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Ehud Barak

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Pour les articles homonymes, voirBarak.

Ehud Barak
אהוד ברק
Illustration.
Ehud Barak en 2016.
Fonctions
Ministre israélien de la Défense

(5 ans et 9 mois)
Premier ministreEhud Olmert
Benyamin Netanyahou
GouvernementOlmert
Netanyahou II
PrédécesseurAmir Peretz
SuccesseurMoshe Ya'alon

(1 an, 8 mois et 1 jour)
Premier ministreLui-même
GouvernementBarak
PrédécesseurMoshe Arens
SuccesseurBinyamin Ben-Eliezer
Premier ministre d'Israël

(1 an, 8 mois et 1 jour)
Élection17 mai 1999
PrésidentEzer Weizman
Avraham Burg(intérim)
Moshe Katsav
GouvernementBarak
Législature15e
PrédécesseurBenyamin Netanyahou
SuccesseurAriel Sharon
Ministre des Affaires étrangères

(6 mois et 27 jours)
PrésidentEzer Weizman
Premier ministreShimon Peres
GouvernementPeres II
PrédécesseurShimon Peres
SuccesseurDavid Lévy
Chef d'État-Major deTsahal

(4 ans)
PrédécesseurDan Shomron
SuccesseurAmnon Lipkin-Shahak
Biographie
Date de naissance(83 ans)
Lieu de naissanceMishmar Hasharon
(Palestine mandataire)
NationalitéIsraélienne
Parti politiqueParti travailliste
(jusqu’en 2011)
Parti de l'indépendance
(2011-2013)
Parti démocratique (en)
(depuis 2019)
ReligionJudaïsme

Signature de Ehud Barakאהוד ברק

Image illustrative de l’article Ehud Barak
Premiers ministres d'Israël
modifier 

Ehud Barak (enhébreu :אהוד ברק), né Brog le aukibboutz Mishmar Hasharon, est unmilitaire ethomme d'Étattravaillisteisraélien.

Ministre de l'Intérieur en 1995 puis des Affaires étrangères de 1995 à 1996, il prend la tête du Parti travailliste israélien en 1997 et exerce la fonction dePremier ministre de 1999 à 2001, avant d'êtrebattu en 2001 parAriel Sharon.

Il est ensuite4e vice-Premier ministre et ministre de la Défense dans les gouvernements d’Ehud Olmert etBenyamin Netanyahou, entre 2007 et 2013. Il quitte en 2011 le Parti travailliste pour lancer leParti indépendance, qui est dissous l’année suivante.

Biographie

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Origines

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Fils d'Israel Brog et d'Esther Godin, immigrés respectivement deLituanie et dePologne, le jeune officier Ehud Brog change de nom à la demande des autorités israéliennes pour des raisons de sécurité liées à son incorporation dans l'unité de forces spécialesSayeret Matkal et pour répondre à la politique institutionnelle d'israélisation (outsabarisation) patronymique en place dans les années 1960 (Barak signifieÉclair en hébreu).

Carrières militaire

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Ayant devancé l'appel à 17 ans et demi, il commence sa carrière militaire en1959, pour la finir au grade sommital deRav Alouf[note 1] le1er janvier 1995 en tant que14e chef d'état major interarmées (RamatKal -רמטכ"ל-) deTsahal, dont il est actuellement un des trois soldats les plus décorés[1].

Après une tentative avortée d'entrer à l'École de pilotage de l'Armée de l'air, il effectue sa formation d' élève-officier dans l'infanterie et effectue ainsi un service militaire d'une durée plus longue d'un an que celle des autres appelés du contingent israélien.

Il est notamment commandant d'un groupe de reconnaissance en forces spéciales (Sayeret Matkal) pendant laguerre des Six Jours et chef d'un bataillon de blindés dans leSinaï pendant laguerre de Kippour.

Plus tard, en 1982, il est promu général de division et est le chef du Bureau de la planification au sein de l'état-major interarmées. Ensuite, durant l'opération Paix en Galilée, il est promu commandant adjoint des forces israéliennes auLiban.

Il est cité pour la libération d'otages d'un avion de la compagnie belgeSABENA détourné par l'organisation palestinienneSeptembre noir (issu en grande partie du Fatah) sur l'aéroport deLod en 1972 en tant que chef du commando qui a libéré les otages ou encore pour leraid d'Entebbe dont il fut l'un des organisateurs et planificateurs.

De telles missions et de tels actes de commandement lui permettent d'être honoré de la médaille du Service émérite, décernée pour les plus hauts faits accomplis par des Israéliens pour la sécurité de L’état et de quatre autres citations pour bravoure et excellence opérationnelle.

Parallèlement à sa carrière militaire, Ehud Barak a poursuivi des études universitaires. Il est licencié en physique et en mathématique de l'université hébraïque de Jérusalem en 1976. Par ailleurs, il effectue aussi des études aux États-Unis et il est détenteur d'une maîtrise en système d'ingénierie économique de l'université Stanford en 1978.

Carrière politique

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À l'issue de sa carrière qu'il termine, en tant que chef d'état-major interarmées, il embrasse un parcours politique fulgurant au sein duParti travailliste. Ministre de l'Intérieur en 1995, il fut ministre des affaires étrangères de 1995 à 1996 et est élu à laKnesset aux élections législatives de 1996 ; il prend alors la tête du Parti travailliste.

Il est considéré comme un partisan d'une ligne dure à l'encontre des palestiniens, refusant d'approuver en septembre 1995 l'accord dit d'Oslo 2 étendant l'autonomie palestinienne en Cisjordanie[2].

Ehud Barak est élu Premier ministre de l'État d'Israël le, au détriment deBenjamin Netanyahou, à la faveur du résultat des travaillistes israéliens lors des élections législatives de 1999. Il conserve cette fonction jusqu'à l'élection anticipée du Premier ministre du 7 mars 2001, qui marque l'accession au pouvoir d'Ariel Sharon. Son passage à la tête du gouvernement israélien est marqué par :

  • la formation d'une coalition avec le parti religieux de droiteShass dirigé parOvadia Yosef ;
  • la rupture avec le parti laïcMeretz ;
  • le retrait duLiban du Sud, à l'exception desfermes de Chebaa ;
  • les pourparlers de paix avec laSyrie ;
  • l'établissement d'un cadre légal pour les jeunes religieux refusant le service militaire (loi Tal) ;
  • l’accroissement de l'implantation de colonies juives enCisjordanie et l'augmentation du nombre de juifs à Jérusalem - Est, conquise par les Israéliens depuis le 7 juin 1967, après l'offensive menée par le général Uzi Narkiss, commandant des troupes israéliennes dans le secteur central ;
  • lesommet de CampDavidII : durant l'été 2000, sous l'impulsion du président américainBill Clinton, Ehud Barak, avec son conseillerReuven Merhav et le chef de file palestinienYasser Arafat, sont réunis pendant plusieurs jours à la résidence d'été du président[3][source insuffisante], sans succès ;
  • l’explosion de laseconde Intifada ;
  • les ultimespourparlers de Taba.
Ehud Barak etCondoleezza Rice, le.

Candidat à la direction du parti travailliste, il arrive en tête lors du premier tour, le, devantAmi Ayalon, ancien chef duShin Bet (services secrets israéliens) et le représentant sortant du parti,Amir Peretz, ministre de la défense (qui se retrouve en3e position). Le second tour oppose, le 12 juin, Ehud Barak et Ami Ayalon et se traduit par la victoire d'Ehud Barak.

Après la démission d'Amir Peretz de ses fonctions de ministre de la défense dans le gouvernement de coalition dirigé parEhud Olmert, Ehud Barak est nommé4e vice-premier ministre et ministre de la défense le et investi le 19 juin. Il conserve ses fonctions dans le gouvernement dirigé par le conservateur Benyamin Netanyahou, jusqu'en 2013.

En tant que ministre de la Défense, il prépare l'offensive contre Gaza de 2008-2009, qui lui permet un temps de renforcer sa popularité en Israël. Par la suite, la droite lui reproche de l'avoir interrompue prématurément, sans résultat stratégique, alors que la gauche critique le grand nombre de victimes palestiniennes (près de 1 400 morts, principalement des civils parmi lesquels 300 enfants)[2].

Il annonce un décret pour soutenir les soldats israéliens« contre tout dommage éventuel résultant de ces opérations » afin de leur garantir l'impunité contre laCour pénale internationale (CPI)[4]. Des familles palestiniennes saisissent la justice britannique contre Ehud Barak pour « crimes de guerre »[5]. Le juge Richard Goldstone recommande une enquête de la CPI pour « crimes de guerre » et « possiblescrimes contre l'humanité »[5].

En 2010, il envisage avecBenyamin Netanyahou de bombarder l'Iran, en particulier ses nucléaires iraniennes deNatanz etFordo. Il expliquera avoir abandonné ce projet en raison du manque de moyens opérationnels[6].

Il démissionne du parti travailliste le, avec d’autres personnalités (Matan Vilnai,Einat Wilf, Orit Noked,Shalom Simchon) et annonce son intention de former un nouveau parti« centriste, sioniste et démocratique » du nom d'Indépendance (Hatzmaout)[7]. Il critique« le glissement à gauche, toujours plus à gauche » du parti travailliste[2]. Il était de plus en plus contesté au sein de son ancien parti, où on l'accuse de conduire le parti à sa perte, d'agir par intérêt personnel et de manquer de crédibilité[2].

En novembre 2012, il annonce son intention de se retirer de la vie politique après les élections de janvier 2013 pour se consacrer à sa famille[8]. En juillet 2013, il devient consultant pour la banque suisseJulius Bär[9].Intelligence Online révèle en 2025 qu'il a organisé une rencontre, à Budapest en 2014, entre le Premier ministre hongroisViktor Orbán et l'oligarque russeViktor Vekselberg, dont il est proche[10].

En vue desélections législatives de, alors qu'il est pressenti pour reprendre la tête du parti travailliste, qu'il sait en déclin, il lance un nouveau parti politique : le parti démocratique d'Israël.

Son nom est mentionné dans l'affaire Epstein[11]. L'homme d'affaires américain a ainsi versé plus de deux millions de dollars à l'ex-premier ministre israélien en 2004 pour un prétendu rapport sur la jeunesse juive jamais publié, et a financé le lancement d'une de ses start-up en 2015. En 2019, leDaily Mail publie des photos prises en 2016 par un paparazzi montrant Ehud Barak le visage masqué par une écharpe au moment d'entrer dans la demeure new-yorkaise d'Epstein. La publication insinue qu'il allait y retrouver « quatre femmes ». Barak annonce son intention de poursuivre le tabloïd britannique en diffamation[12].

Détail des fonctions gouvernementales

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Notes et références

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Articles connexes

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Notes

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  1. Rav Alouf correspondrait à « général d'armée », ce qui est parfois rendu de manière imprécise par « lieutenant général ». L'armée israélienne comprend moins de grades et d'appellations que la plupart de ses homologues occidentales, cet emprunt à la terminologie militaire anglo-saxonne ne recouvre donc qu'une partie de la réalité.

Références

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  1. Ehul Barak, grande figure du Tsahal
  2. abc etd« Ehud Barak, héros militaire et politicien mitigé »,La Presse,‎(lire en ligne, consulté le)
  3. (en)albawaba.com.
  4. « La longue marche des Palestiniens vers la justice internationale »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le)
  5. a etb« RFI - Plainte pour «crimes de guerre» contre Ehud Barak », surwww1.rfi.fr(consulté le)
  6. Pierre Barbancey, « Bombe nucléaire iranienne : les mensonges de Netanyahou pour justifier la guerre », surhttps://www.humanite.fr,(consulté le)
  7. (en) JPOST.COM Staff et Gil Hoffman et Herb Keinon, « Barak: New faction to be 'centralist, Zionist, democratic' », surJerusalem Post,
  8. « Retraite surprise d'Ehud Barak à deux mois des élections »(consulté le)
  9. (de) « Israels Ex-Spitzenpolitiker berät Julius Bär », surfinews.ch,(consulté le)
  10. Matt Bernardini, « Hongrie • Comment Ehud Barak a facilité la rencontre d'un oligarque russe avec Viktor Orban »,Intelligence Online,(consulté le)
  11. « Ehud Barak a rencontré Jeffrey Epstein une trentaine de fois entre 2013 et 2017 », surfr.timesofisrael.com,(consulté le).
  12. GuillaumeGendron, « Israël : le come-back d’Ehud Barak plombé par l’affaire Epstein », surLibération(consulté le)

Liens externes

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Drapeau du Premier ministre israélien
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