑« Inauguration de l'espace Jean Baillette », surville-elne.fr(consulté le) :« Même après son mandat, M. Baillette a continué à s’investir dans les affaires communales au côté de son successeur M. Henri Roger ».