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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?Laviticulture produit desrejets de diverses natures, la plupart sont issus duraisin ou duvin. Ces polluants sont constitués demolécules organiques (sucres,acides,alcools) qui rejetées dans lemilieu naturel risquent d'occasionner des dommages auxcours d'eau (eutrophisation).
Les sources de pollutions sont :
Auxquelles, il faut également ajouter les différentes eaux de rinçage des cuves et des équipements.
EnFrance, les établissements produisant du vin sont soumis à la réglementation des ICPE (Installations Classées Pour l'Environnement). Le règlement applicable est fonction de la capacité de production du site :
La gestion de l'eau et son recyclage pour limiter l'impact de ses rejets sur l'environnement et le réseau hydrographique, surtout pendant la période des vendanges, est une obligation pour les caves de vinification[1].
En France, cette gestion est structurée autour de six bassins hydrographiques : Loire-Bretagne, Artois-Picardie, Seine-Normandie, Rhin-Meuse, Rhône-Méditerranée-Corse et Adour-Garonne. Les maîtres d'œuvre sont lesAgences de l'eau. Elles perçoivent une redevance pollution de la part des chais vinicoles, producteurs d'effluents, quand ils dépassent 1 500 hl par an. Celle-ci est évaluée forfaitairement entre 0,4 et 1,2 €/hectolitre produit annuellement. Lorsqu'un dispositif d'épuration est mis en place par un chai, l'Agence de l'eau lui verse une prime. Cette taxe peut être réduite si la cave est équipée d'un système dedépollution. En cas d'accident de pollution, lesviticulteurs sont responsables, des amendes et des mises en examen de petits viticulteurs se sont déjà produites[1].
Sachant que le volume d'eau nécessaire à la production d'un hectolitre de vin se situe entre 30 et250 litres, la limitation des effluents passe par une conception plus rationnelle des chais (écoulement, matériaux facilement lavables), et la limitation des pertes (détection des fuites, dispositif d'arrêt automatique). De plus, la récupération desbourbes et deslies permet leur valorisation en distillerie, de même celle destartres qui est recyclée pour récupérer l'acide tartrique. Enfin chaque chai possède un bac de décantation qui lui permet d'éliminer les résidus grossiers[1].
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