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Elie Wiesel

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Pour les articles homonymes, voirWiesel.

Elie Wiesel
Elie Wiesel en avril 2012.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de Kensico, Sharon Gardens Cemetery(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Eliezer WieselVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activités
Période d'activité
À partir deVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Shlomo Wiesel(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Sarah Feig(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Marion Wiesel(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Elisha Wiesel(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Sport
Lieux de détention
Distinctions
Prix Nobel de la paix()Voir et modifier les données sur Wikidata
Liste détaillée
Prix Médicis (Le Mendiant de Jérusalem)()
Prix Bordin()
Prix du Livre Inter()
Grand Prix littéraire de la Ville de Paris()
Prix Nobel de la paix()
Prix de la liberté()
Docteur honoris causa de l'université Paris-I()
Docteur honoris causa de l'université de Miami()
Médaille présidentielle de la Liberté()
Doctorat honoris causa de l'université Bordeaux-Montaigne()
Docteur honoris causa du Spelman College(d)()
Doctorat honoris causa de l'université de Picardie()
Docteur honoris causa de la Florida Atlantic University()
Grand-croix de la Légion d'honneur‎()
Doctorat honoris causa de l'université Paris-Sorbonne()
Prix Lumière de la vérité()
Great Immigrants Award(en)()
National Humanities Medal()
Prix Norman Mailer(en)()
Citoyen d'honneur de Jérusalem(d)()
Chevalier commandeur de l'ordre de l'Empire britannique
Grand officier de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne
Docteur honoris causa de l'université de Haïfa
Prix des quatre libertés de Roosevelt - liberté de culte
Docteur honoris causa de l'université catholique de Louvain
Grand officier de l'ordre de l'Étoile de Roumanie‎
Docteur honoris causa de l'Institut Weizmann
Médaille d'or du Congrès
Docteur honoris causa de l'université de Tel Aviv
Docteur honoris causa de l'université de Genève
Docteur honoris causa de l'université Bar-Ilan
Medal of LibertyVoir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Œuvres principales

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Eliezer Wiesel, ditElie Wiesel (var.Élie), est unécrivain,philosophe et professeur d'universitéaméricain d'origineroumaine, né le àSighetu Marmației, enRoumanie, et mort le àNew York.

Issu d'une famillehassidique, il est déporté en 1944 dans le cadre de lapolitique d’extermination systématique des Juifs àAuschwitz puisBuchenwald. Ayant survécu à laShoah, il est ensuite accueilli en France où il fait des études de littérature et journalisme, produisant une œuvre abondante en languesfrançaise,hébraïque,yiddish etanglaise, où les légendes des mondes juifs disparus et la Shoah occupent une part importante, souvent centrale. Émigré à New York, il y fait souche, continuant à écrire et enseigner, participant à la fondation duMémorial américain de l’Holocauste ainsi qu’à de nombreux débats d’idées sur la conduite de l’humanité, la place des Juifs dans le monde et celle d’Israël dans les nations.

Grand-croix de laLégion d'honneur et commandeur de l'ordre de l'Empire britannique, ayant reçu auxÉtats-Unis lamédaille d'or du Congrès et lamédaille présidentielle de la Liberté, faitdocteurhonoris causa par plus de cent universités parmi lesquellesHarvard,Yale,Stanford,Cambridge,Princeton,Columbia, l'École normale supérieure,Oxford, laSorbonne et l'université hébraïque de Jérusalem. Il est lauréat duprix Nobel de la paix en 1986 en tant que« président de la Commission présidentielle sur l'Holocauste ».

Son livreLa Nuit est resté sur la liste des meilleures ventes duNew York Times,The New York Timesbestseller list, pendant neuf semaines d'affilée, un record inégalé pour un livre denon-fiction.

Biographie

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Sighetu Marmației - La maison natale, aujourd'hui maison commémorative d'Elie Wiesel.

Elie Wiesel a une enfance pauvre, mais heureuse[1],[2] ; il naît et grandit àSighet, dans la région deMaramureș enTransylvanie échue à laRoumanie en 1920 par letraité de Trianon et située juste à la frontièreukrainienne, d'abord épargné par laguerre. Mais en, à 15 ans, comme tous lesJuifs de la zonehongroise deTransylvanie, il estdéporté avec sa famille par lesnazis àAuschwitz-Birkenau, puisBuchenwald[3]. Il y perdra sa mère et la plus jeune de ses trois sœurs, gazées dès leur arrivée, puis son père, avec lequel il avait passé tout son temps en déportation. Le récit de cette captivité se retrouve dans l'ouvrageLa Nuit[4]. Les deux autres sœurs d'Elie Wiesel, Hilda et Bea, déportées elles aussi, ont survécu[5].Libéré par lesAméricains en, pris en charge avec plusieurs centaines d'autres jeunes et enfants par l'OSE (Œuvre de secours aux enfants, une œuvre juive d’assistance et de sauvetage d’enfants juifs), il arrive auPréventorium d'Écouis dans l'Eure pour quelques semaines, où ses sœurs Hilda et Bea arrivent aussi, alors qu'il se croit seul au monde, puis avec quelques dizaines de garçons parmi les plus religieux, il séjourne quelques semaines encore au château d'Ambloy, puis de façon plus stable pendant 2 ans, d'octobre 1945 à septembre 1947, au château de Vaucelles au 13 rue de la Marée àTaverny, puis enfin dans la maison d'enfants de l'OSE « Chez nous » au 63avenue de Paris à Versailles. Soutenu et encouragé par le directeur pédagogique de l'OSE,Bô Cohn et son épouse, qui lui fournissent en 1947 un petit logement àParis[6] il passe une dizaine d'années àParis, durant lesquelles il fait des études dephilosophie à laSorbonne.

Il a pour professeur de philosophieFrançois Wahl[7].Apatride, il écrit pour le quotidien israélienYediot Aharonot, ce qui lui permet de parcourir le monde et de rencontrer d'importantes personnalités, desartistes, desphilosophes, et des chefs d'État ; il se lie d'amitié avecFrançois Mauriac (qui l'aidera à publier sa toute première œuvre,La Nuit)[3] etGolda Meir.

Elie Wiesel (7e homme couché sur la2e rangée en partant du bas) lors de la libération du camp deBuchenwald.

À trente ans, il commence à décrire son expérience concentrationnaire, à témoigner pour les victimes de laShoah. Ainsi commence une longue œuvre littéraire. Outre une quinzaine de romans, Elie Wiesel est l'auteur de quatre pièces dethéâtre[8], de nombreuxessais traitant de sujets d'actualité, dejudaïsme (avec notamment la série desCélébrations :hassidique,biblique,talmudique,prophétique), le lien entre tous ces ouvrages se situant dans la défense de la Mémoire. Plus qu'unromancier, undramaturge ou unessayiste, Elie Wiesel se définit avant tout comme unconteur.

Devenu citoyen américain en1963, il obtient une chaire en sciences humaines à l'université de Boston. Il a entre autres soutenu la cause des Juifs d'Union soviétique.

Il se marie en1969, à l'âge de 41 ans, dans lavieille ville de Jérusalem, avec Marion Erster[9] Rose[10],[11]. Le mariage est célébré par lerabbinSaul Lieberman[12]. Ils ont un fils, Elisha, qui a deux enfants, Elijah et Shira.

Il apparait trois fois dansItaliques en 1972 et 1973[13]. Il fonde en1980 le conseil de l'Holocauste américain, et dénonce cinq ans plus tard lavisite de Reagan au cimetière militaire allemand de Bitburg. Peu après avoir reçu le prix Nobel de la Paix de 1986 pour son combat pour la connaissance de « l'Holocauste » et contre l'« indifférence »[14], il fonde avec son épouse la Fondation Elie-Wiesel pour l'humanité[3],[15]. Durant plus de deux décennies, cette Fondation lutte pour la mémoire de l'Holocauste et contre l'indifférence, l'intolérance et l'injustice, en particulier en organisant des actions de dialogue international et de sensibilisation de la jeunesse[15]. Mais en, la Fondation annonce que la quasi-totalité de ses fonds propres (équivalant à 15,2 millions de dollars[16]) se sont évaporés dans l'escroquerie montée parBernard Madoff[17]. Il a alors des propos particulièrement durs à l'égard de Madoff, expliquant que« Psychopathe est un mot trop gentil pour le qualifier » et justifiant même une forme de torture psychologique à son égard« Il devrait être placé à l'isolement pendant au moins cinq ans avec un écran sur lequel seraient diffusées des photos de ses victimes […] Il faudrait inventer n'importe quoi pour le faire souffrir[18] ».

Elie Wiesel en 1987 photographié parErling Mandelmann.

Témoin lors du procèsBarbie qui s'est tenu àLyon du au[19], il inaugure leCentre d'histoire de la résistance et de la déportation le.

Lors de l'inauguration dumusée du Mémorial de l'Holocauste des États-Unis àWashington, le, il tente de sensibiliser le président des États-UnisBill Clinton à laguerre de Bosnie-Herzégovine par ces termes :« Je suis allé enex-Yougoslavie. Monsieur le président, je ne peux pas ne pas vous le dire : nous devons faire quelque chose pour arrêter ce carnage ! » Le, l'Organisation des Nations unies avait adopté larésolution 819 concernant la mise en zone de sécurité de la ville deSrebrenica, habitée principalement par une population musulmane et qui était assiégée par les forces serbes de Bosnie menées par le généralRatko Mladić. Lemassacre de Srebrenica aura lieu deux ans plus tard, en.

Il préside, à partir de sa création en1993, l'Académie universelle des Cultures. Il a reçu, en2005, lePrix Lumière de la vérité pour son action en faveur des Droits de l'Homme et du peuple tibétain.

Ses œuvres ont également reçu plusieurs prix littéraires.

Le, il écrit dans leSan Francisco Chronicle[20] :« Bien que je sois opposé à la guerre, je suis favorable à une intervention quand aucune autre option n'est possible, et telle est la situation présente, en raison des louvoiements deSaddam Hussein et de sa constanteprocrastination ». Elie Wiesel affirme croireColin Powell« un grand soldat est un homme qui n'aime pas la guerre » — quand il affirme que l'armée irakienne possède des armes de destruction massives. Il a ensuite regretté cette prise de position[21].

En, le Premier ministre israélien,Ehud Olmert, lui propose le poste de président de l'État d'Israël, en remplacement deMoshe Katsav. Elie Wiesel refuse l'offre en expliquant qu'il n'est « qu'un écrivain »[22][source insuffisante].

En2010, il publieRashi, ébauche d'un portrait[23] (enmars) et son quinzième roman,Otage (enaoût)[24]. En, il donne un concert à New York,Memories and Melodies of my Childhood, enregistré sur DVD[25].

En2011, il subit une opération à cœur ouvert, et raconte son cheminement après cette opération dansCœur ouvert[26].

La même année, il prend la tête du conseil d'administration d'Elad, un groupe de colons israéliens d'extrême droite gérant un parc archéologique situé en plein cœur du quartier palestinien deSilwan à Jérusalem. Le journalisteBenjamin Barthe indique :« Si le ralliement d'Elie Wiesel à cette entreprise n'est pas une surprise, compte tenu de son opposition farouche à tout partage de Jérusalem, son geste a néanmoins semé la consternation dans les cercles pacifistes israéliens, persuadés que la judaïsation de Jérusalem-Est constitue une bombe à retardement. » Elie Wiesel se défend en affirmant :« Je ne me mêle jamais de la politique intérieure d'Israël. Seules les fouilles archéologiques m'intéressent[27]. »

Elie Wiesel est membre d'honneur duClub de Budapest[28].

Il annonce être à l'écriture d'un ouvrage en collaboration avecBarack Obama en[29][source insuffisante].

Il est présent lors du discours auCongrès des États-Unis par lePremier ministre d'Israël,Benyamin Netanyahou, le, sur la menace nucléaire de l'Iran, et Netanyahu s'adresse directement à lui durant ce discours, sous les applaudissements du Congrès des États-Unis[30].

Il meurt àManhattan, le samedi, à l'âge de 87 ans[31],[32],[33],[34],[35],[36],[37],[38],[39],[40].

Les funérailles d’Elie Wiesel prennent place dans sa synagogue, laFifth Avenue Synagogue, synagogue orthodoxe, dans l'Upper East Side de Manhattan, le dimanche, en présence d'environ 150 personnes, incluant sa famille, des amis, des membres de sa fondation et des dirigeants de la communauté juive[41],[42],[43],[44],[45].

Il est inhumé, après la cérémonie religieuse, au cimetière de Sharon Gardens, à Valhalla,Comté de Westchester,New York[46].

Marion Wiesel décède àGreenwich, auConnecticut, le 2 février 2025 à l'âge de 94 ans[47].

Récompenses et hommages

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  • Il reçoit leNADAV Award en 2012[54].

Hommages posthumes

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Leprésident américain,Barack Obama, salue la mémoire d’un« ami », de« l’une des grandes voix morales de notre temps, et, à bien des égards, la conscience du monde ».M. Wiesel ne se battait pas uniquement contre l’antisémitisme mais aussi contre la haine, la bigoterie et l’intolérance sous toutes ses formes[57],[58],[59]. D'autres personnalités américaines lui rendent hommage, comme l'ancienprésident américainBill Clinton et l'anciennesecrétaire d'ÉtatHillary Clinton[60] ouMelinda Gates[60].

LePremier ministre canadien,Justin Trudeau, déclare :« Elie Wiesel a passé sa vie au service de l'humanité, gardant vivante la mémoire de l'horreur de l'holocauste. Il nous incombe de continuer à porter cette torche[60]. »

EnFrance, leprésident de la République,François Hollande, rend hommage à un« grand humaniste, inlassable défenseur de la paix ». Pour François Hollande :« De cette expérience au bout de l’horreur qui l’a laissé orphelin, il a aidé à ouvrir les yeux du monde sur l’indicible blessure de l’extermination des juifs d’Europe[61]. » D'autres personnalités et organisations françaises expriment également leur émotion[62],[63].

LePremier ministre israélien,Benyamin Netanyahou, salue sa mémoire, faisant valoir qu’il était un« rayon de lumière et un exemple d’humanité qui croit en la bonté de l’Homme[63]. »

Lachancelière fédérale allemande,Angela Merkel, déclare« une voix de moralité et d'humanité est devenue silencieuse » avec la mort d'Elie Wiesel[64].

Sa mémoire est honorée, à Washington, par la classe politique, en décembre 2016[65].

Leservice postal des États-Unis (USPS) annonce le 21 août 2025 l'émission d'untimbre postal en l'honneur d'Elie Wiesel, perpétuant ainsi sa tradition de reconnaissance des Américains distingués. L'émission du timbre est prévue le 17 septembre 2025[66].

Critiques

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Dans son autobiographie intituléeMoi, Asimov (Gallimard / collection Folio Science Fiction), l'auteur de science-fictionIsaac Asimov, narre une discussion qu'il avait entretenu avec Elie Wiesel, et insiste sur son désaccord concernant son analyse de l'antisémitisme et de la Shoah[67],[68].

Véracité autobiographique

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Selon l'écrivainMichaël de Saint-Cheron, Élie Wiesel est critiqué par des« personnes inqualifiables qui cherchent non pas à salir mais à démolir la statue morale » qu'il incarne, et dont certaines remettent en cause certains de ses témoignages voire la réalité de sa déportation. De fait, un survivant juif de laShoah, Miklos Grüner ; un historien engagé contre le négationnisme,Pierre Vidal-Naquet et un ancien résistant,Claude Lanzmann, ont remis en cause les propos d'Élie Wiesel :

  • Miklos Grüner, rescapé juif d'Auschwitz, accuse Élie Wiesel d'avoir« usurpé le numéromatricule A-7713 d'un certain Lazar Wiesel et [de s'être] approprié le récit de ce dernier sur son passage à Auschwitz[69] ». Cette thèse se trouve soutenue par desnégationnistes et par l'éditeur et journalisteJean Robin, qui se dit« anti-antisémite » et qui a reçu des archives duMusée national Auschwitz-Birkenau un courriel selon lequel le déporté immatriculé A-7713 était nommé Lazar Wiesel et avait pour année de naissance 1913 (alors qu'Elie Wiesel est né en 1928). Michaël de Saint-Cheron met en question la fiabilité de ces archives, affirme que Wiesel a progressivement changé l'orthographe de son prénom (Lazar étant le diminutifyiddish d’Eliezer), et signale avoir vu par lui-même son tatouage[70].
  • En avril1987,Pierre Vidal-Naquet, historien engagé contre lenégationnisme, a contesté la véracité historique de certaines descriptions deLa Nuit d'Élie Wiesel :« Élie Wiesel raconte n’importe quoi […] Il suffit de lire certaines descriptions deLa Nuit pour savoir que certaines de ses descriptions ne sont pas exactes[71]. » Le même historien écrit toutefois dans un ouvrage édité en 1995, mais où il fait référence à sa jeunesse :« Le premier livre qui m'ait vraiment appris ce qu'était le camp d'Auschwitz futLa Nuit, d'Elie Wiesel, livre publié en 1958 aux Éditions de Minuit. J'avais déjà vingt-huit ans. Il se trouve que je déteste l’œuvre d'Elie Wiesel, à la seule exception de ce livre. C'était pour moi une raison supplémentaire de le mentionner[72]. »
  • Le,Claude Lanzmann a déclaré àFrance Inter, en se référant erronément[73],[74] au livreÊtre sans destin d'Imre Kertész dans lequel l'auteur parle de son expérience et non de celle d'Elie Wiesel, qu'Elie Wiesel (contrairement à ce qu'il dit dansLa Nuit) n'a été que quatre jours à Auschwitz. En outre, Claude Lanzmann fait grief à Wiesel de ne pas l'avoir encouragé quand il lui annonça son projet de réaliser son filmShoah et de ne pas avoir accordé d'éloges à ce film après l'accueil « triomphal » (dixit Lanzmann) qu'il avait reçu[75]. Ces propos valent à Lanzmann, de la part deJean-Paul Gavard-Perret dans le magazine en ligneAlliance, le reproche de s'être« livré à un exercice d’ignominie, d’exécution et de petitesse consternante[76] ».

Post mortem

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Début août 2018, la police roumaine annonce ouvrir une enquête après la découverte de graffitis orduriers et antisémites sur la façade de la maison natale d'Elie Wiesel, à Sighetu Marmației, le traitant de « nazi juif » ou de « pédophile »[77].

Œuvres

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Publiées en yiddish

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  • Un di Velt Hot Geshvign (littéralement :Et le monde se taisait), témoignage enyiddish vernaculaire, traduit/condensé en français sous le titreLa Nuit - 1956.

Wiesel a écrit de nombreux articles dans des journaux en yiddish, non publiés en volumes. Certains ont été traduits (en français ou anglais) et présentés dans des essais sur son œuvre.

Publiées en français

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  • La Nuit, témoignage,Les Éditions de minuit - 1958 (réédition en 2007 avec une nouvelle préface d'Elie Wiesel)
  • L'Aube, roman, éditions du Seuil - 1960 (adapté au cinéma à deux reprises)
  • Le Jour, roman, éditions du Seuil - 1961
  • La Ville de la chance, roman, éditions du Seuil - 1962,Prix Rivarol 1964
  • Les Portes de la forêt, roman, éditions du Seuil - 1964
  • Le Chant des morts, nouvelles et textes, éditions du Seuil - 1966
  • Les Juifs du silence, témoignage, éditions du Seuil - 1966
  • Le Mendiant de Jérusalem, roman, éditions du Seuil - 1968,Prix Médicis 1968
  • Zalmen ou la folie de Dieu, théâtre, éditions du Seuil - 1968
  • Entre deux soleils, essais et récits + une pièce de théâtre (Il était une fois, qui a été rédigée en 1968), éditions du Seuil - 1970
  • Célébrationhassidique, portraits et légendes, éditions du Seuil - 1972,Prix Bordin de l’Académie française 1972
  • Le Serment de Kolvillàg, roman, éditions du Seuil - 1973
  • Ani Maamin : Un chant perdu et retrouvé (cantate, édition bilingue Random House - 1973), repris dansUn juif aujourd'hui (Voir la CantateAni Maamin sur une musique deDarius Milhaud pour chœur, orchestre, 4 comédiens : le récitant,Abraham,Isaac etJacob.  éd. Eschig)
  • Célébration biblique, portraits et légendes, éditions du Seuil - 1975
  • Un Juif aujourd'hui, récits, essais, dialogues, éditions duSeuil - 1977
  • Le procès de Shamgorod tel qu'il se déroula le 25 février 1649, théâtre, éditions du Seuil - 1979
  • Le Testament d'un poète juif assassiné, roman, éditions du Seuil - 1980,Prix du Livre Inter 1980, Prix des Bibliothécaires 1981
  • Contre la mélancolie (CélébrationhassidiqueII), éditions du Seuil - 1981
  • Paroles d'étranger, textes, contes, dialogues, éditions du Seuil - 1982
  • LeGolem, illustré parMark Podwal, récit, éditions du Rocher - 1983, publié en français en 1998
  • Le Cinquième Fils, roman, éditions Grasset - 1983, Grand prix du roman de la Ville de Paris 1983
  • Signes d'exode, essais, histoires, dialogues, éditions Grasset - 1985
  • Job ou Dieu dans la tempête, avecJosy Eisenberg, essai, éditions Fayard-Verdier - 1986
  • Discours d'Oslo, éditions Grasset - 1987
  • Le Crépuscule, au loin, roman, éditions Grasset - 1987
  • Silences et mémoire d'hommes, essais, histoires, dialogues, éditions du Seuil, 1989
  • L'Oublié, roman, éditions du Seuil - 1989
  • Célébration talmudique, portraits et légendes, éditions du Seuil - 1991
  • Célébrations, édition reliée, éditions du Seuil - 1994
  • Tous les fleuves vont à la mer (MémoiresI), éditions du Seuil - 1994
  • Mémoire à deux voix, avecFrançois Mitterrand, dialogues, éditions Odile Jacob - 1995
  • Se taire est impossible, avecJorge Semprún, dialogue, éditions Arte / Mille et Une Nuits - 1995
  • … Et la mer n'est pas remplie (MémoiresII), éditions du Seuil - 1996
  • LaHaggadah de Pâque, illustré parMark Podwal, commentaires, éditions Le Livre de poche - 1997
  • Célébration prophétique, portraits et légendes, éditions du Seuil - 1998
  • Les Juges, roman, éditions du Seuil - 1999
  • Le Mal et l'Exil : 10 ans après, avecMichaël de Saint-Cheron, dialogues, éditions Nouvelle Cité - 1999
  • Le RoiSalomon et sa bague magique, illustré parMark Podwal, récit, éditions Le Rocher-Bibliophane - 1999
  • D'où viens-tu ?, textes, essais, dialogues, éditions du Seuil - 2001
  • Le Chant qui habite le chant, commentaires desSonges, énigmes et paraboles de RabbiNahman de Bratslav, essai, éditions Daniel Radford - Bibliophane - 2002
  • Le Temps des déracinés, roman, éditions du Seuil - 2003
  • Et où vas-tu ?, textes, essais, dialogues, éditions du Seuil - 2004
  • Un désir fou de danser, roman, éditions du Seuil - 2006
  • Le Cas Sonderberg, roman, éditions Grasset - 2008
  • « Contes pour enfants sages », dansL'Amuse-Bouche : La revue française de Yale. The French Language Journal at Yale University - 2010.
  • Rashi, Ébauche d'un portrait, essai/biographie, éditions Grasset - 2010
  • Otage, roman, éditions Grasset - 2010
  • Cœur ouvert, récit, éditions Flammarion - 2011
  • Espérer envers et contre tout : Un juif et un chrétien après Auschwitz, avecJohann Baptist Metz, entretiens réalisés en 1993, éditions Salvator - 2012
  • Conte d'un nigoun, poème, illustré parMark Podwal, éditions du Seuil - 2021

En, la pièce inéditeLe choix[78] est montée à Paris. Et en, la pièce inéditeSous un ciel sombre[79] fait l'objet d'une lecture à Paris.

Elie Wiesel a aussi participé non pas à la rédaction de livres mais à leur enrichissement en accordant à l'auteur un long entretien :

Enfin, certains essais sur Elie Wiesel contiennent des entretiens et/ou des textes inédits d'Elie Wiesel :

Publiées en anglais

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La bibliographie en anglais ne correspond pas toujours à celle éditée en français, notamment pour les essais.

Avec exact équivalent en français :

Sans équivalent en français :

Avec plus ou moins d'équivalent en français :

  • Legends of Our Time (essais - 1968)
  • One Generation After (essais - 1971)
  • Souls on Fire (essais - 1972)
  • Ani Maamin (cantate - 1973)
  • Messengers of God: Biblical Portraits & Legends (essais - 1976)
  • Four Hasidic Masters (essais - 1978)
  • Images from the Bible (essais - 1980)
  • Five Biblical Portraits (essais - 1981)
  • Somewhere a Master (essais - 1982)
  • Against Silence: The Voice & Vision of Elie Wiesel (essais - 1985). Contient la pièceA Black Canopy, A Black Sky (rédigée en 1968, inédite en français)
  • The Six Days of Destruction (essais - 1988)
  • From the Kingdom of Memory (essais - 1990)
  • Sages and Dreamers: Portraits & Legends (essais - 1991)
  • Evil and exile with Michaël de Saint-Cheron (conversations - 2000)
  • Wise Men and Their Tales (essais - 2003)

De plus, comme pour les œuvres publiées en français, il y a des essais sur Elie Wiesel contenant des textes de lui ou des entretiens inédits :

  • Telling the Tale: A Tribute to Elie Wiesel (sous la direction de Harry James Cargas - 1993)
  • Elie Wiesel: Conversations (Robert Franciosi,editor - 2002)

Préfaces

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Elie Wiesel est également l'auteur de nombreuses préfaces, postfaces, avant-propos (liste non exhaustive) :

Notes et références

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  1. Cf.Tous les fleuves vont à la mer.
  2. « Elie Wiesel : Je me suis élevé contre Dieu, mais je ne l'ai jamais renié : Propos recueillis par Charles Wright », surLe Monde,.
  3. ab etcGeorges Bensoussan (dir.), Jean-Marc Dreyfus (dir.), Édouard Husson (dir.)et al.,Dictionnaire de la Shoah, Paris, Larousse,coll. « À présent »,, 638 p.(ISBN 978-2-03-583781-3),p. 608.
  4. Le déporté Miklós Grüner, qui accuse Elie Wiesel d'avoir usurpé l'identité de Lázár Wiesel, a perdu à Budapest en, puis en appel en, son procès en diffamation contre le dirigeant de laCommunauté israélite unie de Hongrie qui l'avait traité de falsificateur de l'histoire. —(hu) « Csalódott a bíróságban a holokauszt-túlélő [Le rescapé de l'holocauste est déçu par la justice] »,Népszabadság,‎(lire en ligne). La véracité du récit de Wiesel a cependant fait l'objet d'autres mises en doute ; voir l'article détailléLa Nuit (Wiesel).
  5. Elie Wiesel,Tous les fleuves vont à la mer : mémoires,Volume 1, Éditions du Seuil, 1994,p. 143, consultable par fragments surGoogle Livres.
  6. Pour tout son passage à l'OSE voir l'article de Katy Hazan sur le site de l'OSE "Elie Wiesel et l'OSE"https://www.ose-france.org/2016/07/lhistoire-delie-wiesel-avec-lose-par-katy-hazan-historienne/
  7. Elisabeth Roudinesco, « Mort de l'éditeur et philosophe François Wahl », surlemonde.fr,.
  8. On connaît les deux piècesLe procès de Shamgorod etZalmen ou la folie de Dieu, il en existe une troisième,Il était une fois, publiée dans le recueilEntre deux soleils, jouée pour la première fois en France àAvignon en 2008 :hebreu.net ; il faut ajouter la pièce inéditeLe Choix, qui a été créée à Paris en.
  9. Voir(en) Joseph Berger. Elie Wiesel,Holocaust Survivor Who Ensured Wold Would Never Forget, Dies at 87.The New York Times,Monday, July 4, 2016,p. A17. L'article mentionne que Marion Rose née àVienne (Autriche) survit à laShoah, cachée en France.
  10. Voir(en)Elie Wiesel Was a Witness to Evil and a Symbol of Endurance. Yeshivaworld. Sunday, July 3, 2016.
  11. Marion est divorcée, et a une fille, Jennifer, mentionnée par leprésident américainBarack Obama dans son hommage posthume à Elie Wiesel :(en)Statement By President Obama On The Death of Elie Wiesel. Saturday, July 2, 2016.
  12. Voir(en) Elie Wiesel.Open Heart. Alfred A. Knopf, New York, 2012,p. 13.
  13. Italiques, deuxième chaîne de l'ORTF,,,.
  14. (en) « Elie Wiesel - Facts », surle site officiel du Prix Nobel
  15. a etbPage de présentation sur le site de la Fondation.
  16. Selon(en) Rachel Abrams and Diana B. Henriques.Jury Decides 5 Employees Of Madoff Knew Score.The New York Times,Tuesday, March 25, 2014,p. B1 & B4, le montant perdu par la Fondation Elie Wiesel se monte à plus de$15 millions de dollars (voirpage B4).
  17. Communiqué de la Fondation par rapport à la fraude Madoff.
  18. Bernard Madoff est un « psychopathe », selon Elie Wiesel.
  19. extraits du Procès visionnés au Centre d'Histoire de Lyon.
  20. Traduction de l'article d'Elie Wiesel sur le site d'une université canadienne.
  21. Lire : le magazine littéraire. L'actualité de la littérature française et de la littérature étrangère.
  22. francematin.info.
  23. Rashi sur le site des Éditions Grasset.
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  25. (en)Elie Wiesel in Concert.
  26. À cœur ouvert, Flammarion.com.
  27. Benjamin Barthe,Quand Elie Wiesel parraine les extrémistes juifs de Jérusalem,Le Monde, 26 octobre 2011.
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  36. VoirElie Wiesel, prix Nobel de la paix 1986, est décédé à 87 ans. Le Point, 2 juillet 2016.
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  44. VoirÉloge funèbre à New York, d'Elie Wiesel, salué par des hommages du monde entier, Le Point, 3 juillet 2016.
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  69. Témoignage de l'ancien déporté Miklos Grüner.
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  73. David Caglioli, « Claude Lanzmann critiqué pour avoir refusé de rendre hommage à Elie Wiesel »,L'Obs,‎(lire en ligne).
  74. Daniel Schneidermann, « Wiesel, Lanzmann, et France Inter »,Libération,‎(lire en ligne).
  75. LePoint.fr, « Claude Lanzmann règle ses comptes avec Elie Wiesel ! »,Le Point,‎(lire en ligne).
  76. Jean-Paul Gavard-Perret, « Un Lanzmann pathétique : diatribe contre Elie Wiesel sur France-Inter »,Alliance,‎(lire en ligne).
  77. « Roumanie : graffitis antisémites sur la maison natale d'Elie Wiesel », surThe Times of Israël,(consulté le)
  78. http://www.lechoixlapiece.com/
  79. https://laregledujeu.org/seminaire/lecture-d-une-piece-inedite-d-elie-wiesel-par-bhl-bernard-kouchner-michael-lonsdale-et-ariel-wizman/

Annexes

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Bibliographie

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La liste n'est pas exhaustive.

En français (ou traduit en français) :

  • Rire dans l'univers tragique d'Élie Wiesel (Joë Friedemann, Librairie Nizet - 1981).
  • Elie Wiesel : un message à l'humanité (Robert McAfee Brown, éditions Grasset - 1983).
  • Elie Wiesel. Qui êtes-vous ? (Brigitte-Fanny Cohen, éditions La manufacture - 1987).
  • Elie Wiesel : Variations sur le silence (Myriam B. Cohen, éditions Rumeur des Âges - 1988).
  • Fou de Dieu ou dieu des fous. L'œuvre tragique d'Elie Wiesel. (Vincent Engel, De Boeck Université - 1989).
  • Présence d'Elie Wiesel (David Banon, éditions Labor & Fides - 1991).
  • La Paix pour destin (Daniel Morgaine, éditions Denoël - 1995).
  • Une parole pour l'avenir (sous la direction deMichaël de Saint-Cheron, éditions Odile Jacob - 1996).
  • Au nom du père, de Dieu et d’Auschwitz ; regards littéraires sur des questions contemporaines au travers de l'œuvre d'Elie Wiesel (Vincent Engel, éditions Peter Lang - 1997).
  • Elie Wiesel en hommage (mélanges réunis par Ariane Kalfa etMichaël de Saint-Cheron, éditions Cerf - 1998).
  • Elie Wiesel : L'homme de la mémoire (Michaël de Saint-Cheron, Éditions Bayard - 1998).
  • Choisir le français pour exprimer l’indicible. Elie Wiesel (Olivier Rota), in Mythe et mondialisation. L’exil dans les littératures francophones, Actes du colloque organisé dans le cadre du projet bilatéral franco-roumain « Mythes et stratégies de la francophonie en Europe, en Roumanie et dans les Balkans », programme Brâcuși des 8-9 septembre 2005, Editura Universității Suceava, Suceava, 2006, rééd. inSens, décembre 2007.
  • Entretiens avec Elie Wiesel, suivi deWiesel, ce méconnu (Michaël de Saint-Cheron, éditions Parole Silence - 2008).
  • Elie Wiesel : Un témoin face à l'écriture (Delphine Auffret, éditions Le Bord de l'eau - 2009)[Elie Wiesel : Un témoin face à l'écriture].
  • Elie Wiesel ou le refus du désespoir (Léonard Rosmarin - Éditions du Grand-Pré, 2011). Le livre n'est en réalité jamais sorti, en raison de la faillite de son éditeur acadien — Voir l'articleLéonard Rosmarin.
    Leonard Rosmarin, Interview, Léonard Rosmarin publie un livre sur Elie Wiesel, L'heure de pointe Toronto/Windsor, Radio Canada,  (consulté le)..

En anglais uniquement :

  • The Vision of the Void. Theological Reflections on the Works of Elie Wiesel (Michael Berenbaum - 1979).
  • Telling the Tale: A Tribute to Elie Wiesel (sous la direction de Harry James Cargas - 1993).
  • Celebrating Elie Wiesel. Stories, Essays, Reflections. Alan Rosen - 1998).
  • Elie Wiesel: Spokesman for Remembrance (Linda Bayer - 2001).
  • Conversations With Elie Wiesel. Elie Wiesel and Richard D. Heffner (Schocken Books - 2001)
  • Elie Wiesel: Conversations (Robert Franciosi,editor - 2002).
  • Elie Wiesel And the Art of Storytelling (Rosemary Horowitz - 2006).
  • Is God Man's Friend?: Theodicy And Friendship in Elie Wiesel's Novels (Carole J. Lambert - 2006).
  • Elie Wiesel: A Holocaust Survivor Cries Out for Peace (Sarah Houghton - 2007).
  • Elie Wiesel: A Religious Biography. (Frederick L. Downing - 2008).
  • Elie Wiesel: Witness for Humanity (Rachel A. Koestler-Grack - 2009).

Documentaires

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Elie Wiesel a participé à plusieurs documentaires dont certains ayant pour sujet Elie Wiesel lui-même :

Articles connexes

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Liens externes

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