Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Einsatzkommando

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Einsatzkommando
Image illustrative de l’article Einsatzkommando
Exécution de civils soviétiques par des membres d’unEinsatzkommando en Lituanie en 1942.

Création1938
Dissolution1945
PaysAllemagne etEurope occupée
AllégeanceDrapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
BrancheSchutzstaffel
TypeCommando d'escadron de la mort
RôleAssassinat systématique des« indésirables » au régime nazi
(Bandenbekämpfung)
Effectif≈ 3 000 [1] (principalement membres de laSS, de l'OrPo, ou desHilfpolizei)
Fait partie deEinsatzgruppen
Composée deSonderkommando
GuerresSeconde Guerre mondiale
CommandantErnst Kaltenbrunner
Commandant historiqueReinhard Heydrich
modifier 

Pendant laSeconde Guerre mondiale, lesEinsatzkommandos enfrançais :« commandos d’intervention » étaient des sous-groupes des cinqEinsatzgruppen, unités de police militarisée créées par le gouvernement du Reich.

LesEinsatzkommando comptent jusqu'à 3 000 hommes au total[1], composés d'effectifs d'unités régulières de la police allemande (Ordnungspolizei), de membres de la SS (entre 500 à 1 000) et de la Wehrmacht. Ces unités spéciales opéraient dans lesterritoires occupés et avaient pour mission d'assassiner systématiquement les opposants réels ou imaginaires au régime nazi : par exemple, les cadres civils et militaires de la Pologne envahie, lesroms, leshomosexuels, les socialistes et lescommunistes, les collaborateurs duNKVD, les commissaires politiques, ou lesJuifs[2],[3].

À compter de juin 1941 et l'opérationBarbarossa, qui entraîna le large repli de l'Armée rouge, les Einsatzgruppen se sont divisés en dizaines de commandos plus petits (Einsatzkommandos), responsables de l'assassinat systématique des prétendus ennemis du Reich derrière les lignes de laWehrmacht.

Après la guerre, plusieurs officiers de la SS ou de la Ordnungspolizei, ayant eu des responsabilités au sein desEinsatzkommando, ont été jugés, notamment dans leprocès des Einsatzgruppen qui s'est tenu à Nüremberg en 1947 et 1948, reconnus coupables de crimes de guerre et pendus. Mais la majeure partie des exécuteurs n'a jamais été ni inquiétée ni jugée.

« Einsatzkommando » est un terme encore employé dans la dénomination d'organisations militaires et policières comme leSEK allemand et leGEK Cobra autrichien.

Organisation des Einsatzgruppen

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Einsatzgruppen.

Les Einsatzgruppen étaient des unités policières très hiérarchisées initialement prévus à compter de l' invasion par les nazis allemands de l'Autriche - Anschluss en mars 1938 sous la direction deReinhard Heydrich — chef duSD et duSicherheitspolizei (Service de sécurité du parti nazi et Police de sûreté, principale force régulière de police allemande depuis sa création en 1936)[4].

Opérant au sein de la SS, le premier Einsatzgruppe de la Seconde Guerre mondiale est formé au cours de l'invasion de la Pologne en afin d'éliminer physiquement les opposants polonais au nazisme. Ensuite, à la suite d'une directive d'Hitler et d'Himmler, les autres Einsatzgruppen sont formés en prévision de l'invasion de l'Union soviétique en juin 1941[5]. Ces groupes, placés sous l'autorité administrative de l'armée allemande, dépendaient duReichssicherheitshauptamt et étaient sous le contrôle du commandant supérieur des SS Reinhard Heydrich. À sa mort en 1942, Ernst Kaltenbrunner est nommé commandant supérieur des cinq Einsatzgruppen[1],[6].

Le premier Einsatzgruppe en Pologne occupée

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Shoah par balles en Pologne.
Article connexe :Crimes de guerre en Pologne occupée.
Invasion de la Pologne, de gauche à droite :Ludolf Jakob von Alvensleben, Erich Spaarmann, Hans Kölzow et Christian Schnug, chefs desVolksdeutscher Selbstschutz au moment dumassacre de Bydgoszcz, àBromberg.

Les premiers Einsatzgruppen de la Seconde Guerre mondiale ont été formés en 1939 en préparation de l'invasion de la Pologne. Ils étaient composés de fonctionnaires de la Gestapo, du Kripo et de la SD, déployés lors de l'opérationTannenberg et l'Intelligenzaktion jusqu'au printemps 1940 , suivie par l'AB-Aktion allemande qui s'est terminée fin 1940. Bien avant l'attaque contre laPologne, les nazis, aidés par la minorité allemande vivant sur le territoire de laDeuxième République polonaise, rédigeaient une liste de personnalités polonaises contenant les noms de 61 000 membres de l’élite polonaise[7]. La liste, imprimée sous la forme d'un livre de 192 pages, est intituléSonderfahndungsbuch Polen. Il est composé uniquement de noms et de dates de naissance de politiciens, de savants, d'acteurs, de l'intelligentsia, de médecins, d'avocats, de la noblesse, de prêtres, d'officiers et de nombreux autres personnes et ce livre est mis à disposition pour les Einsatzgruppen et laVolksdeutscher Selbstschutz[8]. Fin 1939, 50 000 Polonais dont des Juifs sont assassinés par ces groupes dans les territoires annexés, dont plus de 1 000 prisonniers de guerre[9],[10],[11],[12].

Les unités opérationnelles de la SS reçoivent des chiffres romains pour la première fois le 4 septembre 1939. Avant, leurs noms provenaient du nom de leurs lieux d'origine en langue allemande[13].

  1. Einsatzgruppe I ou EG I–Wien (sous le commandement du SS-Standartenführer Bruno Streckenbach)[13], déployé avec la14e armée
    1. Einsatzkommando 1/I : SS-SturmbannführerLudwig Hahn (en)
    2. Einsatzkommando 2/I : SS-SturmbannführerBruno Müller
    3. Einsatzkommando 3/I : SS-SturmbannführerAlfred Hasselberg (de)
    4. Einsatzkommando 4/I : SS-SturmbannführerKarl Brunner
  2. Einsatzgruppe II ou EG II–Oppeln (sous le commandement du SS-ObersturmbannführerEmanuel Schäfer), déployé avec la10e armée
    1. Einsatzkommando 1/II : SS-ObersturmbannführerOtto Sens (de)
    2. Einsatzkommando 2/II : SS-SturmbannführerKarl-Heinz Rux (de)
  3. Einsatzgruppe III ou EG III–Breslau (sous le commandement du SS-Obersturmbannführer und RegierungsratHans Fischer (de))[13], déployé avec la8e armée
    1. Einsatzkommando 1/III : SS-SturmbannführerWilhelm Scharpwinkel (de)
    2. Einsatzkommando 2/III : SS-SturmbannführerFritz Liphardt (de)
Meurtres à Piaśnica
Des « Volksdeutscher Selbstschutz » (volontaires allemands de souche) creusent des tombes pour des Polonais qui vont être exécutés quelques minutes plus tard.
Préparation de l'exécution menée par le groupe EK-16.
Exécution à Piaśnica.
  1. Einsatzgruppe IV ou EG IV–Dramburg (sous le commandement du SS-BrigadeführerLothar Beutel[13], remplacé par Josef Albert Meisinger en) déployé avec la4e armée en Poméranie (EG-V)
    1. Einsatzkommando 1/IV : SS-Sturmbannführer und RegierungsratHelmut Bischoff
    2. Einsatzkommando 2/IV : SS-Sturmbannführer und RegierungsratWalter Hammer (de)
  2. Einsatzgruppe V ou EG V–Allenstein (sous le commandement du SS-StandartenführerErnst Damzog)[13], déployé avec la3e armée
    1. Einsatzkommando 1/V : SS-Sturmbannführer und RegierungsratHeinz Gräfe (de)
    2. Einsatzkommando 2/V : SS-Sturmbannführer und RegierungsratRobert Schefe (de)
    3. Einsatzkommando 3/V : SS-Sturmbannführer und RegierungsratWalter Albath (de)
  3. Einsatzgruppe VI (sous le commandement du SS-OberführerErich Naumann), déployé en Grande-Pologne
    1. Einsatzkommando 1/VI : SS-SturmbannführerFranz Sommer (de)
    2. Einsatzkommando 2/VI : SS-SturmbannführerGerhard Flesch
  4. Einsatzgruppe z. b. V.[14] (sous le commandement du SS-ObergruppenführerUdo von Woyrsch et du SS-OberführerOtto Rasch), déployé en Haute-Silésie et en Silésie de Cieszyn
  5. Einsatzkommando 16 ouEK–16 Danzig (sous le commandement du SS-SturmbannführerRudolf Tröger)[13], déployé enPoméranie après le retrait desEG-IV etEG-V[13]. Le commando a été impliqué dans lesmassacres à Piaśnica, connus sous le nom dePommern Katyń, entre septembre 1939 et le printemps 1940. Les tireurs civils appartenaient à la milice allemande duVolksdeutscher Selbstschutz, aidant le groupeEK-16. Au cours de cette période, environ12 000 à 16 000 Polonais, Juifs, Tchèques et Allemands anti nazis ont été assassinés. Cette unité SS ne doit pas être confondue avec l'Einsatzkommando 16 duEinsatzgruppe E déployé enCroatie (voir ci-dessous).

Einsatzgruppe A

[modifier |modifier le code]

L'Einsatzgruppe A[15], attaché au groupe d'armées Nord, a été formé àGumbinnen enprovince de Prusse-Orientale le 23 juin 1941. Stahlecker — son premier commandant — a déployé l'unité vers la frontière lituanienne. Son groupe était composé de 340 hommes de la Waffen SS, de 89 policiers de la Gestapo, 35 membres du SD, de 133 policiers réguliers de l'Orpo et de 41 inspecteurs et commissaires de la Kripo[16]. Lorsque les troupes soviétiques se retirent de la capitale temporaire lituanienneKaunas, la ville est reprise le lendemain par les Lituaniens lors du soulèvement antisoviétique. Le 25 juin, l'Einsatzgruppe A entre à Kaunas avec des unités avancées de l'armée allemande[17].

Einsatzgruppe A en 1941
Carte issue du rapport adressé auRSHA àBerlin parStahlecker en, intitulé « Exécutions des Juifs menées parl'Einsatzgruppen A ». L'Estonie estjudenfrei (vide (ou libre) de Juifs) (963 personnes tuées) ; Lettonie (35 238 personnes tuées) ; Lituanie (136 421 personnes tuées) ; Russie (3 800 personnes tuées) ; Biélorussie (41 828 personnes tuées, voir ci-dessous)
  1. SS-Brigadeführer undGeneralmajor der PolizeiFranz Walter Stahlecker (22 juin 1941 – 23 mars 1942)
  2. SS-Brigadeführer und Generalmajor der PolizeiHeinz Jost (29 mars – 2 septembre 1942)
  3. SS-Oberführer undOberst der PolizeiHumbert Achamer-Pifrader (10 septembre 1942 – 4 septembre 1943)
  4. SS-OberführerFriedrich Panzinger (5 septembre 1943 – 6 mai 1944)
  5. SS-Oberführer und Oberst der Polizei Wilhelm Fuchs (6 mai – 10 octobre 1944)

Sonderkommando Arājs

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Sonderkommando Arājs.
  1. SS-SturmbannführerViktors Arājs ( - 1944)

Sonderkommando 1a

[modifier |modifier le code]
  1. SS-Obersturmbannführer Martin Sandberger (juin 1941 – 1943)
  2. SS-ObersturmbannführerBernhard Baatz ( – 15 octobre 1944)

Sonderkommando 1b

[modifier |modifier le code]
  1. SS-Oberführer und Oberst der PolizeiErich Ehrlinger (juin – novembre 1941)
  2. SS-SturmbannführerWalter Hoffmann (janvier – mars 1942)
  3. SS-ObersturmbannführerEduard Strauch (mars – août 1942)
  4. SS-Sturmbannführer Erich Isselhorst (30 juin –)

Einsatzkommando 1a

[modifier |modifier le code]
  1. SS-ObersturmbannführerMartin Sandberger (juin 1942 – 1942)
  2. SS-ObersturmbannführerKarl Tschierschky (1942)
  3. SS-Sturmbannführer Erich Isselhorst (novembre 1942 – juin 1943)
  4. SS-ObersturmbannführerBernhard Baatz (juin – août 1943)

Einsatzkommando 1b

[modifier |modifier le code]
  1. SS-Sturmbannführer Hermann Hubig (de) (juin – octobre 1942)
  2. SS-Sturmbannführer Manfred Pechau (octobre – novembre 1942)

Einsatzkommando 1c

[modifier |modifier le code]
  1. SS-SturmbannführerKurt Graaf (de) (1er août - 28 novembre 1942)

Einsatzkommando 2

[modifier |modifier le code]
  1. SS-ObersturmbannführerRudolf Batz (juin – 4 novembre 1941)
  2. SS-ObersturmbannführerEduard Strauch (4 novembre – 2 décembre 1941)
  3. SS-SturmbannführerRudolf Lange (3 décembre 1941 –1944)
  4. SS-Sturmbannführer Manfred Pechau (octobre 1942)
  5. SS-SturmbannführerReinhard Breder (26 mars 1943 – juillet 1943)
  6. SS-ObersturmbannführerOswald Poche (en) (30 juillet 1943 – 2 mars 1944)
Einsatzkommando 3 — feuille de pointage durapport Jäger (1941).

Einsatzkommando 3

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Rollkommando Hamann.
  1. SS-StandartenführerKarl Jäger (juin 1941 –)
  2. SS-Oberführer und Oberst der Polizei Wilhelm Fuchs (15 septembre 1943 – 27 mai 1944)
  3. SS-SturmbannführerHans-Joachim Böhme (11 mai – juillet 1944)

Rapport Jäger

[modifier |modifier le code]

Lerapport Jäger montre précisément les activités d'un groupe mobile de tuerie. Il s'agit d'un rapport d'activités de l'Einsatzkommando 3, montrant le nombre total d'assassinats effectués par celui-ci : 137 346 Juifs (57 338 hommes, 48 592 femmes, 29 461 enfants) et 2 058 communistes, handicapés mentaux ou autres, sur la période du au[18].

L'Einsatzkommando 3 a opéré dans ledistrict de Kovno et à l'ouest deVilna, enLituanie occupée. LeRollkommando Hamann commandé par l'officierJoachim Hamann s'est tristement distingué par le nombre de personnes assassinés durant quelques mois de l'année 1941 : au moins 60 000 Juifs furent exterminés dans les campagnes lituaniennes et estoniennes par ce petit groupe (ne dépassant pas la centaine d'hommes), composé en majorité de Lituaniens volontaires[19],[20].

Le« grand nettoyage ethnique » se poursuivit jusqu'en 1942, date à laquelle lescamps de la mort remplacent les exécutions par balles à ciel ouvert mises en œuvre par lesEinsatzkommandos.

Einsatzgruppe B

[modifier |modifier le code]

Le commandement opérationnel de l'Einsatzgruppe B[15], attaché au groupe d'armées Centre, a été créé quelques jours après l'invasion de l'Union soviétique, sous le commandement du SS-GruppenführerArthur Nebe. Il quitte la ville dePoznań le 24 juin 1941 avec 655 hommes de la police de sécurité, de la Gestapo, du Kripo, du SD, de la Waffen-SS et de la2e Compagnie du Bataillon de la Police de Réserve 9[3]. Le 30 juin 1941, Himmler visite ledistrict de Bialystok où il déclare qu'il faut plus de forces dans la région en raison des risques potentiels de guerre partisane. L'avancée des Allemands après la retraite rapide de l'Armée rouge laisse derrière elle une insécurité grandissante, nécessitant un déploiement urgent de personnel supplémentaire[3].

Płock (Schröttersburg) déploiement de l'Einsatzgruppe B, à l'est ducamp d'extermination de Chełmno.

Le brouillage de la « nouvelle menace » du quartier général de la Gestapo à Zichenau (Ciechanów) forme une unité moins connue appeléekommando SS Zichenau-Schroettersburg quittant la sous-station Schröttersburg (Płock), sous le commandement du SS-ObersturmführerHermann Schaper, avec pour mission l'assassinat de juifs, de communistes et de collaborateurs duNKVD dans les villages et les villes. Le 3 juillet, la formation supplémentaire de laSchutzpolizei arrive àBiałystok, convoqué par le gouvernement général. Il est dirigé par le SS-HauptsturmführerWolfgang Birkner, ancien combattant de l'Einsatzgruppe IV lors de la campagne polonaise de 1939. L'unité de secours, appeléeKommando Bialystok[21], est envoyée par le SS-ObersturmbannführerKarl Eberhard Schöngarth, répondant aux ordres duReichssicherheitshauptamt (RSHA). Le 10 juillet 1941, l'unité de Schaper est divisée en petits groupes d’Einsatzkommandos en raison des exigences de l'opérationBarbarossa[22].

En plus des fusillades en masse, l'Einsatzgruppe B commet des pendaisons publiques utilisées comme tactique de terreur sur la population locale. Un rapport de l'Einsatzgruppe B, daté du, décrit une de ces actions. En raison d'une activité partisane soupçonnée dans la région autour du village deDemidov, tous les hommes âgés de quinze à cinquante-cinq ans habitant dans le village sont détenus dans un camp pour un dépistage. Le dépistage conduit à l'arrestation de dix-sept personnes identifiées comme « partisans » et « communistes ». Par la suite, 400 résidents locaux sont rassemblés pour assister à la pendaison de cinq membres du groupe alors que les douze autres sont abattus[23].

Le 14 novembre 1941, leGruppenführer Nebe déclare àBerlin l'élimination de 45 000 personnes. Un autre rapport, daté du 15 décembre 1942, établit les tueries de l'Einsatzgruppe B à un total de 134 298 personnes[24]. Après 1943, les massacres de l'Einsatzgruppe B diminuent et l'unité est dissoute en.

Commandement

[modifier |modifier le code]
  1. SS-Gruppenführer undGeneralmajor der PolizeiArthur Nebe (juin – novembre 1941)
  2. SS-Brigadeführer und Generalmajor der PolizeiErich Naumann (novembre 1941 – mars 1943)
  3. SS-StandartenführerHorst Böhme (12 mars – 28 août 1943)
  4. SS-Oberführer undOberst der PolizeiErich Ehrlinger (28 août 1943 – avril 1944)
  5. SS-Oberführer und Oberst der PolizeiHeinrich Seetzen (28 avril – août 1944)
  6. SS-Standartenführer Horst Böhme (12 août 1944)

Vers le 5 juillet 1941, Arthur Nebe consolide l'Einsatzgruppe B près deMinsk, établissant un quartier général posté pour deux mois. LeGruppenführer ordonne auxSonderkommando 7a,Sonderkommando 7b etVorkommando Moskau de suivre le groupe d'armées Centre, pendant que lesEinsatzkommandos 8 et9 nettoieraient les côtés de la pointe. En conformité, l'Einsatzkommando 8 rejointBiałystok le, traverseSłonim etBaranowicze, où débute une série de massacres dans ce qui est le sud de la Biélorussie actuelle (en Pologne orientale avant la Seconde Guerre mondiale)[22].

Le 5 août, Nebe déplace son groupe àSmolensk, où leVorkommando Moskau est stationné. Le 6 août, l'Einsatzkommando 8 atteintMinsk. Le 9 septembre 1941, le groupe est déplacé versMogilev, où son siège général est établi. L'Einsatzkommando 8 effectue à partir de son siège des massacres àBobruisk,Gomel,Roslavl etKlintsy, attaquant systématiquement la population locale et la communauté juive.

Pendant ce temps, l'Einsatzkommando 9 quitteOlecko, dans l'Est de la Prusse et atteint Vilna le. Dans les jours qui suivent, le groupe commet des massacres àGrodno et à Bielsk Podlaski. Le 20 juillet, son siège se déplace àVitebsk, où ils exterminent la population dePolotsk,Nevel,Lepel etSouraj. En progressant versViazma, le groupe commet des atrocités dans les villes deGjatsk etMojaïsk. La contre-offensive soviétique force l’Einsatzkommando à se retirer à Vitebsk le. En anticipant lachute de Moscou, le Vorkommando Moskau avance jusqu'àMaloïaroslavets, capturé par la Wehrmacht le 18 octobre 1941. LesSonderkommandos 7a et7b rejoignent également la zone de la ville en opérant rapidement, afin d'empêcher la fuite des Juifs face à l'armée allemande en progression. Au sud et à l'est de Smolensk et Minsk, les deuxSonderkommandos laissent derrière eux des villes martyrs tel que Velikié LoukiTver,Orcha,Homiel,Tchernihiv ou Orel.

Sonderkommando 7a

[modifier |modifier le code]

LeSonderkommando 7a est dirigé parWalter Blume et attaché à la9e armée sous les ordres du généralAdolf Strauß. LeSK 7a entre à Vilna le et y reste jusqu'au 3 juillet[3]. Vilna, maintenant dans la sphère de commandement de l'Einsatzgruppe A, leSonderkommando 7a est transféré àKreva, près de Minsk. LeSonderkommando a été actif à Vilna, Nevel,Haradok,Vitebsk,Velij,Rjev,Viazma, Kalinin etKlintsy, au cours duquel il exécuta 1 344 personnes.

  1. SS-StandartenführerWalter Blume (juin – septembre 1941)
  2. SS-StandartenführerEugen Steimle (septembre – décembre 1941)
  3. SS-HauptsturmführerKurt Matschke (sv) (décembre 1941 – février 1942)
  4. SS-ObersturmbannführerAlbert Rapp (février 1942 – 28 janvier 1943)
  5. SS-SturmbannführerHelmut Looss (sv) (juin 1943 – juin 1944)
  6. SS-SturmbannführerGerhard Bast (de) (juin – octobre/novembre 1944)

Sonderkommando 7b

[modifier |modifier le code]

CeSonderkommando était actif àBrest-Litovsk (ghetto de Brest-Litovsk),Kobryn,Proujany,Slonim (ghetto de Slonim),Baranavitchy,Stowbtsy, Minsk (ghetto de Minsk), Orcha,Klintsy,Briansk, Koursk, Tserigov et Orel, au cours duquel il exécuta 6 788 personnes.

  1. SS-SturmbannführerGünther Rausch (de) (juin 1941 – janvier/février 1942)
  2. SS-ObersturmbannführerAdolf Ott (février 1942 – janvier 1943)
  3. SS-ObersturmbannführerJosef Auinger (de) (juillet 1942 – janvier 1943)
  4. SS-ObersturmbannführerKarl-Georg Rabe (janvier/février 1943 – octobre 1944)

Sonderkommando 7c

[modifier |modifier le code]
  • Voir Vorkommando Moskau
  1. SS-SturmbannführerFriedrich-Wilhelm Bock (juin 1942)
  2. SS-HauptsturmführerRudolf Schmücker (juin 1942 – 1942)
  3. SS-SturmbannführerWilhelm Bluhm (1942 – juillet 1943)
  4. SS-SturmbannführerHans Eckhardt (juillet – décembre 1943)

Einsatzkommando 8

[modifier |modifier le code]

CetEinsatzkommando était actif àVawkavysk, Baranovichi, Babruysk,Lahoïsk,Mahiliow et Minsk, au cours duquel il exécuta 74 740 personnes.

  1. SS-ObersturmbannführerOtto Bradfisch (juin 1941 –)
  2. SS-SturmbannführerHeinz Richter (1er avril –septembre 1942)
  3. SS-Sturmbannführer Erich Isselhorst (septembre – novembre 1942)
  4. SS-ObersturmbannführerHans-Gerhard Schindhelm (de) (7 novembre 1942 – octobre 1943)
  5. SS-SturmbannführerAlfred Rendörffer (dates inconnues)

Einsatzkommando 9

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Ypatingasis būrys.

CetEinsatzkommando était actif à Vilnius (ghetto de Vilnius),Hrodna (ghetto de Grodno),Lida, Bielsk Podlaski, Nevel, Lepiel, Souraj, Viazma, Gjatsk,Mojaïsk,Vitebsk (ghetto de Vitebsk),Smolensk etVarena, au cours duquel il exécuta 41 340 personnes.

  1. SS-ObersturmbannführerAlfred Filbert (juin – 20 octobre 1941)
  2. SS-ObersturmbannführerOswald Schäfer (de) (octobre 1941 – février 1942)
  3. SS-ObersturmbannführerWilhelm Wiebens (de) (février 1942 – janvier 1943)
  4. SS-ObersturmbannführerFriedrich Buchardt (janvier 1943 – octobre 1944)
  5. SS-SturmbannführerWerner Kämpf (octobre 1943 – mars 1944)

Vorkommando Moskau

[modifier |modifier le code]

CeVorkommando — également connu sous le nom deSonderkommando 7c — devait opérer à Moscou, mais cela ne se réalise pas face à la victoire décisive soviétique lors de labataille de Moscou. Le groupe est donc incorporé auSonderkommando 7b et opère à Smolensk, assassinant 4 660 personnes.

  1. SS-BrigadeführerFranz Six (20 juin – 20 août 1941)
  2. SS-ObersturmbannführerWaldemar Klingelhöfer (août – septembre 1941)
  3. SS-Obersturmbannführer Erich Körting (de) (septembre – décembre 1941)
  4. SS-SturmbannführerFriedrich Buchardt (décembre 1941 – janvier 1942)
  5. SS-SturmbannführerFriedrich-Wilhelm Bock (janvier – juin 1942)

Einsatzgruppe C

[modifier |modifier le code]

L'Einzatzgruppe C a été attaché augroupe d'armées Sud, au cours duquel il exécuta 118 341 personnes[15].

  1. SS-Brigadeführer undGeneralmajor der Polizei Otto Rasch (juin – octobre 1941)
  2. SS-Gruppenführer undGeneralleutnant der PolizeiMax Thomas (octobre 1941 – 29 avril 1943)
  3. SS-StandartenführerHorst Böhme (6 septembre 1943 – mars 1944)

Einsatzkommando 4a

[modifier |modifier le code]

CetEinsatzkommando était actif àLviv (ghetto de Lwów),Loutsk (ghetto de Łuck),Rivne (ghetto de Rovno),Jytomyr,Pereiaslav,Yahotyn,Ivano-Frankivsk,Radomychl,Loubny,Poltava,Kiev (Babi Yar), Koursk etKharkiv, au cours duquel il exécuta 59 018 personnes.

  1. SS-StandartenführerPaul Blobel (juin 1941 – 13 janvier 1942)
  2. SS-ObersturmbannführerErwin Weinmann (13 janvier – 27 juillet 1942)
  3. SS-SturmbannführerEugen Steimle (août 1942 – 15 janvier 1943)
  4. SS-SturmbannführerFriedrich Schmidt (janvier – février 1943)
  5. SS-SturmbannführerTheodor Christensen (de) (mars – décembre 1943)

Einsatzkommando 4b

[modifier |modifier le code]

CetEinsatzkommando était actif à Lviv,Ternopil (ghetto de Tarnopol),Krementchouk, Poltava,Sloviansk,Khmelnytsky,Vinnytsia,Kramatorsk,Horlivka etRostov, au cours duquel il exécuta 6 329 personnes.

  1. SS-ObersturmbannführerGünther Herrmann (juin – octobre 1941)
  2. SS-ObersturmbannführerFritz Braune (de) (2 octobre 1941 – 21 mars 1942)
  3. SS-Obersturmbannführer Walter Haensch (mars – juillet 1942)
  4. SS-ObersturmbannführerAugust Meier (juillet – novembre 1942)
  5. SS-SturmbannführerFriedrich Sühr (novembre 1942 – août 1943)
  6. SS-SturmbannführerWaldemar Krause (de) (août 1943 – janvier 1944)

Einsatzkommando 5

[modifier |modifier le code]

CetEinsatzkommando était actif à Lviv (ghetto de Lwów),Brody,Doubno,Berdytchiv,Skvyra et Kiev (Babi Yar), au cours duquel il exécuta plus de 150 000 personnes.

  1. SS-OberführerErwin Schulz (juin – août 1941)[25]
  2. SS-SturmbannführerAugust Meier (septembre 1941 – janvier 1942)

Einsatzkommando 6

[modifier |modifier le code]

CetEinsatzkommando était actif à Lviv,Zolotchiv, Jytomyr, Khmelnytsky, Vinnytsia,Dnipropetrovsk,Kryvy Rih,Donetsk et Rostov, au cours duquel il exécuta 5 577 personnes.

  1. SS-StandartenführerErhard Kroeger (juin – novembre 1941)
  2. SS-SturmbannführerRobert Möhr (novembre 1941 – septembre 1942)
  3. SS-ObersturmbannführerErnst Biberstein (septembre 1942 – mai 1943)
  4. Date et commandant inconnu
  5. SS-Sturmbannführer Friedrich Sühr (août – novembre 1943)

Einsatzgruppe D

[modifier |modifier le code]

L'Einsatzgruppe D était attaché à la11e armée[15]. Créé en juin 1941 et fonctionnant jusqu'en mars 1943, l'Einsatzgruppe D a opéré dans le nord de laTransylvanie,Tchernivtsi,Kichinev et enCrimée. En mars 1943, il est déployé àOvroutch comme unité anti-partisane appelée « Kampfgruppe Bierkamp », nommée d'après son nouveau commandant,Walther Bierkamp. L'Einsatzgruppe D a assassiné 91 728 personnes[26].

Otto Ohlendorf etHeinz Jost lors duprocès des Einsatzgruppen.
  1. SS-Gruppenführer undGeneralleutnant der Polizei Otto Ohlendorf (juin 1941 – juillet 1942)
  2. SS-Brigadeführer undGeneralmajor der PolizeiWalther Bierkamp (juillet 1942 – mars 1943)

Einsatzkommando 10a

[modifier |modifier le code]
  1. SS-Oberführer undOberst der PolizeiHeinrich Seetzen (juillet 1941 – juillet 1942)
  2. SS-SturmbannführerKurt Christmann (de) (août 1942 – juillet 1943)

Einsatzkommando 10b

[modifier |modifier le code]
  1. SS-ObersturmbannführerAlois Persterer (de) (juin 1941 – décembre 1942)
  2. SS-SturmbannführerEduard Jedamzik (de) (décembre 1942 – février 1943)

Einsatzkommando 11a

[modifier |modifier le code]
  1. SS-ObersturmbannführerPaul Zapp (de) (juin 1941 – juillet 1942)
  2. Fritz Mauer (juillet – octobre 1942)
  3. SS-Sturmbannführer Gerhard Bast (de) (novembre – décembre 1942)
  4. SS-SturmbannführerWerner Hersmann (de) (décembre 1942 – mai 1943)

Einsatzkommando 11b

[modifier |modifier le code]
  1. SS-SturmbannführerHans Unglaube (juin – juillet 1941)
  2. SS-ObersturmbannführerBruno Müller (juillet – octobre 1941)
  3. SS-ObersturmbannführerWerner Braune (octobre 1941 – septembre 1942)
  4. SS-ObersturmbannführerPaul Schultz (septembre 1942 – février 1943)

Einsatzkommando 12

[modifier |modifier le code]
  1. SS-ObersturmbannführerGustav Adolf Nosske (juin 1941 – février 1942)
  2. SS-Sturmbannführer Erich Müller (février – octobre 1942)
  3. SS-ObersturmbannführerGünther Herrmann (octobre 1942 – mars 1943)

Einsatzgruppe E

[modifier |modifier le code]

L'Einsatzgruppe E a été déployé enCroatie (Yougoslavie). Il était attaché à la12e armée dans la région deVinkovci,Sarajevo,Banja,Knin etZagreb.

Commandement

[modifier |modifier le code]
  1. SS-ObersturmbannführerLudwig Teichmann (de) (août 1941 – avril 1943)
  2. SS-StandartenführerGünther Herrmann (avril 1943 – 1944)
  3. SS-Oberführer undOberst der PolizeiWilhelm Fuchs (octobre – novembre 1944)[27]

Einsatzkommando 10b

[modifier |modifier le code]
  1. SS-Obersturmbannführer und OberregierungsratJoachim Deumling (de) (mars 1943 – janvier 1945)
  2. SS-SturmbannführerFranz Sprinz (sv) (janvier – mai 1945)

Einsatzkommando 11a

[modifier |modifier le code]
  1. SS-Sturmbannführer und RegierungsratRudolf Korndörfer (de) (mai – septembre 1943)
  2. SS-ObersturmbannführerAnton Fest (sv) (septembre 1943 – 1945)

Einsatzkommando 15

[modifier |modifier le code]
  1. SS-HauptsturmführerWilli Wolter (de) (juin 1943 – septembre 1944)

Einsatzkommando 16

[modifier |modifier le code]
  1. SS-Obersturmbannführer und OberregierungsratJohannes Thümmler (juillet – septembre 1943)
  2. SS-ObersturmbannführerJoachim Freitag (sv) (septembre 1943 – octobre 1944)

Einsatzkommando Agram

[modifier |modifier le code]
  1. SS-Sturmbannführer und RegierungsratRudolf Korndörfer (de) (septembre 1943)

Einsatzgruppe H

[modifier |modifier le code]

L'Einsatzgruppe H était une unité paramilitaire composé de plus de 700 soldats, créé fin août 1944 pour déporter ou assassiner lesJuifs survivants de Slovaquie à la suite de la répression allemande dusoulèvement national slovaque[28],[29].

Au cours de ses sept mois d'existence, l'Einsatzgruppe H a collaboré étroitement avec les divisions d'urgence de la garde de Hlinka — des formations paramilitaires slovaques créées pour faire face au soulèvement national slovaque — et a arrêté 18 937 personnes, dont au moins 2 257 ont été assassinées[30],[31]. Des milliers d'autres ont été déportées dans descamps de concentration nazis (principalement àAuschwitz). Parmi les victimes figuraient Juifs,Roms, partisans slovaques ou opposants politiques réels ou présumés[32]. Une de ses composantes, l'Einsatzkommando 14, a commis les deux plus grands massacres de l'histoire de la Slovaquie, àKremnička et àNemecká.

  1. SS-StandartenführerJosef Witiska (10 septembre 1944 - avril 1945)[33]

Après la libération de la Slovaquie par l'Armée rouge, 211 fosses communes comprenant 5 304 victimes, abattues par les forces de l'Axe entre la fin de 1944 et le début de 1945, ont été découvertes ; un quart des victimes étaient des femmes et des enfants. Quelque 90 villages ont été rasés[34],[35]. Sur les quelque 25 000 Juifs présents en Slovaquie au début du soulèvement[36], 13 500 ont été déportés — dont la plupart sont morts — et plusieurs centaines ont été massacrés en Slovaquie.

Einsatzkommando 13

[modifier |modifier le code]

CetEinsatzkommando a arrêté 446 Juifs dans l'ouest et le centre de laSlovaquie ; ils ont été détenus à la prison d'Ilava avant d'être déportés deŽilina dans des camps de concentration en Allemagne[37].

  1. SS-HauptsturmführerOtto Koslowski (cs) (Date inconnue)
  2. SS-SturmbannführerHans Jaskulsky (Date inconnue)
  3. SS-SturmbannführerKarl Schmitz (Date inconnue)[38]

Einsatzkommando 14

[modifier |modifier le code]

Ce groupe était l'unité principale de l'Einsatzgruppe H, responsable d'environ la moitié de ses meurtres[39]. Lemassacre de Kremnička, avec au moins 747 victimes, et lemassacre de Nemecká, avec environ 900 victimes, ont été ses crimes les plus importants[39],[40].

  • Le 11 septembre 1944, l'unité a abattu 350 Juifs àNemčice (près deTopoľčany), dont des femmes, des enfants et un bébé de quatre mois[41].
  • Le 3 octobre, 48 personnes ont été abattues àMartin pour activités présumées partisanes[41].
  • Le 24 novembre, l'unité a arrêté 109 Roms du village d'Ilija, y compris des femmes et des enfants, qui ont ensuite été abattus à Kremnička[41].
  • En janvier 1945, quatre présumés guérilleros ont été pendus àZlaté Moravce[41].
  • Également en janvier, sept Juifs retrouvés cachés àDonovaly ont été abattus avec leur sauveteur et la maison incendiée[41].
  1. SS-ObersturmführerGeorg Heuser (de) (août 1944 - mars 1945)

Einsatzkommando 29

[modifier |modifier le code]

Organisé parAlois Brunner[42], l'Einsatzkommando 29 planifie, dans la nuit du 25 au 26 septembre 1944, la rafle de 1 800 Juifs de la capitale slovaque qui sont internés avec les 5 000 ducamp de concentration de Sereď, antichambre d’Auschwitz[43],[44]. Ce fut la plus grande rafle organisé en Slovaquie pendant la guerre[43]. Au total, plus de 13 500 Juifs sont déportés du pays sur ordre de Brunner.

Après l'opération de septembre, l'Einsatzkommando a établi un bureau dans l'ancien centre juif (Edelgasse 6) pour traquer les Juifs tentant de se dissimuler. Une fois capturés, ils furent interrogés et torturés s'ils ne donnaient pas les noms et adresses des autres Juifs cachés. Les corps des victimes qui ont été torturés à mort ont été jetés dans le Danube[45].

  1. SS-HauptsturmführerAlois Brunner (septembre 1944 - mars 1945)

Einsatzgruppe Serbien

[modifier |modifier le code]
  1. SS-Oberführer undOberst der PolizeiWilhelm Fuchs (avril 1941 – janvier 1942)
  2. SS-OberführerEmanuel Schäfer (janvier 1942)

Einsatzkommando Tunis

[modifier |modifier le code]

Einsatzkommando Finnland

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Einsatzkommando Finnland.

Officiellement, l'Einsatzkommando der Sicherheitspolizei und des SD beim AOK Norwegen, Befehlsstelle Finnland était une unité paramilitaire allemande spécialisée dans les régions deLaponie et deNord-Norge. Opérant sous le contrôle duRSHA et coopérant avec lapolice d'état finlandaise Valpo, l'Einsatzkommando Finnland est gardé secret jusqu'en 2008[46].

Einsatzkommando Italien

[modifier |modifier le code]

L'Einsatzkommando Italien était une unité paramilitaire allemande active enItalie, dirigée par unJudenreferent, le SS-HauptsturmführerTheodor Dannecker[47].

Unités d'Einsatzkommando planifiées

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. ab etcLongerich 2010,p. 185.
  2. Thomas Urban, reporter of the Süddeutsche Zeitung ; Polish text inRzeczpospolita, Sept 1–2, 2001.
  3. abc etd(en) Alexander B.Rossino,« Polish ‘Neighbours’ and German Invaders: Anti-Jewish Violence in the Białystok District during the Opening Weeks of Operation Barbarossa », dans Michael C. Steinlauf et Antony Polonsky (dir.),Polin: Studies in Polish Jewry Volume 16: Focusing on Jewish Popular Culture and Its Afterlife, The Littman Library of Jewish Civilization,1er novembre 2003, 431–452 p.(ISBN 978-1-909821-67-5,DOI 10.2307/j.ctv1rmk6w.30,JSTOR j.ctv1rmk6w).
  4. Longerich 2012,p. 405, 412.
  5. Kershaw 2008,p. 598, 618.
  6. Longerich 2012,p. 470, 661.
  7. Digital version of theSonderfahndungsbuch Polen (Special Prosecution Book-Poland), at the Silesian Digital Library (Śląska Biblioteka Cyfrowa), Poland. Retrieved May 9, 2012.
  8. (en)Christopher R. Browning,Poland, laboratory of racial policy, U of Nebraska Press,(ISBN 978-0803259799,lire en ligne),p. 31–34.
  9. (en) Tadeusz Piotrowski,« Chapter 2 », dansNazi Terror, McFarland,(ISBN 978-0786429134,lire en ligne).
  10. (en) Richard Rhodes,Masters of Death: The SS-Einsatzgruppen and the Invention of the Holocaust, Bellona 2008.
  11. (de) Jochen Bohler,Jürgen Matthäus, Klaus-Michael Mallmann,Einsatzgruppen in Polen, Wissenschaftl. Buchgesell 2008.
  12. (en)[PDF]AB-Aktion, Shoah Resource Center, International Institute for Holocaust Research. Washington, DC.
  13. abcdef etg(pl) Piotr Semków (IPN Gdańsk), « Kolebka (Cradle) »,Institute of National Remembrance, Warsaw,vol. 8–9,nos 67–68,‎,p. 42–50(ISSN 1641-9561,lire en ligne[archive du][PDF]).
  14. z. b. V. =zur besonderen Verwendung – "for special use".
  15. abc etd(en) Ronald Headland,Messages of Murder: A Study of the Reports of the Einsatzgruppen of the Security Police and the Security Service, 1941-1943, Fairleigh Dickinson Univ Press,(ISBN 0838634184,lire en ligne),p. 98–101.
  16. (en) Vadim Birstein,Smersh: Stalin's Secret Weapon, Biteback Publishing,(ISBN 978-1849546898,lire en ligne),p. 236.
  17. (en) Yitzhak Arad,The Holocaust in the Soviet Union, University of Nebraska Press,(ISBN 978-0803222700,lire en ligne),p. 126.
  18. « Le Rapport Jäger »,PHDN,‎(lire en ligne, consulté le).
  19. Melamed, « The Mechanized Commando Unit of Haman », Association of Lithuanian Jews in Israel(consulté le).
  20. (en) Martin C.Dean,« Local Collaboration in the Holocaust in Eastern Europe », dansThe Historiography of the Holocaust, Palgrave Macmillan,, 592 p.(ISBN 978-1-4039-9927-6),p. 127.
  21. Tomasz Szarota, « Do we now know everything for certain? (translation) »,Gazeta Wyborcza,‎ december 2–3, 2000(lire en ligne[archive du], consulté le).
  22. a etb(pl) Thomas Urban,"Poszukiwany Hermann Schaper", Rzeczpospolita, 01.09.01 Nr 204.
  23. Headland 1992,p. 57-58.
  24. (en) University Center for International Studies,Russian History, Histoire Russe,vol. 9, University of Pittsburgh,(lire en ligne) :

    « Up to 15 December 1942, Einsatzgruppe B reported executing a total of 134,298 persons (seePrestupleniia Belorussii, pp. 68-69), but the "bandits" included in these totals are probably incorporated in the German army reports. These changes, largely the work of "Fremde Heere Ost" chief ColonelReinhard Gehlen, included the granting of prisoner-of-war status to captured partisans and offered guerrilla deserters the option of enlistment in Soviet defector Gen. Andrei Vlasov's "Russian Army of Liberation." The relevant material is located on T-78/489/64750995144. »

    .
  25. NS-Archiv : Dokumente zum Nationalsozialismus : Erwin Schulz, Eidesstattliche Erklärung(de).
  26. « Einsatzgruppe D. Organizational structure »[archive du], The Holocaust Education and Archive Research Team(consulté le).
  27. « Einsatzgruppe E », TenhumbergReinhard.de(consulté le).
  28. Šindelářová 2013,p. 582.
  29. Šindelářová 2013,p. 587–588.
  30. Prečan 2011,p. 227–228.
  31. Šindelářová 2013,p. 588.
  32. Vondráček 2013,p. 473.
  33. Fatran 1996,p. 101.
  34. Fatran 1996,p. 119.
  35. Šindelářová 2013,p. 591.
  36. Fatran 1996,p. 98–99.
  37. USHMM 1994,p. 59.
  38. Šindelářová 2013,p. 594.
  39. a etbŠindelářová 2013,p. 592, 594.
  40. Fatran 1996,p. 114-115.
  41. abcd eteŠindelářová 2013,p. 592.
  42. Fatran 1996,p. 107, 116.
  43. a etbŠindelářová 2013,p. 589.
  44. Fatran 1996,p. 107–108.
  45. Fatran 1996,p. 116.
  46. IlkkaAhtiainen, « Finland and Germany in WW II: Brothers in arms - and partners in crime? »,Helsingin Sanomat,‎(lire en ligne, consulté le).
  47. Bartrop et Grimm 2019,p. 73.

Annexes

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
v ·m
Dirigeants
(Reichsführer-SS)
Principales branches
Leadership
Grades supérieursattribués à des responsables politiques, policiers ou militaires
Membres et responsables notoires
Structure centrale de commandement
Institutions idéologiques
Police et services de sécurité
Protection personnelle du Führer et de ses résidences
Unités paramilitaires
Entreprises sous contrôle SS
Articles liés
v ·m
Par pays
Camps
Méthodes
Unités nazies
Ghettos, pogroms et massacres
Résistance
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Einsatzkommando&oldid=229729969 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp