Ávila Vanegas est unnom espagnol. Le premier nom de famille, en général paternel, est Ávila ; le second, en général maternel, souvent omis, est Vanegas.
Edwin Ávila est originaire deCali où il a commencé le cyclisme en 2005[1]. Aujourd'hui, il représente les couleurs de la ligue deBogota[3]. En2007, il remporte avec son compatriote Jaime Ramírez la médaille de bronze de l'américaine aux championnats du monde, en catégorie junior[3].
En2008, Ávila fait partie de la sélection nationale colombienne qui participe auxXXIIIe championnats panaméricains àMontevideo. Celle-ci est amputée des coureurs qualifiés pour lesJeux olympiques, en pleine préparation[4]. Le deuxième jour de compétition, il remporte le titre de la poursuite par équipes, avec ses coéquipiers[5]. Véritable équipe bis[4], elle subit la loi des Chiliens lors des qualifications. Puis même si la finale est indécise[5], la sélection chilienne est en tête et semble pouvoir l'emporter. Mais deux coureurs se touchent et tombent, laissant le titre aux Colombiens[6]. Le lendemain, il termine sixième de la course aux points[7].
En décembre 2009, il participe à la manche deCali de lacoupe du monde 2009-2010. Il remporte la poursuite par équipes. En battant le record national de près de deux secondes[12], il obtient, avec ses équipiers, le meilleur temps des qualifications[13]. En finale, la sélection colombienne rattrape l'équipe du Lokomotiv à 500 mètres du terme de la finale[14] et s'adjuge ainsi la victoire. Avec ce seul résultat, l'équipe colombienne termine au9e rang de lacoupe du monde 2009-2010 de poursuite par équipes[15].
En 2010, àAguascalientes, il devient, pour la deuxième fois,champion panaméricain de poursuite par équipes. Profitant de l'altitude et de la qualité de la piste, inaugurée pour l'occasion (et considérée comme la meilleure en Amérique), la sélection colombienne est la première équipe panaméricaine à descendre sous les quatre minutes, établissant, en 3 min 59 s 412, un nouveau record continental. Elle bat, de cinq secondes, le précédent record qu'elle avait battu, le matin même, en qualifications[16].
En2011 auxchampionnats du monde sur piste, il bat le double tenant du titre et grand favori, l'AustralienCameron Meyer pour remporter la médaille d'or de lacourse aux points. Il a été le seul à pouvoir prendre un tour au peloton. Il profite de la décélération des coureurs après le sixième sprint, remporté parMeyer, pour en quelques tours prendre cet avantage décisif[17]. Puis il réussit à préserver cet avantage malgré les attaques incessantes dont il fut l'objet, parfois avec l'aide duChilienLuis Fernando Sepúlveda[1]. Ávila, pour s'imposer, a gagné, en plus des 20 points obtenus en prenant un tour au peloton, les 5 points alloués aux7e et14e sprints, 1 point au11e et 2 points au13e[18]. Avec 33 points, il devance Meyer de 8 points.
En octobre, il fait partie de la sélection de poursuite par équipes qui représente la Colombie, lors desJeux panaméricains de Guadalajara. À cette occasion, il décroche le titre en battant les Chiliens, rejoints après la chute d'un des leurs. Avec ses coéquipiers, il établit un nouveau record panaméricain, en 3 min 59 s 236[19].
Puis il participe à deux manches de lacoupe du monde 2011-2012. ÀCali, il dispute les qualifications de la poursuite par équipes, qu'il termine troisième[20]. En l'absence deJuan Esteban Arango en finale, ses coéquipiers laissent, pour huit centièmes, la dernière marche du podium auxDanois[21]. Lors de la quatrième manche de la coupe du monde, qui se déroule àLondres, sur le vélodrome qui accueillera les compétitions olympiques, Ávila et ses coéquipiers terminent septième des qualifications[22]. Avec ces deux résultats, l'équipe colombienne termine au neuvième rang de lacoupe du monde 2011-2012 de poursuite par équipes[23]. Lacoupe du monde 2011-2012 de course aux points se dispute sur deux manches. En Colombie, Ávila décroche son premier podium individuel en coupe du monde[24]. En Angleterre, il termine sixième, à un tour du vainqueur[25]. Ces deux résultats lui permettent de terminer à la deuxième place du classement général[26].
Peu avant les épreuves américaines, il signe pour le reste de la saison, avec l'équipe Formesan-IDRD-Pinturas Bler, équipe professionnelle non-affiliée à l'UCI. Pour être performant aux Jeux olympiques, il a besoin de participer à des courses sur route, c'est dans ce but qu'il intègre sa nouvelle formation[33].
Mais c'est au sein de la sélection olympique qu'il participe auTour de Colombie, avec la ferme intention de se montrer lors du prologue et des étapes de plat[34]. À la différence de son coéquipier Juan Esteban Arango, parti sur une chaussée détrempée, Ávila dispute le prologue sans retenue[35]. Il finit quatrième à quatre secondes deFabio Duarte[36]. Le lendemain, malgré deux secondes grappillées lors du premier sprint intermédiaire, il se retrouve cinquième à cinq secondes du nouveau leaderFélix Cárdenas, n'ayant pu terminer le sprint massif qu'à la cinquième place[37]. Lors de la deuxième étape, bénéficiant du train de la sélection colombienne, Edwin Ávila termine les deux premiers sprints bonifications à la deuxième place. Ávila chute en cours de route, mais ramené par Arango et Kevin Ríos, il réintègre le peloton[38]. L'étape se termine par un sprint. Pourtant bien lancé par ses équipiers, Ávila est débordé et achève l'étape troisième[39]. Cependant les huit secondes engrangées, durant cette journée, lui permettent d'endosser le maillot de leader (en plus de celui du classement des étapes volantes)[40]. Il perd ses deux maillots distinctifs, dès le jour suivant, n'ayant pu se mêler à la lutte lors des sprints intermédiaires et final[41]. La quatrième étape, de montagne, est fatal quant au classement général pour Ávila[42]. Par contre, il récupère le maillot de leader du classement des étapes volantes[43], le lendemain (et ce pour une journée[44]), à la suite du premier sprint bonification de la cinquième étape[45]. Puis comme prévu initialement[34], la sélection olympique de poursuite se retire lors de la journée de repos[46].
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?
En 2014, lors de lacourse aux points desmondiaux sur piste organisés à domicile à Cali, il remporte à nouveau la médaille d'or, obtenant son deuxième titre mondial. Sur la course longue de 160 tours (40 km) au vélodrome Alcides Nieto Patiño, il collecte des points sur les sprints 3, 5 et 7 dans lesquels il récupère 7 points. Son véritable objectif est de prendre un tour d'avance et les 20 points qui sont attribués dans ce cas. Il y parvient à trois reprises, la première avec cinq autres coureurs, la deuxième fois tout seul et enfin à 20 tours de l'arrivée avec ses deux principaux rivaux, le Néo-zélandaisTom Scully et l'EspagnolEloy Teruel.
Après deux saisons dans cette équipe, il rejoint en 2016 l'équipe américaineIlluminate et devient champion de Colombie sur route. En 2018, il signe avec l'équipeIsrael Cycling Academy. Entre 2017 et 2019, il remporte plusieurs étapes de courses UCI en Asie, en Europe et en Afrique.
En 2021, il rejoint l'équipeBurgos-BH. Le 12 juillet 2021, il est provisoirement suspendu après avoir été contrôlé positif à un stéroïde anabolisant (le boldenone) lors d'un contrôle antidopage le 31 mai de la même année[48]. Malgré ses dénégations et ses espoirs fondés sur l'absolution de plusieurs sportifs contrôlés positifs au boldenone qui le voient s'entraîner avec sa formation, en vue d'une éventuelle reprise, l'UCI le sanctionne de trois ans de suspension au lieu de quatre habituellement, et ce jusqu'au 12 juillet 2024[49].