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Ledrapeau actuel fut d'abord adopté par laRépublique cispadane àReggio d'Émilie le quand le parlement de la République, réuni dans laSala del tricolore, sur proposition du députéGiuseppe Compagnoni, décréta que « l'on rende universel l'étendard ou drapeau cispadan des trois couleurs, vert, blanc, rouge et que ces trois couleurs soient également utilisées dans lacocarde cispadane, laquelle doit être portée de tous ».
En1796, l'Italie est traversée par les armées victorieuses deNapoléon Bonaparte et lesnombreuses républiques qui naissent, d'inspiration française, sur les cendres de l'Ancien Régime, adoptèrent presque toutes des drapeaux caractérisés par trois bandes d'égales dimensions, avec des couleurs variées, mais clairement inspirés du modèle français de1790. De même, les régimentsitaliens qui soutenaient l'armée de Bonaparte arboraient ces trois couleurs (notamment ceux de laLégion lombarde puis ceux de la Légion italienne qui recrutait enÉmilie-Romagne). Il est possible que Napoléon ait lui-même choisi ce tricolore (il préférait le vert au bleu).
Le drapeau de laCispadanie est avec des bandes horizontales et frappé, au centre, de l'emblème de la république (un carquois contenant quatre flèches, entouré de laurier et orné par un trophée d'armes). Les bandes deviennent verticales quand la Cispadanie est incorporée dans laRépublique cisalpine.
Pendant l'ère napoléonienne, naissent donc des États éphémères, comme laRépublique ligurienne, laRépublique romaine, laRépublique parthénopéenne ou laRépublique ancônitaine. Mais ces républiques ne survivent pas à la contre-offensive austro-russe de1799 et finirent par se fondre peu à peu dans la premièreRépublique italienne (1802-1805) devenueroyaume d'Italie (1805-1814). Ces républiques représentent aussi la première expression des idéaux d'indépendance qui alimentèrent leRisorgimento. Et ce fut pendant ces années que le drapeau de symbole dynastique ou militaire devint un symbole populaire des libertés conquises et donc de la nouvelle nation, bien que Napoléon eut préféré, pour le royaume dont il ceint la couronne, une disposition différente des trois couleurs.
Pendant les décennies qui suivirent lecongrès de Vienne, le drapeau tricolore fut interdit par la Restauration, mais fut hissé par les insurgés des mouvements et soulèvements de1831.Goffredo Mameli compose dans sonCanto degli Italiani (qui deviendra hymne national) en1847 : « que nous recueille un unique drapeau, un espoir ». Et le,Charles-Albert de Sardaigne adresse aux populations de laLombardie-Vénétie, la fameuse proclamation qui annonce lapremière guerre d'indépendance et qui se termine par ses mots : « pour mieux démontrer, par des signes extérieurs, le sentiment de l'union italienne, nous désirons que nos troupes […] portent l'écu de Savoie placé sur le Drapeau tricolore italien ». À cet écu de Savoie fut ajouté un bord bleu afin d'éviter que la croix, blanche et rouge, se confonde avec le blanc et le rouge du drapeau.
La forme actuelle du drapeau est utilisée depuis le (retrait des armes royales), et officiellement depuis le, date de l'adoption de laConstitution de l'Italie.
C'est l'article 12 de la constitution qui dispose dans ses principes fondamentaux que « l’emblème de la République est le drapeau tricolore italien, vert, blanc, rouge, à trois bandes verticales d’égales dimensions ». Le vert est situé à côté du mât.
En 2003, après 206 ans d'utilisation, le gouvernement de Silvio Berlusconi décide de spécifier précisément les teintes du drapeau tricolore[1] mais l'opposition s'opposa à ce projet[2] comparant la méthode à un « coup d'État chromatique ». Pour eux, « Le vert, affirment-ils, est désormais plus profond, le rouge a pris les teintes rubis et le blanc a tourné à l'ivoire ».
Drapeau italien avec la définition Pantone.
En 2006, les couleurs officiellesPantone sont fixées par la loi[3],[4].
Des théories contradictoires veulent en expliquer le dessin :
À la suite de la campagne d'Italie parNapoléon, les Italiens se seraient inspirés dudrapeau français pour dessiner leur drapeau national en partant des couleurs des uniformes desLombards (et plus spécialement de la garde civile deMilan) ralliés à Napoléon — le vert est également la couleur préférée de l'empereur ;
Le30e chant du Purgatoire deDante décrit les vêtements de Béatrice en utilisant les couleurs des troisvertus théologales (leblanc pour la foi, levert pour l'espoir et lerouge pour la charité). Le drapeau aurait repris ces couleurs pour désigner cette nation catholique ;
Il existe en outre une autre signification symbolique que l'on apprend aux enfants dans les écoles : le vert pour les collines des Monts Apennins, le blanc pour la neige des Alpes et le rouge pour le sang des martyrs des trois guerres d'Indépendance duXIXe siècle.
↑Circolare del sottosegretario alla Presidenza del Consiglio dei MinistriGianni Letta del 18 settembre 2002 e circolare del segretario generale alla Presidenza del Consiglio dei Ministri Antonio Catricalà del 17 gennaio 2003
↑Circolare della Presidenza del Consiglio dei Ministri n. UCE 3.3.1/14545/1 del 2 giugno 2004
↑Disposizioni generali in materia di cerimoniale e di precedenza tra le cariche pubbliche Art. 31 (Definizione cromatica dei colori della bandiera della Repubblica)Decreto del Presidente della Repubblica del 14 aprile 2006 (GU 174 del 28 luglio 2006)