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Edwige Feuillère

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Edwige Feuillère
Edwige Feuillère en 1938.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Edwige Louise Caroline CunatiVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Edwige FeuillèreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Autres informations
Maîtres
Distinctions

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Edwige Cunati, diteEdwige Feuillère, est uneactricefrançaise dethéâtre et decinéma, née le àVesoul (Haute-Saône)[1] et morte le àBoulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)[2]. Considérée comme l'une des actrices majeures de sa génération, elle occupe une place importante dans l'histoire du cinéma et duthéâtre auXXe siècle.

Biographie

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Famille

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Maison natale d'Edwige Feuillère àVesoul.

Fille de Guy Jean Cunati, entrepreneur de travaux, né àDaverio (province deCôme enItalie), et de Berthe Cécile Koenig, Edwige Louise Caroline Cunati naît le au 13, boulevard de Besançon (actuel boulevard Charles-de-Gaulle) àVesoul[1]. Ses parents se sont mariés le 29 janvier 1907 à l'hôtel de la mairie de Vesoul[3].

Enfance entre Dijon et l'Italie

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Avant laPremière Guerre mondiale, l'entreprise de son père fait faillite et la famille déménage àDijon où ce dernier a trouvé un emploi de directeur de travaux pour la Société des ciments armés de Dijon[4],[5]. Sa grand-mère maternelle qui habite avec eux, meurt quelque temps après au domicile situé au n°34 de la rue de Talant, le[6].

Entre le mois d'août1914 et1918, elle fuit laguerre avec sa mère et se réfugie enItalie, chez sa grand-mère paternelle. À son retour àDijon, Edwige devient élève au conservatoire d'art dramatique de la ville et y obtient le premier prix de comédie et de tragédie en[7]. Son père sera l'entrepreneur chargé de la construction desGrands Magasins Modernes de Dijon entre 1922 et 1924.

Carrière

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Edwige Feuillère fait une carrière de plus de soixante années sur les planches (1930-1992), commencée à laComédie-Française, et plus de quarante ans au cinéma (1931-1974).

Le, àParis 18e, (elle demeure 183,rue Championnet) elle épouse l'acteurPierre Feuillère dont elle gardera le nom tout au long de sa carrière[8] après son divorce le 4 mars 1936.

Elle incarne Marguerite Gautier dansLa Dame aux camélias d'Alexandre Dumas fils en 1939, au théâtre des Galeries Saint-Hubert à Bruxelles et, en 1940, au théâtre Hébertot à Paris, puis de nouveau en 1942, avant d'interpréter le personnage de Lia dansSodome et Gomorrhe deJean Giraudoux en 1943.

Au cinéma, elle débute sous le nom Cora Lynn en 1931 dansLe Cordon bleu. Elle tourne dès lors avec les grands metteurs en scène de l'époque ; Edwige Feuillère devient célèbre en 1935 par son interprétation dansLucrèce Borgia, un film d'Abel Gance.

Elle tourne également avecMax Ophüls dansSans lendemain en 1939 et interprète, en 1940, le rôle deSophie Chotek dansDe Mayerling à Sarajevo du même réalisateur ; elle obtient encore un grand succès avecMam'zelle Bonaparte deMaurice Tourneur en 1941. Un autre de ses films majeurs date de 1941,La Duchesse de Langeais d'aprèsHonoré de Balzac avec des dialogues deJean Giraudoux, un film dans lequel elle interprète une coquette rattrapée par le grand amour interprété parPierre Richard-Willm, le partenaire de ses débuts au cinéma dansBarcarolle en 1935. Devenue une des vedettes les plus populaires de sa génération, elle joue avecGérard Philipe dansL'Idiot en 1946, d'aprèsFiodor Dostoïevski, et avecJean Marais dansL'Aigle à deux têtes deJean Cocteau en 1948. Elle incarneJulie de Carneilhan en 1949, la Dame en blanc dansle Blé en herbe en 1954, etLa Folle de Chaillot deJean Giraudoux en 1965.

Au théâtre, elle s'illustre dansPartage de midi dePaul Claudel aux côtés deJean-Louis Barrault etPierre Brasseur. Une des représentations aura lieu dans sa ville d'enfance, auGrand Théâtre de Dijon, le 14 janvier1967[9]

Elle joue en 1971 dansDoux oiseau de jeunesse deTennessee Williams, traduit parFrançoise Sagan, dans une mise en scène d’André Barsacq auThéâtre de l'Atelier puis en 1975 dansLa Chair de l'orchidée dePatrice Chéreau, son dernier rôle au cinéma.

En, elle interprète une énergique tante Alix dans la série télévisée deNina Companeez,Les Dames de la côte. Son dernier rôle pour la télévision est, en1995, celui de la princesse de Blomont-Chovry dansla Duchesse de Langeais deJean-Daniel Verhaeghe.

En 1992, elle revient au théâtre grâce à Jean-Luc Tardieu, directeur de la maison de la culture de Loire-Atlantique et metteur en scène, dans un spectacle intituléEdwige Feuillère en scène, un florilège des plus beaux moments de sa carrière, des extraits de ses plus grands rôles et le souvenir de ses chers amis acteurs et auteurs ; elle se produit à Nantes à l'Espace 44 et authéâtre de la Madeleine à Paris pour cinquante représentations.

Décès

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Tombe d'Edwige Feuillère àBeaugency dans leLoiret.

Le[2], en apprenant la mort deJean Marais, son partenaire dansL'Aigle à deux têtes, elle est victime d'unecrise cardiaque. Elle meurt le à l'hôpital Ambroise-Paré deBoulogne-Billancourt, le jour des obsèques de Jean Marais[10],[11].

Elle a souhaité être inhumée dans le cimetière communal deBeaugency (Loiret), où une allée porte son nom[12].

Décorations

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Hommages et postérité

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En 1993, la chaîneArte propose un documentaire filmé aumusée Jacquemart-André à Paris, sur la carrière d'Edwige Feuillère, intituléVertige Feuillère ; la comédienne y raconte sa longue carrière en feuilletant un grand livre dans lequel on peut voir quelques extraits de ses plus grands films :Sans lendemain en 1939,L'Aigle à deux têtes en 1947, etc.

Son centenaire est inscrit dans la liste des célébrations nationales en 2007. À cette occasion, lethéâtre de Vesoul, sa ville natale, qui porte son nom depuis 1983, lui consacre en une exposition de photographies et un cycle de films. À quelques centaines de mètres de ce théâtre, la ville de Vesoul a baptisé une nouvelle place à son nom, en plein centre, dans un quartier complètement rénové, à l'intersection des rues Paul-Morel et de l'Aigle-Noir.

L'actrice est représentée dans la fresque peinte en trompe-l'œil parCharles Hoffbauer (1875-1957), grandprix de Rome 1924, au plafond de la coupole duchâteau d'Artigny àMontbazon (Indre-et-Loire), ancienne propriété du parfumeurFrançois Coty[15].

Laplace Edwige-Feuillère est inaugurée en 2004 dans le7e arrondissement de Paris, à l'angle des ruesSédillot etDupont-des-Loges, près de l'immeuble où l'actrice a vécu trente-trois ans. Le, la mairie de Paris fait apposer une plaque au 16,avenue de La Bourdonnais, où elle a vécu de 1937 à 1970[16].

Une place porte son nom dans le village proche deLestiou (Loir-et-Cher) où elle aimait se reposer dans sa grande maison du bourg[17].

L'association « Les Amis d'Edwige Feuillère », créée en àParis, perpétue la mémoire de l'artiste[18].

Alain Feydeau (1934-2008), petit-fils du célèbre auteur dramatique, qui était le confident, le biographe et l'ami d'Edwige Feuillère auprès d'Antoinette Guédy (1927-2013), a fait don de documents et de milliers de photographies de la comédienne à laBibliothèque nationale de France.

Théâtre

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Comédie-Française

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1931

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1932

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1933

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Hors Comédie-Française

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Filmographie complète

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Cinéma

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Télévision

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Livres audio

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Distinctions

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Publications

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Notes et références

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  1. a etbArchives de la Haute-Saône, commune de Vesoul, acte de naissanceno 147, année 1907 (vue 40/53 (avec mention marginale de mariage et sans mention marginale de décès).
  2. a etbEdwige Louise Caroline Cunati dite Edwige Feuillère sur fichiers des décès
  3. Archives de la Haute-Saône, commune de Vesoul, acte de mariage des parents d'Edwige Feuillère.
  4. Edwige Feuillère, « Les feux de la mémoire; page 15 », surgallica.bnf.fr
  5. « Le Progrès de la Côte-d'Or du 14/07/1915, page 4 », surretronews.fr
  6. « Registre d'état civil de 1914, Acte de décès n°360,p94 », surArchives de Côte d'Or(consulté le).
  7. « Épisode 9/13 : Le Radio Ciné-club - Un Festival Edwige Feuillère », surradiofrance.fr
  8. Archives de Paris18e, acte de mariageno 3512, année 1929 (vue 3/9).
  9. a etb« Ces Bourguignonnes qui ont fait parler d'elles », surbienpublic.com(consulté le).
  10. « Acte de décès », surCinéArtistes(consulté le).
  11. Frédéric Lecomte-Dieu,Marais & Cocteau, L’abécédaire,Éditions Jourdan,coll. « Les Mythiques », 2013(ISBN 978-2-87466-272-0), page 117.
  12. Cimetières de France et d'ailleurs.
  13. « Dénomination des rues de Dijon : où sont les femmes ? », surbienpublic.com(consulté le).
  14. Décret du 31 décembre I992 portant élévation à la dignité de grand'croix et de grand officier.
  15. Patrice de Sarran,François Coty, empereur d'Artigny : le parfum de la gloire, Tours, La Nouvelle République du Centre-Ouest,, 95 p.(ISBN 2-86881-085-3,présentation en ligne),p. 47.
  16. Cette manifestation est à l'initiative de la Mutuelle générale des artistes Taylor, de l'Union chrétienne du théâtre et de la musique (UCTM) et de l'association les Amis d'Edwige Feuillère. Fondée en 1922, l'UCTM, qui a pour but« d'apporter une aide matérielle et morale aux artistes en difficulté quelle que soit leur appartenance », siège au foyer Edwige-Feuillère, 45,rue de Trévise (Paris 9e).
  17. Bertrand Beyern,Guide des tombes d'hommes célèbres, Paris,Le Cherche midi,, 385 p.(ISBN 978-2-7491-2169-7,lire en ligne),p. 98.
  18. « Présentation de l'association », suredwigefeuillere.canalblog.com.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Alain Feydeau,Edwige Feuillère, PAC, 1983(ISBN 978-2853362009).
  • Alain Feydeau,Edwige Feuillère, Paris, H. Veyrier,, 259 p.(ISBN 978-2851995483).
    Biographie complétée avec 260 photos.
  • Marie-Christine Giordano, Edwige Feuillère-Alain Feydeau : un demi-siècle de fidélité, éditions Abatte Piolé, 2009.

Iconographie

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  • 1955 : Portrait d'Edwige Feuillère dans sa loge par le photographeWilly Maywald.

Liens externes

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