Glière, Saint-Ruph, Nant Debout, ruisseau des Combes, ruisseau de l'Alpette
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| l'Eau Morte Saint-Ruph, Glière,le Nant Debout,ruisseau des Combes,ruisseau de l'Alpette | |
L'Eau Morte en amont du hameau de Verthier àDoussard. | |
| Caractéristiques | |
|---|---|
| Longueur | 17,6 km[1] |
| Bassin | 92,5 km2 |
| Bassin collecteur | Rhône |
| Débit moyen | 2,81 m3/s (Doussard) |
| Nombre de Strahler | 4 |
| Régime | pluvio-nival |
| Cours | |
| Source | Col d'Alpettaz (1 580 m)[2] |
| · Localisation | Seythenex |
| · Altitude | 1 500 m |
| · Coordonnées | 45° 42′ 25″ N, 6° 20′ 09″ E |
| Embouchure | Lac d'Annecy |
| · Localisation | Doussard |
| · Altitude | 446 m |
| · Coordonnées | 45° 47′ 50″ N, 6° 13′ 31″ E |
| Géographie | |
| Principaux affluents | |
| · Rive gauche | Bard, Saint Ruph, Rovagny, |
| · Rive droite | Montmint |
| Pays traversés | |
| Département | Haute-Savoie |
| Arrondissement | Annecy |
| Cantons | Faverges-Seythenex |
| Régions traversées | Auvergne-Rhône-Alpes |
| Principales localités | Faverges |
| Sources :SANDRE :« V1230560 »,Géoportail | |
| modifier | |
L’Eau Morte,Glière,Saint-Ruph,Nant Debout,ruisseau des Combes ouruisseau de l'Alpette selon la section de cours d'eau envisagée, est unerivière deFrance qui constitue le principal apport d'eau de surface dulac d'Annecy enHaute-Savoie. C'est aussi un sous-affluent duRhône par leThiou et leFier. Avec l'Ire et leruisseau de Bornette, c'est l'un des trois cours d'eau à se jeter dans le lac à son extrémité méridionale.
Letorrent est appelé « ruisseau de l'Alpette » de sasource à son arrivée dans leval de Tamié au hameau des Combes, « ruisseau des Combes » jusqu'à saconfluence avec un autre torrent à Frontenex, « Nant Debout » jusqu'à sa confluence avec letorrent de Saint-Ruph au Villaret, « Saint-Ruph » jusqu'aubief de la Barme à l'entrée deFaverges, « Glière » jusqu'au pont Carrier à la limite communale entreFaverges-Seythenex etGiez puis « Eau Morte » jusqu'à sonembouchure dans lelac d'Annecy[3],[2].
« Eau Morte » est unhydronyme constitué du nom commun« eau » et de l'adjectif« mort » au féminin[4] ; il désigne ainsi uncours d'eau s'écoulant lentement[5]. Il prend naissance dans un marais[4].
Le nom du torrent de Saint-Ruph provient du lieu-dit Saint-Ruph, premier prieur de l'abbaye de Talloires[6].
Le toponyme« Glière » est une variante de« Glaire », provenant dulatinGlaria,Glarea, désignant une grève graveleuse, un lieu composé de gravier ou assimilés, souvent inondé[7],[8],
Glière s'apparente plus à untoponyme qu'à un hydronyme, il est le lieu où s'étale le Saint-Ruph, situé entre le sommet de la source du Biel, sous la Curiale et Favergettes, là où l'on observe un nouveau rétrécissement. C'est l'endroit où l'on voit un banc de graviers sur la rive du torrent. Du côté de Champ Canon, à Faverges, on trouve d'ailleurs les lieux-ditsBois de la Glière etLe Clos de la Glière. Ce toponyme se retrouve du côté de la commune de Doussard avec le hameau de Glière, dont le dérivéGlière dessus,Glière dessous, ainsi que lesMarais de Glière. Il semble toutefois que ce toponyme est dérivé pour désigner le cours d'eau à cet endroit sur la commune de Faverges[9].

L'Eau Morte prend sasource dans lemassif des Bauges, aucol de l'Alpettaz (1 580 mètres), entrela Belle Étoile (1 841 mètres) et ladent de Cons (2 063 mètres)[1],[2]. Dans ce vallon orientée au nord-ouest, le torrent reçois de nombreuxaffluents plus ou moins temporaires en rive gauche et en rive droite[2]. À son arrivée dans leval de Tamié à 900 mètres d'altitude, le torrent prend une direction nord-nord-ouest et reçoit les eaux de quelques affluents, dont leruisseau du Bard venant ducol de Tamié et leruisseau de Saint-Ruph venant ducol d'Orgeval[2]. À son arrivée àFaverges, le cours alimente lebief de la Barme qui change debassin versant pour celui de l'Isère via laChaise et l'Arly[2]. Son cours se dirige progressivement vers le nord-ouest en débouchant dans latrouée d'Annecy où la rivière divague alors dans la plaine, perdant seulement une cinquantaine de mètres d'altitude dans les derniers kilomètres de son cours[2]. Quelques affluents grossissent sont cours, venant soit du massif des Bauges (ruisseau de Rovagny et nant Contiat) ou dumassif des Bornes (nant de Montmin)[2]. Après avoir traversé lesmarais de Giez puis ceux de laréserve naturelle nationale du Bout du Lac d'Annecy, l'Eau Morte se jette dans lelac d'Annecy à son extrémité sud aux côtés de l'Ire et duruisseau de Bornette[2].
La longueur de son cours est de 17,6 kilomètres[1]. La rivière est enjambée de plusieursponts etpasserelles dont celui de laroute départementale 2508 et les trois de laroute départementale 1508[2]. Au village de Verthier, le cours d'eau est enjambé par unpont inscrit auxmonuments historiques.
Dans le seul département de laHaute-Savoie, l'Eau Morte traverse trois communes[1] et un canton, dans le sens amont vers aval, deFaverges-Seythenex (source),Giez etDoussard (confluence). Soit en termes de cantons, l'Eau Morte prend source et conflue dans le mêmecanton de Faverges-Seythenex, soit dans l'arrondissement d'Annecy.
L'Eau Morte a cinq affluents référencés[1] :
Lerang de Strahler est donc de quatre.
Les différentescrues de l'Eau Morte ayant un impact sur la circulation automobile de ladépartementaleno 1 (aujourd'hui RD 1508), les pouvoirs publics décident en1875 d'un aménagement devant prévenir les risques[harvsp 1]. La construction d'une digue pour le Saint-Ruph d'une hauteur de 105 mètres est prévue[harvsp 1]. En1880, une étude est lancée et un projet de construction est présenté trois ans plus tard auConseil départemental de la Haute-Savoie qui, lors d'une séance en 1984, repousse sa réalisation[harvsp 1].
En1882, alors qu'un épisode de fortesprécipitations fait monter le niveau dulac d'Annecy, l'Eau Morte inonde la plaine entreGiez etDoussard au mois de[harvsp 2]. Le mois suivant, à la suite d'un violent orage ayant eu lieu le, les eaux du cours d'eau montent le 24 et coupent la route départementaleno 1[harvsp 2]. Après une nouvelle crue en1899 et afin de protéger lavoie ferrée reliant Annecy à Albertville, lacompagnie PLM améliore les remblais le long de la voie[harvsp 1]. Un nouvel épisode de débordement a lieu en[harvsp 2].
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