Pour les articles homonymes, voirDyle (homonymie).
Cet article est uneébauche concernant l’eau et laBelgique.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations desprojets correspondants.
Consultez la liste destâches à accomplir enpage de discussion.Dyle Dijle | |
![]() La Dyle, lors de sa traversée de la réserve naturelle de laDoode Bemde. | |
![]() Cours de la Dyle. | |
Caractéristiques | |
---|---|
Longueur | 86 km |
Bassin | 1 289 km2 |
Bassin collecteur | Escaut |
Débit moyen | 25 m3/s (Zennegat) |
Cours | |
Source | Houtain-le-Val |
· Localisation | Houtain-le-Val |
· Altitude | 145 m |
· Coordonnées | 51° 04′ 25″ N, 4° 25′ 12″ E |
Confluence | Rupel |
· Localisation | Rumst |
Géographie | |
Pays traversés | ![]() |
Régions traversées | Wallonie,Flandre |
Principales localités | Court-Saint-Étienne,Ottignies-Louvain-la-Neuve,Wavre,Louvain,Malines |
modifier ![]() |
LaDyle (néerlandais :Dijle) est unerivière deBelgique et unaffluent duRupel, appartenant aubassin versant de l'Escaut.
La Dyle a constitué une limite naturelle dupagus de Brabant.
Elle a donné son nom audépartement de la Dyle, sous l'occupation française.
LaLigne KW qui est une barrière antichar belge installée entreKoningshooikt etWavre y est construite entre et, elle était l'un des objectifs de l'armée française lors duplan Dyle en mai 1940 mais fut débordé par l’armée allemande.
Le 17 juillet 2021, la Dyle est sortie de son lit et a notamment inondé la ville deWavre et le parc d'attractions voisin deWalibi Belgium[1],[2].
La Dyle prend sa source àHoutain-le-Val, ancienne commune de l'entité deGenappe dans leBrabant wallon.
Les principales localités traversées par la Dyle en Brabant wallon sont, d'amont en aval,Genappe,Court-Saint-Étienne,Ottignies-Louvain-la-Neuve etWavre.
À Court-Saint-Étienne, l'Orne venant de Beaurieux se jette dans laThyle, qui rejoint ensuite la Dyle au centre de Court-Saint-Étienne, à proximité de la gare[3].
Durant plusieurs siècles, la présence de l'eau a permis l'établissement de nombreux moulins sur le territoire de Court-Saint-Étienne mais, auxXIXe et XXe siècles, la Dyle y a permis une révolution industrielle, avec le développement desUsines Émile Henricot au centre de Court-Saint-Étienne et de l'ancienne filature Van Hoegarden (devenue CP Bourg auXXe siècle), fondée en 1835 le long d'un large coude de la Dyle, plus au nord, vers Mousty[4],[5].
La rivière baigne encore le pied d'anciens hangars industriels situés clos de l'Aciérie, sur l'ancien site desUsines Émile Henricot, partiellement reconverti.
Plus au nord, la Dyle entre dans Ottignies àMousty où elle reçoit en rive droite leRy Angon qui descend du bois des Rêves, en passant près dumanoir de Franquenies, après avoir récolté les eaux de laMalaise qui vient dulac de Louvain-la-Neuve. En contrebas de l'église Notre-Dame de Mousty, elle passe sous le « Pont de la Libération » qui porte une plaque à la gloire de la1re armée américaine et de labrigade Piron.
À Ottignies,« la Dyle se signalait autrefois par un cordon arboré, bordé de prairies humides, qui se perd aujourd'hui parmi les immeubles »[6] : on retrouve encore cette image de la Dyle au moment où elle quitte Ottignies par le nord, avant de recevoir le Blanc-Ry qui descend dubois de Lauzelle et de prendre la direction deWavre.
À Limelette, au nord de laferme d'Au Pont, le ruisseau de Pinchart rejoint la Dyle[7].
De Limelette à Wavre, la voie rapideN238 (boulevard de l'Europe) construite dans lesannées 1980 coupe la vallée de la Dyle en deux[7]. La Dyle traverse ensuite le parc d'attractionsWalibi Belgium avant d'entrer dans Wavre dont elle ressort par Basse-Wavre.
En Brabant flamand, la Dyle devient Dijle et traverseRhode-Sainte-Agathe,Sint-Joris-Weert,Korbeek-Dijle etHeverlee avant d'arriver àLouvain (Leuven).
Elle entre dans Louvain par lagrande écluse de Louvain (Grote Spui), uneécluse fortifiée construite auMoyen Âge, unewaterpoort qui consiste en la combinaison d'une écluse et d'une fortification[8],[9].
La Dyle traverse ensuite legrand béguinage de Louvain[10]. Le béguinage est traversé par deux bras de la Dyle et se divise donc en trois zones : une première zone située à l'est de la Dyle, une deuxième située entre les deux bras de la rivière, et le « Spaans Kwartier » (« Quartier espagnol ») situé à l'ouest de la rivière[10]. Les deux bras de la Dyle qui traversent le béguinage sont visibles à partir de trois ponts.
Le bras oriental de la Dyle longe ensuite lecouvent des Sœurs Noires[11] avant de rejoindre le bras occidental près de la rue de Redingen (Redingenhof).
La rivière franchit ensuite l'ancienneWaterpoort dont subsistent les tours Jansenius et Juste Lipse[12], avant d'arriver dans le centre de la ville et de passer, entre autres, devant labrasserie de Jonge Sint-Jacob[13].
La Dyle rejoint ensuiteMalines, avant de former leRupel en mélangeant ses eaux avec laNèthe (néerlandais : Nete).
Entre 1951 et 1986, les apports dubassin versant de la Dyle dans l'écoulement total de l'Escaut se chiffrait à 24 %[15].
Afin de limiter les risques d'inondation, des opérations ponctuelles de curage et de recalibrage du profil de la Dyle et de ses affluents sont menées dans la partie amont du bassin versant (Court-Saint-Étienne,Grez-Doiceau,… ). Par ailleurs, lors de la construction de la ville nouvelle deLouvain-la-Neuve, un lac artificiel a été créé. Une des fonctions de ce lac est de servir debassin d'orage. Il évite que les eaux de ruissellement de la ville ne se déversent directement dans la Dyle, via le ruisseau de laMalaise. En aval, un système de protection intégré a été mis en œuvre dans le but de protéger le centre-ville deLouvain (inondé à plus de 12 reprises entre 1891 et 1982), tout en favorisant la protection de la nature. Ce système est basé en premier lieu sur la restauration de la capacité naturelle de1 200 ha de zones humides à retenir les eaux de crues. Pour ce faire, les connexions hydrologiques entre les fonds humides de la vallée et lechenal de la Dyle ont été rétablies. La Dyle peut à nouveau former ses méandres librement dans cettezone inondable située entreRhode-Sainte-Agathe etLouvain. Les obstacles (arbres, bancs de sable,…) sont laissés en place, permettant le ralentissement des eaux et favorisant les débordements. En second lieu unbassin d'orage naturel a été établi dans l'Egenhovenbos, en amont duchâteau d'Arenberg. Un goulot y a été construit sur la Dyle, de manière à limiter le débit des eaux à un maximum de 19 m3/s. Le volume d'eau pouvant être retenu par ces deux actions a été estimé à plus de 2 millions dem3. En troisième lieu, les eaux de la Dyle sont désablées avant d'entrer dansLouvain à l'aide d'un bassin de décantation. Enfin, un bon écoulement des eaux est assuré dans le centre-ville deLouvain.
En mars 2020, des macarons en pierre de lave émaillée symbolisant une bouée et affichant « Ici commence la mer - Ne jetez rien ! » sont placés près desavaloirs à l'échelle de la région concernée par lecontrat de rivière Dyle-Gette, comme àOttignies par exemple[16],[17].
Par ailleurs, et dans le même esprit, après l'assec dulac de Louvain-la-Neuve en 2019, l'UCLouvain et la Ville d'Ottignies-Louvain-la-Neuve placent en 2020 des plaques « Ne jetez rien, ici commence le lac » à côté d'une cinquantaine d'avaloirs dans les rues deLouvain-la-Neuve pour sensibiliser le grand public, les habitants, les étudiants, les sociétés de nettoyage, les commerçants et le secteurhoreca au fait que le lac commence dès les avaloirs situés en rue et qu'il est important de ne pas y jeter de déchets comme de l'huile de friture usagée, deschewing-gums, des emballages de bonbon ou des mégots de cigarette[16],[17].
Les sous-affluents (affluents d'affluent) sont indiqués entre parenthèses. | |
300 km et plus | Escaut |
de 100 km à 299,99 km | |
de 50 km à 99,99 km | |
de 30 km à 49,99 km | |
de 10 km à 29,99 km |
|
de 1 km à 9,99 km | |
longueur inconnue |