La ville de Dreux est l'une des trois sous-préfectures du département d'Eure-et-Loir qui est limitrophe desYvelines. Frontalière de laNormandie, proche de l'Île-de-France et de laBeauce, elle est un carrefour d'échanges et un lieu de passage entre régions d'économies complémentaires.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie desclimats de la France qui compte alors huit grands types de climats enmétropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie parMétéo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour lesprécipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j
Avec lechangement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par ladirection générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Lastation météorologique deMétéo-France installée sur la commune et mise en service en 1996 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records DREUX (28) -alt : 133 m48° 45′ 18″ N, 1° 22′ 00″ E Statistiques établies sur la période 1996-2010 - Records établis sur la période du 01-12-1996 au 24-05-2011
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (51,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (44,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (33,9 %), forêts (22,8 %),terres arables (20,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15 %), prairies (3,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Dreux est une commune dont la morphologie est assez compacte, les parties habités sont plutôt regroupés. Cependant, on note trois hameaux habités, souvent regroupés sous le nom « Hameaux de Paul Bert »[10] :
La ville est desservie par les lignes commercialesParis - Granville, Paris - Argentan et Dreux - Argentan - Granville. Elle est aussi située sur laLigne N du Transilien (branche Paris - Dreux).
La situation de la ville correspond au carrefour entre un axe national Paris-Alençon et un axe de contournement de la région parisienne Rouen-Chartres-Orléans. Dreux est ainsi desservie par laroute nationale 12 (à caractéristiques autoroutières) qui correspond à l'ancienne route du Perche (Paris-Mortagne-Alençon) vers laBasse-Normandie et, dans le futur, par une rocade autoroutièreRouen-Chartres en cours d'achèvement (A154 etRN 154). Dreux est à 74 km deParis.
Le réseau de busLinéad est le réseau urbain qui dessert la ville de Dreux et son agglomération. Il est composé de 5 lignes urbaines et de 5 lignes périurbaines.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau et par ruissellement et coulée de boue, notamment l'Avre, laBlaise et l'Aqueduc de l'Avre. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1995, 1999, 2001, 2012 et 2018[15],[13].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Dreux.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile, des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des effondrements généralisés[16]. L'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 80,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 5 799 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 4972 sont en aléa moyen ou fort, soit 86 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[18],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2009 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2002[13].
Le nom primitif du lieu n'est pas connu. Le toponyme actuel résulte de l'évolution phonétique régulière deDurocassis, forme à l'ablatif pluriel, dérivée du nom de tribu desDurocasses[20], selon un processus courant auBas Empire en Gaule et qui consiste à renommer les cités à partir du nom de la tribu dont elles sont le chef-lieu (cf.Troyes,Bayeux,Vieux, etc.).
Vers 463,Childéric pénétra dans le centre de laGaule et défia lesWisigoths sous les murs d'Orléans. Peut-être que Dreux vit défiler ses bandes victorieuses lorsqu'elles effectuèrent leur retraite mais ni l'histoire ni les traditions ne mentionnent leur passage dans cette ville.
LesFrancs commencent à prendre pied dans les Gaules, ils occupaient déjà Arras, Boulogne, Thérouanne, Tournai, Cambrai... On ne peut pas dire quel fut le sort de la ville de Dreux pendant cette époque de bouleversements, mais on suppose qu'elle dut beaucoup souffrir. Clovis réunit les différentes provinces gauloises et fonda de cette manière l'unité de la nation franque. C'est de cette époque que date le droit de souveraineté des rois de France sur Dreux avec les partages successifs du royaume de Clovis entre ses descendants. Dans le premier partage, elle appartient àClodomir, l'aîné des trois fils deClotilde, qui possédera tout le centre de la Gaule.Childebert qui, dans le premier partage de l'héritage de son père, avait eu le Parisis, le Perche, la Normandie, s'adjugea avec l'Orléanais la ville de Dreux, limitrophe des provinces précitées. L'origine de Dreux est restée ensevelie dans les ténèbres des siècles accumulés. Ce n'est qu'à dater de l'époque de l'occupation romaine que cette ville commença à être mentionnée par les géographes sous le nom deDurocassio.
Ville frontière dudomaine royal français face auduché de Normandie, Dreux a longtemps commandé l'accès au royaume de France. Cela lui vaut d'avoir été convoitée par les ducs de Normandie et les comtes d'Anjou à de multiples reprises au fil de l'histoire.
On situe aux alentours de l'an mil la création et l'ouverture d'une halle marchande. Réputée notamment pour sa draperie, elle commerce avec les régions environnantes mais également les royaumes plus éloignés, comme la Bourgogne ou la Savoie[23].
La ville de Dreux fut ensuite assiégée à deux reprises parHenri IV en 1590, sans succès, puis en 1594, après quoi les fortifications de la ville furent démantelées.
En 1816, quelque 23 ans après le saccage, le 21 novembre 1793 lors du vandalisme révolutionnaire, de la collégiale Saint-Étienne, dont son père avait fait sa nécropole familiale, laduchesse d'Orléans, fille unique, seule héritière duduc de Penthièvre et mère deLouis-PhilippeIer, fait ériger lachapelle Saint-Louis sur la colline qui domine la ville.
Dreux était une ville étape de lachaîne des forçats. Celle-ci venait de Paris et, à son arrivée à Dreux, on y attachait également les condamnés à plus de dix ans de prison en provenance d'Évreux, de Chartres et d'Orléans. Les forçats passaient la nuit dans les caves de la rue de la grande falaise, avant de rejoindre lebagne de Brest ou celui deLorient[26].
Dans la nuit du 24 au 25 mai 1923,Pierre Quémeneur, accompagné de son associé en affairesGuillaume Seznec, a été vu pour la dernière fois à la gare de Dreux. Selon le premier témoignage de ce dernier, il a laissé son associé prendre un train pourParis seul ; plus tard, l'enquête a évoqué la possibilité que Seznec et Quémeneur se soient arrêtés à la gare d'Houdan. Pierre Quémeneur ne fut jamais retrouvé. Guillaume Seznec a été condamné aux travaux forcés à perpétuité pour assassinat le 4 novembre 1924 par la cour d'assises deQuimper. Il fut envoyé aubagne de l'Île Royale jusqu'à sa grâce le 22 juin 1948. Aujourd'hui encore, le doute subsiste quant à la culpabilité de Seznec.
Durant laSeconde Guerre mondiale, Dreux connut l'occupation allemande de1940 à1944. Elle fut libérée le[29] par lebataillonblindéaméricain dulieutenantSam Isaacs[30], de la5e Division blindée US (5th Armored Division US)[31] C'est dans l'après-midi du mercredi 16 août 1944 que les premiers éléments de l'armée américaine entrent dans Dreux, sans grande résistance allemande. Le vendredi 18 août 1944, se tient une cérémonie à l'hôtel de ville, le capitaineFarjon, délégué militaire du gouvernement provisoire pour l'arrondissement de Dreux, réinstalle solennellement le maire de Dreux[32].
Dreux est l'héritière d'une longue tradition industrielle : papeterie et imprimerie (famille Firmin-Didot), draperie auXVIIIe siècle puis métallurgie (Grosdemouge,Facel, Potez). Les préoccupations sociales de la municipalité de l'époque deMaurice Viollette aboutissent à la création d'une des toutes premières sociétés d'Habitation à Bon Marché (HBM) en France. Le souci hygiéniste est ainsi à l'origine d'un habitat ouvrier (petits immeubles et surtout maisons collectives) qui entourent la vieille ville. Plusieurs établissements de cette période industrielle font progressivementfaillite à partir de1945.
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De 1954 à 1964, Dreux accueille les usines deFacel Vega,marque automobile de prestige. À partir desannées 1960, à cause d'une nouvelle génération d'industries, délocalisées depuis la région parisienne (radiotechnique, automobile, pharmacie), les entreprises utilisent destravailleurs immigrés (Maghreb,Portugal,Afrique subsaharienne). Des cités, au nord de la ville ancienne (Prudhomme) et au sud (Chamards), poussent dans les anciens champs de blé. Au total, la population de la ville double de1945 à1975.
Dreux vient à l'attention nationale en1983 lorsque, à l'issue d'une seconde élection[33], leFront national y remporte sa première victoire électorale aux municipales et cogère la ville avec la droite classique (RPR-UDF) à la suite des élections municipales. La liste FN menée parJean-Pierre Stirbois, qui avait ouvert une permanence à Dreux le 2 octobre 1982, après que les candidats du FN ont fait un bon résultat dans la ville aux élections cantonales de 1982, réalise un score sans précédent en atteignant 16,7 % des suffrages au1er tour du scrutin, alors que la gauche obtient 40,5 % des voix et la liste RPR-UDF 42,8 %[34]. Entre les deux tours, la liste FN fusionne avec celle menée par Jean Hieaux (RPR), qui deviendra maire après la victoire de cette alliance[35].
Jean Hieaux n'est pas isolé et est soutenu par une très grande majorité de la droite locale et des clubs de notables, qui voient le FN comme une force d'appoint permettant de faire revenir à droite la ville de Dreux, emportée par la gauche en1977.Jacques Chirac conclut ainsi son discours à Rambouillet du 12 septembre 1983, le lendemain de l'élection :« Ceux qui ont fait alliance avec les communistes sont définitivement disqualifiés pour donner des leçons en matière de droits de l'homme et de règles de démocratie. (…) Je n'aurais pas du tout été gêné de voter pour la liste RPR-FN au second tour. Cela n'a aucune espèce d'importance d'avoir quatre pèlerins du FN à Dreux comparé aux quatre ministres communistes au conseil des ministres »[36].
Cet objectif sera réussi, Jean Hieaux restera maire de la ville jusqu'en 1995. L'alliance avec le FN est vite consommée ; dès les élections de 1989, le FN refait bande à part et sera de plus en plus marginalisé d'élection en élection. Cette perte de vitesse tient beaucoup au décès accidentel deJean-Pierre Stirbois en1988. C'est ensuite son épouse,Marie-France Stirbois, qui incarnera le FN à Dreux, en étant élue députée en 1989 lors d'une partielle, puis conseillère générale en 1992 (un seul mandat), puis députée européenne et conseillère régionale, avant de quitter définitivement la ville après les régionales de 1998 (échec de l'alliance droite/FN au conseil régional duCentre-Val de Loire), pour rejoindreNice et la région PACA.
En octobre 1990, l'ancienne mairesocialiste de1977 à1983,Françoise Gaspard, déjà auteur en 1984 d'un livre co-écrit avec sa future femme, Claude Servan-Schreiber, intituléLa Fin des immigrés, inspirée par le livre de l'historien américain William Sheridan Allen (1932-2013) ayant pour titreUne petite ville nazie, 1930-1935, sort un livre polémique :Une petite ville en France[37], faisant un parallèle entre la montée duFront national à Dreux et la montée du nazisme dans les années 1930 dans la petite ville allemande deNortheim (30 000 habitants). Sur la couverture de son livre traduit en anglais par Arthur Goldhammer, avec un avant-propos d'Eugen Weber, on peut y lire « A socialist mayor confronts neofascism »[38],[39].
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L'éviction du FN du conseil municipal de Dreux ne doit rien au hasard et tout à l'action desHarkis qui constituent 6 % de la population de la commune. Cas unique d'une implication politique réussie des Harkis, ceux-ci, emmenés par Abd-el-Kader Hamiche, se sont alliés avec Jean Hieaux pour les élections municipales de 1989, permettant à celui-ci de se refaire une virginité en se débarrassant du Front National. Le FN progressivement marginalisé,Marie-France Stirbois, désespérée de réussir à s'y faire réélire, lui a donné le coup de grâce en partant pour Nice.
En1995,Gérard Hamel (RPR) conserve la ville à droite en réalisant un aggiornamento rangeant de façon volontariste au rang des erreurs du passé l'éventualité d'une alliance droite/FN. À noter que lors de l'élection, le FN réalise 35,16 % au premier tour, ce qui amène le candidat socialiste à se désister au profit de Gérard Hamel.
Centre culturel l'Odyssée.
Très marquée par un fort chômage dû à une difficile reconversion de son industrie (automobile, électronique), et par la gestion délicate d'une forte immigration multipliant les communautés toutes confrontées à une précarité sociale très importante, Dreux tente de changer son image qui repose encore sur un triptyque « Cité-dortoir industrieuse, quartiers difficiles, berceau du FN ». Elle mise sur de nouvelles filières économiques (industrie pharmaceutique) et sur une politique culturelle ambitieuse (création d'un grand pôle culturel, d'un centre d'art contemporain : l'Odyssée[40]). Gérard Hamel est réélu en 2001.
Aux élections municipales de 2001, après la scission avec leMNR et le départ de Marie-France Stirbois, le Front national ne compte plus assez de militants pour constituer une liste.
En 2008, Gérard Hamel (UMP) est reconduit à la mairie de Dreux pour un troisième mandat consécutif.
En 2014, Gérard Hamel est reconduit à la mairie de Dreux pour un quatrième mandat consécutif.
En 2020, Pierre-Frédéric Billet, attaché du Ministère de l’Intérieur et ancien directeur de cabinet de Gérard Hamel, est élu maire de Dreux[41].
Canton de Dreux-1 : Florence Henri et Christophe Le Dorven (Union de la Droite) 61,06 % des suffrages exprimés, Joséphine Gam et Edouard Gladczak (FN) 39,94 %, taux de participation de 34,87 %[55] ;
Canton de Dreux-2 : Sylvie Honneur et Jacques Lemare (UMP) 74,11 % des suffrages exprimés, Julien Auer et Emmanuelle Letellier (FN) 25,89 %, taux de participation de 39,7 %[56].
Après l'annulation de l'élection municipale de mars 1983[réf. nécessaire], l'élection partielle qui suit, le 11 septembre 1983, voit le retour à droite de la ville avec l'alliance inédite duRPR et duFront national qui remportent l'élection avec 55,3 % des voix[70]. Le secrétaire général du FN,Jean-Pierre Stirbois, devient maire-adjoint chargé de la sécurité. L'alliance ne sera pas reconduite lors des élections suivantes. En 1995, face à un FN à 35,16 % au premier tour, le candidat socialiste se désiste au profit du RPR Gérard Hamel. En 2001, le maire sortant est réélu. Il n'y avait pas de candidat frontiste lors de cette élection. Gérard Hamel est reconduit dans ses fonctions en 2008 et 2014. Il ne se représente pas en 2020.
Une grave crise interne à la majorité a éclaté en septembre 2022. Après le retrait de délégation à deux adjoints de la majorité, Aïssa Hirti et Jacques Alim[71], le maire en exercice a perdu 5 élus supplémentaires dont Josette Philippe, Conseillère régionale honoraire, Chevalier de laLégion d'Honneur. Ensemble, ils constituent désormais, à 7 élus, le groupe Divers Droites Dreux Au Coeur[72]
L'hôtel de sous-préfecture de Dreux, rue des Capucins.
Depuis la loi du 28 pluviôse de l'an VIII (17 février 1800) initiée par le Premier consul, Napoléon Bonaparte, la ville constitue le chef-lieu de l'arrondissement éponyme.
Les établissements d'enseignement primaire de la commune appartiennent aux circonscriptions territoriales du premier degré de Dreux I[76] et de Dreux II[77] des services de la DSDEN d'Eure-et-Loir. Ces établissements scolaires se répartissent entreécoles maternelles etécoles élémentaires.
L'école maternelle est une école qui accueille de très jeunes enfants pour les préparer aux apprentissages fondamentaux de lalecture, de l'écriture et ducalcul. C'est une période préparatoire à l'enseignement élémentaire : les objectifs essentiels sont lasocialisation, la mise en place dulangage, du nombre et du geste graphique.
L'objectif principal de l'école élémentaire est d'enseigner aux enfants les savoirs fondamentaux tels que l'apprentissage de la lecture (lire), de l'écriture (écrire) et du calcul (compter). Les activités d'éveil (activités artistiques et ludiques) y restent importantes, surtout dans les premières classes.
La commune compte 6 lycées[79] sur son territoire. L'enseignement s'y déroule sur les trois dernières années de l'enseignement secondaire (seconde, première et terminale) suivant trois filières.
ISEIC : Prépare aux BTS AMA, MUC, NRC et Eormatioe
Dreux possède l'un des quatre CIO (Centre d'information et d'orientation) que compte le département d'Eure-et-Loir[80]. Les informations proposées par les CIO peuvent être complétées par celles proposées au plan national par l'Onisep. Placé sous la tutelle commune des ministères de l'Éducation nationale et de l'enseignement supérieur et de la Recherche, cet organisme a pour vocation d'offrir toutes les informations sur lesétudes et lesmétiers : formations, établissements formateurs, débouchés.
En, Dreux a agrandi son réseau devidéoprotection faisant appel à 171 caméras vidéo couvrant plusieurs espaces publics de la ville. Elles sont pilotées depuis le centre de supervision urbain de Dreux par 15 opérateurs, 24 heures sur 24[81].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[82],[Note 5].
En 2022, la commune comptait 31 205 habitants[Note 6], en évolution de +0,74 % par rapport à 2016 (Eure-et-Loir : −0,23 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 42,4 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (34,7 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,9 %) est inférieur au taux départemental (26,5 %).
En 2018, la commune comptait 14 757 hommes pour 15 907 femmes, soit un taux de 51,88 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,12 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[Insee 5]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,8
5,9
75-89 ans
7,7
13,5
60-74 ans
14,3
16,8
45-59 ans
17,3
18,5
30-44 ans
18,8
19,4
15-29 ans
19,2
25,3
0-14 ans
21,0
Pyramide des âges du département d'Eure-et-Loir en 2021 en pourcentage[85]
En2020, la ville comptait 7 180 immigrés (personnes nées étrangères à l'étranger) sur une population totale de 30 744 habitants soit 23,35 % de sa population[86] (la moyenne du département étant de 7,72 %[87]).
L'été sous les Charmes : du 17 juillet au 22 août, en centre-ville, concerts gratuits tous les vendredis et samedis soir à 21 h ;
La Fête des Vendanges et des Associations : en septembre, stands d'informations, dégustations, buvettes, artisanat, spectacles et démonstrations ;
Festival Regards d'Ailleurs (Festival du film de Dreux) : Mars à Avril, au cinéma, théatre, lycée Rotrou ...
Foire de la Saint Denis : grande braderie annuelle
Braderie : dimanche et lundi ;
Fête foraine : samedi, dimanche, lundi ;
Vide-grenier : dimanche ;
Marché gastronomique et artisanal : samedi, dimanche, lundi.
Tout au long de ces trois jours, la ville organise des animations culturelles selon une thématique choisie chaque année.
Carnaval des Flambarts : grande fête populaire, le carnaval des Flambarts a lieu chaque année à la mi-décembre. Carnaval, mais aussi marché de Noël, charivari, illuminations, régate et spectacle pyrotechnique marquent l’événement.
Le basket est déjà pratiqué à Dreux pendant la Seconde guerre mondiale. Jean Bruck, tout juste diplômé de l'Ileps de Versailles, souhaite relancer ce sport et une section basket-ball à l'Alliance de Dreux est officiellement créée le 17 décembre 1951, son président est Henri Genet. La première équipe est composée de Jean Bruck, Philippe Welsch, Jean Deleger, Jacques Massot, Christian Marie, Pierre Robert et Leroy[88]. Les débuts ont lieu dans une très petite salle (7 mètres sur 5) située rue Desmousseaux, depuis détruite par un incendie. En 1952, laSNCF met sa salle des fêtes à sa disposition. En mai 1957, a lieu l'ouverture de la salle des Rochelles qui engendrera cette même année la création par Pierre Amiet d'une école de basket. Dix ans plus tard, en 1961, la section basket, présidée parJean Cauchon, compte quarante-six licenciés, cinq équipes masculines, une école de basket où quarante-cinq enfants sont inscrits, et un comité de douze dirigeants.
En 1970 a lieu la fermeture de la salle de sports des Rochelles et l'inauguration en septembre de la salle municipale des sports aujourd’hui appelée le Palais des Sports. L'année suivante a lieu la création d'une section féminine qui a été créée par Robert Beret et sa fille Marie Claire[89].
En 1958 l'équipe de l'alliance Dreux basket accède au championnat de promotion d'excellence Régionale F.F.B.B puis en 1974 l'équipe première masculine accède pour la première fois au Championnat de France F.F.B.B. En 1975, la section féminine fusionne avec la section masculine. L’équipe féminine accède au Championnat de Promotion d’excellence régionale F.F.B.B et elle remporte pour la première fois la coupe d'Eure-et-Loir. L'équipe première masculine descend en excellence régionale et quitte la Division IV. Lors de la saison 1992-1993,le club compte cette année-là 217 licenciés, un record. On constate à la fin de cette saison une nette progression des jeunes de l’école de basket.
La saison 2011-2012 est très difficile pour le club de basket drouais avec la descente de l’équipe première en région après neuf saisons en Nationale 3. On remarque une forte baisse de licenciés elle passe de 303 à 271 licenciés. Cette baisse est due au fait que le club a limité les inscriptions dans les catégories minimes et cadets garçons pour mieux les encadrer. Quinze équipes sont engagées[91].
LeStade Jean-Bruck accueille les compétitions des différentes équipes de différents sports (football, football américain, tennis, handball, basket-ball…).
La ville éditeDreux.com, le magazine d’information institutionnel de la ville. Il est distribué tous les deux mois dans la boite aux lettres des Drouais.
RTV (Radio Trois Vallées) est la radio locale de Dreux. Elle diffuse actualité et musique sur la fréquence 95.7 de la bande FM et est le haut-parleur du monde associatif et culturel du pays drouais.
Radio Grand Ciel est une radio associative chrétienne qui développe une programmation généraliste à dimension départementale. Elle diffuse depuis 1991 à partir de son studio de Dreux sur la fréquence 97.7 de la bande FM.
La nef de l'église Saint-Pierre.Intérieur de la Mosquée Turque de Dreux.
Catholicisme : Dreux dépend dudiocèse de Chartres. La ville appartient à la paroisse Saint-Étienne-en-Drouais et au doyenné du Drouais[92]. La paroisse compte quatre églises à Dreux[93] :Saint-Pierre, Sainte-Ève (Ève de Dreux est la patronne de la ville), Saint-Michel et Notre-Dame-des-Rochelles. Dreux accueille également laChapelle royale qui abrite les sépultures de la famille d'Orléans.
Protestantisme : Dreux abrite un temple qui appartient au consistoire de Paris Sud-Ouest[94].
Islam : Dreux accueille plusieurs lieux de culte musulmans, notamment les mosquées Es-Sounna et Benkhoufache. Certains musulmans sont issus de familles kabyles de la région desBabors arrivées en France à partir de 1962[97].
Bouddhisme : Dreux compte un des deux centres bouddhistes d'Eure-et-Loir[98].
La zone d'influence économique de la ville de Dreux dépasse largement les frontières actuelles du Paysdrouais, notamment vers les communes limitrophes du département de l'Eure, des Yvelines et le canton eurélien de Nogent-le-Roi.
Sur l'ensemble de l'agglomération, Dreux met à disposition des entreprises différentes structures[99] :
deux pépinières d’entreprises (tertiaire et artisanale)
un hôtel d’entreprises
douze villas d’entreprises
un parc d'activités d'entreprise « LA RADIO » qui comprend entre autres le groupe Intelcia, spécialisé dans les centres d’appels, devenu le premier employeur privé du bassin économique local[100]. Il ne cesse d’embaucher et accroître ses effectifs sur son site de la place des Châtelets. Est également présente la société Dammann Frères, spécialisée dans le thé haut de gamme.
un parc d'activités « Les Livraindières »
un parc d'activités « Porte Sud »
Le parc commercial des Coralines, situé à proximité de laRN 12 regroupe une galerie marchande d'une vingtaine de boutiques, un hypermarché et de nombreuses enseignes (équipement de la personne, sport et loisirs, équipement de la maison, restauration, automobile, jardinerie, services).
La plaque gravée sur le pignon nord-est mentionne :
« Salle d'exposition - Cette salle fut la chapelle de l'ancien hôtel-Dieu 1100-1910 Sa construction entreprise en 1562 se termina vers 1600 La charpente fut offerte parCatherine de Médicis, reine de France etcomtesse de Dreux »
Dreux dispose d'un aérodrome pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme.
La ville dispose d'unhippodrome, de salles de concerts, d'un conservatoire à rayonnement intercommunal.À l'heure actuelle le site du musée et le quartier de la gare font l'objet d'attentions particulières.
Louis Doguereau (1777-1856), né à Dreux, général de la Révolution et du Premier empire.
Louis Benoît Guersant (1777-1848), médecin de renom. Il est né à Dreux où une rue porte son nom.
Charles-Éléonore Dufriche-Desgenettes (1778-1860), fondateur de la confrérie du Très-Saint et Immaculé Cœur de Marie. Pendant laRévolution française il vivait à Dreux et parvint, alors âgé de 16 ans, à faire rouvrir l'église Saint-Pierre pour que la messe y soit célébrée alors que le culte était interdit.
Roustam Raza (1783-1845), mamelouk au service de Napoléon Bonaparte dont il est le garde du corps. Il a vécu quelques mois à Dreux.
Mathurin-Joseph Brisset (1792-1856), écrivain, poète, journaliste politique et dramaturge, né à Dreux.
Alexandre Dujarier (1815-1845), né à Dreux. Journaliste, il fut tué lors d'un duel aux pistolets.
Adolphe Yvon (1817-1893), peintre. Il a vécu à Dreux.
Louis-Adolphe Janvier (1818-1878), architecte, il est né à Dreux où son père était marchand tanneur.
Eugène de Ménorval (1829-1897), historien et homme politique. Il a vécu à Dreux.
Victor Dubois (1837-1914), maire de Dreux de 1878 à 1880, en 1883 et 1884 et de 1886 à 1888.
Antoine Soudée (1839-1909), architecte, il est né à Dreux où son père était notaire.
Louis Terrier (1854-1895), homme politique, ministre, maire de Dreux de 1888 à 1895.
Paul Deschanel (1855-1922), Président de la République française en 1920, sous-préfet de Dreux de 1877 à 1879.
Léon Gaumont (1864-1946), pionnier du cinématographe, élève au Pensionnat Saint-Pierre de Dreux de 1871 à 1876.
Henri Lucien Jumelle (1866-1935), né à Dreux, professeur de botanique à la faculté des Sciences d'Aix-Marseille, directeur du musée colonial et du jardin botanique de Marseille. Une rue de Dreux porte son nom[118].
Gaston Jondet (1866-1957), ingénieur des Ponts et Chaussées, ingénieur en chef des Ports et Phares d'Égypte, archéologue, il a découvert le port antique dePharos àAlexandrie en Égypte. S'est retiré à Dreux où il est décédé le 11 février 1957[119].
Maurice Viollette (1870-1960), homme politique, ministre, maire de Dreux de 1908 à 1959.
Gaston Chérau (1872-1937), journaliste et homme de Lettres, a vécu à Dreux.
Émile Buré (1876-1952), journaliste politique et directeur de plusieurs journaux. Il est né à Dreux et y a passé son enfance et sa jeunesse, une rue y porte son nom.
Louis Gain (1883-1962), naturaliste, explorateur, ayant participé à l'expédition duPourquoi-Pas ? avec le commandantCharcot. A vécu à Dreux où une rue porte son nom.
Marcel Loridan (1883-1971), pionnier de l'aviation, le 8 juillet 1911, il bat le record du monde de hauteur en avion (3,280 mètres), fondateur en 1937 de l'Aéro-Club de Dreux, ville où il a vécu à partir de 1920 jusqu'à son décès survenu à Chartres en 1971[120].
Gusztav Rab(hu) (1901-1963), romancier hongrois, a vécu à Dreux où il est décédé. Il vivait chez les pères Rédemptoristes de Dreux qui l'ont hébergé après qu'il a fui le régime communiste hongrois[121].
Jean Hougron (1923-2001), écrivain, a vécu à Dreux, professeur d'Anglais au Pensionnat Saint-Pierre dans les années 1940, son roman « Histoire de Georges Guersant » se passe à Dreux.
Charles Denner (1926-1995), acteur de théâtre et de cinéma d'origine polonaise, mort à Dreux.
Philippe Mareuil (1926-2016), acteur de théâtre et de cinéma. Il est né à Dreux.
André Plisson (1929-2015), peintre, ses parents ont vécu à Dreux où son père était directeur de la laiterie.
Claude Piquemal, né en 1939, recordman du monde et médaillé olympique en athlétisme. Élève au collège Rotrou, il a été formé au Dreux Athletic Club.
Bernard Fournet, né en 1941, athlète, spécialiste du 110 mètres haies, ayant participé auxJeux olympiques d'été de 1964, formé à Dreux, membre de l'Étoile Sportive Saint-Pierre.
Jean-Yves Liénard (1942-2018), avocat, il était élève à l'institut Saint-Pierre à Dreux.
Pierre Zucca (1943-1995), photographe, scénariste et metteur en scène. Il a passé sa jeunesse à Dreux où son pèreAndré Zucca était photographe. Il fut élève au collège Rotrou.
Bernard Chenez, né en 1946, dessinateur. Il a passé sa jeunesse à Dreux.
Victor Spahn, né en 1949, artiste-peintre français d'origine russe, lié à la ville de Dreux.
Olivier Roy, né en 1949, politologue, spécialiste de l'Islam, enseignant de philosophie dans un lycée drouais (1973-1981), réside à Dreux.
Yann Queffélec, né en 1949, écrivain,Prix Goncourt, il a fait une partie de sa scolarité à Dreux (Lycée Notre-Dame).
Fred Hidalgo, né en 1949 à Dreux, journaliste, éditeur et auteur.
Laurent Percerou, né en 1961 à Dreux, évêque de Moulins, puis de Nantes, nommé à cette fonction en 2020 peu après la destruction partielle de lacathédrale de Nantes.
Jean Fauque, né en 1951, parolier, chanteur et écrivain français, réside dans l'agglomération drouaise.
Éric Berdoati, né en 1964, maire deSaint-Cloud (Hauts-de-Seine), ancien député des Hauts-de-Seine ; il était élève à l'école Saint-Pierre de Dreux et y a longtemps pratiqué l'escrime (cercle Demaille)
Danièle Séraphin, née Grandin, écrivain, romancière, elle a vu le jour à Dreux en 1964. Elle y a fait toute sa scolarité de 1967 à 1982, ses parents y étaient également directeurs d'école.
Sébastien Boisseau, né en 1974, contrebassiste de renom. Il a été formé au conservatoire de Dreux.
Patrick Vieira, né en 1976, joueur de football professionnel, arrivé à Dreux en 1985 où il fut formé au Dreux FC devenu en 1991 leFC drouais.
Cyril Dion, né en 1978, écrivain, réalisateur, militant écologiste. Il vit à Dreux[127].
Pauline Levêque, née en 1978, illustratrice et auteur de contes pour enfants, épouse du romancierMarc Levy, elle a passé sa scolarité à Dreux de 1988 à 1995 (collège Camus, puis lycée Rotrou)[128].
Les armes de Dreux se blasonnent ainsi : « Échiqueté d’or et d’azur ».
Les armes de la ville ont pour origines celles de la maison de Braine.RobertIer, cinquième fils du RoiLouis VI le Gros reçut le comté de Dreux en apanage en1137 et épousa, en troisièmes noces,Agnès de Baudement en1152. Il prit pour armes celles de la maison de Braine et donna ses armes aux habitants de Dreux en1154, sans la bordure de gueules. À la place, les branches de chêne prirent place sur un fond d’argent et surmonté de la couronne de comte. Au début duXXe siècle, l’ornement extérieur, qui était la couronne de comte placée en cimier, fut remplacée par la couronne murale en forme de murailles crénelées.
La Ville de Dreux adopte d'abord un premier logo, représentant le blason de la ville. En 2020, le logo est modernisé mais ne sera pas véritablement adopté. En mai 2022, la mairie annonce qu'elle prépare un changement de logo officiel, sans le blason[130]. Présenté en juin 2022[131], le nouveau logo est adopté le 6 septembre 2022[132].
↑Les normales servent à représenter leclimat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
↑L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
↑Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑a etbAlbertDauzat et CharlesRostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France : 2 éd. revue et complétée, Paris, Librairie Guénégaud,, 738 p., 24 cm(ISBN2-85023-076-6,BNF34621655),p. 254.
↑Philippe Lemaître,Histoire de la ville et du château de Dreux, Dreux, Lemenestrel et Huchot,, 602 p.(lire en ligne),p. 57-59, 67.
↑Lors d'une première élection, la maire sortanteFrançoise Gaspard l’emporte au second tour avec seulement 8 voix d’avance sur la liste RPR-FN. Mais le scrutin, entaché d’irrégularités, est annulé par le tribunal administratif et doit être rejoué six mois plus tard.
↑Jacques-François Simon,Les élections municipales de mars 1983, Le Monde,,p. 66.
↑L'Écho républicain de la Beauce et du Perche du 25 mai 1961, article intitulé : "A l'Alliance de Dreux. En dix ans, la dynamique section de basket n'a cessé de progresser. Elle compte, actuellement, 103 membres".
↑Journal Vert-Vert, 30 octobre 1885, p.2 : "Vers 1842 ou 1844, si nous avons bonne mémoire, M. Perrin se trouvait à Aunay-sous-Crécy, près de Dreux, chez un de ses très proches parents ; aux prises avec les dures nécessites de l'existence, on peut le dire à son honneur, il chercha dans notre ville (Dreux) à vivre de son jeune talent comme peintre."
↑Pour vous, 27 septembre 1934, p.12, interview deFrançoise Rosay : "Vous n'ignorez pas que j'ai trois fils, déjà grands ; l'aîné à quinze ans. J'aime emmener l'un ou l'autre au cinéma car ils adorent le cinéma ! Je les ai mis à l'école de Dreux ; je n'aime pas Paris pour de jeunes enfants."