Durant sa carrière de pilote, il cumula 3 000 heures de vol, dont 2 200 heures en avion à réaction[2],[1]. Il atteignit le grade delieutenant-colonel[2],[1].
White réalise son seul vol à bord de la capsuleGemini 4[1] en compagnie deJames McDivitt. Il rentra cependant dans l'Histoire comme étant le premier Américain à avoir réalisé unesortie extravéhiculaire lors de cette mission[2],[1], le, moins de trois mois après celle du SoviétiqueAlekseï Leonov.
Il est sélectionné pour la première mission duprogramme Apollo,Apollo 1 (AS-204)[1], avec deux autres astronautes (Virgil Grissom etRoger Chaffee). Tous les trois meurent dans l'incendie dumodule de commande et de service Apollo lors d'un entraînement au sol aucentre spatial Kennedy[1]. Le vaisseau avait rencontré de nombreux problèmes de mise au point avant l'accident et le déclenchement de l'incendie est attribué, selon la commission d'enquête, à uncourt-circuit dû à un fil électrique dénudé. L'enquête révèle également l'utilisation de nombreux matériaux inflammables dans la capsule et beaucoup de négligences dans le câblage électrique et la réalisation du circuit de refroidissement. Le déclenchement et l'extension de l'incendie ont été favorisés par l'atmosphère de la cabine composée d'oxygène pur et donc extrêmement inflammable.
À la suite de cet accident, l'ensemble du programme Apollo subit une révision qui entraîne de nombreuses modifications : par exemple la cabine du vaisseau offre une meilleure résistance au feu, l'écoutille est modifiée pour pouvoir être ouverte en moins de dix secondes, de l'azote est ajouté à l'air de la cabine durant la première phase du vol pour limiter les risques d'incendie. Finalement, les exigences de qualité et les procédures de test sont renforcées, ce qui provoque un retard de plusieurs mois.
Selon son désir, Ed White a été inhumé aucimetière de West Point[2] avec les honneurs. Ed White était marié à Patricia Eileen « Pat » Finegan qu'il avait rencontrée à West Point[3]. Ils avaient eu ensemble deux enfants : Edward White III (né le 15 septembre 1953) et Bonnie White, épouse Lynn (née le 15 mai 1956)[4]. Pat ne se remit jamais de la mort de son mari et, malgré un remariage, empêtrée dans l'alcoolisme, elle se suicida en 1983.
En France, la ville de Trappes, dans les Yvelines (78), a donné son nom à la rue qui longe le côté du commissariat de police de la ville et le côté de la place située devant ledit commissariat.