Pour les articles homonymes, voirJulián López,López,Juli (homonymie) etEscobar.
El Juli ![]() | |
![]() El Juli | |
Présentation | |
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Nom de naissance | Julián López Escobar |
Apodo | El Juli |
Naissance | (42 ans) Madrid |
Nationalité | Espagnol |
Site internet | http://www.eljuli.com/ |
Carrière | |
Alternative | àNîmes Parrain "Manzanares" |
Confirmation d'alternative | ParrainEnrique Ponce |
Invention | Lopecina,Escobina |
Fin de carrière | |
Escalafón général | Premier de l’escalafón en 1999, 2000 et 2002 |
Entourage familial | |
Père | Julián López |
Mère | Manoli Escobar |
Famille | Ignacio López Escobar & Manuela López Escobar |
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Julián López Escobar dit« El Juli », né le àMadrid, est unmatadorespagnol.
Considéré comme l'un des meilleurs toreros du monde, fils d'un anciennovillero malchanceux qui perdit un œil encorrida, élève de l'école taurine de Madrid, « El Juli » combat son premier taureau le, à l'occasion de sa communion solennelle. Son sens du taureau et dutemple, sa maîtrise technique hors pair, une allégresse sans équivalent caractérisent ce premier « Juli » qui fait courir les foules à partir de 1995 (il n'avait alors que 13 ans)[1].
En 1997, du fait de son jeune âge qui lui interdit de toréer dans les arènes françaises et espagnoles, il s'expatrie au Mexique où il acquiert rapidement une grande célébrité. La corrida mexicaine, en raison de taureaux plus vifs, plus nobles et plus résistants que les taureaux européens[2], favorise letercio de piques et le jeu de cape. Cette période mexicaine d'« El Juli » lui a donc permis d’acquérir un grand répertoire de passes de capes.En outre, il a toujours été un grand poseur debanderilles.
« El Juli » prend l'alternative le à Nîmes, des mains de « Manzanares », en présence deJosé Ortega Cano.
Dès l'année suivant son alternative, « El Juli » accède, en compagnie deEnrique Ponce, aux sommets de l'Escalafón.
Le jeune prodige aimé qui enchantait les foules par son aisance enfantine et insolente, est aujourd'hui considéré comme l'un des grands maestros de sa génération, ouvrant la voie à une génération de jeunes toreros issus des écoles taurines, parmi lesquels les FrançaisJuan Bautista etSébastien Castella, caractérisés par une grande aisance et une grande culture technique[3].
En 2001, il suit Vincent Simon et accepte de donner son nom pour la cause des enfants du monde. Ainsi est créée àMont-de-Marsan (Landes) la premièrepeña à but humanitaire. Les bénéfices de sabodega sont reversés à l'UNICEF et au Club Quetzal.
En 2003, il achète laganadería « Toro de Taliga » (du nom de la vallée de l'Estrémadure) qui accueillait autrefois le bétail marqué du fer dumaestroPaco Ojeda. Elle est inscrite à la UCTL depuis 2004 et s'appelle désormais « Ganaderia El Freixo ». D'origineJandilla et Salvador Domecq, les taureaux du maestro profitent de grandes étendues et de la qualité des pâturages d'Olivenza[4]. Cet élevage a été présenté pour la première fois en France le 7 mars 2010 dans les arènes deMagescq (Landes) en novillada non-piquée puis àCaptieux (Gironde) quelques mois plus tard en novillada piquée[5].
En 2010, second de l'escalafón derrièrele Fandi, il a toréé 77 corridas, coupé 144 oreilles et 2 queues.
Le 29 mars 2011 le prix Claude Popelin qui récompense le meilleurlidiador de latemporada française lui est décerné à l'unanimité. C'est la3e fois qu'El Juli reçoit ce prix après 2005 et 2007.
El Juli est grièvement blessé vendredi 19 avril 2013 par un coup de corne à la cuisse droite lors du premier combat pendant laferia de Séville, provoquant une blessure de laveine fémorale[6].
En 2016, il reçoit laMédaille d'or du mérite des beaux-arts (Espagne)[7].
En 2023, il met fin à sa carrière de torero. Il mène ses deux derniers combats, àMadrid le 30 septembre etSéville le 1er octobre[8].
Le matador est activement engagé dans la défense de la corrida. Son premier soutien important a été de créer uneécole taurine internationale en 2007[9] pour donner leur chance aux jeunes qui n'ont pas les moyens de financer leurs études de tauromachie. Les premiers élèves de cette école sont apparus en novillada en 2012 àMagescq[10].
El Juli s'est aussi engagé enColombie aux côtés d'autres matadors qui défendent la cause de la corrida devant le présidentJuan Manuel Santos pour que soit annulée l'interdiction du maire deBogotà[11] désormais illégale.
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