L'Eifel est bordée par laMoselle au sud et leRhin à l'est. Au nord-ouest, elle est prolongée par le plateau desHautes Fagnes (Hohes Venn) et à l'ouest par l'Ardenne.Ardenne et Eifel sont des régions géophysiquement et géologiquement distinctes[à vérifier] mais géographiquement voisines.
Plusieurs chaînes de collines peuvent être distinguées au sein de l'Eifel :
le nord de la région est appelé Ahrgebirge et s'étend au nord de la rivièreAhr dans le district d'Ahrweiler ;
au sud de cette rivière se trouve la Hohe Eifel (littéralement « Haute Eifel »), avec leHohe Acht (« Haut Huit ») culminant à 747 mètres d'altitude et constituant le plus haut sommet de l'Eifel ;
à l'ouest, sur la frontièrebelge, la région est connue sous le nom de Schneifel (ou Schnee-Eifel, littéralement « Eifel neigeuse »), culminant à 697 mètres auSchwarzer Mann (« Homme Noir ») ;
la partie sud de l'Eifel est moins élevée. Le massif est coupé de plusieurs rivières descendant dans la direction nord-sud vers la Moselle. La plus importante de ces rivières est laKyll, et la forêt qui la borde est la Kyllwald ;
au sud de l'Eifel se trouve la Voreifel surplombant la Moselle ;
leNürburgring, un des circuits automobiles les plus célèbres du monde, se trouve dans l'Eifel. La partie nord du circuit (Nordschleife) est aussi connue sous le nom d'Enfer Vert (Grüne Hölle) à cause de sa longue, difficile et dangereuse traversée de la forêt.
Durant les périodes géologiques duPaléogène et duNéogène, l'Eifel a connu une intense activité volcanique. Nombre des collines sont desvolcans éteints ou endormis. Les lacs de la région sont généralement des cratères d'origine volcanique appelés desmaars. Les dernières éruptions eurent lieu il y a environ 10 000 ans, au début de l'Holocène, dont la plus notable fut la très violente éruption volcanique dulac de Laach.
Une hypothèse est que l'activitévolcanique de l'Eifel fut produite par l'existence d'unpoint chaud dans lemanteau terrestre sous-jacent. Des mesuresgéodésiques ont établi que l'Eifel est actuellement ensurrection, et on estime le taux moyen de cette surrection à environ 1 à 2 millimètres par an. Des études ont montré que le volcanisme actif de l'Eifel n'était pas un phénomène continu dans le temps, mais qu'entre deux phases d'activité il existait une phase inactive pouvant durer de dix à vingt mille ans ; se basant sur cette constatation, certains géologues n'excluent pas la possibilité d'éruptions futures, les dernières éruptions ayant eu lieu à une époque peu reculée dans le temps[5].
D'autre part, cette région connaît une augmentation de son activité sismique, qui s’étend aussi dans les régions voisines que sont :
tout le limbourgeois belge, néerlandais et allemand autour deMaastricht ;