| Duc de Bourgogne | ||
Armoiries de Charles le Téméraire | ||
Louis-Joseph-Xavier de France, dernier prince français à porter le titre de duc de Bourgogne. | ||
| Création | 880 | |
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| Transmission | Contestée (primogéniture cognatique avec préférence masculineou primogéniture masculine dans la descendance agnatique du premier titulaire) | |
| Assis sur | Duché de Bourgogne | |
| Type | Fief(880) Titre de courtoisie(1697) | |
| Premier titulaire | Richard le Justicier | |
| Dernier titulaire | Charles le Téméraire(fief) Louis de France(titre de courtoisie français) Charles Ier d'Autriche(titre de courtoisie Habsbourg) | |
| Extinction | (fief) (titre de courtoisie français) (titre de courtoisie Habsbourg) | |
| Résidences | Palais de Dijon Hôtel d'Artois Château de Germolles | |
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Leduché de Bourgogne est fondé en880 à partir duroyaume de Bourgogne, par les roiscarolingiensLouis III etCarloman II, ainsi que les membres princiers de leur famille qui se partagent l'Empire carolingien deCharlemagne etLouis le Pieux dont ils ont hérité. Ilsféodalisent tous les royaumes carolingiens deFrance enduchés etcomtésvassaux desrois de Francie occidentale.
Richard de Bourgogne (dit Richard le Justicier) est nommémarquis puis premier duc de Bourgogne et un des sixpairs laïcs primitifs de France par sonseigneur, le roi Louis III.
Le duc de Bourgogne exerce lasuzeraineté sur les comtés suivants :
L'un et l'autre portent le titre de « comes praecipuus Burgondiae », (comte principal de Bourgogne). Le titre ducal reste à Hugues le Grand[2].
| Rang | Portrait | Nom | Règne | Dynastie | Notes | Armoiries |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 7 | Otton (v. 945, Paris –, ?) mort à 20 ans environ | 956-965 | Robertiens | Fils d'Hugues le Grand, marié à Lietgarde, fille héritière du comte principal Gilbert d'Autun. | ||
| 8 | Eudes-Henri (v. 948, ? –, Pouilly-sur-Saône) mort à 54 ans environ | 965-1002 | Robertiens | Frère du précédent, élu par les comtes du duché de Bourgogne. |
| Rang | Portrait | Nom | Règne | Dynastie | Notes | Armoiries |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 9 | Otte-Guillaume (v. 962, ? -, Dijon) mort à 64 ans environ | 1002-1004 | Ivrée | Comte palatin de Bourgogne, beau-fils du précédent. |
Le 28 décembre 1361,Jean II de France, le deuxième roi Valois, revendique avec succès le duché après la mort dePhilippe, le dernier duc capétien[3].
Le duché ne fut pas intégré au domaine royal ; il resta une entité féodale distincte, les états bourguignons s'opposant fermement à son annexion[3],[4].
En janvier 1362, il nomma Henri de Bar, seigneur de Pierrefort, comme premier gouverneur[5], mais dès le 25 janvier 1362, Jean nomma Jean de Melun, comte de Tancarville, gouverneur de Bourgogne[6].
Trois ans plus tard, le roi de France le transmet à son filsPhilippe le Hardi, formant une seconde maison de Bourgogne qui va peu à peu régner sur un vaste ensemble territorial aujourd'hui connu sous le nom d'État bourguignon.
| Rang | Portrait | Nom | Règne | Notes | Armoiries |
|---|---|---|---|---|---|
| 25 | Jean IIle Bon (1319 –1364) | 1361-1363[3] | « Jean II le Bon », premier fils né du roiPhilippe VI de France, connu sous le nom de « Philippe le Fortuné », et de Jeanne de Bourgogne. Il est né le à Le Mans, France. Il fut désigné comme « roi de France » et, brièvement, « duc de Bourgogne ». La plupart de ses autres titres furent intégrés au domaine royal lorsqu'il devint roi, à l'exception de la Bourgogne, et il resta ainsi duc de Bourgogne jusqu'à ce qu'il transmette le duché à son fils,Philippe. Il mourut le. | ||
| 26 | Philippe IIle Hardi (1342 –1404) | 1364-1404 | « Philippe le Hardi », est le quatrième et dernier fils du roiJean II de France, dit « Jean le Bon », et de Bonne de Luxembourg. Il voit le jour àPontoise le. Il est désigné comme « fils de France, duc de Touraine, duc de Bourgogne, premier Pair de France, comte de Flandre et d'Artois, comte palatin de Bourgogne et de Franche-Comté ». Meurt le. | ||
| 27 | Jeansans Peur (1371 –1419) | 1404-1419 | Il est le fils aîné du duc Philippe II de Bourgogne et de la duchesse et comtesse Marguerite III de Flandre et le frère d'Antoine de Bourgogne, comte de Rethel, puis duc de Brabant et de Limbourg. Il fut près de reconstituer l'ancienne Lotharingie. Assassiné par les Armagnacs en 1419. | ||
| 28 | Philippe IIIle Bon (1396 –1467) | 1419-1467 | Prince français de la troisième branche bourguignonne de la dynastie capétienne, la maison capétienne de Valois, et duc de Bourgogne, seigneur des Pays-Bas bourguignons de 1419 à 1467 et autres titres. Il est le fils unique du duc de Bourgogne Jean sans Peur et de Marguerite, fille du duc Albert de Bavière. | ||
| 29 | Charlesle Téméraire (1433 –1477) | 1467-1477 | Fils unique de Philippe le Bon, il est le dernier homme de lamaison de Valois-Bourgogne. Malgré trois différentes épouses, il n'a eu qu'un seul enfant qui était une fille. | ||
| 30 | Marie de Bourgogne (1457 –1482) | 1477-1482 | Après Philippe II le Hardi, Jean sans Peur, Philippe III le Bon et Charles le Téméraire, elle est la cinquième et dernière duchesse de Bourgogne de la branche desValois-Bourgogne. |
Après la mort deCharles le Téméraire àNancy en 1477, le duché de Bourgogne est annexé commegénéralité duroyaume de France et lecomté de Bourgogne (Franche-Comté) suit comme territoire desHabsbourg et partie duSaint-Empire. Alors, la nature de l'inféodation de 1364 fait débat : le roi de France et les Habsbourg se disputent le titre et ce dernier n'est plus utilisé par la monarchie française jusqu'à ce qu'une transaction préliminaire autraité de Nimègue (1679) oblige leroi d'Espagne à renoncer au titre. Deux ans plus tard,Louis XIV donne ce titre à son petit-fils qui vient de naître.
Le titre est décerné par le roi de France à des princes, eta priori au fils aîné dudauphin :
| Rang | Portrait | Nom | Règne | Dynastie | Notes | Armoiries |
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| 31 | Louis de France | 1697-1711 | Bourbon | Fils aîné deLouis de France, dit leGrand dauphin, et petit-fils deLouis XIV. Il est le père deLouis XV et devint dauphin en 1711. Il est marié àMarie-Adélaïde de Savoie. | ||
| 32 | Louis-Joseph-Xavier de France | 1751-1761 | Bourbon | Fils aîné deLouis de France, dauphin, petit-fils de Louis XV et frère aîné du futurLouis XVI. Il meurt d'une tuberculose osseuse à l'âge de 9 ans. |

En épousantMarie de Bourgogne,Maximilien de Habsbourg reprend à son compte les titres et possessions restantes des Valois-Bourgogne, notamment lesPays-Bas bourguignons (équivalent de l'actuelBenelux), lecomté de Bourgogne (actuelleFranche-Comté), le titre ducal, l'ordre de la Toison d'or et leurs armoiries.
Lui, son filsPhilippe Ier le Beau et son petit-filsCharles Quint continuent à revendiquer le duché de Bourgogne. Celui-ci obligeFrançois Ier à le lui céder autraité de Madrid (1526), mais le roi de France manque à sa parole sitôt libéré ; les deux rivaux concluent lapaix des Dames (1529) qui fait cesser les revendications de l'un sur la Bourgogne et de l'autre sur l'Italie. Les descendants de Charles continuent néanmoins de porter le titre de duc de Bourgogne jusqu'auxtraités de Nimègue, en1678 et1679. Ces derniers traités attribuent laFranche-Comté (comté palatin de Bourgogne) à la France.
À l'issue de laguerre de Succession d'Espagne, auxtraités d'Utrecht (1713), les Habsbourg d'Autriche reçoivent lesPays-Bas, revendiquent l'Ordre de la Toison d'Or (il y a depuis deux ordres, un autrichien et un espagnol). Ils continuent de porter le titre de duc de Bourgogne. L'impératrice Marie-Thérèse le porte dans les documents officiels, et semble être la dernière dans ce cas. Après elle, le titre deduc de Bourgogne paraît absent de la titulature impériale (voirHabsbourg). Le titre se transmet donc auxBourbons d'Espagne et, durant les périodes républicaines, au chef de la maison d'Espagne. Le roiPhilippe VI le porte encore de façon traditionnelle. LaConstitution espagnole de 1978 lui accorde le titre deroi d'Espagne, mais précise qu'il pourra utiliser les autres titres qui appartiennent à la Couronne.
DucsHabsbourg de Bourgogne :
Liste non exhaustive des possessions tenues en nom propres ou enfiefs par les ducs de Bourgogne :
« Cinq jours plus tard, le 28 décembre, le roi fit réunir devant lui, à Saint-Bénigne, les États du duché de Bourgogne, c'est-à-dire les représentants de l'Église, des nobles et des bourgeois. Ces États, convoqués en principe pour fournir une aide financière au nouveau duc, lui présentèrent des pétitions, des requêtes et des mémorandums concernant le gouvernement du duché. Le roi Jean répondit à leurs demandes en accordant une Grande Charte des Privilèges aux Bourguignons... Ce document, dont le texte intégral a été conservé, décrit précisément les circonstances de l'accession des Valois à la Bourgogne, le désir du roi, en tant que nouveau duc, de gagner la sympathie de ses sujets bourguignons, et la nouvelle loi et les institutions établies à cette occasion. »
« Le roi Jean revendiqua immédiatement et prit possession de ce fief important qui, s'il avait pu être incorporé au domaine royal, aurait grandement accru le pouvoir et les revenus de la couronne. Mais le particularisme local des habitants, combiné aux sentiments généreux du roi Jean envers son plus jeune fils, rendit cela impossible. »
« il avait nommé Henri de Bar, seigneur de Pierrefort, comme gouverneur. Il travaillerait avec une équipe d'hommes de confiance de Jean le Bon qui avaient déjà servi en Bourgogne. »
« le duché de Bourgogne, les comtés de Champagne, de Brie et de Forez, ainsi que la seigneurie de Beaujeu, les bailliages de Sens, Saint-Pierre-le-Moûtier, Mâcon et Lyonnais. Désormais, c'est donc toute la partie orientale du royaume qui était placée sous l'autorité du comte de Tancarville. »
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