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Edme-Bonaventure Courtois | |
Fonctions | |
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Député de l'Aube | |
– (1 an et 13 jours) | |
Gouvernement | Assemblée législative |
Groupe politique | Gauche |
Député à la Convention nationale | |
– (3 ans, 1 mois et 22 jours) | |
Député au Conseil des anciens | |
– (4 ans, 2 mois et 11 jours) | |
Membre duTribunat | |
– (1 an et 4 jours) | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Troyes,France |
Date de décès | (à 62 ans) |
Lieu de décès | Bruxelles (Belgique) |
Nationalité | ![]() |
Parti politique | Gauche Droite |
Profession | Receveur |
député de l'Aube | |
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Edme-Bonaventure Courtois, né le àTroyes, mort le àBruxelles, est unhomme politique de laRévolution française.
Courtois effectue ses études secondaires auCollège de l'Oratoire où il fréquenteDanton. Il est receveur au district d'Arcis-sur-Aube.
Il est élu député du département de l'Aube à l'Assemblée nationale législative puis à laConvention nationale, le premier sur les neuf à chaque fois.
Il siège sur les travées de laMontagne. Lors duprocès de Louis XVI, il vote pour la mort sans conditions. Il vote contre la mise en accusation deMarat[1] mais est absent au scrutin portant sur le rétablissement de laCommission des Douze[2]. Il est en effet envoyé en mission auprès de l'armée du Nord ainsi que ses collèguesBellegarde,Cochon de Lapparent etLequinio. Il est rappelé à Paris par lesComités de Salut public et deSûreté générale pour être auditionné après les échecs des troupes à reprendre les places fortes au Nord[3].
Après la crise du9 thermidor, Courtois adhère à la politique de la Convention thermidorienne. Il est chargé, en remplacement deLouis-Joseph Charlier, de la levée des scellés et de l'examen des papiers saisis chezRobespierre et ses complices[4]. Il émet son rapport le 16 nivôse an III (5 janvier 1795)[5]. Il est également élu à la Commission des Vingt-et-Un chargée d'examiner la conduite deBarère,Billaud-Varenne etCollot d'Herbois, anciens membres duComité de Salut public de l'an II[6].
Visé par laloi du 12 janvier 1816 contre les régicides et les soutiens auxCent-Jours, il est contraint de s'exiler à Bruxelles où il meurt à la fin de l'année de son arrivée.
Il était également féru de bibliophilie. La vente de sa bibliothèque eut lieu à Paris le 3 janvier1820.