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Droit britannique

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Ledroit britannique est l'ensemble desdifférents systèmes légaux appliqués auRoyaume-Uni : ledroit anglais (englobant ledroit gallois), qui vaut enAngleterre et auPays de Galles (juridiction de l'Angleterre et Pays de Galles), caractérisé par lacommon law ; ledroit écossais, dont l'autonomie est garantie par l'Acte d'Union de 1707 et qui est caractérisé par unsystème mixte decommon law et dedroit civil ; enfin, ledroit nord-irlandais qui existe depuis leGovernment of Ireland Act 1920.

Histoire

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Le système juridique gallois, autrefois distinct, fut aboli après l'adoption de l'Acte d'Union de 1536. L'Acte d'Union de 1707 permet à l’Écosse de conserver une Église et un pouvoir judiciaire indépendants. L'Irlande a perdu son parlement indépendant plus tard que l’Écosse mais l'Église anglicane établie était historiquement un archevêché de l'Église d'Angleterre dirigée par le monarque et devait rendre des comptes à l'archevêque de Cantorbéry. Dans l'ensemble, le système juridique était distinct de celui applicable en l'Angleterre et au pays de Galles. Le système juridique de l'Irlande est actuellement entièrement distinct de celui du Royaume-Uni, mais celui de l'Irlande du Nord conserve des liens avec le passé impérial, dans la mesure où il est basé sur le système médiéval anglais de lacommon law. Il existe de nombreuses lois anglaises de l'époque de laPoynings' Law qui s'appliquent en Irlande du Nord et il est possible de faire un appel d'une décision de la cour d'appel de l'Irlande du Nord devant laCour suprême du Royaume-Uni.

« La partie civilisée de la terre est divisée en certaines unités de territoire, dans chacune desquelles un droit particulier, propre à ce seul territoire prévaut, et ce territoire est à des fins juridiques une entité »[1]. Ce qui définit l'État : « On a vu que l'existence d'entités juridiques distinctes au sein des dominions d'un État souverain unique est une réalité, le résultat d'accidents historiques ... quand Hawaï fut annexé par les États-Unis, (l'archipel) est resté une unité juridique distincte ».

L'État est également défini endroit international public par laConvention de Montevideo, qui se réfère aux critères suivants nécessaires pour constituer un véritable État : (a) une population permanente ; (b) un territoire déterminé ; (c) un gouvernement, et (d) la capacité d'entrer en relation avec les autres États.

Des États, comme l'Australie utilisent le terme d'« unité juridique » (« law unit ») et des auteurs usent du mot « pays »(« country ») car ils pensent que ces termes portent moins à confusion que l'utilisation du mot « État ». L'opinion majoritaire cependant estime que le terme « État » est le plus approprié. Par conséquent, et à des fins de conflits de lois, l'Angleterre et le pays de Galles constituent un seul « État ».

Ceci est important pour un certain nombre de raisons, l'une des plus importantes étant la distinction entre la nationalité et le domicile. Ainsi, un individu pourrait avoir la nationalité Britannique et le domicile dans l'un des « États constituants »(« constituent states ») (du Royaume-Uni) et c’est la loi du domicile qui définit tous les aspects du statut et de la capacité de la personne.

Dicey et Morris[2] firent la liste des îles britanniques qui sont des « États » distincts (« separate states »). « L'Angleterre, l’Écosse, l'Irlande du Nord, l'Île de Man, Jersey, Guernesey, Alderney, et Sark… sont des pays indépendants dans le sens duconflit de lois, bien qu'aucun d'entre eux ne soit un État reconnu en droit international public ».

Mais ceci peut être modifié par la loi. Le Royaume-Uni est un État aux fins de la loi sur la lettre de change de 1882 (« The Bills of Exchange Act 1882 »). De même, le Royaume-Uni est un État unique aux fins de la loi sur les sociétés de 1985 (The Companies Act 1985).

Traditionnellement, les auteurs parlent d'Angleterre pour désigner l'unité juridique ou « l'État » d'Angleterre et du pays de Galles.

Influence du droit de l'Union européenne

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Articles détaillés :Droit de l'Union européenne etRelations entre le Royaume-Uni et l'Union européenne.
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Organisation juridictionnelle

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Depuis, laCour suprême du Royaume-Uni est au sommet de l'organisation juridictionnelle, ayant remplacé laChambre des lords, qui était compétente pour toutes les affairesciviles etpénales du Royaume, excepté les affaires pénales ayant eu lieu enÉcosse, jugées par laHaute Cour de justice.

Chacune de ces zones, l'Irlande du Nord, l'Écosse et l'Angleterre et le pays de Galles, conservent toutefois un système judiciaire autonome.

Enfin, leComité judiciaire du Conseil privé, héritage de l'Empire, est l'instance suprême concernant les affaires ayant trait auCommonwealth.

Branches

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Droit pénal

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En matière dedroit et deprocédure pénale, ledroit écossais se distingue notamment par son principe decorroboration despreuves, selon lequel nul ne peut être condamné sur le fondement d'une seule et unique preuve, quelle que soit sa présomption de validité.

Droits de l'homme

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Article détaillé :Droits de l'homme au Royaume-Uni.
Lepalais de Westminster, au cœur deLondres, siège du pouvoir législatif britannique.

L'Habeas corpus (1679) est l'un des plus anciens textes juridiques garantissant le respect deslibertés civiles. Il trouve ses origines dans laMagna Carta de1215. Si ce texte ne s'applique qu'audroit anglais, ledroit écossais reconnaît l'habeas corpus depuis une loi de 1701 (Act for preventing wrongful imprisonment and against undue delays in trials).

LeHuman Rights Act de 1998 a permis de porter des recours devant lestribunaux britanniques sur le fondement de violations de laConvention européenne des droits de l'homme (CEDH), donnant une portée effective à celle-ci dans l'ordre interne - le Royaume-Uni partage en effet uneconception dualiste des rapports entre droit interne et droit régional ou international.

Agences administratives indépendantes

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LeRoyaume-Uni connaît plusieurs types d'agences indépendantes, qui sont très nombreuses (plusieurs centaines au total):

LeParliamentary and Health Service Ombudsman (en) n'est pas une AAI, puisqu'il dépend duParlement, bien qu'il bénéficie d'une certaine autonomie.

Références

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  1. Beale 1935, paragraphes 2.1 et 2.2
  2. Dicey et Morris, p. 26
  3. http://international.tamu.edu/eunotes/Spring.../marcia-paper-aai.doc (article sur le site de l'université A&M du Texas

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Lien externe

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