Depuis leur arrivée dans la LNH, les Ducks ont été champions de division, en2006-2007, et ont participé à deux finales de laCoupe Stanley : en2003 contre lesDevils du New Jersey et puis en 2007 contre lesSénateurs d'Ottawa, année où ils remportent pour la première fois de leur histoire le précieux trophée.
Le,Walt Disney Pictures sort le filmThe Mighty Ducks –Les Petits Champions enFrance etJeu de puissance auQuébec – et lance une nouvelle vague d’engouement pour le hockey sur glace chez les jeunes. Devant le succès du film, qui rapporte 51 millions de dollars, laWalt Disney Company demande à laLigue nationale de hockey l’octroi d’une franchise. Le, la LNH autorise Disney à développer une franchise[1],[2],[3]. Il est décidé que cette équipe prendra ses quartiers àAnaheim, située dans la banlieue deLos Angeles et qui a également l’avantage d’abriter leDisneyland Resort, l’un des plus grands parcs d’attractions de la firme américaine. Les Mighty Ducks d’Anaheim sont les premiers locataires de l’Anaheim Arena, plus tard renomméeArrowhead Pond of Anaheim et actuellement connu sous le nom deHonda Center.
De plus, le hockey sur glace en Californie connaît un regain d’intérêt depuis1988 et le transfert deWayne Gretzky, souvent considéré comme le plus grand joueur de tous les temps[4], auxKings de Los Angeles[5],[6]. Cependant, beaucoup de puristes grincent des dents lorsqu’ils apprennent que cette nouvelle équipe est nommée en fonction d’un film pour enfants et considèrent que le maillot et le nom de la franchise sont ridicules[3],[5],[7].
Paul Kariya, le premier choix de repêchage des Mighty Ducks en1993, ici en photographie dix ans plus tard
L’équipe californienne fait ses débuts dans la LNH le, en jouant à domicile contre lesRed Wings de Détroit ; elle perd 7-2 devant une salle comble avec le premier but de l’histoire de l’équipe marqué parSean Hill[10]. Quelques jours plus tard, ils remportent leur premier match sur une victoire 4-3 contre lesOilers d'Edmonton[11]. Le 19 octobre,Terry Yake marque trois buts en un match lors d’une victoire 4-2 contre lesRangers de New York, pour le premiercoup du chapeau de l’histoire des Ducks[12]. Guy Hebert réalise le premierblanchissage[Note 2] de l’histoire des Mighty Ducks en réalisant trente-huit arrêts durant la victoire 1-0 face auxMaple Leafs de Toronto le 15 décembre[12].
Pressentis pour occuper la queue du classement, les Mighty Ducks réalisent une première saison honorable malgré une fiche négative[Note 3] de trente-trois victoires pour cinquante-et-une défaites, et cinq matchs nuls[13]. Avec dix-neuf victoires à l’extérieur, ils réalisent le meilleur total pour une franchise dans sa première saison[14]. Néanmoins, ils terminent à la neuvième place de la Conférence de l’Ouest[15] et ce essentiellement grâce à leur gardien Hebert, repéré par le jeune entraîneur Ron Wilson, et qui est la révélation de la franchise cette année-là[7]. Cette neuvième position positionne les Mighty Ducks à une place de la qualification pour lesséries éliminatoires de la Coupe Stanley. Terry Yake est le meilleurpointeur de l’équipe avec cinquante-deux réalisations[16].
En vue de lasaison 1994-1995, les Mighty Ducks sélectionnent le défenseurOleg Tverdovski lors durepêchage dans la LNH de 1994[8]. La saison tarde à démarrer en raison d’unlock-out de 103 jours qui prend finalement fin en janvier 1995 ; les équipes de la LNH sont limités à quarante-huit matchs[14]. Paul Kariya fait ses débuts avec la franchise californienne et larecrue[Note 4] des Mighty Ducks est le meneur de son équipe grâce à ses dix-huit buts et vingt-et-une aides en quarante-huit parties[14],[17]. La saison est cependant décevante puisque l’équipe ne parvient qu’à récolter seize victoires et termine dernière de sa conférence[15]. L’équipe est néanmoins toujours soutenue par ses fans puisque tous les matchs à domicile sont joués à guichets fermés[14].
Lasaison suivante, à la lutte pour la qualification en séries, les Mighty Ducks réalisent le le premier gros échange de leur histoire ; ils envoient en effetChad Kilger et Tverdovski auxJets de Winnipeg en retour deTeemu Selänne et des droits surMarc Chouinard[14],[18]. Le Finlandais et Kariya forment rapidement un duo redoutable ; le Canadien réalise la meilleure saison de sa carrière avec cent-huit points – un record pour l’équipe[9] – tandis que Selänne totalise trente-six points en vingt-huit rencontres à Anaheim[19]. L’équipe termine sa saison à la quatrième place de la division Pacifique[15] mais ne sont pas qualifiés pour les séries[13]. Ils sont en effet huitièmes à égalité avec l’ancienne équipe de Selänne mais les Jets ayant plus de victoires, ce sont eux qui récoltent la dernière place qualificative des séries[14].
Lors de lasaison 1996-1997, les Mighty Ducks atteignent pour la première fois de leur histoire lesséries éliminatoires. Ils terminent la saison régulière avec un bilan positif de trente-six victoires, trente-trois défaites et treize matchs nuls[13] et enchaînent avec une qualification en sept rencontres contre lesCoyotes de Phoenix lors du premier tour des séries. À l’occasion du septième match, Guy Hebert réalise même le premier blanchissage en séries éliminatoires dans l’histoire des Mighty Ducks[14],[20]. Les Mighty Ducks perdent cependant au tour suivant en quatre rencontres face auxRed Wings de Détroit, non sans avoir forcé à trois reprises les prolongations[21]. Les Red Wings emporteront par la suite la Coupe Stanley[14]. Avec 208 points au cours de la saison régulière, Selänne et Kariya sont le deuxième duo de pointeur de la ligue derrièreMario Lemieux etJaromír Jágr desPenguins de Pittsburgh[14]. Avec 109 points pour Selänne et 99 pour Kariya, ils sont les deuxième et troisième pointeur de la ligue derrière Lemieux[15]. En raison d’une dispute entre Ron Wilson et sa direction, l’entraîneur de Ducks signe auxCapitals de Washington[14] et il est remplacé par le CanadienPierre Pagé[9].
Les Mighty Ducks débutent lasaison suivante par deux rencontres àTōkyō auJapon contre lesCanucks de Vancouver. Ils doivent faire face à l’absence de Kariya, qui est en négociations avec les dirigeants en vue de prolonger son contrat[14] et qui déçoit ainsi ses fans japonais, qui espéraient voir le joueur évoluer dans le pays d’où sont originaires ses grands-parents[5]. Les deux parties peuvent finalement s’entendre le et le Canadien fait ainsi un retour sur la glace qui s’avère bref ; en effet, il est violemment heurté parGary Suter en février 1998 lors d’un match contre lesBlackhawks de Chicago et doit s’absenter pour le reste de la saison en raison d’unecommotion cérébrale[14],[22]. Son partenaire Teemu Selänne ne peut tirer à lui tout seul l’équipe vers le haut et Anaheim termine la saison avec un maigre bilan de 26 victoires pour 43 défaites et 13 nuls[13]. Pierre Pagé est remplacé parCraig Hartsburg après seulement une saison derrière le banc[9].
Plusieurs changements interviennent à l’inter-saison : les expérimentésFredrik Olausson etMarty McInnis rejoignent la franchise californienne en compagnie du gardienDominic Roussel, tandis queChris Mason est cédé auxPredators de Nashville sans avoir joué un seul match avec les Mighty Ducks[23]. Emmenée par le duo Kariya-Selänne qui totalise une nouvelle fois 208 points lors de lasaison régulière[5] et par le gardien Guy Hebert qui réussit six blanchissages[24], l’équipe atteint pour la deuxième fois de son histoire les séries[13] mais est défaite une nouvelle fois par lesRed Wings de Détroit, cette fois-ci au premier tour[25].
Pour lasaison 1999-2000, les Mighty Ducks comptent le retour de Tverdovski mais également les arrivées deNiclas Hävelid etVitali Vichnevski afin de renforcer leur secteur défensif. La saison est néanmoins une nouvelle fois décevante puisque l’équipe termine dernière de ladivision Pacifique[26] et manque une nouvelle fois les séries[13]. La franchise californienne s’enfonce encore lors de lasaison suivante, ne remportant durant cette campagne que vingt-cinq matchs[13] et finissant bonne dernière de sa conférence[26]. La saison est agitée puisque les Mighty Ducks licencient en décembre 2000 Craig Hartsburg, nommentGuy Charron à son poste, et transfèrent le leur vedette Teemu Selänne auxSharks de San José en échange deJeff Friesen,Steve Shields et un choix de repêchage des Sharks[27]. Ces changements n’améliorent cependant pas le reste de la saison, l’équipe devant même se priver de Paul Kariya pendant seize parties en raison d’une nouvelle blessure[5].
À la suite de ces désillusions, les Mighty Ducks placentBryan Murray sur le banc en vue de lasaison 2001-2002[9]. Celle-ci est une nouvelle fois frustrante, la franchise terminant pour la troisième année consécutive à la dernière position de sa division[13]. L’offensive est le point faible de l’équipe, puisqu’avec 175 buts marqués elle est la deuxième moins prolifique de la LNH, juste devant lesBlue Jackets de Columbus[26]. Cependant, quelques espoirs sont permis pour le futur grâce à la bonne saison du nouveau gardienJean-Sébastien Giguère, qui termine avec plus de 92 % d’arrêts sur l’ensemble de la campagne[28].
En préambule de lasaison 2002-2003, Bryan Murray quitte son poste d’entraîneur pour reprendre la direction générale du club, tandis queMike Babcock, jusqu’alors entraîneur du club-école des Mighty Ducks, prend place sur le banc de l’équipe. Avec l’addition d’Adam Oates et dePetr Sýkora en attaque, l’équipe réussit un remarquable début de saison, s’appuyant également sur une défense solide et un gardien - Jean-Sébastien Giguère - qui confirme ses bonnes dispositions de la saison précédente. En cours de saison, les Mighty Ducks acquièrent encore l’expérimenté défenseurSandis Ozoliņš, ainsi que les attaquantsSteve Thomas etRob Niedermayer[5] et terminent la saison avec quatre-vingt-quinze points - le record de la franchise - à la deuxième place de leur division[29].
En tant que septièmes de l'association de l’Ouest, ils doivent néanmoins retrouver pour la troisième fois en autant de participations aux séries les Red Wings de Détroit, qui ne sont autres que les champions de laCoupe Stanley la saison passée. Le premier match se termine à la troisième prolongation sur le score de 2-1 en faveur des Mighty Ducks, après que Giguère a arrêté soixante-trois tirs des Red Wings[30]. Le scénario se répète lors des deuxièmes et troisièmes matchs, Giguère menant l’équipe à de courtes victoires grâce à ses performances impressionnantes[5]. La franchise californienne mène ainsi à la surprise générale trois matchs à zéro face aux champions en titre, et réussit même à conclure la série au quatrième match grâce à une nouvelle victoire en prolongations 3-2 sur un but vainqueur de Steve Rucchin[31]. Sur l’ensemble de la série, Jean-Sébastien Giguère a arrêté au total 165 tirs sur 171 adressés contre lui, soit un taux de réussite de près de 96,5 %[5],[28].
Les Mighty Ducks doivent ensuite enchaîner sur une série contre les vainqueurs de la saison régulière de l'Association de l’Ouest, lesStars de Dallas. Le premier match est une nouvelle fois extrêmement serré, et Giguère a encore l’occasion de briller puisqu’il arrête soixante tirs alors son coéquipier Petr Sýkora marque le but vainqueur à la quarante-huitième seconde de la cinquième prolongation[32]. La deuxième rencontre se joue encore une fois en prolongation, et ce sont de nouveau les Mighty Ducks qui forcent la décision, prenant un avantage de deux matchs à zéro dans la série[33]. Ils laissent cependant échapper le troisième match à domicile, avant de se reprendre et de gagner la quatrième partie sur un blanchissage 1-0 de Giguère[34]. Après une défaite à Dallas lors du cinquième match, l’équipe californienne conclut la série à domicile grâce à une victoire 4-3 dans le sixième et ultime match[35].
La finale de l'association de l’Ouest se décide contre leWild du Minnesota, classé seulement un rang au-dessus des Mighty Ducks au terme de la saison régulière. L’équipe californienne élimine le Wild en quatre matchs secs avec trois blanchissages de Giguère, et par la même occasion de s’adjuger le premiertrophée Clarence-S.-Campbell de son histoire et d’accéder à la finale de la Coupe Stanley[36].
Opposés auxDevils du New Jersey, les Mighty Ducks bénéficient d’une pause de dix jours qui ne va pas leur convenir puisqu’ils perdent chacune des deux premières rencontres sur le score de 3-0[37],[38]. L’ancien joueur de la franchise californienne,Jeff Friesen, inscrit trois des six buts de l’équipe du New Jersey, adoptant une attitude ostensiblement revancharde après chacune de ses réussites[5]. Anaheim revient cependant à 1-2 dans la série après une victoire en prolongation dans le troisième match[39], puis à 2-2 grâce à une nouvelle victoire en prolongation dans la quatrième partie[40]. Les Mighty Ducks retournent alors complètement relancés au New Jersey, mais sont battus sèchement sur le score de 6 buts à 3[41], victimes du moins solide match de leur gardien[5]. Anaheim parvient néanmoins à forcer un septième match décisif grâce à sa victoire 5-2 dans le sixième match[42], mais s’incline ensuite sur le score de 3-0 et laisse ainsi échapper sa première Coupe Stanley au profit des Devils[43]. Bien que faisant partie de l’équipe défaite, Jean-Sébastien Giguère reçoit logiquement letrophée Conn-Smythe[44],[45].
L’été suivant leur défaite en finale, les Mighty Ducks doivent enregistrer le départ de leur capitaine Paul Kariya, qui signe un contrat en tant qu’agent libre avec l’Avalanche du Colorado[46]. Pour tenter de compenser cette perte, le très expérimentéSergueï Fiodorov est engagé en provenance desRed Wings de Détroit. L’équipe réussit néanmoins un départ très poussif dans la saison puisqu’elle perd ses cinq premières rencontres, et n’arrive jamais réellement durant les mois suivants à rattraper cette mauvaise entrée en matière. En janvier, les Californiens ne remportent que trois des seize matchs qu’ils disputent, ce qui les condamnent quasiment définitivement en vue des séries éliminatoires[5]. Ils terminent finalement à la quatrième position de leur division, à quinze points d’une participation aux séries[47].
À la suite de l’annulation de lasaison 2004-2005 de la LNH en raison d'unlock-out, les Mighty Ducks se montrent relativement entreprenants sur le marché des transferts puisqu’ils parviennent à faire revenir le FinlandaisTeemu Selänne et engagent également le défenseurScott Niedermayer, qui a déjà remporté à trois reprises la Coupe Stanley, dont une fois contre les Mighty Ducks en 2003. Niedermayer, qui est directement nommé capitaine, retrouve à Anaheim son frèreRob, qui lui évolue en Californie depuis trois années. De plus, l’entraîneur Mike Babcock signe un contrat en faveur des Red Wings de Détroit et est remplacé parRandy Carlyle. Malgré ce recrutement ambitieux, l’équipe connaît un début desaison 2005-2006 difficile, et l’attaquant Sergueï Fiodorov en fait les frais puisqu’il est échangé auxBlue Jackets de Columbus en retour deFrançois Beauchemin etTyler Wright. Cette transaction semble faire son effet puisque l’équipe est peu à peu capable de remonter dans le classement, surtout après la pause engendrée par lesJeux olympiques où les Mighty Ducks remportent dix des treize rencontres qu’ils disputent[5]. Finalement, le bilan de la saison régulière est de 47 victoires et 98 points[48], ce qui constitue un nouveau record pour la franchise et la qualifie pour les séries. Au premier tour, les Mighty Ducks éliminent lesFlames de Calgary en sept matchs et voient l’émergence du gardien russeIlia Bryzgalov, qui n’encaisse qu’un seul but lors des deux dernières parties pour permettre à son équipe de remonter après avoir été menée 3-2 dans la série[49],[50]. Au deuxième tour, Anaheim se débarrasse facilement de l’Avalanche du Colorado en quatre rencontres, et doit de ce fait patienter durant 8 jours avant de pouvoir commencer la finale de l'Association de l’Ouest contre lesOilers d’Edmonton. Cette attente semble couper l’élan des joueurs, qui se voient menés rapidement 3-0 par les Oilers. Le retour deJean-Sébastien Giguère devant le filet pour l’acte quatre ne peut que retarder l’échéance, et la franchise californienne s’incline finalement 4-1, manquant ainsi l’occasion de disputer sa deuxième finale de la Coupe Stanley. À la fin de la saison, l’attaquant Teemu Selänne, auteur de 40 réussites, reçoit letrophée Bill-Masterton attribué au joueur ayant démontré le plus de qualité de persévérance et d’esprit d’équipe[51].
L’intersaison suivant la défaite contre les Oilers est très agitée, puisque lesMighty Ducks d’Anaheim deviennent lesDucks d’Anaheim et changent entièrement de couleur de maillots, qui sont désormais à dominance noire, or, orange et blanche. Un nouveau logo officiel est annoncé en même temps que les nouvelles couleurs de l’équipe, dont la présentation s’effectue le[2]. Ce changement a été amorcé depuis le, date à laquelle Disney annonce son intention de revendre sa licence àHenry etSusan Samueli[52],[2], qui gèrent déjà leArrowhead Pond of Anaheim, l’aréna de l’équipe. La vente a été signée le et acceptée le par la LNH.
Sur le plan sportif, les Ducks ajoutent à leur défenseChris Pronger, qui avait contribué à les éliminer des séries l’année précédente avec les Oilers d’Edmonton. Comptant également sur le jeuneRyan Getzlaf qui s’apprête à disputer sa première année complète en LNH, les nouveaux Ducks sont, à l’entame de lasaison 2006-2007 de la LNH, considérés comme favoris à l’obtention de la Coupe Stanley. Or, ils ne déçoivent pas puisqu’ils inscrivent au moins un point lors de leurs seize premiers matchs[5]. Cette saison s’avère la meilleure de l’histoire de la franchise, puisque les 110 points récoltés, les 48 victoires et les 257 buts inscrits au terme de celle-ci s’avèrent tous trois être des records pour l’équipe. Les Ducks sont ainsi pour la première fois champions de ladivision Pacifique[53], et entament les séries contre leWild du Minnesota. Comme la saison précédente, c’est le Russe Ilia Bryzgalov qui débute en tant que gardien titulaire pour les Ducks, et qui permet à ces derniers de prendre rapidement un avantage de 3-0 dans la série, chacune des trois rencontres se décidant avec un seul but d’écart. Bryzgalov connaît cependant un quatrième match difficile puisqu’il encaisse quatre buts et que son équipe n’en inscrit qu’un seul[54]. C’est alorsJean-Sébastien Giguère qui fait son retour devant le filet des Ducks pour l’acteV et qui va y rester jusqu’à la fin des séries, commençant par une victoire 4-1 qui élimine le Wild[55].
Au tour suivant, les Ducks se mesurent auxCanucks de Vancouver du gardienRoberto Luongo. Emmenés par uncoup du chapeau d’Andy McDonald, les Ducks remportent facilement le premier match sur le score de 5-1[56], puis cèdent en deuxième prolongation dans la deuxième rencontre[57]. Cette défaite n’est qu’un simple accident de parcours puisque Anaheim s’en va remporter la troisième partie auGeneral Motors Place[58], avant de remporter les deux derniers matchs en prolongations[59],[60] et de s’octroyer le droit de participer pour la troisième fois à la finale de l'Association de l’Ouest. Ils y sont opposés auxRed Wings de Détroit, qui ont terminé premiers de l'Association lors de la saison régulière et qui détiennent donc l’avantage de la glace. À l’extérieur, les Ducks perdent la première rencontre sur le score serré de 2-1[61], mais parviennent tout de même à récupérer l’avantage de la glace en allant gagner l’acteII auJoe Louis Arena[62]. Dans un premier temps, il n’en profitent pas puisqu’ils se font balayer 5-0 dans la troisième rencontre[63], mais ils se ressaisissent et gagnent le match suivant sur le score de 5-3 auHonda Center[64]. À égalité 2 partout dans la série, le cinquième match àHockeytown s’annonce être le tournant de la série et les Ducks vont pouvoir compter sur l’expérience de leurs vétérans ; en effet, dominés durant la majeure partie de la rencontre, ils n’encaissent qu’un seul but grâce à leur gardien de 30 ans Jean-Sébastien Giguère. À l’entame de la dernière minute, l’équipe est toujours menée 1-0 et bénéficie d’unesupériorité numérique pendant laquelle l’entraîneurRandy Carlyle décide de sortir Giguère pour disposer d’un joueur supplémentaire et de jouer à six contre quatre. Cette décision est la bonne puisque le défenseurScott Niedermayer, âgé de 33 ans, parvient à rétablir l’égalité avec 48 secondes restantes dans le match. En prolongation, c’est Teemu Selänne, 36 ans, qui offre la victoire aux Ducks[65] et un avantage décisif dans la série qu’ils exploitent parfaitement en la concluant dès le match suivant sur le score de 4-3 grâce à un but vainqueur deSamuel Pahlsson[66].
La franchise accède donc pour la seconde fois de son histoire à la finale de la Coupe Stanley, où elle rencontre cette fois-ci lesSénateurs d'Ottawa. Les Ducks disputent les deux premiers matchs à domicile et en profitent pour mener directement 2-0 dans la série avec notamment un blanchissage deJean-Sébastien Giguère dans la deuxième rencontre[67],[68]. Les Sénateurs se réveillent au troisième match dans un gain de 5-3[69], mais Anaheim parvient à remporter le quatrième match à Ottawa grâce notamment à deux buts en une minute deSamuel Pahlsson dans le second tiers-temps[70]. Les Ducks s’octroient ainsi une occasion unique de remporter la premièreCoupe Stanley de leur jeune histoire à domicile lors du cinquième acte, ce qui est chose faite grâce à une victoire 6-2. À l’issue du match,Scott Niedermayer, en tant que capitaine, a le redoutable honneur de soulever la Coupe et reçoit dans le même temps letrophée Conn-Smythe attribué au joueur le plus utile des séries éliminatoires[45]. De plus, lui et son frère Rob deviennent les premiers frères à soulever la Coupe en tant que coéquipiers depuisBrent etDuane Sutter pour lesIslanders de New York en1983[71]. Anaheim devient la première franchise californienne à remporter la Coupe Stanley.
Bobby Ryan, symbole de la nouvelle génération des Ducks, ici avec le maillot du club-école de la franchise en 2008.
Les Ducks débutent lasaison 2007-2008 de la LNH sans trois de leurs joueurs-clés, à savoirTeemu Selänne,Scott Niedermayer etJean-Sébastien Giguère, les deux premiers nommés réfléchissant à l’éventualité de prendre leur retraite. L’équipe est choisie par la LNH pour disputer quelques rencontres en ouverture de saison àLondres contre lesKings de Los Angeles. À cette occasion, le gardien suisseJonas Hiller réussit des débuts convaincants, ce qui encourage le directeur généralBrian Burke à faire de lui son gardien numéro 2 et de céder leIlia Bryzgalov auxCoyotes de Phoenix[72]. Les Ducks enregistrent un début de saison quelque peu poussif, jusqu’au retour au jeu de Scott Niedermayer le 16 décembre[2]. Dès lors, l’équipe se reprend, bénéficie encore du retour de Temmu Selänne à la fin du mois de janvier[2] et termine la saison avec 102 points, ce qui la place à la quatrième position de la Conférence de l’Ouest[73]. En séries éliminatoires, les Ducks sont éliminés au premier tour, en six rencontres face auxStars de Dallas.
Durant l’entre-saison, les Ducks prolongent d’un an le contrat de leurs deux vétérans Selänne et Niedermayer, ce dernier étant à nouveau nommé capitaine après un intérim d'une saison assuré parChris Pronger. Aucun gros transfert ne vient bouleverser l’alignement, la franchise misant sur sa jeune génération incarnée par les attaquantsBobby Ryan,Corey Perry etRyan Getzlaf. Le début de saison est relativement décevant, notamment en raison des performances moyennes de Jean-Sébastien Giguère, qui est largement perturbé par le décès de son père[74]. Ainsi, ce dernier partage dans un premier temps son temps de jeu avecJonas Hiller, avant de perdre sa place de titulaire au profit du Suisse, qui réussit sur le fil à emmener l’équipe en séries grâce à une série de neuf victoires dans les douze derniers matchs. Classés huitièmes de l'Association de l’Ouest, les Ducks affrontent au premier tour les vainqueurs duTrophée des présidents, lesSharks de San José. Le duel californien tourne de manière surprenante à l’avantage des Ducks, qui remportent la série 4-2 avec notamment deux blanchissages de Jonas Hiller. Il s’agit seulement de la troisième fois depuis2000 que le vainqueur du Trophée des présidents est éliminé dès le premier tour[75]. Au tour suivant, les Ducks sont éliminés par lesRed Wings de Détroit, s’avouant vaincus seulement au septième match décisif auJoe Louis Arena.
Afin de retrouver les séries, les Ducks engagent avant lasaison 2010-2011 de la LNHToni Lydman,Aaron Voros etAndy Sutton. Le grand changement de l’intersaison réside toutefois dans l’annonce de la retraite deScott Niedermayer, le capitaine qui a mené la franchise à sa première Coupe Stanley en 2007. Pour le remplacer, les Ducks choisissent au premier tour durepêchage 2010Cam Fowler, qui est souvent comparé à Niedermayer[81]. Teemu Selänne prolonge lui son contrat pour une nouvelle année, tandis queBobby Ryan signe une nouvelle entente pour 4 années en faveur de la franchise. Le début de saison s’avère mitigé puisque les Ducks perdent leurs trois premières rencontres, marquant durant cette série 2 buts et en encaissant 13. L’équipe parvient à se reprendre par la suite, aidée par le retour de Toni Lydman qui était blessé à un œil[82], ainsi que par les performances de son gardien Jonas Hiller, candidat légitime autrophée Vézina[83] et sélectionné pour leMatch des étoiles en compagnie de l’attaquantCorey Perry[84]. Les vertiges dont souffrent Hiller depuis le mois de janvier[réf. nécessaire] forcent par la suite les Ducks à engagerDan Ellis etRay Emery, deux gardiens qui permettent aux Ducks de terminer la saison à la quatrième place de l'Association de l'Ouest, en obtenant ainsi l’avantage de la glace au premier tour des séries contre lesPredators de Nashville. Cet avantage ne leur suffira néanmoins pas puisqu’ils perdent cette série sur le score de 4-2.
À la fin de la saison, Corey Perry reçoit letrophée Maurice-Richard grâce à ses cinquante buts ainsi que letrophée Hart[85] tandis que Teemu Selänne réussit sa meilleure saison depuis 2007 avec ses 80 points en 73 rencontres[86].
Le logo de la franchise n’a changé qu’une seule fois depuis sa création : lors du changement de propriété de l’équipe californienne.
Le premier logo des Mighty Ducks, datant de1993, représente unmasque de gardien en forme de bec de canard. À l’arrière-plan se trouvent deuxcrosses formant une croix.
Ce logo a changé en2006 pour prendre cette fois-ci les nouvelles couleurs du club, le orange et le noir. Le logo est composé du mot DUCKS en grands caractères, avec le D représentant une patte de canard stylisée. Le mot ANAHEIM est également écrit en plus petit par-dessus le nom de l’équipe. Les Ducks sont l’une des quatre équipes de la LNH à avoir le nom de leur équipe écrit en toutes lettres sur leur logo ; les trois autres sont lesRangers de New York, lesMaple Leafs de Toronto et lesCapitals de Washington.
En 2024, les Ducks changent à nouveau de logo, cette fois, ils réutilisent le logo de l'époque des Mighty Ducks, mais plus moderne tout en conservant les couleurs actuelles (orange, noir, blanc et or).
Le chandail a subi des modifications à la même fréquence que le logo depuis la création de la franchise en 1993.
En1993, le maillot est à dominance violette, traversé en bas par une diagonale verte.Pour le maillot extérieur, c’est le blanc qui remplace le violet, alors que la diagonale verte reste présente. Officiellement le nom du club est encore les Mighty Ducks d’Anaheim.
En2006, le maillot devient noir, avec des lignes dorées, orange et blanches. Le maillot extérieur reprend lui exactement les mêmes couleurs, et inverse simplement le noir et le blanc.
En2007, l’équipementierReebok, fournisseur officiel de laligue, décide de moderniser les maillots de toutes les franchises de la LNH. Les Ducks sont une des seules formations dont le maillot n’a presque pas évolué, seul le logo de laligue nationale apparaît sur le bas du col des maillots domiciles et extérieurs.
En 2024, les Ducks d'Anaheim annoncent le retour du masque emblématique de canard dans une version modernisée sur les chandails principaux de l'équipe[87]. Le logo précédent, ayant été le logo principal depuis 2009, se retrouve maintenant sur les épaules. Les couleurs mêlant le orange et les couleurs plus classiques: or, blanc et noir.
Le maillot extérieur des Mighty Ducks (1993-2006) portéScott Niedermayer, à droite.
Les franchises de laLigue nationale de hockey ayant un effectif limité par convention, elles sont « affiliées » chaque saison à une ou plusieurs équipes de ligues moins importantes. Ceci leur permet de recruter de jeunes joueurs lors des repêchages annuels tout en leur permettant de continuer leur développement sans les lancer trop tôt dans le « grand bain ». De plus, ces équipes affiliées (aussi nomméesclubs-écoles oufarm team en anglais) constituent une réserve de talents pour les franchises de la LNH qui font appel à eux au gré des blessures et/ou méformes des joueurs de l’effectif de départ. À l’exception de quelques équipes propriétaires elles-mêmes de leur club-école, les affiliations sont conclues par une entente contractuelle et ne sont donc pas figées dans le temps. Depuis ses débuts, les Ducks a été affilié aux équipes suivantes[88] :
En plus de ces équipes, les franchises de la LNH possèdent une ou des affiliations dites « secondaires » avec des équipes évoluant dans des ligues mineures. Ces équipes, sont généralement utilisées comme réservoir pour les équipes précédentes en cas d’absence de joueurs blessés ou partis évoluer avec une équipe de la LNH. Au cours de son histoire, les Ducks a eu les affiliations secondaires suivantes[88] :
Originellement nommée laAnaheim Arena[89], la salle a été ouverte le et a accueilli comme premier évènement un concert deBarry Manilow. Peu après, la patinoire a été renomméeArrowhead Pond of Anaheim à la suite de la signature d’un contrat avec la firmeArrowhead Water.
D’une capacité de 17 174 places, l’arène est également configurée pour accueillir des matchs debasket-ball (lesClippers de Los Angeles y ont occasionnellement évolué entre 1994 et 1999) et des concerts.
Le,Honda est devenu lesponsor principal et la salle a été renomméeHonda Center.
Réalisée par l’architecteFrank Gehry[90] et d’abord nomméeDisney Ice, cette patinoire accueille depuis1995 les entraînements des Ducks ainsi que des rencontres de ligues junior américaines. Elle est actuellement occupée par l’équipe de hockey sur glace desTrojans de l’université du Sud de la Californie.
Elle a été nomméeAnaheim Ice lors du rachat de la franchise parHenry Samueli en 2005.
Lamascotte officielle des Ducks d’Anaheim est un canardanthropomorphique nomméWild Wing, qui a fait son apparition en même temps que les Mighty Ducks, en 1993. Son nom a été déterminé à la suite d'un vote impliquant les fans de la franchise californienne[91].
Bien que la Californie ne possède pas de tradition hockeyistique, les Mighty Ducks d’Anaheim ont presque rempli à 100 % leArrowhead Pond of Anaheim lors de leurs quatre premières saisons[92]. La concurrence avec les autres sports est néanmoins très présente en Californie, avec la présence des équipes debasket-ballangelenos (Clippers etLakers), ou encore de l’équipe debaseball desAngels d'Anaheim. Jusqu’en 2002, l’affluence des Mighty Ducks n’a ainsi cessé de baisser, atteignant même 67 % cette année-là. Ces chiffres ont à nouveau augmenté dès lasaison 2002-2003 de la LNH, coïncidant avec la première finale de la Coupe Stanley de l’histoire de la franchise. Depuis, l’équipe a conservé un bon taux de remplissage, qui a même atteint les 100 % la saison suivant le premier titre des Ducks en 2007[93].
Le tableau ci-dessous présente en chiffres le remplissage duHonda Center depuis1993 :
Cette section présente les joueurs importants dans l’histoire des Ducks qui ont acquis une des plus belles récompenses dans la LNH, l’accès auTemple de la renommée du hockey.
Dans laLigue nationale de hockey, les joueurs peuvent être honorés de plusieurs manières, l’une d’entre elles étant interne à l’équipe. Ainsi, il est de tradition, d’honorer un ancien joueur de l’effectif en décidant de retirer son numéro. Aucun autre joueur ne pourra alors porter le numéro en question et une réplique de son maillot est alors accrochée au plafond de la patinoire.
En1999, la LNH a décidé de retirer le numéro 99 deWayne Gretzky pour toutes les franchises de la ligue, en raison de l’impact qu’il aura eu sur le monde du hockey. Bien qu’il n’ait jamais porté les couleurs des Ducks, il a été le premier joueur à voir son numéro être retiré par la franchise. Le 11 janvier 2015,Teemu Selänne est devenu le2e joueur à voir son numéro être retiré par l'équipe après Gretzky.
Cette section présente par année le choix de premier tour derepêchage de l’équipe d’Anaheim ainsi que l’équipe mineure dans laquelle ce joueur évoluait la saison précédant le repêchage[98].
Cette section présente les statistiques des dix meilleurs pointeurs de l’histoire des Ducks. Les points comptabilisés ne concernent que ceux inscrits sous le maillot d’Anaheim[99].(En date du 6 février 2013).
Nombre de passes décisives : Ryan Getzlaf avec 14 passes en 2009.
Nombre de points : Ryan Getzlaf avec 18 points en 2009.Chris Pronger détient le record pour ces statistiques pour un défenseur avec 3 buts, 12 aides soit un total de 15 points en 2007.
Nombre d’arrêts : Jean-Sébastien Giguère a stoppé 659 tirs dans les séries de 2003.
Nombre de victoires: Jean-Sébastien Giguère en 2003, avec 15.
Les Ducks d'Anaheim ont eu neuf entraîneurs différents depuis leurpremière saison.
Ronald Wilson est devenu en1993 le premier entraîneur de la franchise. Après des débuts hésitants qui ont vu l’équipe souvent occuper les dernières positions du classement, il réussit lors de lasaison 1996-1997 de la LNH à qualifier pour la première fois les Ducks pour les séries éliminatoires. À cette occasion, l’équipe élimine tout d’abord lesCoyotes de Phoenix en 7 matchs avant de perdre face auxRed Wings de Détroit au tour suivant. Ronald Wilson s’engage dans la foulée en faveur desCapitals de Washington, obligeant les Ducks à nommer un nouvel entraîneur en la personne dePierre Pagé.
Après une saison catastrophique durant laquelle Anaheim ne remporte que 26 matchs, Pierre Pagé est remplacé parCraig Hartsburg, qui atteint les séries, en1999, où les Ducks ne remportent cependant aucun match.
Guy Charron assure un court intérim sur le banc de la franchise avant de laisser sa place à l’expérimentéBryan Murray, qui abandonne finalement son poste à la fin de lasaison 2001-2002 de la LNH pour reprendre la direction générale du club. Il nomme alorsMichael Babcock pour le remplacer au poste d’entraîneur. Ce dernier atteint dès sa première saison la finale de la Coupe Stanley, lors de laquelle les Ducks s’inclinent seulement au septième match face auxDevils du New Jersey. L’équipe déçoit lors de la saison suivante, et ne réussit pas à atteindre les séries. Après l’annulation de lasaison 2004-2005 de la LNH, Michael Babcock rejoint les Red Wings de Détroit. Il est alors le premier entraîneur à quitter la franchise avec un bilan positif (84 victoires pour 68 défaites).
Randolph Carlyle est ainsi nommé pour lui succéder. Sa première saison est un succès puisque la franchise californienne atteint la finale de l'Association de l'Ouest. Lors de lasaison 2006-2007 de la LNH, il récolte 110 points et bat ainsi le record de la franchise. Il remporte dans la foulée la première Coupe Stanley de l’histoire des Ducks.
Trophée Clarence-S.-Campbell[101].En anglais, il se nomme leClarence S.Campbell Bowl et est remis la première fois à la suite de l’expansion de la ligue en 1968 au champion de la division Ouest. Il récompense par la suite le champion de l'Association Clarence Campbell pour la saison régulière (1975-1981), puis le champion de l'Association Clarence Campbell mais cette fois pour les séries éliminatoires (1982-1993) et depuis, il récompense le champion de l'Association de l’Ouest pour les séries éliminatoires.
Trophée Bill-Masterton[102].Cette récompense est remise au joueur ayant démontré le plus de qualité de persévérance et d’esprit d’équipe. Ce trophée rend hommage à Bill Masterton, un ancien joueur desNorth Stars du Minnesota qui est mort le 15 janvier 1968 lors d’un match de la LNH. Le gagnant est choisi par les journalistes.
Trophée Conn-Smythe[103].Ce trophée récompense le joueur le plus utile des séries éliminatoires depuis la saison 1964-65. Le vote, réalisé par les journalistes, a lieu durant la deuxième période d’un match de la série finale de la Coupe Stanley. Si la série ne se termine pas à l’issue de ce match, les votes sont annulés et le vote recommence à la partie suivante. Le joueur gagnant n’est pas nécessairement dans l’équipe qui gagne la Coupe Stanley.
Trophée Lady Byng[105].Second trophée à être mis en place en 1925, ce trophée récompense le joueur avec le meilleur état d’esprit de la ligue. Il est également décerné par les journalistes et a été mis en place à l’initiative de la femme de Julian Byng, qui aimait avant tout le beau jeu et assistait à de nombreux matchs des Sénateurs d'Ottawa.
↑Le terme « repêchage » est un terme canadien correspondant à l’anglicismedraft et désigne un évènement annuel présent dans tous les sports collectifsnord-américains, comparable à une bourse aux joueurs, où les équipes sélectionnent des sportifs issus de l'université, de l'école secondaire ou d’une autre ligue, voir d’une autre équipe.
↑Ungardien de but effectue unblanchissage quand il réussit à ne concéder aucun but durant tout le match. Il faut également qu’il soit le seul gardien de l’équipe à avoir joué.
↑Une fiche est négative quand l’équipe compte plus de défaites que de victoires.
↑Le terme « recrue » désigne un joueur dans sa première saison professionnelle, le termeanglais utilisé est celui de « rookie ».
↑Teemu Selänne a remplacé Paul Kariya durant une blessure de ce dernier lors de lasaison 1997-1998.
↑a etbLes défaites en prolongation apparaissent lors de la saison1999-2000, les matchs nuls disparaissent au début de la saison2005-2006.
↑Le pourcentage de victoires est calculé en prenant en compte le nombre de points gagnés par match : 2 points pour une victoire, 1 point pour un match nul ou une défaite en prolongation, 0 point pour une défaite en temps réglementaire.