Cet article est uneébauche concernant l’histoire de France et lagénéalogie.
| Famille de Bésiade d'Avaray | ||
Armes de la famille. | ||
Armes anciennes. | ||
| Blasonnement | D'azur à la fasce d'or, chargée de deux étoiles de gueules et accompagnée en pointe d’une coquille d'or ; sur le tout d’azur à trois fleurs de lis d'or[1]. | |
|---|---|---|
| Devise | « Vicit iter durum pietas »[1] | |
| Période | XVIe – XXe siècles | |
| Origine | ||
| Allégeance | ||
| Fiefs tenus | Avaray,L'Isle-Jourdain,Munein | |
| Titres obtenus | comtes,marquis,ducs,duc et pair | |
| Demeures | château d'Avaray hôtel d'Avaray (Paris) | |
| Charges | ambassadeur enSuisse député aux États généraux (1789) Pair de France | |
| Fonctions militaires | lieutenant-général | |
| Récompenses militaires | ordre de la Légion d'honneur | |
| Preuves de noblesse | ||
| Montres | anoblie par charge en1640[2] maintenue en1666 | |
| Réformation de la noblesse | confirmée en1817[3] | |
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Lafamille de Bésiade (parfois écritBéziade), anciennementde la Voyrie, est une famille de la noblesse française originaire duBéarn, puis établie àParis, anoblie par son admission auxÉtats de Béarn en 1640. Elle s'est éteinte en 1941.
La famille de Bésiade est originaire duBéarn où elle portait le patronymede la Voyrie, nom de la maison non noble qui lui appartenait alors dans le village deMunein[2].
À la fin duXVIe siècle, elle possède également une autre maison non noble appeléeBésiade, dans un faubourg deSauveterre-de-Béarn, et dont elle gardera le nom en le substituant à celui de la Voyrie[2]. En 1587 André de Bésiade est maître d'école à Sauveterre-de-Béarn[2].
En 1608 Jacques de Bésiade, surnomméSauveterre, est nommé premier valet de garde-robe du roiHenri IV, puis huissier du Conseil secret du roiLouis XIII[2]. Il achète en 1621 la terre d'Avaray, enval de Loire, puis en 1629 diverses maisons nobles près de Sauveterre-de-Béarn[2]. Il meurt sans enfants en 1640[2]. Jean de la Voyrie, ditde Bésiade, frère aîné de ce dernier, est maître d'école à Sauveterre-de-Béarn en 1595[2]. Il a un fils, autre Jean de la Voyrie qui, dans son contrat de mariage en 1613, ne prend aucune qualification nobiliaire. Ayant toutefois hérité de son oncle Jacques de Bésiade la terre noble deMunein, et ayant été déchargé dudroit de franc-fief en 1640, cela lui permet d'entrer auxÉtats de Béarn le et d'être ainsi anobli[2]. Il a quatre fils dont Théophile de Bésiade, né vers 1617, maintenu noble le, qui poursuivit.
Le titre de duc d'Avaray a été créé en 1799 par le gouvernement royal en exil deLouis XVIII par érection enduché-pairie du comté deL'Isle-Jourdain, dans leGers, au profit d'Antoine Louis François de Bésiade (1759-1811), qui, alors qu'il était maître de la garde-robe de Monsieur, avait organisé l'évasion du frère deLouis XVI duPetit Luxembourg. Le nom d'Avaray provenait d'une petite seigneurie duLoir-et-Cher qui avait été joint à celui de Bésiade auXVIIIe siècle.
Le[4], Louis XVIII, ayant été restauré sur son trône, confirma le titre et en autorisa la réversion au profit deClaude Antoine de Bésiade (1740-1829), père du premier duc. Appelé à siéger à laChambre des pairs le, ce dernier fut faitduc et pair héréditaire le (aveclettres patentes du).
Les armes de la famille de Bésiade se blasonnent ainsi :D’azur à la fasce d’or, chargée de deux étoiles de gueules et accompagnée en pointe d’une coquille d'or ; sur le tout d’azur à trois fleurs de lys d’or[7],[8].
Anciennement : les mêmes armes, moins l’écusson brochant sur le tout[8].