Pour les articles homonymes, voirSidgwick.
Bursar(en) Newnham College | |
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jusqu'en | |
Secrétaire(d) Society for Psychical Research | |
à partir de | |
Présidente British Federation of Women Graduates | |
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Principale(en) Newnham College | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | Enseignante, principale de collège,mathématicienne ![]() |
Père | |
Mère | Lady Blanche Gascoyne-Cecil(d) ![]() |
Fratrie | Evelyn Strutt, Baroness Rayleigh of Terling Place(d) Arthur Balfour Alice Blanche Balfour Francis Maitland Balfour Gerald Balfour Eustace James Anthony Balfour ![]() |
Conjoint | Henry Sidgwick(à partir de) ![]() |
A travaillé pour |
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Eleanor Mildred Balfour-Sidgwick, née le àWhittingehame (East Lothian) et morte le), est unemathématicienne et une militanteféministebritannique. Elle est cofondatrice et principale duNewnham College,collège pour femmes deCambridge fondé en 1871, et s'est engagée en faveur de l'accès des femmes aux études universitaires. Elle est membre de laSociety for Psychical Research.
Née dans le domaine familial de Whittingehame, dans le comtéécossais d'East Lothian, elle est la fille deJames Maitland Balfour et de Blanche Harriet Cecil, et aînée de sa fratrie, elle appartient à l'aristocratie écossaise. L'un de ses frères,Arthur Balfour, estPremier ministre du Royaume-Uni, leader du parti conservateur et connu pour laDéclaration Balfour, qui reconnaît en 1917 la légitimité d'un État d'Israël[1], un autre de ses frères,Francis Maitland Balfour est embryologiste, professeur à Cambridge et membre de laRoyal Society. Son frère, Gerald William Balfour, mène également une carrière politique et s'intéresse à larecherche psychique[2].
Elle est éduquée à domicile, encouragée par ses parents qui sont attentifs à ses aptitudes exceptionnelles en mathématiques et soutiennent la possibilité pour les filles de faire des études supérieures[3].
Après la mort de ses parents, elle gère le domaine familial de Wittinghame[3] et travaille avecLord Rayleigh pour améliorer la précision des mesures de la résistance électrique.
Elle rencontre le philosopheHenry Sidgwick à travers un groupe de recherche sur lespiritisme, formé en 1874 et l'épouse en 1876[3]. Ils s'intéressent tous deux à la promotion de l'éducation universitaire pour les femmes et s'impliquent dans la fondation duNewnham College, au sein de l'université de Cambridge[4]. Elle y enseigne les mathématiques, puis en devient principale-adjointe, puis principale en 1892. Elle gère les finances du collège, encourage la recherche et contribue à l'esprit du lieu. Elle mène une vie active et austère. Mais sa « grisaille » (selon ses propres termes) ne l'empêche pas d'être admirée et appréciée[1]. En 1882, Henry Sidgwick fonde laSociety for Psychical Research. Ils mènent ensemble deux combats : l'admission des femmes aux examens universitaires et l'obtention d'un diplôme. Ils gagnent la première, mais échouent à établir le droit pour les étudiantes à obtenir un diplôme universitaire[1]. Après la mort de son mari en 1900, Eleanor démissionne de ses fonctions, tout en restant membre actif du conseil du collège Newham. En 1916, elle s'installe auprès de son frère Gerald William Balfour, à Fisher's Hill, près deWoking dans leSurrey, tout en restant en lien avec Newnham College. Elle meurt à son domicile, le[5].