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Dubstep

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Dubstep
Données clés
Origines stylistiquesUK garage,2-step,dub,techno,drum and bass[1]
Origines culturellesFin desannées 1990 ;Londres,Royaume-Uni
Instruments typiquesBoîte à rythmes,clavier,séquenceur,échantillonneur,synthétiseur
PopularitéÉlevée depuis le milieu desannées 2000

Sous-genres

Brostep,post-dubstep,breakstep,gorestep, melodic dubstep,heavy dubstep,riddim,deathstep

Genres dérivés

Moombahcore,EDM trap,future garage, hybrid trap,chillstep,drumstep, dubcore, trancestep

Genres associés

Grime,bassline,dub techno,trap,glitch-hop

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Ledubstep[note 1] est ungenre demusique électronique, originaire pour sa plus grande partie du sud deLondres, à Croydon. Il émerge à la fin desannées 1990 et se développe grâce à de nombreux styles musicaux connexes tels que le2-step garage,broken beat,drum and bass,jungle,dub etreggae. AuRoyaume-Uni, les origines du genre peuvent être retracées lors de l'émergence dusound system jamaïcain au début desannées 1980[2],[3].

La musique se caractérise par un rythmesyncopé et une ligne de percussions accompagnée de basses, dites en anglaisbassline. Les premières compositions dubstep datent de 1996, souvent présentées sur la face B des albums2-step garage. Ces musiques empruntent un thème sombre, une construction musicale plusexpérimentale etminimaliste, moins focalisée sur lesvoix, accompagnés d'éléments sonores en provenance dubreakbeat et dudrum and bass en2-step[4].

Histoire

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Origines

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The Big Apple Records, àCroydon,Londres.

La sonorité dubstep émerge originellement de productions effectuées par El-B[5], Steve Gurley[5], Oris Jay[6], et Zed Bias[7],[8] en 1999 et 2000. Ammunition Promotions (label anglais deDrum & Bass), qui dirige la boîte de nuit Forward>>, et qui a réussi à aider de futurs labels dubstep à s'établir (dont Tempa, Soulja, Road, Vehicle, Shelflife, Texture, Lifestyle et Bingo)[9],[6], utilise le terme« dubstep » pour décrire ce style de musique aux alentours de 2002. L'utilisation du terme dansXLR8R établit la définition du genre[7],[10].

Forward>> se déroule à l'origine aux Velvet Rooms duSoho de Londres, et se déroule désormais chaque jeudi au Plastic People deShoreditch, à l'est de Londres[11]. Fondée en 2001, Forward>> est cité dans le développement du dubstep, grâce à un environnement uniquement consacré à ce genre musical[12]. Pendant cette période, Forward>> jouait également des musiques orientées dark garage, à tel point que les auditeurs l'appelaient« Forward>> sound »[13]. Forward>> possédait également uneradio pirate du nom deRinse FM, présentée parKode9[14]. Le line-up original de Forward>> se constituait de Hatcha, Youngsta, Kode 9, Zed Bias, Oris Jay[6], Slaughter Mob, Jay Da Flex, Slimzee et autres, en plus de nombreuses célébrités du domaine musical. Le line-up des résidents change d'année en année pour inclure Youngsta, Hatcha, Geeneus, etPlastician, avec Crazy D comme MC/présentateur. Les producteurs D1, Skream et Benga faisaient régulièrement leur apparition[12].

Un autre élément crucial qui peut être cité dans les prémices du dubstep est un petit disquaire du nom de Big Apple Records, situé àCroydon[9]. Des musiciens clés tels que Hatcha, puis Skream, y ont été employés (à la base dans la vente d'albums orientés UK hardcore/rave,techno ethouse, puis garage et drum and bass, pour enfin évoluer dans la scène émergente dubstep[5]). D'autres musiciens comme El-B, Zed Bias, Horsepower Productions, Plastician, N Type, et Walsh fréquentaient régulièrement le magasin[9]. Depuis, il reste fermé[7].

Évolution

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Skream, producteur de dubstep, l'un des plus reconnus dans la scène.

En 2003, DJ Hatcha s'oriente dans une nouvelle direction pour le dubstep sur Rinse FM et à travers ses sets au Forward>>[9],[8]. Fin 2003, un autre festival indépendant de FWD>>, appelé Filthy Dub émerge, dontPlastician en fait la promotion, et dont le partenariat avec David Carlisle s'effectuaient régulièrement. C'est ici que Skream, Benga, N Type, Walsh, Chef, Loefah, et Cyrus font leurs débuts. Le groupe londonien Digital Mystikz (Mala et Coki), et leurs collaborateurs Loefah et MC Sgt Pokes, font de même en plus de jouer avec des basses axéesjungle[7]. Digital Mystikz amène une large palette de sons et d'influences au genre, principalement en provenance de reggae et de dub, en plus des mélodies orchestrales[15]. Après la parution de leurs singles sous format vinyle sur Big Apple, ils fondent DMZ Records. Ils organisent leur première soirée DMZ àBrixton[16], une zone londonienne principalement influencée reggae[17]. DMZ représente de nouveaux musiciens dubstep comme Skream, Kode 9, Benga, Pinch, DJ Youngsta, Hijak, Joe Nice, et Vex'd. La première soirée anniversaire DMZ (Mass venue) accueille 600 auditeurs venant de pays lointains tels que laSuède, lesÉtats-Unis et l'Australie[18].

En 2004, le label deRichard James,Rephlex, fait paraître deux compilations orientées dubstep : les (peut-être mal nommées)Grime etGrime-2. La première présente Plasticman, Mark One et Slaughter Mob[19], et Kode-9, Loefah, et Digital Mystikz sur la seconde[20]. Ces compilations aident le dubstep à gagner en notoriété à l'époque où legrime attire le plus l'attention[7], et la présence de Digital Mystikz et Loefah sur la seconde compilation contribue au succès de leur boîte de nuit DMZ[21]. Peu après, l'Independent on Sunday se focalise sur« un nouveau son », à l'époque où les deux genres se popularisent, expliquant que« grime » et« dubstep » sont les deux termes du même style, également connu sous les noms de« sublow »,« 8-bar », et« eskibeat »[22].

Popularisation

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Section Dubstep à Black Market Records,Soho,Londres.

L'un des premiers supporters de ce genre était le disc-jockey pourBBC Radio 1John Peel. En 2004, à la dernière année de son émission, les auditeurs avaient choisi Distance, Digital Mystikz, etPlastician dans leur top 50 de l'année[23]. Le dubstep se répand ensuite de petites scènes en petites scènes locales en 2005 et 2006 ; certains site Internet spécialisés dans le genre émergent et aident à la popularisation de la scène, comme dubstepforum, le site de téléchargements Barefiles et des blogs comme gutterbreakz[24]. En parallèle, le genre est longuement abordé par des magazines commeThe Wire et des publications en ligne commePitchfork. Un intérêt pour le dubstep grandit significativement après l'émission de DJMary Anne Hobbs sur BBC Radio 1 intituléeDubstep Warz en[9],[25],[26].

En été 2005, Forward>> présente des disc-jockeys orientés grime dans son line-up[27]. Grâce au succès de l'anthem grime de Skream,Midnight Request Line, le battage médiatique autour de DMZ, des sites Internet (notamment dubstepforum.com)[11] et des médias[26], la scène se popularise grâce à la DJMary Anne Hobbs qui reste l'une des figures mythiques du genre pour son émission radio intituléeDubstep Warz, (plus tard parue sous compilationsWarrior Dubz)[18]. L'émission attire une nouvelle audience pour la scène, après des années de buzz uniquement underground[11]. L'album éponyme de Burial apparaît dans la liste desBest of ... de nombreux articles de presse spécialisée, notamment la liste du meilleur album 2006 au magazineThe WireBest Album of 2006[28]. Le style est également utilisé dans labande originale du filmLes Fils de l'homme[29], qui inclut Digital Mystikz, Random Trio, Kode 9, Pressure et DJ Pinch[30]. Ammunition fait également paraître la compilation rétrospective de l'ère 2000–2004 u du dubstep intituléeThe Roots of Dubstep, co-compilée par Ammunition et lackdown au label Tempa[31].

Le premier musicien nord-américain du genre, DJ Joe Nice, originaire deBaltimore, aide à l'émergence du mouvement sur le continent[11]. Des boites de nuit orientées dubstep commencent à apparaître dans des villes commeNew York[32], San Francisco[10],Seattle,Montréal,Houston, etDenver[33], tandis que des disc-jockey comme Mary Anne Hobbs se focalisent dans des villes commeBarcelone[6]. Des musiciens autres que britanniques aident également à l'élargissement de la scène dubstep[6]. AuJapon, le genre s'étend rapidement malgré la distance culturelle et géographique. Des disc-jockeys/producteurs comme Goth-Trad, Hyaku-mado, Ena et Doppelganger sont des figures majeures de la scène àTokyo[34].

DJMary Anne Hobbs.

Des musiciens axéstechno et disc-jockeys commencent à assimiler la sonorité dubstep dans leurs sets et productions[6].Blood on My Hands de Shackleton est remixé par le producteur deminimal technoRicardo Villalobos[35], et incluse sur un CD mixé par le résident de Panoramabar, Cassy[6]. La chansonMetric d'Ellen Allien etApparat (de l'albumOrchestra of Bubbles[36],[37]),Godspeed deModeselektor (de l'albumHappy Birthday!) etHammer of Thor remixé par Roman Flugel sont des exemples de musiques techno influencées dubstep[6]. Le magasin de disqueberlinois Hard Wax (opéré par le musicien techno influençable[38] Basic Channel)[39],[40] s'est également investi au label Skull Disco de Shackleton[41].

Influence internationale

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La basse vacillante dans wobble comme unrobot ou une scène de série dramatique indienne.

Le dubstep influence des genres plus commerciaux et populaires dès 2007, avec des musiciennes telles queBritney Spears qui utilisent des passages à sonorité dubstep. En 2009, le groupe de pop anglaiseLa Roux voit différents morceaux de son album éponyme remixés par les maîtres du genre dubstep. Skream réalise deux remixes deIn for the Kill, dont le premier intituléLet's Get Ravey connaîtra un succès retentissant dans toute l'Europe. La même année, le duo Goon Music s'impose en« inventant » un nouveau sous-genre de dubstep moins sombre et introspectif, le purple dubstep influencé par l'electro-funk, lasoul, lehip-hop et le labelStones Throw. Silkie, première moitié du duo, sort son premier album intituléCity Limits, le succès critique est à la clé. Joker quant à lui entame une tournée mondiale, emporté par quelques morceaux publiés sur YouTube, et apparaît en couverture du magazine britanniqueXLR8R. De la même façon, Kode9, fondateur du labelHyperdub apparaît en couverture deThe Wire.

Face à l'engouement du public pour le genre, des artistes de renommée mondiale tels queSnoop Dogg etBritney Spears font appel à des compositeurs de dubstep[42]. Mais c'est en 2010 que le dubstep explose réellement auprès du grand public grâce à l'album du premier super-groupe de dubstepMagnetic Man (Artwork,Skream et Benga). Leur titreI Need Air se place dans le top 10 du classement des meilleures ventes de singles auRoyaume-Uni, puis sort le singleKaty on a Mission qui y restera plus longtemps encore. En, le morceauLouder de DJ Fresh devient officiellement le premier morceau dubstep à atteindre la première place du classement des meilleures ventes de singles au Royaume-Uni. En 2012, le groupe de rock alternatifMuse sort un album,The 2nd Law, dans lequel est inclus un morceau de dubstep intituléThe 2nd Law: Unsustainable.

Caractéristiques

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Le dubstep représente une des mutations duUK Garage et du2-step. Les pionniers produiront, vers 1999-2000, les pièces inspiratrices du genre ; il s’agit de El-B (moitié de Groove Chronicles et du label Ghost), de Zed Bias (alias Phuturistix, Maddslinky…) et de Steve Gurley. Comme legrime, autre mutation du garage, le dubstep s’est développé sur la base d’atmosphères urbaines et futuristes, il se distingue cependant de ces autres styles par une approche plus instrumentale, plus introspective et guidée par l'énergie physique desbasses fréquences. Le rythmes est à un tempo proche de 140bpm[2] avec la caisse claire spécifiquement placée sur le3e temps (ce qui le rend facilement superposable à du 70 bpm dans un DJ mix). Hormis les influences directes du 2-step, le genre utilise des éléments issus de lajungle et dudrum and bass, dudub, de l’electronica, et de latechno[2].

Sous-genres

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Parallèlement à l'émergence d'un dubstep dit« commercial » incluant des élémentspop, voiredance, plusieurs genres de musiques voient le jour comme lebrostep, lepost-dubstep, lebreakstep, le melodic dubstep, legorestep[43],[44], leriddim, leheavy dubstep et le deathstep.

Brostep

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Le brostep est un genre demusique électronique lancé en 2007 auRoyaume-Uni et influencé par le dubstep, labanger house et leheavy metal. Le producteur Rusko[45],[46] est considéré, malgré lui, comme l'instigateur du genre, s'amusant dans un premier temps avec les clichés du dubstep pour le tourner en parodie et en faire un son résolument plus ouvert, plus énergique et plus dansant. Le brostep connaît dès son apparition un large succès, une partie du public jugeant son prédécesseur trop intimiste. Il est cependant majoritairement popularisé parSkrillex[47] ainsi queFlux Pavilion.Excision etNero amènent quant à eux très rapidement un esprit et une structurerock à leurs morceaux et marquent ainsi définitivement la rupture avec le dubstep. Il n'est d'ailleurs pas rare que des producteurs samplent des morceaux de metal, comme dans un EP nommé Vantablack que lesDirtyphonics avaient produit avec Sullivan King.

Le brostep est caractérisé par l'usage de sons de batterie et de synthétiseurs métalliques ainsi que par l'utilisation systématique deLFO, utilisés pour la création dewobble bass. Le groove et l'énergie du son brostep repose sur l'ampleur de la batterie et des synthétiseurs, utilisés, comme dans le dubstep, de manière syncopée. Les basses fréquences accompagnent les fréquences mediums et ne sont donc pas prédominantes dans le brostep, à l'instar d'un couple basse/guitare dans un riff de heavy metal, il n'y a donc aucune utilisation de la basse telle que trouvée dans ledub. Certains producteurs de brostep collaborent avec des groupes de heavy metal, créant un style parfois défini comme étant du« metalstep » ou« filthy dubstep »[48].

Le brostep explose au moment où le groupe de rap britanniqueForeign Beggars s'y convertit, mais c'est en, que vient la consécration, quand le titre deNero,Promises[49], devient le premier single brostep à se classer premier dans les charts auRoyaume-Uni. En 2012,Skrillex est récompensé trois fois auxGrammy Awards : meilleur single dance pourScary Monsters and Nice Sprites, meilleur album dance pourScary Monsters and Nice Sprites EP, et meilleur remix pourCinema deBenny Benassi, remixé par Skrillex ; il est à nouveau récompensé trois fois en 2013 dans les catégories meilleur enregistrement dance pourBangarang, meilleur album dance/electronica pourBangarang et meilleur remix non classique pourPromises de Nero[50],[51]. Il reste le sous-genre du dubstep le plus confondu.

Riddim dubstep

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Ce sous-genre, né aux alentours des années 2011-2012 enAngleterre, est popularisé enEurope de l'Ouest par des artistes comme 50 Carrot, Subfiltronik, et lecrew Monsters[52] fondé par Shiverz et composé notamment de Bukez Finezt et d'Infekt. Il s'est ensuite rapidement répandu auxÉtats-Unis et auCanada avec des artistes comme Boogie T, Dubloadz, Bommer et Crowell et leur titre culteYasuo entre autres. À partir de la fin desannées 2010, le riddim dubstep est beaucoup plus diversifié avec des morceaux allant d'une atmosphère calme aux titres beaucoup plus énergiques et sophistiqués, principalement conçus par les artistes de chez Never Say Die Records et Disciple, à l'image de Virtual Riot ouSvdden Death plus récemment.

Le riddim se caractérise par un tempo allant de 140 à 150BPM et un rythme composé d’une succession degrosses caisses et de claps (généralement couplés avec la même grosse caisse pour les intensifier) accompagnée d'un agencement decharlestons , ce qui en fait un ensemble de percussions proche de ceux utilisés dans latrap. Le riddim étant par nature assez minimaliste et très cadencé, les compositeurs accordent une importance particulière à l’atmosphère, notamment en jouant sur laréverbération sur les percussions et les silences, tout en accompagnant le morceau de sons desynthé agressifs, modulés avec unLFO de façon que ces sons s’intercalent entre chaque grosse caisse et chaque clap[53]. Cette succession répétitive de percussions et de sons donne à la fois ce côté brutal que l’on peut retrouver dans le brostep et cette atmosphère sombre caractéristique du dubstep original. Les morceaux de riddim ont également pour particularité d'être très souvent composés desamples de répliques issues de jeux vidéo, animes, séries, etc., dans le but de préparer le drop.

Post-dubstep

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Le post-dubstep est un genre demusique électronique lancé àLondres en 2009, d'une fusion entre latechno, l'electronica, ladeep house et leUK garage, et qui s'inspire du dubstep pour en recréer l'atmosphère planante et futuriste[54]. Les instruments caractéristiques du post-dubstep sont l'échantillonneur et lessynthétiseurs analogiques. Le son post-dubstep réside sur plusieurs contrastes : aussi bien un découpage syncopé de samples vocaux ou rythmiques, qu'une utilisation des effets dub tels que l'écho ou laréverbération, des sonorités organiques telles que les sons de batterieship-hop cohabitent quant à elles avec des sons de basses numériques. Le post-dubstep emprunte une multitude de rythmiques au dub, mais aussi à la techno et auUK garage et se caractérise par un tempo sensiblement plus lent que celui du dubstep : de 130 à 135bpm.

De nombreux artistes émergent depuis 2010, et les albums post-dubstep connaissent un succès critique et public grandissant. D'anciens artistestechno,hip-hop ou dubstep se sont emparés du genre, tels queSBTRKT,Burial, Machinedrum,Four Tet, mais les producteurs instigateurs du genre sont les très renommés Joy Orbison,Mount Kimbie etJames Blake[55]. Les groupes derockRadiohead etThe XX ont aussi montré leur attrait pour le genre en sortant deux albums de remix en 2011 : TKOL RMX 1234567, contenant des remix de l'albumThe King of Limbs de Radiohead par des artistes techno,IDM et post-dubstep, ainsi queWe're New Here parJamie xx etGil Scott-Heron, dernier album du chanteur de soul décédé quelques mois plus tard. Les principaux labels post-dubstep sont Hotflush Recordings dirigé par Scuba[56], etHyperdub dirigé parKode9[57].

Breakstep

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Il existe une frange du speed garage influencée par lebreakbeat – appelé breakbeat garage à l’origine, maintenant plus souvent désigné sous le terme de breakstep. Ce son, bien que différent du dubstep lui-même, est produit par des artistes parfois affiliés aux deux genres. Le breakstep a évolué à partir du 2step garage. Il a incorporé des lignes de bassedrum and bass, remplaçant le shuffle 2step par un breakbeat plus abrupt. La percée de ce style s’est faite en 1999 avec le titreI Don't Smoke de DJ Deekline vendu à 15 000 exemplaires sur Rat Records pour être ensuite signé sur EastWest en 2000 et accéder au top 40 desUK Charts en11e position[58].

Ensuite vient le138 Trek avec lequel DJ Zinc expérimente une production drum and bass au tempogarage (138bpm). Un dialogue s’ouvre ainsi entre les producteurs de breaks et de speed garage ; FWD>> jouant un rôle de plateforme en accueillant Zed Bias et Oris Jay (aka Darqwan). Cette approche est reflétée dans le breaks par des producteurs comme DJ Quest, Osmosis et Ed209. Ces artistes incluent notamment Toasty Boy, Mark One, Search & Destroy, Quiet Storm, DJ Distance, Reza, Slaughter Mob, Blackmass Plastic etWarlock.

Deathstep

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Le deathstep se caractérise par un rythme parfois très irrégulier s’inspirant des sonorités dedeath metal. Souvent accompagné de sons très bruyants et agressifs avec une ambiance obscure voir horrifique, le sous-genre comparativement au brostep se démarque par son style beaucoup plus sombre et ses riffs et percussions plus violentes. Les artistes INHUMAN (sous le pseudonyme Code:Pandorum à l’époque) et Marauda (sous le pseudonyme Mastadon à l'époque) contribuèrent à populariser le style vers la fin des années 2010.

Robostep

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Le robostep est un sous-genre de la musique dubstep. Il se caractérise par unsound design très mécanique et robotique[59]. Les drops de robostep comprennent très souvent des growls aux sonorités métalliques et des screech robotiques[60].

Des artistes comme e-lure ont permis à populariser le genre dans la scène new-yorkaise et sur internet (notamment grâce à des labels tels que "Comunity Mix Production" et "Hydraulic Damnation").

Trapstep

Le trapstep est un sous-genre dubrostep. Il est issu de la fusion entre latrap et lebrostep vers 2012, lorsque le brostep était à son apogée. Il fusionne les rythmes et percussions de latrap, avec les basses puissantes et les sons distordus dubrostep. Il est souvent confondu avec lehybrid trap, mais ce dernier mélange les éléments typiques de latrap, avec des influences de labass music.

Il y a pas vraiment d'artiste qui se sont lancés à fond dans ce genre, mais on peut mentionner des artistes comme VMP, avec des titres comme " JVMP" et "Worship", le groupe israélien Riot pour " Enigma", "Melrose at Midnight" du duo de dubstep "Light Years Away" (Paul Flint et Desmeon), "Sock it to them" de Paul Flint, ainsi que celle du groupe de KpopAteez "Bouncy (K-hot chilli pepper)"

Notes et références

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Notes

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  1. Le terme « dubstep » est de genre masculin et attesté comme tel par les magazines spécialisés français tels que Trax, Tsugi ou Les Inrockuptibles. Cependant il est parfois utilisé au féminin, notamment au Québec.

Références

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Liens externes

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