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Doussard

45° 46′ 36″ nord, 6° 13′ 16″ est
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Doussard
Doussard
Vue générale du chef-lieu de Doussard dominé par lamontagne du Charbon.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
DépartementHaute-Savoie
ArrondissementAnnecy
IntercommunalitéCommunauté de communes des Sources du Lac d'Annecy
Maire
Mandat
Marielle Juilien
2023-2026
Code postal74210
Code commune74104
Démographie
GentiléDoussardiens
Population
municipale
3 688 hab.(2022en évolution de +2,19 % par rapport à 2016)
Densité183 hab./km2
Population
agglomération
184 530 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées45° 46′ 36″ nord, 6° 13′ 16″ est
AltitudeMin. 442 m
Max. 1 804 
m
Superficie20,14 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineAnnecy
(banlieue)
Aire d'attractionAnnecy
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Faverges-Seythenex
Législatives2e circonscription de la Haute-Savoie
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Doussard
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Doussard
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Doussard
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Doussard
Liens
Site webhttps://www.doussard.fr/
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Doussard est unecommune française située dans le sud dudépartement de laHaute-Savoie, enrégionAuvergne-Rhône-Alpes.

Le village se situe sur la rive ouest dulac d'Annecy au début de lavallée de Faverges, en amont de lacluse d'Annecy. La commune est membre duparc naturel régional du Massif des Bauges.

Installée dans une vaste plaine, le territoire semble accueillir dès le néolithique une présence humaine, notamment unecité lacustre, puis durant l'antiquité l'installation dedomaines gallo-romains. Les différents sites permettent le développement d'une société rurale exploitant les diverses ressources agricoles, forestières, piscicoles voire viticoles, avant de connaître un pré-industrialisation en lien avec les cours d'eau au cours duXIXe siècle. Depuis la commune connaît un développement dynamique en lien avec ces zones industrielles et commerciales et surtout l'activité touristique en lien avec le milieu montagnard et lelac d'Annecy, en en faisant un pôle concurrent deFaverges, au sein de lacommunauté de communes des Sources du Lac d'Annecy.

Géographie

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Situation

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Photographie de la vallée de Faverges depuis Entrevernes.
Vue de la vallée Faverges depuis l'oratoire d'Entrevernes. Doussard se situe au centre de l'image. Au loin Faverges, surplombée par La Belle Étoile (1 843 m).

Le territoire communal de Doussard se situe dans le sud dudépartement de laHaute-Savoie enrégionAuvergne-Rhône-Alpes. Situé à l'extrémité sud-ouest de la cluse dulac d'Annecy[1], le territoire de la commune s'étale sur une vaste plaine, à l'altitude moyenne de460 m.

Àvol d'oiseau, la commune se situe à 6,6 km au sud-est du chef-lieu de canton,Faverges-Seythenex.Annecy, la préfecture du département, se trouve quant à elle à 16,4 km au nord-ouest. Les autres principales villes se trouvent dans le département voisin de la Savoie, au sud-estAlbertville à 17,1 km et plus éloignée, au sud-ouestChambéry, située à 32,6 km[Note 1].

Le chef-lieu de commune est localisé par l'Institut national de l'information géographique et forestière à la longitude6° 13′ 16″ est et à la latitude45° 46′ 36″ nord[Insee 1].

Communes limitrophes

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Les communes qui entourent Doussard sont, du Nord au Sud,Duingt,Talloires,Montmin,Faverges,Giez,Jarsy (commune dudépartement voisin, la Savoie),Chevaline,Bellecombe-en-Bauges (commune deSavoie) etLathuile.


Carte
Les limites communales de Doussard et celles de ses communes adjacentes.
Rose des ventsDuingtTalloires-MontminTalloires-MontminRose des vents
LathuileNFaverges-Seythenex
O   Doussard   E
S
Bellecombe-en-Bauges
(Savoie)
ChevalineJarsy(Savoie),Giez

Géologie et relief

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Bout du Lac d'Annecy entouré par le Massif des Bauges

La plaine de Doussard se trouve dans une vallée située en amont de lacluse de lavallée glaciaire dulac d'Annecy[1], appelée vallée de Faverges, puis plus récemmentpays de Faverges. L'ensemble appartient ainsi au bassin annécien, tout en formant une sous-entité bien distincte[Note 2]. La commune est membre duparc naturel régional du massif des Bauges[2].

Le territoire de la commune possède une forme particulière[3],[1]. Il est constitué essentiellement par une vaste plaine qui est délimitée à l'ouest par le versant est de la chaine du Taillferer où est installée la commune de Lathuile. En direction du nord, la pente se rétrécit au contact avec le lac d'Annecy, en une étroite bande jusqu'à Duingt[3]. Dans la partie est, la commune est limitée par les pentes de la montagne du Villard, qui appartient au massif de la Tournette, coupée ensuite par la vallée glaciaire de Faverges avant de reprendre avec la montagne de La Serraz. Au sud, le territoire suit la Combe d'Ire jusqu'en dessous du col de Cherel, dans lemassif des Bauges[1]. Dans la partie sud, les versants de lamontagne du Charbon sont occupés par la commune de Chevaline et Doussard se projette en « deux langues » de part et d'autre, enserrant ainsi la petite commune, jusqu'aux limites avec le département voisin[3]. L'une remonte jusqu'aucol de Bornette (1 300 m, à l'ouest), l'autre jusqu'au Plan de la France (1 679 m, à l'est)[1].

Hydrographie

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Photographie de d'Eau Morte.
Rivière de l'Eau Morte entre Verthier et Sollier.

Le long de la montagne du Villard s'écoule la rivière de l'Eau Morte. Le nant ou torrent deSaint-Ruph, qui prend sa source au col d'Orgeval, au cœur du massif des Bauges, traverse la commune de Faverges jusqu'auxmarais du Bout du Lac avant de rejoindre le lac d'Annecy ; il prend d'ailleurs les noms de l'« Eau Morte », parfois de la « Glière »[4].

En provenance d'une combe, qui débute au col de Cherel, le torrent de l'Ire[5].

La commune est marquée par des secteurs dezones humides voire demarais dans les parties nord et est. Une partie des marais est intégrée ausite Natura 2000 de la « Cluse du Lac d'Annecy », reconnu par l'inventaire national du patrimoine naturel (INPN).

Climat

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La situation de Doussard, d'une altitude médiane de 460 m, se trouve dans un climatcontinentalmontagnard caractérisé par une humidité marquée[6]. Les hivers sont plus froids et neigeux, que ceux observés dans l'avant-pays, comme à Chambéry, et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne plus humides.

L'amplitude thermique est proche de celle observée pour la ville d'Annecy,20,7 °C[6].

Le tableau suivant donne les normales mensuelles de température et de précipitations pour la station deChambéry (station météorologique de référence pourMétéo-France) relevées sur la période 1981-2010. La station est située à environ 35 km au nord-est de Doussard, de l'autre côté dumassif des Bauges, et elle se trouve à une altitude de 235 m.

Chambéry 1981-2010
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−1,4−0,72,15,19,712,814,714,2117,42,5−0,26,5
Température maximale moyenne (°C)5,87,912,616,320,824,627,426,62216,710,16,416,5
Record de froid (°C)−19−14,4−10,3−4,6−1,42,85,451−4,3−10,8−13,5−19
Record de chaleur (°C)17,920,525,129,532,736,138,338,8322923,322,738,8
Ensoleillement (h)77,7104,4156,7172,8202,5234260,1232,5176,3121,471,260,61 870,3
Précipitations (mm)102,691,510092,2104,294,886,691,7111,8122,61051181 221
Source :Météo-France[7]


Milieux naturels et biodiversité

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La commune fait partie auparc naturel régional du Massif des Bauges[2], qui a obtenu en septembre 2011 le label international soutenu par l’UNESCO, Geopark, devenant ainsi la1re réserve cynégétique (faune sauvage) et3e Géopark de France (87e mondial)[8] Ce label récompense la politique du parc de promotion de la richesse géologique dumassif des Bauges. Le donjon du château fait partie des géosites répertoriés du Géopark, permettant une lecture du paysage de la vallée de Faverges et ses environs sur 360°[9]. De fait, les bois et alpages de la commune font partie intégrante de laréserve nationale de chasse et de faune sauvage des Bauges.

Les marais du Bout-du-Lac dont laréserve naturelle nationale du Bout du lac sont protégés depuis 2002 et intégrés ausite Natura 2000 de la « Cluse du lac d'Annecy », reconnu par l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN)[10],[11].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Doussard est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 2].Elle appartient à l'unité urbaine d'Annecy[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant quatorze communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 4],[Insee 3],[Insee 4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[Insee 4]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[Insee 5],[Insee 6].

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à1 000 hectares, lelac d'Annecy, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[12]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :

forêts (51,6 %), zones urbanisées (11,3 %), eaux continentales[Note 6] (10,2 %), prairies (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), zones humides intérieures (3,8 %),terres arables (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8 %)[14].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

  • Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
  • Photo aérienne en couleurs de la commune.
    Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Vue de la rue du village de Verthier.
Rue du village de Verthier.

Morphologie urbaine

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Le village de Doussard est composé de différents villages, hameaux ou lieux-dits dont on distingue dans la plaine le noyau urbain formé par Doussard-Centre (chef-lieu) ou Macherine[1].

Au nord, sur les contreforts de la montagne du Villard, appartenant au massif de la Tournette, on trouve d'est en ouest, les hameaux ou lieux-dits de Sollier, la Reisse, Verthier puis en descendant au sud vers la plaine, le Pont-Monnet et la Nublière[1].

Au, sud, vers lamontagne du Charbon, en direction de Chevaline, on trouve le village de Arnand, ainsi que les lieux-dits les Vignes de la Combe et Vers le Moulin[1]. Vers l'ouest, on trouve les villages de Marceau-Dessus et Marceau-Dessous[1]. Enfin, au nord, entre la montagne du Taillefer et le lac, on trouve les villages du Bout-du-Lac, de la Ravoire, de Chaparon et de Bredannaz[1].

Habitat et logement

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En 2020, le nombre total delogements dans la commune était de 2 345, alors qu'il était de 2 045 en 2015 et de 1 917 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 72,8 % étaient desrésidences principales, 20,3 % des résidences secondaires et 6,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 56,8 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 43 % desappartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Doussard en 2020 en comparaison avec celle de la Haute-Savoie et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (20,3 %) inférieure à celle du département (23,7 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,8 % en 2015), contre 60,2 % pour la Haute-Savoie et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Doussard en 2020.
TypologieDoussard[I 1]Haute-Savoie[I 4]France entière[I 5]
Résidences principales (en %)72,869,882,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)20,323,79,7
Logements vacants (en %)6,96,58,2

Malgré la croissance importante de son parc de logements, la commune ne respecte pas les dispositions issues de l'article 55 de laloi SRU qui l'obligent à disposer d'un parc delogements sociaux d'au moins un quart de ses résidences principales. En 2014, elle ne disposait que de 6,97 % de logements sociauxs, ratio qui s'est abaissé à 6,8 % en 2019. À ce titre, elle est astreinte au paiement d'une pénalité financière de 64 086,25 € en 2020, mais a recouvré la maîtrise de ses permis de construire[15],[16],[17].

Voies de communication et transports

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Photographie de la piste cyclable.
Vue de lapiste cyclable créée sur le tracé de l'anciennevoie de chemin de fer d'Annecy à Albertville.

Doussard est accessible par la route. La commune se trouve sur l'axe de l'ex-RN 508 aujourd'huiRoute départementale 1508 qui se dirige au nord vers Annecy et au sud vers Albertville,via Faverges[Mairie 1]. La circulation est estimée à plus de 12 715 véhicules par jour dont la proportion depoids lourds est d'environ 8 %[Mairie 1]. Dans cette direction, il est possible de rejoindreAlbertville située à 25 km, ville depuis laquelle on peut rejoindre l'autoroute A430 permettant de rejoindre lacombe de Savoie menant à lavallée de Maurienne ou les métropoles de Chambéry ou de Grenoble ainsi que laRN 90 qui permet de se diriger vers les stations de sports d'hiver de lavallée de la Tarentaise. En remontant vers le nord, en traversant Annecy, il est possible de rejoindre l'autoroute A41 (sortie Annecy-Sud à 25 km ou Annecy-Nord à 28 km) permettant de se rendre vers lavallée de l'Arve à l'est ou de se diriger vers Chambéry, via Aix-les-Bains à l'ouest. On peut éventuellement rejoindre l'autoroute A40, dite « Autoroute Blanche » en empruntant l'ancienneRN 508 direction Frangy.

La ville est reliée au reste du département et aux villes du département voisin par un service de cars journaliers assurant la liaison Annecy-Albertville par la société Philibert Transport, membre du réseauCars Région Haute-Savoie[Mairie 2]. Il s'agit de laligne 51 dont les autocars effectuent de façon quotidienne[18].

À partir d'Annecy, on peut se connecter au réseau ferré de laplate-forme multimodale de lagare d'Annecy. Pour les vols internationaux, on peut emprunter soit l'aéroport français deLyon-Saint-Exupéry (145 km et1 h 40), soit plus proche deGenève Cointrin en Suisse (70 km et1 h).

La commune est également parcourue par unepiste cyclable ou voie verte, dite du lac d'Annecy, implantée sur l'ancien tracé de chemin de fer, longeant laRD 1508, entre Annecy et Albertville, s'arrêtant pour la Haute-Savoie sur la commune de Marlens[Mairie 3],[19]. Le dernier tronçon reliant Giez à Marlens a été réalisé entre 2004-2005[19]. Elle mesure 30 km de long[Mairie 3],[19]. Elle est gérée par lesyndicat intercommunal du lac d'Annecy (SILA)[19]. Cette piste cyclable est considérée comme l'une des plus fréquentées de France[19]. Cette ancienne ligne de chemin de fer disposait d'unegare sur la commune.

On peut se rendre également à Annecy par bateau grâce à l'une des trois liaisons journalières proposées par laCompagnie des bateaux du lac d'Annecy.

Risques naturels et technologiques

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La commune est soumise à l'ensemble des aléas naturels que l'on retrouve en territoire de montagne (avalanches, crues torrentielles, mouvements de terrain). La commune ne possède pas deplan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRn) a été adopté, puis révisé en 2011[20].

Certaines parties du territoire sont soumises à des avalanches, la chute de pierres notamment dans le secteur de la combe d'Ire ainsi que sur celui du col de Bornette (DCS,p. 9-10)[20].

La commune de Doussard, du fait de son implantation alpine, est soumise au zonage réglementaire pour la prise en compte de la sismicité, avec un classement enzone 4 (sismicité moyenne) sur une échelle de 5, alors qu'elle était placée enzone 1B (sismicité faible) en 1991 (DCS,p. 20[20]). Le site planseisme.fr, site internet de prévention du risque sismique, classe encore en 2014 la commune enzone 4 (sismicité moyenne, catégorie d’importance II)[21].

Toponymie

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Photographie de Pont Monnet.
Les deux anciens ponts au-dessus de l'Ire à Pont Monnet dont l'un est utilisé par lapiste cyclable.

Le toponyme deDoussard pourrait venir de trois sources :

Les différentes mentions de la commune ou de la paroisse sontvilla Dulziatdum (866)[22], puiscurtem Dulciatis (879)[22],Dulsatis vers 1031-1032[22], puisDolsas en 1121. On trouve ensuite laCura de Douczaz vers 1344. Enfin, on a les formesDulsaz, Dussard et Doussar qui sont mentionnées[HS 1].

Enfrancoprovençal, le nom de la commune s'écritDeussâr, selon lagraphie de Conflans[27].

Village de Bredannaz depuis le lac.

Les toponymes des autres hameaux et noms de lieux peuvent renvoyer à unpatronyme comme pour le village de « Arnand »[HS 2] ; un type de lieu comme pour « Glière », variante deGlaire, provenant dulatinGlaria,Glarea, désignant un lieu composé de gravier ou assimilés, souvent inondé[28],[HS 3] ou encore « Sollier » (vient deSolier, dérivé du mot latinsolarium, désignant une terrasse exposée au soleil)[29],[HS 4] ; le nom d'undomaine gallo-romain pour « Marceau » (Marsaciacum (1031,Marsaux), nom d'undomaine gallo-romain dérivé avec la terminaison ou suffixe "-acum", qui signifiepropriété, et du nomMarsacius)[HS 5] ainsi que pour celui de « Verthier » (villa Vetri, avec le nom gallo-romainVetrius, variante deVeturius)[HS 4]. Les sources manquent pour ceux de « Macherine » (nouveau chef-lieu), « Brédannaz » et « Chaparon ».

La prononciation deBredannaz estBredanne[30].

Histoire

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Préhistoire

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Les premières traces de la présence humaine sur le territoire de la commune remontent auNéolithique et aubronze moyen[3],[31]. Des traces et des objets ont ainsi été retrouvés[3]. Une hache datant de la période près de La Serraz[3], ainsi qu'une autre datée de l'âge du bronze aux environs du village de Verthier[31]. Enfin, les traces d'unecité lacustre ont été mis au jour au Bout-du-Lac[31].

Antiquité

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La plaine de Doussard se trouve en territoire desAllobroges qui contrôlent l'avant-pays plat, entre leRhône et lesAlpes[32].

Les Romains interviennent dans les environs à partir duIIe siècle av. J.-C. Une fois le territoire pacifié, ils construisent des routes afin de commercer et notamment la route secondaire reliantTurin àGenève, passant par le village de Verthier en provenance de lamansio Casuaria (village de Viuz sur la commune deFaverges), qui se développe auIer siècle[33]. Des fouilles archéologiques ont permis de trouver des vestiges d'une présencegallo-romaine à différents endroits du territoire de la commune, notamment à proximité de la voie[22] (chef-lieu, Bredannaz ainsi que dans les marais du Bout-du-Lac)[31]. Divers travaux notamment de terrassement ont permis de mettre au jour de nombreuses traces de cette présence : restes de murs, des pièces de monnaie (des empereurs Auguste à Constantin), destuiles, des morceaux de poteries ou encore des tombes datant de cette période[22],[31].

La mention devillas, dans des documents duhaut Moyen Âge,villa Dulciatis (Dulziadum)[22],[HS 1],villa Vetri (Vertiacum)[HS 4] ou encore deMarciacum (Marceau)[HS 5] indique la présence dedomaine gallo-romain durant l'Antiquité tardive.

Moyen Âge

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Vue de la tour de Beauvivier en ruine.
Latour de Beauvivier (XIe – XiIe siècles), aujourd'hui en ruine, dans laréserve naturelle du Bout-du-Lac.

Dans le village de Marceau-dessous, les traces d'un cimetière du haut Moyen Âge ont été retrouvées[31].

Doussard est mentionné sous la formeDulsatis ouDulciatis ouDulziadum, ainsi que le village deVertiacum, en-868, lors d'une donation de terres à proximité du lac d'Annecy parLothaire II de Lotharingie à sa femme Thiedberge[22],[23],[HS 1],[31]. La paroisse est également citée en 879 dans un document où le roi de Bourgogne,Boson de Provence, cède des terres à l'abbaye de Tournus[22],[31].

En 1016, le roiRodolphe III de Bourgogne donne à son épouse, la reineHermengarde ou Ermengarde, les droits sur les localités de Dulsatis (Doussard), de Marsiacum (Marceau), de Vesonam (Vesonne) et de Marlendis (Marlens)[25],[34]. Les droits donnés portaient aussi sur l'église[34] — qui se trouvait alors dans le périmètre actuel de la réserve naturelle — sur les dépendances et les annexes. Son emplacement est aujourd'hui matérialisé par un socle portant une croix scellée. La reine, en 1031, fait don de la seigneurie avec l'église et les terres attenantes à l'abbaye de Talloires[22],[25],[31].

AuXIIIe siècle, la paroisse et les différents villages appartiennent auxnobles de Duin (Duingt)[35], vassaux descomtes de Genève (ou Genevois)[31]. Doussard possède deux seigneuries[35] : Beauvivier, dont le centre est lamaison forte du même nom et qui comprend les terres correspondant aux marais actuels où se trouvait un port et au village de Verthier où se trouve unpont sur l'Eau Morte et un péage sur la voie entre Annecy et Faverges, et l'autre partie de la plaine et ses contreforts sur les versants des Bauges, avec les paroisses et maisons fortes de Lathuile et de Chevaline, appartiennent à la seigneurie de Ruange[35],[31].

AuXIVe siècle, Verthier est le passage emprunté par la route reliant Annecy à Ugine, via Faverges. Deux péages existent l'un pour la voie routière, sur lepont enjambant l'Eau Morte, le second pour les bateaux faisant commerce avec Annecy, avec le port de Le Vivier, où se trouve latour de Beauvivier[36].

Temps modernes

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En 1530, Louise de Duin vend sa baronnie, dont le fief de Beauvivier, au ducPhilippe de Genevois-Nemours[35]. Les seigneuries de Beauvivier (en ruines) et Ruange entrent dans les possessions deGaspard Jodoc Stockalper[31] de la Tour (1609-1691), bailli du Valais et devenu baron de Duin[35]. Elles passent ensuite à lafamille de Monthoux (1681-1696), puis à lafamille de Sales (1698)[35],[31].

En 1734, le transfert de l'église vers le hameau de Macherine est décidé à cause des crues fréquentes[31]. Le nouveau cimetière est béni en1737 et l'église consacrée le[37]. La tombe du curé Maistre, dernier de l'ancienne église et premier de la nouvelle, porte l'inscription« Ultimus in veteri, primo in nova »[25]. Le nouvel édifice comporte leportail de l'ancienne église duXVIe siècle[37].

Révolution française et Empire

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Avant l'entrée des troupes révolutionnaires françaises dans leduché de Savoie, le curé Bigex décrit sa paroisse« la paroisse est composée d'environ500 communiants soit d'environ900 habitants en9 hameaux qui sont : Macherine où est l'église paroissiale, Marceau-dessus, Marceau-du-milieu, Marceau-dessous, Arnand, Sollier, Verthier, Chapparon, et Bredannaz »[31]. Si leduché de Savoie est annexé la France en 1792, le prêtre a fui[25]. L'église est détruite et au retour du prêtre, le, il ne restait plus que les quatre murs. Reconstruite à partir de1797, un incendie à nouveau la ravagea et elle fut à nouveau réparée[25].

La commune est attachée au canton de Duingt-Dhéré, avec notamment les paroisses de Lathuile et Montmin, dans ledistrict d'Annecy, qui appartient audépartement du Mont-Blanc[38]. Lors de la modification de ce département avec la création decelui du Léman, en 1798, Doussard est maintenu dans le département du Mont-Blanc dans l'arrondissement d'Annecy, mais intégré aucanton de Faverges, qui regroupe16 communes[Note 7].

Époque contemporaine

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Ancienne carrière ouverte au-dessus du village de Bredannaz.

Lors de la restauration du duché de Savoie de 1814, le village de Doussard entre dans lemandement de Faverges, situé dans laprovince du Genevois, avec7 autres communes (tandis que Chevaline et Lathuile reviennent au mandement de Duingt)[40], puis 10 en 1818[41]. Lors des réformes de 1835-1837, le mandement de Faverges est détaché de la province du Genevois pour être intégré à la nouvelle province de laHaute-Savoie qui a pour chef-lieuAlbertville. Le mandement garde les mêmes10 communes[42].

L'église actuelle, de style néo-classique sarde, est construite à partir de 1850 et consacrée en 1853[25],[37]. Le village possède un petit port installé sur le rivage de ce qui deviendra le hameau du Bout-du-Lac[31]. Celui-ci dessert les villages de la plaine et des versants (Doussard, Chevaline et Lathuile) au cours duXIXe siècle[31]. Le site sert au milieu duXIXe siècle à l'expédition des productions locales (bois, charbon de la mine d'Entrevernes)[31].

Lors de l'Annexion de la Savoie à la France en 1860, Doussard reste dans le nouveaucanton de Faverges, constitué au sein du nouveau département de laHaute-Savoie.

En 1901 est mise en service la gare de Doussard sur laligne d'Annecy à Albertville, dont le service voyageurs cesse en 1938. Son emprise est utilisée par lavoie verte du lac d'Annecy.

Maisons de maître au bord du lac d'Annecy, au Bout-du-Lac.

En 1967, la foudre provoque un incendie qui détruit le clocher et une grande partie de la toiture[25]. La croix du clocher est transportée et installée au sommet de la montagne du Charbon, elle porte désormais le nom de « Croix du Roy »[25].

Un projet de fusion entre la commune et celle deFaverges-Seythenex (7 800 habitants), est envisagé en 2017 pour une réalisation au[43]. Les communes voisines de Chevaline, Giez, Lathuile, Saint-Ferréol et Val-de-Chaise sont également invitées à participer au projet[44]. Toutefois, au bout de quelques mois le projet est arrêté lors d'un vote commun des deux conseils municipaux le, car si le Conseil de Faverges-Seythenex a voté favorablement, celui de Doussard est négatif[45].

Politique et administration

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La mairie de Doussard.

Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve depuis 1860 dans l'arrondissement d'Annecy du département de laHaute-Savoie[Insee 7].

Elle faisait partie ducanton de Faverges[46]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour lesélections départementales, la commune fait partiedepuis 2014 ducanton de Faverges-Seythenex[47]

Articles détaillés :Liste des cantons de la Haute-Savoie,Conseil départemental de la Haute-Savoie etListe des conseillers départementaux de la Haute-Savoie.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de ladeuxième circonscription de la Haute-Savoie.

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives de la Haute-Savoie etListe des députés de la Haute-Savoie.

Intercommunalité

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Doussard est membre de lacommunauté de communes des Sources du Lac d'Annecy[Insee 7], unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 sous la dénomination decommunauté de communes du Pays de Faverges[48] et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales.

Article connexe :Intercommunalité en France.

Administration municipale

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Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 3 500 et 4 999 habitants, lenombre de membres du conseil municipal est de 27[49].

Tendances politiques et résultats

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Auxélections législatives de 2012, le député sortantLionel Tardy (UMP), est arrivé en tête au premier tour avec 41,78 % des voix, devant Denis Duperthuy (PS) avec 28,04 %[50]. La troisième place est occupée par la candidate duFN avec 13,81 %[50]. Le second tour confirma cette tendance, Lionel Tardy devançant Denis Duperthuy (59,20 % contre 40,80 %) comme sur l'ensemble de la circonscription[50],[51].

Lors du premier tour desélections municipales de 2014 en Haute-Savoie, la liste UMP-UDI menée par la maire sortante Michèle Lutz obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec839 voix (54,94 %, 21 conseillers municipaux élus dont5 communautaires), devançant largement celle DVG menée par Marc Millet-Ursin, qui a recueilli688 voix (45,05 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin, 35,35 % des électeurs se sont abstenus[52].

Article connexe :Élections municipales de 2014 en Haute-Savoie.

Au premier tour desélections municipales de 2020 en Haute-Savoie, la liste DVC menée par Michel Coutin obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec592 voix (56,38 %, 21 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant largement la liste DVD menée par la maire sortante Michèle Lutz[53], qui a recueilli458 voix (43,61 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 56,24 % des électeurs se sont abstenus[54].

Article connexe :Élections municipales de 2020 en Haute-Savoie.

Après la démission d'une partie du conseil municipal en septembre 2023, de nouvelles élections municipales sont organisées le 12 novembre 2023. Dès le premier tour, la liste menée par Marielle Juilien — qui avait été maire-adjointe durant le mandat de Michèle Lutz — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec950 voix (69 %, 21 conseillers municipaux élus), devançant très largement celle menée par Philippe Chappet, ancien conseiller municipal de la majorité sortante et ancien vice-président de l'intercommunalité, qui a recueilli434 voix (31 %, 6 conseillers municipaux élus)[55].

Liste des maires

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L'articlehistoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination desmaires de la commune.
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
     
mars 1959mars 1977François MalfroidDVDVétérinaire
Conseiller général de Faverges(1961 → 1979)
     
 mars 2001Robert Chappet  
mars 2001octobre 2009[56]Jean-Claude Deronzier
(1945-2009)
DVDRetraité
Président de laCC du Pays de Faverges(2008 → 2009)
Mort en fonction
décembre 2009[57]mai 2020Michèle Lutz[58]
(1956-2020)
UMPLRCadre d'entreprise retraitée de chezST Dupont
mai 2020[59]novembre 2023[60]Michel Coutin
(1951- )
DVCAncien cadre
Président de laCC des Sources du Lac d'Annecy(2014 → 2020)
Mandat écourté après la démission de plus d'un tiers des membres du conseil municipal
novembre 2023[61]En cours
(au 8 décembre 2023[17])
Marielle Juilien Employée de la Poste

Jumelages

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La commune a effectué un jumelage avec la commune deDirinon (Finistère) depuis 2003[62].

Équipements et services publics

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Eau et déchets

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Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2014)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

L'alimentation en eau potable est en situation d'affermage avec lasociété Veolia[Mairie 4]. Le prix de l'eau par m³ est de1 à 1,5 € (donnée d’août 2014[Mairie 4]).

Le réseau d’assainissement est géré par lesyndicat mixte du lac d'Annecy (SMLA). Les eaux de la commune sont traitées par lastation d'épuration (aujourd'hui appelée UDEP, Unité de dépollution des eaux) de Siloé àCran-Gevrier[Mairie 4].

Espace public

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Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2015)
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La commune a obtenu sa première fleur auconcours des villes et villages fleuris en 2015[63].

Enseignement

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La commune de Doussard est située dans l'académie de Grenoble. En 2019, elle administre uneécole maternelle et uneécole élémentaire regroupant 343 élèves[64].

L'ensemble des établissements sont rattachés, en 2019, aucollège public du canton, le collège Jean-Lachenal, situé àFaverges[65]. Le collège, créé en 1966, porte le nom de l'un de ses premiers directeurs (1967 à 1979), qui fut également maire adjoint de 1959 à 1989[66]. Certains élèves se rendent au collège deSaint-Jorioz ou les établissements privés du bassin annécien.

Les futurs lycéens poursuivent leurs études selon leurs options, dans l'un des lycées d'Annecy (lycée Gabriel-Fauré ou lycée professionnel Germain-Sommeiller, parfois lelycée Berthollet ou le lycée privé Saint-Michel). Certains optent toutefois pour l'un des enseignements d'établissements des villes dudépartement savoyard voisin (lycée polyvalent René-Perrin d'Ugine ou lycée général et technologique privé Jeanne-d'Arc d'Albertville).

La ville de Faverges possède cependant un établissement préparant différents diplômes dans sonlycée professionnel privé La Fontaine[65] :C.A.P. (Esthétique-cosmétique, coiffure, dessinateur en communication graphique) ;B.P. (esthétique en alternance) ainsi queB.E.P. (Bio-services, carrières sanitaires et sociales, vente action marchande) ou encoreBac Pro (artisanat et métier d’arts option communication graphique, commerce, vente). On trouve également à Faverges, uninstitut médico-éducatif/SESSAD Guy-Yver[67].

Santé

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Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2008)
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En 2008, il y avait cinq médecins généralistes installés sur la commune[68], en 2012, ils ne sont plus que quatre[69]. La desserte médicale[Note 8] est estimée en septembre 2012 à un médecin généraliste pour1 241 hab. (soit légèrement inférieur à la moyenne rhônalpine), pour le bassin de Doussard qui comprend les communes de Chevaline et Lathuile[69]. D'autres services liés à la santé sont aussi implantés, un dentiste, des infirmiers, des kinésithérapeutes, ainsi qu'une pharmacie[69].

Le village possède également une maison de retraite[69].

La commune de Doussard est rattachée au service d'urgences ducentre hospitalier Annecy Genevois. Anciennement idéalement placé du côté des Marquisats à Annecy, sur laRD 1508, ce dernier a dès lors déménagé en 2008 du côté deMetz-Tessy, obligeant la traversée de l'agglomération. Du côté d'Albertville, dans le département voisin, on peut également avoir accès au service ducentre hospitalier intercommunal Albertville-Moûtiers.

Justice, sécurité, secours et défense

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La commune de Doussard dépend dutribunal d'instance et dutribunal de grande instance d'Annecy. Lacour d'appel pour la circonscription judiciaire se trouve àChambéry (Cour d'appel de Chambéry)[70]. Elle dépend par ailleurs dutribunal pour enfants et duconseil de prud'hommes d'Annecy, ainsi que dutribunal administratif deGrenoble[71].

Population et société

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Ses habitantssont appelés lesDoussardaines etDoussardains[72]. On trouve aussi la formeDoussardiennes etDoussardiens. La forme enpatois estBobans. Lesobriquet pour désigner les habitants estDoussard, sans douceur[73].

Démographie

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Évolution démographique

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[75].

En 2022, la commune comptait 3 688 habitants[Note 9], en évolution de +2,19 % par rapport à 2016 (Haute-Savoie : +6,01 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182218381848185818611866
7648648601 0101 2121 2721 1031 1681 238
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
187218761881188618911896190119061911
1 1321 1261 1311 1331 0481 0601 174937909
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
192119261931193619461954196219681975
8769069258601 0261 1241 1701 2391 543
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
19821990199920062008201320182022-
1 7252 0702 7813 2763 4173 5843 5753 688-
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puisInsee à partir de 2006[76].)
Histogramme de l'évolution démographique

À partir des données du tableau et du graphique, on observe trois temps démographiques. Le premier correspond à celui où le village appartenait auduché de Savoie jusqu'à la veille de l'annexion à la France de 1860, où la population atteint 1 272 habitants (1848) ; puis une baisse de la population jusqu'au lendemain de laSeconde Guerre mondiale où la population est de 860 habitants, à mettre en relation avec l'exode rural vers les villes industrielles de Faverges et l'agglomération annécienne[Mairie 5]. La croissance démographique reprend au cours des décennies suivantes, notamment au cours de la période des années 1990 (entre50 et 100 habitants par an)[Mairie 6]. Sur la période suivante (1999-2009), la commune regagne de la population (+693hab.)[Mairie 6]. Toutefois Faverges reste cependant le pôle urbain majeur du canton en regroupant presque 50 % de la population totale (6 657 habitants sur 14 860 habitants en 2009)[Mairie 7].

De 1968 à 1975, la commune a un taux de natalité de 19,1 ‰ (taux national : 16,9 ‰), alors que le taux de mortalité s'élève à 10,5 ‰ (taux national : 10,8 ‰). Après 1975, le taux de natalité baisse légèrement à 15 ‰ dans les années 1980, puis à 14,8 ‰ pour la période 1999-2006 (France entière : 13 ‰) ; se stabilisant encore entre 2006 et 2011 pour atteindre 14,4 [Insee 8].

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 31,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 26,9 % la même année, alors qu'il est de 22,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 792 hommes pour 1 783 femmes, soit un taux de 50,13 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,20 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[77]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
1,0 
7,6 
75-89 ans
7,7 
17,4 
60-74 ans
19,8 
23,9 
45-59 ans
23,2 
18,1 
30-44 ans
19,0 
14,8 
15-29 ans
12,2 
18,0 
0-14 ans
17,2 
Pyramide des âges du département de laHaute-Savoie en 2021 en pourcentage[78]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
5,9 
75-89 ans
7,9 
14,2 
60-74 ans
15,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
21,8 
30-44 ans
21,4 
17,4 
15-29 ans
15,6 
19,5 
0-14 ans
18 

Ménages

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Raison : Données obsolètes.

En 2011, la commune comptait 1 526 ménages[Insee 9]. Si l'on compare la situation de Doussard avec le reste de la France en 2010, on observe un comportement quasi identique. Ainsi la part de ménages d'une seule personne est de 30,2 %, soit légèrement inférieur à la moyenne nationale (33,7 %)[Insee 9]. La part des ménages avec famille est quant à elle d'environ 67,4 %[Insee 9].

On observe une légère évolution entre 2006 et 2011, où le nombre de ménages d'une seule personne passe de 399 à 461, soit une augmentation de 1,42 point (de 28,78 % à 30,2 %)[Insee 9]. Par contre, le nombre de ménages avec famille augmente légèrement plus, passant de 955 à 1 029, soit une augmentation mais dont la part baisse légèrement (de 68,8 % à 67,4 %)[Insee 9]. Le ménage moyen en 2009 pour la commune se compose de 2,3 personnes, ce qui reste assez faible[Mairie 8]. Ce chiffre est identique à celui observé pour la communauté de communes, d'ailleurs passé de 3,3 en 1968 à 2,3 en 2009[Mairie 8]. Cette tendance suit celle des échelons supérieurs (départemental et national)[Mairie 8].

Sports et loisirs

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Plaisanciers croisants des plagistes.
Entrée du port de plaisance et de la plage.
Photographie de l'aire d'atterrissage de parapente.
Vue de l'aire d'atterrissage deparapente et dedeltaplane.

Nautisme

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Le port de plaisance de Doussard permet le départ et la pratique des sports nautiques sur le lac d'Annecy : ski nautique, kite surf et pratique de la voile...

Vol libre

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Leparapente et ledeltaplane sont largement pratiqués à partir des montagnes environnantes.

Atterrissage officiel : Salle polyvalente à l'entrée du village[Note 10].

Loisirs

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Cinévillage de180 places.

Cultes

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L'ancienne paroisse de Doussard était dédiée à saint Maurice[72]. La commune est désormais intégrée à laparoisse Saint-Joseph en pays de Faverges[79], qui fait partie dudoyenné de la Tournette, dont le siège se trouve àFaverges[80]. Elle se trouve dans lediocèse d'Annecy. Le culte catholique est célébré dans l'église de Saint-Maurice[81].

Il existe par ailleurs une Association cultuelle et culturelle des musulmans de Faverges, qui dispose depuis 2014 de locaux en travaux de réfection. Les mosquées les plus proches se trouvent sur Annecy ou Albertville.

Médias

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La commune édite un bulletin municipal,Le petit Doussard. Magazine d'informations municipales, distribué à tous les Doussardiens. Il est également possible de le consulter sur le site de la ville[Mairie 9].

La commune est couverte par des antennes locales deradios dontFrance Bleu Pays de Savoie,ODS Radio, Radio Semnoz... Enfin, la chaîne detélévision localeTV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émissionLa Place du village expose la vie locale du bassin annécien.France 3 et son décrochageFrance 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

Lapresse écrite locale est représentée par des titres commeLe Dauphiné libéré,L'Essor savoyard,Le Messager - édition Genevois,le Courrier savoyard.

Économie

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Revenus et fiscalité

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Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2011)
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En 2011, lerevenu fiscal médian par ménage était de 35 209 €, ce qui plaçait Doussard au 7 522e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[Insee 10]. La commune comptait1 505 ménages fiscaux, dont environ 70 % sont imposables[Insee 11]. Les indicateurs de revenus et de fiscalité et dans l'ensemble de la Haute-Savoie en 2011 sont présentés dans le tableau ci-après[Insee 11],[Insee 12] :

Revenus et fiscalité à Doussard et en Haute-Savoie (2011).
DoussardHaute-Savoie
Revenu net déclaré par foyer fiscal (en €)29 01232 107
Part des foyers fiscaux imposables sur l'ensemble des foyers fiscaux (en %)66,862,3

Si le revenu net déclaré par foyer doussardien est inférieur à celui de la moyenne départementale, la proportion de foyers imposables est légèrement supérieur (+ 4,5 points).

Tissu économique

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Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2013)
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Doussard est une ancienne commune rurale dont l'activité est désormais tournée vers le commerce et les services. Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés en 2012[Insee 13] :

Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2012.
Total%0
salarié
1 à 9
salariés
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
50 salariés
ou plus
Ensemble430100,033390430
Agriculture, sylviculture et pêche163,7151000
Industrie286,51214200
Construction5913,74613000
Commerce, transports, services divers27764,421460210
dont commerce et réparation automobile6414,94220200
Administration publique, enseignement, santé, action sociale5011,6462020
Champ : ensemble des activités.

Toutes les entreprises implantées à Doussard sont en 2012 destrès petites entreprises (TPE) employant au maximum9 salariés. Les90 entreprises concernées emploient au total247 salariés[Insee 13].

En 2013, 32 entreprises, principalement dans le secteur du commerce, des transports et des services divers, se sont créées sur la commune[Insee 14]. 21 sont des créations d'entreprises individuelles[Insee 15].

Activités agricoles

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Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2010)
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Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Doussard, observées sur une période de 22 ans[82] :

Évolution de l’agriculture à Doussard (74)
entre 1988 et 2010.
198820002010
Nombre d’exploitations19167
ÉquivalentUnité de travail annuel21118
Surface Agricole Utile (SAU) (ha)254264179
Cheptel (nombre de têtes)27320063
Terres labourables (ha)5351s
s : donnée soumise au secret statistique.

Ancienne commune agricole, en 2012 ce secteur agricole ne compte plus que sept établissements actifs, le nombre des exploitations a été divisé par 34 % depuis 1988[Note 11]. LaSAU a diminué au cours de la même période. L'agriculture communale est spécialisée dans la culture descéréales. L'activité d'élevage est modeste. Le cheptel bovin compte moins d'une centaine de têtes. Ce type d'activité n'emploie pas de main d'œuvre salariée : seul le chef d'exploitation travaille sur sa ferme[Note 12].

Tourisme

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Vue sur le lac d'Annecy avec un plongeoir.
Le Bout-du-Lac depuis la plage de Doussard.

Commune touristique en raison de sa situation géographique à proximité duLac d'Annecy, et des montagnes, elle propose de nombreuses activités de loisirs. La commune est aussi adhérente auparc naturel régional du Massif des Bauges.

La promotion touristique de la commune se fait par l'intermédiaire de l'office du tourisme de la communauté de communes, « Sources du lac d’Annecy ». L'office de tourisme cantonal, mis en place dans les années 1980[83], est installé dans l'ancienne mairie de la ville de Faverges.

Laréserve naturelle du Bout-du-Lac se situe sur la commune, en bordure du lac.84 ha de zones humides et de marais plantés deRoseaux consacrés à la nature dans lesquels s'écoulent les rivières de l'Ire et de l'Eau Morte. La réserve est un lieu d'observation ducastor. Depuis 2010, un nouveau sentier de découverte sur pilotis et sable, bordé de panneaux informatifs sur la faune et la flore, conduit les promeneurs à la découverte de la réserve sur 1,6 km. On peut « visiter » aussi les vestiges de la tour médiévale de Beauvivier.

Le pays de Faverges dispose également d'un patrimoine riche dont un musée archéologique à Viuz et lechâteau de Faverges, troisstations de ski,La Sambuy-Seythenex,Val de Tamié etMontmin.

En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organismeSavoie Mont Blanc, est de4 924 lits touristiques (4 778 lits en 1995[84]) répartis dans323 structures[Note 13]. Les hébergements marchands se répartissent comme suit :88meublés ;6hôtels ;6 structures d'hôtellerie de plein air (avec une capacité de1 056 emplacements[Insee 16]) unrefuge ougîte d'étape et unechambre d'hôtes[85].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Pont sur l'Eau Morte
Pont sur l'Eau Morte.

La commune compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[86] et aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[87]. Par ailleurs, elle compte trois objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[88] et aucun répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel[89] :

On peut également signaler :

Chapelle de Notre-Dame de la Nativité de Verthier.
Chapelle de Notre-Dame de la Nativité de Verthier.
Église Saint-Maurice de Doussard
Façade de l'église Saint-Maurice de Doussard.

La commune possède par ailleurs un petit patrimoine hérité de son passé agro-pastoral, dont certains sont toujours en activité, parfois en friche ou réaménagé en logements, qui a fait l'objet d'études par la Direction de la Culture de la régionAuvergne-Rhône-Alpes dans sa série « Les dossiers de l'inventaire » (Études sur le patrimoine). Ce ne sont pas moins de187 édifices (scieries, fontaines, fermes, bâtiments publics, ou encore petit patrimoine religieux) qui ont ainsi retenu une certaine attention[93].

Doussard dans les arts et la culture

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Firmin Salabert :Village du Verthier

Personnalités liées à la commune

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  • Irène Corday, née Irène Camille Coppier (1919-1996), actrice française, est est née.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Calcul réalisé à partir du site« orthodromie : distance à vol d'oiseau »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surle site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre(consulté en).
  2. Le bassin annécien est ainsi constitué de territoires distincts : l'agglomération annécienne, lepays du Laudon (appelé aussirives du lac), lepays de Faverges, la vallée deThônes etLes Aravis.inVincentPacini et IsabelleBrun, « Le livre blanc du bassin annécien. Une démarche aussi instructive qu'opérationnelle »,Futuribles,no 328,‎,p. 26(lire en ligne).
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Annecy comprend une ville-centre et treize communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Les16 communes du canton sont : « Chevaline, Cohennoz, Cons, Doussard, Entrevernes, Faverges, Giez, Héry-sur-Ugines, Marlens, Marthod, Montmin, Outrechaise, Saint-Ferréol, Settenex, La Thuile, Ugines »[39].
  8. La desserte médicale est le rapport du nombre de praticiens ou de structures de santé à la population. En région Rhône-Alpes, celle-ci est estimée en 2012 à un médecin généraliste pour1 296 hab.. Publication pour la région :[PDF]L‛Union Régionale des Médecins Libéraux Rhône-Alpes., « Le schéma de démographie médicale de la région Rhône-Alpes - Synthèse régionale », sururps-med-ra.fr, Union régionale des professionnels de santé,(consulté le),p. 11.
  9. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  10. Orientation : N, S - Coordonnées GPS :45° 47′ 08″ N, 6° 13′ 53″ E - Altitude : 460 m
    Aire réservée pour le
    cerf-volant oukite.
    Observations : restriction quelques jours dans l'année à l'occasion de fêtes locales.
  11. Les données relatives au secteur de l'économie agricole fournies par l'Insee et leministère de l'Agriculture dans le cadre du recensement général agricole (RGA) ne sont pas comparables, les calculs n'étant pas effectués à partir des mêmes bases.
  12. Remarque ne résultant pas d'une analyse statistique des données présentées. Elle n'est qu'une valeur strictement indicative.
  13. La structureSavoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme lesrésidences secondaires[85].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », surremonterletemps.ign.fr(consulté le). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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Données Insee

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[lire en ligne] :

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Institutions locales

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  7. PLUi 1.1,p. 334-339.
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Toponymie

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  3. « (...) Glière (...) ».
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Autres sources

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  30. Le-az final ne se prononce pas, mais indique que l'accentuation du mot va sur la première syllabe,Henri Dénarié, « Berlioz ne rime pas avec myxomatose »,La Voix des Allobroges,‎(lire en ligne) (Article publié dans le numéro 13 deLa Voix des Allobroges, été 2007) etJean-Baptiste Serron avecMarc Bron, « Comment bien prononcer les noms de nos communes? »,L'Essor savoyard,‎(lire en ligne) .
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  58. Hélène Leforestier et Roland Ancillon, « Doussard : l’ancienne maire, Michèle Lutz, est décédée »,L'Essor savoyard,‎(lire en ligne).« Maire de Doussard entre 2009 et 2020, Michèle Lutz est décédée vendredi 17 juillet. Elle avait 64 ans. »
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  91. Jérôme Daviet, « Chapelle Notre-Dame-de-la-Nativité », sursite de la Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel en lien avec l'Assemblée des Pays de Savoie - patrimoine.rhonealpes.fr,(consulté en).
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v ·m
Plus de 2 500 habitants
Moins de 1 000 habitants
Patrimoine
Autres
m : monuments inscrits ou classés au titre desmonuments historiques.
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