Ecolo | |
![]() Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Coprésidents | Samuel Cogolati Marie Lecocq |
Fondation | 1980 |
Siège | Espace Kegeljan Av. de Marlagne, 52 5000 Namur |
Mouvement de jeunesse | Écolo j |
Positionnement | Gauche[1] |
Idéologie | Politique écologique[2],[3] |
Affiliation européenne | Parti vert européen |
Groupe au Parlement européen | Verts/ALE |
Couleurs | vert |
Site web | ecolo.be |
Représentation | |
Députés européens (collège électoral franc.) | 1 / 8 |
Députés fédéraux (groupe francophone) | 2 / 60 |
Sénateurs (groupe francophone) | 1 / 24 |
Députés de la Comm. fr. | 7 / 94 |
Députés wallons | 5 / 75 |
Députés bruxellois (groupe francophone) | 7 / 72 |
Députés de la Comm. germanophone | 2 / 25 |
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Ecolo, en forme longueÉcologistes confédérés pour l'organisation de luttes originales[4],[5], est unparti politiquebelge degauche, présent enBelgique francophone etgermanophone, qui se réclame de l'écologie politique et suit certains des principes de lapolitique écologique.
Créé en1980, il fut l'un des premierspartis verts au monde à entrer dans unparlement national[6].
En 1999, il fait partie de la coalition gouvernementale au fédéral. À la suite des élections de 2019, le parti est présent aux gouvernements fédéral, de la région bruxelloise, de la région wallonne et de la communauté Wallonie-Bruxelles.
En 2024, le parti est co-présidé parSamuel Cogolati etMarie Lecocq. Auxélections législatives de juin et auxélections communales d'octobre, Ecolo subit un important revers, perdant plus de la moitié de ses élus auParlement wallon et auParlement de la Région de Bruxelles-Capitale, plusieursmaïorats ainsi que près des trois quarts de ses élus à laChambre des représentants (fédéral)[7].
Comme dans d'autres pays d'Europe occidentale, des mouvements de protection de l'environnement se développent en Belgique au cours des années 1970. Plusieurs fondateurs d'Ecolo, ainsi que d'Agalev enFlandre, participent aux mobilisations et aux débats sur le recours à l'énergie nucléaire. La section belge desAmis de la Terre, créée en 1976, fournira également à Ecolo quelques-uns de ces éléments moteurs[8].
L'écologie politique se développe àNamur, où Démocratie nouvelle (DN) est créée au début des années 1970. Le programme de ce mouvement comprend« plusieurs thèmes qui formeront le canevas identitaire de l'écologie politique, en particulier celui d'Ecolo », notamment le « fédéralisme intégral ». Démocratie nouvelle participe auxélections législatives de 1974 dans l'arrondissement de Namur en s'alliant à l'Union des progressistes (UDP), puis aux élections communales de 1976, sur une liste d'alliance à Namur. Après ces premiers pas électoraux, l'écologie politique se structure dans le sud du pays autour de Wallonie-écologie, qui participe aux élections législatives de1977 et1978. Auxélections européennes de 1979, la liste « Europe écologie », soutenue par ce mouvement, réalise un score[9] qui, bien qu'il ne lui ouvre aucun siège,« favorise l'agrégation des écologistes francophones en un parti[8]. »
Le parti Ecolo est fondé en mars 1980[10]. Il obtient ses six premiers sièges parlementaires auxélections législatives de 1981 : deux députés, trois sénateurs élus, ainsi qu'un sénateur coopté sur une listePS-FDF-RPW-Ecolo[11]. L'année suivante, à la suite des élections communales, Ecolo intègre la majorité de la commune deLiège. En 1984,François Roelants du Vivier est le premier parlementaire européen du parti[10]. Ces premières participations aux élections et les mandats qui en découlent font évoluer l'activité d'Ecolo et attirent de nouveaux militants. Des tensions apparaissent, qui« explosent à la suite desélections législatives de 1985 », décevantes malgré l'élection de nouveaux parlementaires. Ecolo fait face à trois crises au cours de l'année 1986. Des négociations engagées par la direction avec la faible majorité libérale-sociale chrétienne en vue d'un éventuel soutien ponctuel sur certains projets[12] divisent au sein du parti, et entraînent notamment la démission du députéOlivier Deleuze. Le débat sur l'orientation à donner au parti, tranché en faveur d'une vocation à participer au pouvoir face à ceux souhaitant l'inscrire dans la contestation, provoque le départ d'une part importante des militants de la fédération de Bruxelles, classée plus à gauche, qui fondent lesVerts pour une gauche alternative (VEGA). Enfin, ces départs de militants et d'élus créent des difficultés financières pour le parti, contraint de geler ses dépenses[13].
Après1987, les militants du partiSolidarité et participation (issu duMouvement ouvrier chrétien) s'engagent en grande majorité chez Ecolo[14]. En1988, les négociations communautaires entre Flamands et francophones amènent à un sous financement de laCommunauté française, contraignant le gouvernement à mener une politique de restriction budgétaire, provoquant la colère des enseignants (souvent socialistes dans l'enseignement officiel, et souvent catholique dans l'enseignement libre) qui se rallient partiellement au mouvement écologiste[14].
À la faveur du regain d'intérêt pour les questions environnementales, consécutifs notamment à lacatastrophe nucléaire de Tchernobyl, Ecolo enregistre une progression importante auxélections européennes de 1989, avec plus de 370 000 voix et deux députés élus. Lesélections législatives de 1991 s'inscrivent dans la lignée de ces progrès. Sans participer à la majorité socialiste-sociale chrétienne, les partis écologistes Ecolo et Agalev sont appelés par celle-ci à soutenir laréforme institutionnelle proclamant le caractère fédéral de l'État belge, en échange de la création d'uneécotaxe[15].
En1996, l'affaire Dutroux mène à une commission parlementaire hautement médiatisée sur le fonctionnement de la police. Le député écologisteVincent Decroly y adopte une attitude dénonciatrice envers le gouvernement offrant ainsi une assise populaire à son parti. Enfin, la crise de la dioxine de 1999[16] apporte une légitimité et une visibilité aux revendications écologistes et de réforme des grandes institutions.
Ils furent les vainqueurs surprise desélections du 13 juin 1999, augmentant sensiblement leur score dans la majorité des cantons électoraux (passant généralement de 5-10 % à 15-20 %).
Forts de leur score, ils furent invités par les socialistes et libéraux (qui avaient un accord pour aller ensemble au pouvoir) à participer augouvernement de la législature 1999-2003. Dans cette coalition inédite (baptiséecoalition arc-en-ciel), Ecolo hérita d'un poste de vice-Première ministre et ministre de la Mobilité et des Transports (rempli parIsabelle Durant) et d'un poste de secrétaire d'État à l'Énergie et au Développement durable (rempli parOlivier Deleuze) au niveau fédéral. À laRégion wallonne,Thierry Detienne devint ministre des Affaires sociales et de la Santé etJosé Daras vice-président du Gouvernement wallon, ministre des Transports, de la Mobilité et de l'Énergie. À laCommunauté française,Jean-Marc Nollet devint ministre de l'Enfance, chargé de l'Enseignement fondamental etNicole Maréchal ministre de l'Aide à la jeunesse et de la Santé. À laCommunauté germanophone,Hans Niessen devint ministre de la Jeunesse et de la Famille, du Patrimoine et des Affaires sociales.
Lors des élections communales et provinciales d'octobre2000, Ecolo réitéra ses bons scores et entra dans de nombreuses coalitions communales, tantôt « petit olivier » (PS-Ecolo-cdH) tantôt non (PRL-FDF-Ecolo par exemple).
La participation au pouvoir fédéral d'Ecolo fut parfois assez houleuse et les conflits avec les autres partenaires de la coalition furent nombreux.
Leur participation au gouvernement permit le vote d'une loi limitant l'utilisation de l'énergie nucléaire mais l'intransigeance du parti sur l'interdiction de la publicité du tabac au Grand Prix deSpa-Francorchamps provoquèrent une déception chez une partie des électeurs.
Lors d'un congrès fin 2002, Ecolo vote en faveur de la suppression des pouvoirs politiques du Roi à court terme (lors de la législature 2003-2007) et l'instauration d'une république à long terme. Le sénateur républicainJosy Dubié critique dans la presse les principes monarchiques et le coût des dotations de la famille royale. Vu les très nombreuses critiques, Ecolo fait ensuite marche arrière en annonçant que ce n'était pas un dossier prioritaire.
Ecolo tint pourtant sa place au gouvernement fédéral jusqu'au où, dans le dossier du survol nocturne deBruxelles, Isabelle Durant refusa la signature d'un accord et fut dessaisie de ses fonctions par le Premier ministre,Guy Verhofstadt, qui les attribua à une autre ministre,Laurette Onkelinx. À la suite de cet événement, Isabelle Durant et Olivier Deleuze démissionnèrent de leurs postes et depuis Ecolo siège dans l'opposition au Parlement fédéral.
Lesélections fédérales du 18 mai 2003 virent le score d'Ecolo chuter sous la barre des 10 %, obtenant quatre députés fédéraux et un sénateur élu direct (auquel vint s'ajouter un sénateur coopté).
La chute fut stabilisée lors des élections régionales et européennes du, lors desquelles Ecolo n'obtint toutefois qu'un seul député européen (Pierre Jonckheer) contre trois en1999. À la Région wallonne, il n'obtint que trois députés alors qu'il en obtenait sept au parlement de larégion de Bruxelles-Capitale. À cette occasion, Ecolo fit son entrée dans la nouvelle majorité politique de la région de Bruxelles-Capitale réunissant, autour du ministre-présidentCharles Picqué, leParti socialiste, lecdH, Ecolo, leVLD, leCD&V, lesp.a etGroen.Évelyne Huytebroeck devint ministre régionale bruxelloise de l'Environnement tandis queChristos Doulkeridis prit la présidence de l'assemblée parlementaire de laCOCOF.
Le parti a pris position en faveur duTraité constitutionnel européen, ratifié en mai 2005 par la Chambre belge des représentants, plusieurs de ses députés (Céline Delforge,Zoé Genot,Bernard Wesphael) se positionnant toutefois contre le traité.
Au lendemain des élections communales du 8 octobre 2006, Ecolo, par la voix d'Isabelle Durant, a refusé de concrétiser un accord pré-electoral avec leCDH et lePS visant à offrir l'écharpe maïorale à la Ministre de la JusticeLaurette Onkelinx. L'accord, né en 2003, visait à substituer à la majorité MR-Ecolo en place une majorité « Olivier » regroupant socialistes, démocrates et écologistes. Il était conditionné à l'obtention d'une majorité stable.Isabelle Durant a jugé qu'une majorité d'un demi-siège (24 conseillers communaux sur 47) n'était pas viable dans une commune où 12 changements d'affiliation de conseillers avaient été dénombrés entre 2000 et 2006. Le fait qu'un des nouveaux élus PS était en même temps le dirigeant local de l'organisation turque d'extrême droite desLoups gris a également été invoqué pour justifier cette décision[17].
Bien que des membres du parti Ecolo - dontHenri Simons, passé au PS quelques mois plus tard et candidat sur la liste de ce parti au Sénat en 2007 - se soient publiquement élevés contre la prise de position d'Isabelle Durant[18], les instances officielles du parti ont décidé de ne pas la sanctionner[19].
Lesélections législatives du 10 juin 2007 ont permis à Ecolo de remporter un succès important et de doubler sa représentation au Parlement. Le slogan du parti était : « Une terre plus verte, Un monde plus juste MAINTENANT ! ». Ecolo remporte huit sièges à la Chambre des représentants (contre 4 en 2003) et deux sièges de sénateurs élus directement (contre 1 seul en 2003). Le parti écologiste flamandGroen remporte quant à lui quatre sièges à la Chambre et 1 au Sénat alors qu'il n'avait plus de représentation fédérale depuis les élections de 2003. Les verts ont décidé de former un groupe commun de 12 députés à la Chambre renouant ainsi avec une tradition entamée en 1981.
Les élections du 7 juin 2009 ont vu le score d'Ecolo doubler, que ce soit àBruxelles (17,94 % contre 8,35 % en 2004), enRégion wallonne (18,54 % contre 8,52 %) et à l'Europe (8,55 % contre 3,69 %)[20]. Ecolo devient donc le troisième parti francophone devant lecdH. Forts de cette victoire et du fait d'être le seul parti belge francophone à avoir gagné des sièges partout (MR etPS chutent, cdH reste stable), les verts ont décidé de prendre la main pour diriger les négociations en Région wallonne et à Bruxelles. Leur tactique est de s'allier au cdH pour pouvoir former un groupe fort qui pourra imposer des revendications à l'un ou l'autre des 2 grands partis (MR ou PS). Dans un premier temps, Ecolo et le cdH rencontrent séparément les 2 autres partis. Le, ils décident de négocier une alliance cdH, PS et Ecolo[21], tant enRégion wallonne qu'àBruxelles et à laCommunauté française. Un accord à trois est conclu le 12 juillet[22]. Cet accord, ainsi que la liste des ministres proposée par les coprésidents, est avalisé par les membres lors de l'assemblée de participation du 15 juillet àLouvain-la-Neuve[23].
Lesélections législatives du 13 juin 2010 ont permis à Ecolo de consolider son résultat de 2007. Le slogan du parti était : « OUVERT pendant les transformations », en référence à l'immobilisme dû au blocage de la réforme institutionnelle belge. Ecolo sauvegarde ses huit sièges à la Chambre des représentants et deux sièges de sénateurs élus directs, tout en perdant 0,8 % de son électorat fédéral. Ce scrutin a néanmoins été considéré comme décevant par les verts, qui perdent leur statut de troisième parti en Région wallonne[24]. Dans la très longue crise, Ecolo a participé aux négociations pour un accord institutionnel, finalement présenté en octobre 2011, mais ne sera pas présent dans la majorité parlementaire.
Ecolo perd la moitié de son électorat de 2009 et un tiers de son électorat de 2010. La défaite est rude et ramène Ecolo vers ses scores de 2003 et 2004.Il perd un siège sur les deux qu'il avait au Parlement européen, deux sièges sur les huit qu'il occupait au Parlement fédéral et dix sièges sur les quatorze qu'il occupait au Parlement wallon. Au Parlement de la région de Bruxelles-capitale, Ecolo passe de seize à huit sièges.
Lors des élections de 2019, Ecolo regagne des sièges dans chaque parlement : double ses députés à lachambre (de 6 à 13), les triple auparlement wallon (de 4 à 12), les double auparlement bruxellois (de 8 à 15), en gagne un encommunauté germanophone (de 2 à 3) et les double enfin auparlement européen (de 1 à 2). Cette nette victoire, tant fédérale que régionale ou européenne, propulse le parti écologiste au cœur des négociations. Le parti retrouve le pouvoir au fédéral en participant augouvernement De Croo avecGroen ; il renoue aussi régionalement en participant aux gouvernements régionauxDi Rupo III en Wallonie etVervoort III à Bruxelles. Il fait enfin partie du gouvernementJeholet pour la communauté française, mais ne participe toujours pas au gouvernement de la communauté germanophone.
Auxélections de juin 2024, Ecolo subit un important revers, perdant plus de la moitié de ses élus auParlement wallon, passant de 12 à 5 représentants. Le résultat est comparable auParlement de la Région de Bruxelles-Capitale, où le parti passe de 15 à 7 élus, malgré le bon résultat deGroen sur les listes ducollège électoral néerlandophone bruxellois (premier parti néerlandophone de Bruxelles avec 4 élus). Le scrutin électoral est encore plus sévère à laChambre des représentants (fédéral), où Ecolo passe de 13 à 2 élus (Tinne Van der Straeten étant une élueGroen sur la liste Ecolo). Un certain nombre d'élus perdent leur siège, telsSamuel Cogolati,Claire Hugon,Hélène Ryckmans,Gilles Vanden Burre,Laurence Hennuy, la Secrétaire d'ÉtatMarie-Coline Leroy, les ministresPhilippe Henry etGeorges Gilkinet, ainsi que le président de partiJean-Marc Nollet.
Ecolo ne conserve en outre qu'une de ses deux élus auParlement européen,Saskia Bricmont.Olivier De Schutter, deuxième candidat sur les listes écologistes, n'est pas élu malgré son bon résultat personnel (sixième meilleur score dans le collège électoral francophone)[25].
À la suite de ce revers électoral, les deux co-présidents du parti,Rajae Maouane etJean-Marc Nollet, démissionnent[26] et Ecolo Bruxelles annonce siéger dans l'opposition à tous les niveaux de pouvoir pour la prochaine législature[27].
Les élections communales 2024 sont un nouveau coup dur pour Ecolo qui perds énormément demaïorats tant à Bruxelles qu'en Wallonie[28],[29],[30].
Ecolo est un parti politique qui promeut des politiques dedéveloppement durable, visant à préserver l'environnement et à lutter contre lechangement climatique, dans l'intérêt des générations actuelles et futures. Le parti cherche à créer une société plus démocratique et inclusive en encourageant de nouvelles pratiques politiques et en renforçant la participation des citoyens dans un modèle dedémocratie participative[31].
Les trois principales positions d'Ecolo sont les suivantes :
Durant lacampagne électorale de 2019, le centre d'études RePresent[32] — composé de politologues de cinq universités (UAntwerpen,KU Leuven,VUB,UCLouvain etULB) — a étudié les programmes électoraux des treize principaux partis politiques belges. Cette étude a classé les partis sur deux axes « gauche-droite », de « - 5 » (extrême-gauche) à « 5 » (extrême-droite) : un axe socio-économique « classique », qui fait référence à l'intervention de l'État dans le processus économique, et au degré suivant lequel l'État doit assurer une égalité sociale, et un axe socio-culturel, qui fait référence à un clivage articulé autour d'une opposition identitaire autour de thèmes comme l'immigration, l'Europe, la criminalité, l'environnement, l'émancipation, etc.
Ecolo présente alors un programme marqué à gauche sur le plan socio-économique (- 3,87), et proche de l'extrême-gauche sur le plan socio-culturel (- 4,37)[33],[34].
Le centre RePresent réitère l'exercice durant lacampagne électorale de 2024, pour les douze principaux partis. La position d'Ecolo change peu sur l'axe socio-économique (- 3,81), et il devient le parti le plus à gauche sur le plan socio-culturel (- 4,62)[35].
Ecolo, en tant que parti politique, fonctionne à la manière d'unedémocratie représentative.
L'organe souverain du parti est l'Assemblée générale (AG), où chaque membre du parti a une voix. L'AG prend les grandes décisions de la vie du parti : élection du secrétariat fédéral, modification des statuts d'Ecolo, élection des candidats aux places stratégiques des listes électorales pour le Sénat et pour le Parlement européen, etc. Elle est réunie entre une et plusieurs fois par an, suivant les circonstances et le contexte politique.
Le Conseil de fédération (CF) est le « parlement » interne du parti. Il est composé de délégués des régionales, de délégués représentant chacun des groupes parlementaires dans les différents parlements où Ecolo est présent, et de délégués cooptés. Sa mission est de prendre les options politiques générales, rédiger et actualiser le programme politique, mettre au point les procédures d'élaboration des listes électorales… Il a aussi pour fonction de contrôler l'exécutif du parti.
Ce dernier est appelé Secrétariat fédéral et est composé depuis 2007 de deux coprésidents : un homme et une femme, un Wallon et un Bruxellois. Ceux-ci sont élus par l'AG pour un mandat de quatre ans. Ils sont responsables du fonctionnement d'Ecolo au quotidien et en sont les porte-paroles.
Sur le plan territorial, Ecolo est structuré en trois niveaux :
Enfin, dans certaines provinces wallonnes, les régionales qui en font territorialement partie ont créé des coordinations provinciales (Liège, Hainaut). Ceci afin notamment de piloter les campagnes pour les élections législatives, pour lesquelles la circonscription électorale recouvre le territoire de la province depuis les élections législatives de 2003.
Année | Chambre des représentants | Sénat | Gouvernement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Sièges | Voix | % | Sièges | ||
1981 | 132 312 | 2,2 | 2 / 212 | 153 989 | 2,58 | 3 / 106 | Opposition |
1985 | 152 483 | 2,51 | 5 / 212 | 163 361 | 2,73 | 2 / 106 | Opposition |
1987 | 157 988 | 2,6 | 3 / 212 | 168 491 | 2,8 | 2 / 106 | Opposition |
1991 | 312 624 | 5,1 | 10 / 212 | 323 683 | 5,3 | 6 / 106 | Opposition |
1995 | 243 362 | 4,0 | 6 / 150 | 258 635 | 11,5 | 2 / 40 | Opposition |
1999 | 457 281 | 7,35 | 11 / 150 | 458 658 | 7,40 | 3 / 40 | Verhofstadt I |
2003 | 201 118 | 3,06 | 4 / 150 | 208 868 | 3,19 | 1 / 40 | Opposition |
2007 | 340 378 | 5,10 | 8 / 150 | 385 466 | 5,82 | 2 / 40 | Opposition |
2010 | 313 047 | 4,80 | 8 / 150 | 353 111 | 5,46 | 2 / 40 | Opposition |
2014 | 222 551 | 3,30 | 6 / 150 | N/A | 4 / 60 | Opposition | |
2019 | 416 452 | 6,14 | 13 / 150 | 5 / 60 | Opposition,soutien,De Croo | ||
2024 | 204 438 | 2,93 | 2 / 150 | Opposition |
Année | Voix | % | Sièges | Gouvernement |
---|---|---|---|---|
1995 | 196 988 | 10,42 | 8 / 75 | Opposition |
1999 | 347 225 | 18,22 | 14 / 75 | Di Rupo I(1999-2000), Van Cauwenberghe I(2000-2004) |
2004 | 167 916 | 8,52 | 3 / 75 | Opposition |
2009 | 372 067 | 18,54 | 14 / 75 | Demotte II |
2014 | 176 488 | 8,62 | 4 / 75 | Opposition |
2019 | 294 631 | 14,48 | 12 / 75 | Di Rupo III |
2024 | 144 103 | 6,97 | 5 / 75 | Opposition |
Année | Voix | % | Sièges | Gouvernement |
---|---|---|---|---|
1989 | 44 874 | 10,24 | 8 / 75 | Opposition |
1995 | 37 308 | 9,03 | 7 / 75 | Opposition |
1999 | 77 969 | 21,29 | 14 / 75 | Opposition |
2004 | 37 908 | 9,69 | 7 / 75 | Picqué III |
2009 | 82 663 | 20,22 | 16 / 89 | Picqué IV(2009-2013),Vervoort I(2013-2014) |
2014 | 41 368 | 10,11 | 8 / 89 | Opposition |
2019 | 74 246 | 19,12 | 15 / 89 | Vervoort III |
2024 | 38 386 | 9,85 | 7 / 89 |
Année | Voix | % | Sièges | Gouvernement |
---|---|---|---|---|
1995 | 5 128 | 13,85 | 3 / 25 | Opposition |
1999 | 4 694 | 12,73 | 3 / 25 | LambertzI |
2004 | 2 972 | 8,19 | 2 / 25 | Opposition |
2009 | 4 310 | 11,50 | 3 / 25 | Opposition |
2014 | 3 591 | 9,5 | 2 / 25 | Opposition |
2019 | 4 902 | 12,51 | 3 / 25 | Opposition |
2024 | 3 644 | 9,1 | 2 / 25 | Opposition |
Année | Brabant Wallon | Hainaut | Liège | Luxembourg | Namur |
---|---|---|---|---|---|
1994 | 7 / 56 | 5 / 84 | 8 / 80 | 1 / 47 | 4 / 56 |
2000 | 11 / 56 | 12 / 84 | 12 / 84 | 2 / 47 | 7 / 56 |
2006 | 9 / 56 | 5 / 84 | 11 / 84 | 3 / 56 | 7 / 56 |
2012 | 6 / 37 | 4 / 56 | 8 / 56 | 2 / 37 | 4 / 37 |
2018 | 9 / 37 | 11 / 56 | 12 / 56 | 4 / 37 | 8 / 37 |
2024[38] | 4 / 37 | 1 / 56 | 4 / 56 | 2 / 37 | 4 / 43 |
Résultats dans le collège francophone. En 2019, sont élus députésPhilippe Lamberts etSaskia Bricmont.
Année | % | Sièges | Groupe |
---|---|---|---|
1979 | 5,1 | 0 / 11 | Extra-parlementaire |
1984 | 9,9 | 1 / 11 | ARC |
1989 | 16,6 | 2 / 11 | Verts |
1994 | 13,0 | 1 / 10 | |
1999 | 22,7 | 3 / 10 | Verts/ALE |
2004 | 9,8 | 1 / 9 | |
2009 | 22,9 | 2 / 8 | |
2014 | 11,7 | 1 / 8 | |
2019 | 19,9 | 2 / 8 | |
2024 | 10,1 | 1 / 8 |
Partis politiques en Belgique en activité | |
---|---|
Francophones | |
Germanophones | |
Néerlandophones | |
Plurilingues |
Afrique (FEVA) |
|
---|---|
Amérique (FPVA) | |
Asie (APGF) | |
Europe (PVE) |
|
Océanie (APGF) | |