Installée dans une vaste plaine, le territoire semble accueillir dès le néolithique une présence humaine, notamment unecité lacustre, puis durant l'antiquité l'installation dedomaines gallo-romains. Les différents sites permettent le développement d'une société rurale exploitant les diverses ressources agricoles, forestières, piscicoles voire viticoles, avant de connaître un pré-industrialisation en lien avec les cours d'eau au cours duXIXe siècle. Depuis la commune connaît un développement dynamique en lien avec ces zones industrielles et commerciales et surtout l'activité touristique en lien avec le milieu montagnard et lelac d'Annecy, en en faisant un pôle concurrent deFaverges, au sein de lacommunauté de communes des Sources du Lac d'Annecy.
Vue de la vallée Faverges depuis l'oratoire d'Entrevernes. Doussard se situe au centre de l'image. Au loin Faverges, surplombée par La Belle Étoile (1 843 m).
Le territoire communal de Doussard se situe dans le sud dudépartement de laHaute-Savoie enrégionAuvergne-Rhône-Alpes. Situé à l'extrémité sud-ouest de la cluse dulac d'Annecy[1], le territoire de la commune s'étale sur une vaste plaine, à l'altitude moyenne de460 m.
Le territoire de la commune possède une forme particulière[3],[1]. Il est constitué essentiellement par une vaste plaine qui est délimitée à l'ouest par le versant est de la chaine du Taillferer où est installée la commune de Lathuile. En direction du nord, la pente se rétrécit au contact avec le lac d'Annecy, en une étroite bande jusqu'à Duingt[3]. Dans la partie est, la commune est limitée par les pentes de la montagne du Villard, qui appartient au massif de la Tournette, coupée ensuite par la vallée glaciaire de Faverges avant de reprendre avec la montagne de La Serraz. Au sud, le territoire suit la Combe d'Ire jusqu'en dessous du col de Cherel, dans lemassif des Bauges[1]. Dans la partie sud, les versants de lamontagne du Charbon sont occupés par la commune de Chevaline et Doussard se projette en « deux langues » de part et d'autre, enserrant ainsi la petite commune, jusqu'aux limites avec le département voisin[3]. L'une remonte jusqu'aucol de Bornette (1 300 m, à l'ouest), l'autre jusqu'au Plan de la France (1 679 m, à l'est)[1].
Le long de la montagne du Villard s'écoule la rivière de l'Eau Morte. Le nant ou torrent deSaint-Ruph, qui prend sa source au col d'Orgeval, au cœur du massif des Bauges, traverse la commune de Faverges jusqu'auxmarais du Bout du Lac avant de rejoindre le lac d'Annecy ; il prend d'ailleurs les noms de l'« Eau Morte », parfois de la « Glière »[4].
En provenance d'une combe, qui débute au col de Cherel, le torrent de l'Ire[5].
La situation de Doussard, d'une altitude médiane de 460 m, se trouve dans un climatcontinentalmontagnard caractérisé par une humidité marquée[6]. Les hivers sont plus froids et neigeux, que ceux observés dans l'avant-pays, comme à Chambéry, et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont aussi en moyenne plus humides.
L'amplitude thermique est proche de celle observée pour la ville d'Annecy,20,7°C[6].
Le tableau suivant donne les normales mensuelles de température et de précipitations pour la station deChambéry (station météorologique de référence pourMétéo-France) relevées sur la période 1981-2010. La station est située à environ 35 km au nord-est de Doussard, de l'autre côté dumassif des Bauges, et elle se trouve à une altitude de 235 m.
Au, Doussard est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[Insee 2].Elle appartient à l'unité urbaine d'Annecy[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant quatorze communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 4],[Insee 3],[Insee 4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[Insee 4]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[Insee 5],[Insee 6].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à1 000 hectares, lelac d'Annecy, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[12]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (51,6 %), zones urbanisées (11,3 %), eaux continentales[Note 6] (10,2 %), prairies (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), zones humides intérieures (3,8 %),terres arables (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,8 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Le village de Doussard est composé de différents villages, hameaux ou lieux-dits dont on distingue dans la plaine le noyau urbain formé par Doussard-Centre (chef-lieu) ou Macherine[1].
Au nord, sur les contreforts de la montagne du Villard, appartenant au massif de la Tournette, on trouve d'est en ouest, les hameaux ou lieux-dits de Sollier, la Reisse, Verthier puis en descendant au sud vers la plaine, le Pont-Monnet et la Nublière[1].
Au, sud, vers lamontagne du Charbon, en direction de Chevaline, on trouve le village de Arnand, ainsi que les lieux-dits les Vignes de la Combe et Vers le Moulin[1]. Vers l'ouest, on trouve les villages de Marceau-Dessus et Marceau-Dessous[1]. Enfin, au nord, entre la montagne du Taillefer et le lac, on trouve les villages du Bout-du-Lac, de la Ravoire, de Chaparon et de Bredannaz[1].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Doussard en 2020 en comparaison avec celle de la Haute-Savoie et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (20,3 %) inférieure à celle du département (23,7 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 65,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,8 % en 2015), contre 60,2 % pour la Haute-Savoie et 57,5 pour la France entière[I 3].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
20,3
23,7
9,7
Logements vacants (en %)
6,9
6,5
8,2
Malgré la croissance importante de son parc de logements, la commune ne respecte pas les dispositions issues de l'article 55 de laloi SRU qui l'obligent à disposer d'un parc delogements sociaux d'au moins un quart de ses résidences principales. En 2014, elle ne disposait que de 6,97 % de logements sociauxs, ratio qui s'est abaissé à 6,8 % en 2019. À ce titre, elle est astreinte au paiement d'une pénalité financière de 64 086,25 € en 2020, mais a recouvré la maîtrise de ses permis de construire[15],[16],[17].
La ville est reliée au reste du département et aux villes du département voisin par un service de cars journaliers assurant la liaison Annecy-Albertville par la société Philibert Transport, membre du réseauCars Région Haute-Savoie[Mairie 2]. Il s'agit de laligne 51 dont les autocars effectuent de façon quotidienne[18].
La commune est soumise à l'ensemble des aléas naturels que l'on retrouve en territoire de montagne (avalanches, crues torrentielles, mouvements de terrain). La commune ne possède pas deplan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRn) a été adopté, puis révisé en 2011[20].
Certaines parties du territoire sont soumises à des avalanches, la chute de pierres notamment dans le secteur de la combe d'Ire ainsi que sur celui du col de Bornette (DCS,p. 9-10)[20].
La commune de Doussard, du fait de son implantation alpine, est soumise au zonage réglementaire pour la prise en compte de la sismicité, avec un classement enzone 4 (sismicité moyenne) sur une échelle de 5, alors qu'elle était placée enzone 1B (sismicité faible) en 1991 (DCS,p. 20[20]). Le site planseisme.fr, site internet de prévention du risque sismique, classe encore en 2014 la commune enzone 4 (sismicité moyenne, catégorie d’importance II)[21].
Les différentes mentions de la commune ou de la paroisse sontvilla Dulziatdum (866)[22], puiscurtem Dulciatis (879)[22],Dulsatis vers 1031-1032[22], puisDolsas en 1121. On trouve ensuite laCura de Douczaz vers 1344. Enfin, on a les formesDulsaz, Dussard et Doussar qui sont mentionnées[HS 1].
Les toponymes des autres hameaux et noms de lieux peuvent renvoyer à unpatronyme comme pour le village de « Arnand »[HS 2] ; un type de lieu comme pour « Glière », variante deGlaire, provenant dulatinGlaria,Glarea, désignant un lieu composé de gravier ou assimilés, souvent inondé[28],[HS 3] ou encore « Sollier » (vient deSolier, dérivé du mot latinsolarium, désignant une terrasse exposée au soleil)[29],[HS 4] ; le nom d'undomaine gallo-romain pour « Marceau » (Marsaciacum (1031,Marsaux), nom d'undomaine gallo-romain dérivé avec la terminaison ou suffixe "-acum", qui signifiepropriété, et du nomMarsacius)[HS 5] ainsi que pour celui de « Verthier » (villa Vetri, avec le nom gallo-romainVetrius, variante deVeturius)[HS 4]. Les sources manquent pour ceux de « Macherine » (nouveau chef-lieu), « Brédannaz » et « Chaparon ».
Les premières traces de la présence humaine sur le territoire de la commune remontent auNéolithique et aubronze moyen[3],[31]. Des traces et des objets ont ainsi été retrouvés[3]. Une hache datant de la période près de La Serraz[3], ainsi qu'une autre datée de l'âge du bronze aux environs du village de Verthier[31]. Enfin, les traces d'unecité lacustre ont été mis au jour au Bout-du-Lac[31].
La plaine de Doussard se trouve en territoire desAllobroges qui contrôlent l'avant-pays plat, entre leRhône et lesAlpes[32].
Les Romains interviennent dans les environs à partir duIIe siècle av. J.-C. Une fois le territoire pacifié, ils construisent des routes afin de commercer et notamment la route secondaire reliantTurin àGenève, passant par le village de Verthier en provenance de lamansio Casuaria (village de Viuz sur la commune deFaverges), qui se développe auIer siècle[33]. Des fouilles archéologiques ont permis de trouver des vestiges d'une présencegallo-romaine à différents endroits du territoire de la commune, notamment à proximité de la voie[22] (chef-lieu, Bredannaz ainsi que dans les marais du Bout-du-Lac)[31]. Divers travaux notamment de terrassement ont permis de mettre au jour de nombreuses traces de cette présence : restes de murs, des pièces de monnaie (des empereurs Auguste à Constantin), destuiles, des morceaux de poteries ou encore des tombes datant de cette période[22],[31].
Dans le village de Marceau-dessous, les traces d'un cimetière du haut Moyen Âge ont été retrouvées[31].
Doussard est mentionné sous la formeDulsatis ouDulciatis ouDulziadum, ainsi que le village deVertiacum, en-868, lors d'une donation de terres à proximité du lac d'Annecy parLothaire II de Lotharingie à sa femme Thiedberge[22],[23],[HS 1],[31]. La paroisse est également citée en 879 dans un document où le roi de Bourgogne,Boson de Provence, cède des terres à l'abbaye de Tournus[22],[31].
En 1016, le roiRodolphe III de Bourgogne donne à son épouse, la reineHermengarde ou Ermengarde, les droits sur les localités de Dulsatis (Doussard), de Marsiacum (Marceau), de Vesonam (Vesonne) et de Marlendis (Marlens)[25],[34]. Les droits donnés portaient aussi sur l'église[34] — qui se trouvait alors dans le périmètre actuel de la réserve naturelle — sur les dépendances et les annexes. Son emplacement est aujourd'hui matérialisé par un socle portant une croix scellée. La reine, en 1031, fait don de la seigneurie avec l'église et les terres attenantes à l'abbaye de Talloires[22],[25],[31].
AuXIIIe siècle, la paroisse et les différents villages appartiennent auxnobles de Duin (Duingt)[35], vassaux descomtes de Genève (ou Genevois)[31]. Doussard possède deux seigneuries[35] : Beauvivier, dont le centre est lamaison forte du même nom et qui comprend les terres correspondant aux marais actuels où se trouvait un port et au village de Verthier où se trouve unpont sur l'Eau Morte et un péage sur la voie entre Annecy et Faverges, et l'autre partie de la plaine et ses contreforts sur les versants des Bauges, avec les paroisses et maisons fortes de Lathuile et de Chevaline, appartiennent à la seigneurie de Ruange[35],[31].
AuXIVe siècle, Verthier est le passage emprunté par la route reliant Annecy à Ugine, via Faverges. Deux péages existent l'un pour la voie routière, sur lepont enjambant l'Eau Morte, le second pour les bateaux faisant commerce avec Annecy, avec le port de Le Vivier, où se trouve latour de Beauvivier[36].
En 1734, le transfert de l'église vers le hameau de Macherine est décidé à cause des crues fréquentes[31]. Le nouveau cimetière est béni en1737 et l'église consacrée le[37]. La tombe du curé Maistre, dernier de l'ancienne église et premier de la nouvelle, porte l'inscription« Ultimus in veteri, primo in nova »[25]. Le nouvel édifice comporte leportail de l'ancienne église duXVIe siècle[37].
Avant l'entrée des troupes révolutionnaires françaises dans leduché de Savoie, le curé Bigex décrit sa paroisse« la paroisse est composée d'environ500 communiants soit d'environ900 habitants en9 hameaux qui sont : Macherine où est l'église paroissiale, Marceau-dessus, Marceau-du-milieu, Marceau-dessous, Arnand, Sollier, Verthier, Chapparon, et Bredannaz »[31]. Si leduché de Savoie est annexé la France en 1792, le prêtre a fui[25]. L'église est détruite et au retour du prêtre, le, il ne restait plus que les quatre murs. Reconstruite à partir de1797, un incendie à nouveau la ravagea et elle fut à nouveau réparée[25].
La commune est attachée au canton de Duingt-Dhéré, avec notamment les paroisses de Lathuile et Montmin, dans ledistrict d'Annecy, qui appartient audépartement du Mont-Blanc[38]. Lors de la modification de ce département avec la création decelui du Léman, en 1798, Doussard est maintenu dans le département du Mont-Blanc dans l'arrondissement d'Annecy, mais intégré aucanton de Faverges, qui regroupe16 communes[Note 7].
Ancienne carrière ouverte au-dessus du village de Bredannaz.
Lors de la restauration du duché de Savoie de 1814, le village de Doussard entre dans lemandement de Faverges, situé dans laprovince du Genevois, avec7 autres communes (tandis que Chevaline et Lathuile reviennent au mandement de Duingt)[40], puis 10 en 1818[41]. Lors des réformes de 1835-1837, le mandement de Faverges est détaché de la province du Genevois pour être intégré à la nouvelle province de laHaute-Savoie qui a pour chef-lieuAlbertville. Le mandement garde les mêmes10 communes[42].
L'église actuelle, de style néo-classique sarde, est construite à partir de 1850 et consacrée en 1853[25],[37]. Le village possède un petit port installé sur le rivage de ce qui deviendra le hameau du Bout-du-Lac[31]. Celui-ci dessert les villages de la plaine et des versants (Doussard, Chevaline et Lathuile) au cours duXIXe siècle[31]. Le site sert au milieu duXIXe siècle à l'expédition des productions locales (bois, charbon de la mine d'Entrevernes)[31].
Maisons de maître au bord du lac d'Annecy, au Bout-du-Lac.
En 1967, la foudre provoque un incendie qui détruit le clocher et une grande partie de la toiture[25]. La croix du clocher est transportée et installée au sommet de la montagne du Charbon, elle porte désormais le nom de « Croix du Roy »[25].
Un projet de fusion entre la commune et celle deFaverges-Seythenex (7 800 habitants), est envisagé en 2017 pour une réalisation au[43]. Les communes voisines de Chevaline, Giez, Lathuile, Saint-Ferréol et Val-de-Chaise sont également invitées à participer au projet[44]. Toutefois, au bout de quelques mois le projet est arrêté lors d'un vote commun des deux conseils municipaux le, car si le Conseil de Faverges-Seythenex a voté favorablement, celui de Doussard est négatif[45].
Auxélections législatives de 2012, le député sortantLionel Tardy (UMP), est arrivé en tête au premier tour avec 41,78 % des voix, devant Denis Duperthuy (PS) avec 28,04 %[50]. La troisième place est occupée par la candidate duFN avec 13,81 %[50]. Le second tour confirma cette tendance, Lionel Tardy devançant Denis Duperthuy (59,20 % contre 40,80 %) comme sur l'ensemble de la circonscription[50],[51].
Lors du premier tour desélections municipales de 2014 en Haute-Savoie, la liste UMP-UDI menée par la maire sortante Michèle Lutz obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec839 voix (54,94 %, 21 conseillers municipaux élus dont5 communautaires), devançant largement celle DVG menée par Marc Millet-Ursin, qui a recueilli688 voix (45,05 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire). Lors de ce scrutin, 35,35 % des électeurs se sont abstenus[52].
Au premier tour desélections municipales de 2020 en Haute-Savoie, la liste DVC menée par Michel Coutin obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec592 voix (56,38 %, 21 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires), devançant largement la liste DVD menée par la maire sortante Michèle Lutz[53], qui a recueilli458 voix (43,61 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire). Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 56,24 % des électeurs se sont abstenus[54].
Après la démission d'une partie du conseil municipal en septembre 2023, de nouvelles élections municipales sont organisées le 12 novembre 2023. Dès le premier tour, la liste menée par Marielle Juilien — qui avait été maire-adjointe durant le mandat de Michèle Lutz — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec950 voix (69 %, 21 conseillers municipaux élus), devançant très largement celle menée par Philippe Chappet, ancien conseiller municipal de la majorité sortante et ancien vice-président de l'intercommunalité, qui a recueilli434 voix (31 %, 6 conseillers municipaux élus)[55].
Ancien cadre Président de laCC des Sources du Lac d'Annecy(2014 → 2020) Mandat écourté après la démission de plus d'un tiers des membres du conseil municipal
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2014) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2015) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
L'ensemble des établissements sont rattachés, en 2019, aucollège public du canton, le collège Jean-Lachenal, situé àFaverges[65]. Le collège, créé en 1966, porte le nom de l'un de ses premiers directeurs (1967 à 1979), qui fut également maire adjoint de 1959 à 1989[66]. Certains élèves se rendent au collège deSaint-Jorioz ou les établissements privés du bassin annécien.
Les futurs lycéens poursuivent leurs études selon leurs options, dans l'un des lycées d'Annecy (lycée Gabriel-Fauré ou lycée professionnel Germain-Sommeiller, parfois lelycée Berthollet ou le lycée privé Saint-Michel). Certains optent toutefois pour l'un des enseignements d'établissements des villes dudépartement savoyard voisin (lycée polyvalent René-Perrin d'Ugine ou lycée général et technologique privé Jeanne-d'Arc d'Albertville).
La ville de Faverges possède cependant un établissement préparant différents diplômes dans sonlycée professionnel privé La Fontaine[65] :C.A.P. (Esthétique-cosmétique, coiffure, dessinateur en communication graphique) ;B.P. (esthétique en alternance) ainsi queB.E.P. (Bio-services, carrières sanitaires et sociales, vente action marchande) ou encoreBac Pro (artisanat et métier d’arts option communication graphique, commerce, vente). On trouve également à Faverges, uninstitut médico-éducatif/SESSAD Guy-Yver[67].
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2008) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
En 2008, il y avait cinq médecins généralistes installés sur la commune[68], en 2012, ils ne sont plus que quatre[69]. La desserte médicale[Note 8] est estimée en septembre 2012 à un médecin généraliste pour1 241 hab. (soit légèrement inférieur à la moyenne rhônalpine), pour le bassin de Doussard qui comprend les communes de Chevaline et Lathuile[69]. D'autres services liés à la santé sont aussi implantés, un dentiste, des infirmiers, des kinésithérapeutes, ainsi qu'une pharmacie[69].
Le village possède également une maison de retraite[69].
La commune de Doussard est rattachée au service d'urgences ducentre hospitalier Annecy Genevois. Anciennement idéalement placé du côté des Marquisats à Annecy, sur laRD 1508, ce dernier a dès lors déménagé en 2008 du côté deMetz-Tessy, obligeant la traversée de l'agglomération. Du côté d'Albertville, dans le département voisin, on peut également avoir accès au service ducentre hospitalier intercommunal Albertville-Moûtiers.
Ses habitantssont appelés lesDoussardaines etDoussardains[72]. On trouve aussi la formeDoussardiennes etDoussardiens. La forme enpatois estBobans. Lesobriquet pour désigner les habitants estDoussard, sans douceur[73].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[75].
En 2022, la commune comptait 3 688 habitants[Note 9], en évolution de +2,19 % par rapport à 2016 (Haute-Savoie : +6,01 %,France horsMayotte : +2,11 %).
À partir des données du tableau et du graphique, on observe trois temps démographiques. Le premier correspond à celui où le village appartenait auduché de Savoie jusqu'à la veille de l'annexion à la France de 1860, où la population atteint 1 272 habitants (1848) ; puis une baisse de la population jusqu'au lendemain de laSeconde Guerre mondiale où la population est de 860 habitants, à mettre en relation avec l'exode rural vers les villes industrielles de Faverges et l'agglomération annécienne[Mairie 5]. La croissance démographique reprend au cours des décennies suivantes, notamment au cours de la période des années 1990 (entre50 et 100 habitants par an)[Mairie 6]. Sur la période suivante (1999-2009), la commune regagne de la population (+693hab.)[Mairie 6]. Toutefois Faverges reste cependant le pôle urbain majeur du canton en regroupant presque 50 % de la population totale (6 657 habitants sur 14 860 habitants en 2009)[Mairie 7].
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 31,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 26,9 % la même année, alors qu'il est de 22,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 792 hommes pour 1 783 femmes, soit un taux de 50,13 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,20 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[77]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,2
90 ou +
1,0
7,6
75-89 ans
7,7
17,4
60-74 ans
19,8
23,9
45-59 ans
23,2
18,1
30-44 ans
19,0
14,8
15-29 ans
12,2
18,0
0-14 ans
17,2
Pyramide des âges du département de laHaute-Savoie en 2021 en pourcentage[78]
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : Données obsolètes.
En 2011, la commune comptait 1 526 ménages[Insee 9]. Si l'on compare la situation de Doussard avec le reste de la France en 2010, on observe un comportement quasi identique. Ainsi la part de ménages d'une seule personne est de 30,2 %, soit légèrement inférieur à la moyenne nationale (33,7 %)[Insee 9]. La part des ménages avec famille est quant à elle d'environ 67,4 %[Insee 9].
On observe une légère évolution entre 2006 et 2011, où le nombre de ménages d'une seule personne passe de 399 à 461, soit une augmentation de 1,42 point (de 28,78 % à 30,2 %)[Insee 9]. Par contre, le nombre de ménages avec famille augmente légèrement plus, passant de 955 à 1 029, soit une augmentation mais dont la part baisse légèrement (de 68,8 % à 67,4 %)[Insee 9]. Le ménage moyen en 2009 pour la commune se compose de 2,3 personnes, ce qui reste assez faible[Mairie 8]. Ce chiffre est identique à celui observé pour la communauté de communes, d'ailleurs passé de 3,3 en 1968 à 2,3 en 2009[Mairie 8]. Cette tendance suit celle des échelons supérieurs (départemental et national)[Mairie 8].
Le port de plaisance de Doussard permet le départ et la pratique des sports nautiques sur le lac d'Annecy : ski nautique, kite surf et pratique de la voile...
L'ancienne paroisse de Doussard était dédiée à saint Maurice[72]. La commune est désormais intégrée à laparoisse Saint-Joseph en pays de Faverges[79], qui fait partie dudoyenné de la Tournette, dont le siège se trouve àFaverges[80]. Elle se trouve dans lediocèse d'Annecy. Le culte catholique est célébré dans l'église de Saint-Maurice[81].
Il existe par ailleurs une Association cultuelle et culturelle des musulmans de Faverges, qui dispose depuis 2014 de locaux en travaux de réfection. Les mosquées les plus proches se trouvent sur Annecy ou Albertville.
La commune édite un bulletin municipal,Le petit Doussard. Magazine d'informations municipales, distribué à tous les Doussardiens. Il est également possible de le consulter sur le site de la ville[Mairie 9].
La commune est couverte par des antennes locales deradios dontFrance Bleu Pays de Savoie,ODS Radio, Radio Semnoz... Enfin, la chaîne detélévision localeTV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émissionLa Place du village expose la vie locale du bassin annécien.France 3 et son décrochageFrance 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2011) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Revenus et fiscalité à Doussard et en Haute-Savoie (2011).
Doussard
Haute-Savoie
Revenu net déclaré par foyer fiscal (en €)
29 012
32 107
Part des foyers fiscaux imposables sur l'ensemble des foyers fiscaux (en %)
66,8
62,3
Si le revenu net déclaré par foyer doussardien est inférieur à celui de la moyenne départementale, la proportion de foyers imposables est légèrement supérieur (+ 4,5 points).
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2013) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Doussard est une ancienne commune rurale dont l'activité est désormais tournée vers le commerce et les services. Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés en 2012[Insee 13] :
Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2012.
Toutes les entreprises implantées à Doussard sont en 2012 destrès petites entreprises (TPE) employant au maximum9 salariés. Les90 entreprises concernées emploient au total247 salariés[Insee 13].
En 2013, 32 entreprises, principalement dans le secteur du commerce, des transports et des services divers, se sont créées sur la commune[Insee 14]. 21 sont des créations d'entreprises individuelles[Insee 15].
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Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Doussard, observées sur une période de 22 ans[82] :
Évolution de l’agriculture à Doussard (74) entre 1988 et 2010.
Ancienne commune agricole, en 2012 ce secteur agricole ne compte plus que sept établissements actifs, le nombre des exploitations a été divisé par 34 % depuis 1988[Note 11]. LaSAU a diminué au cours de la même période. L'agriculture communale est spécialisée dans la culture descéréales. L'activité d'élevage est modeste. Le cheptel bovin compte moins d'une centaine de têtes. Ce type d'activité n'emploie pas de main d'œuvre salariée : seul le chef d'exploitation travaille sur sa ferme[Note 12].
Commune touristique en raison de sa situation géographique à proximité duLac d'Annecy, et des montagnes, elle propose de nombreuses activités de loisirs. La commune est aussi adhérente auparc naturel régional du Massif des Bauges.
La promotion touristique de la commune se fait par l'intermédiaire de l'office du tourisme de la communauté de communes, « Sources du lac d’Annecy ». L'office de tourisme cantonal, mis en place dans les années 1980[83], est installé dans l'ancienne mairie de la ville de Faverges.
Ruines de lamaison forte de Beauvivier (ou Beau-Vivier) duXIIIe siècle, mentionnée dès1239. Le Vivier était le port de Verthier jusqu'à son envasement par les alluvions de l'Eau Morte. Les seigneurs de Beauvivier, vassaux des seigneurs de Duingt, possédait dans la seigneurie des moulins, une pêcherie, un battoir et un four[90],[36].
La commune possède par ailleurs un petit patrimoine hérité de son passé agro-pastoral, dont certains sont toujours en activité, parfois en friche ou réaménagé en logements, qui a fait l'objet d'études par la Direction de la Culture de la régionAuvergne-Rhône-Alpes dans sa série « Les dossiers de l'inventaire » (Études sur le patrimoine). Ce ne sont pas moins de187 édifices (scieries, fontaines, fermes, bâtiments publics, ou encore petit patrimoine religieux) qui ont ainsi retenu une certaine attention[93].
Guibaud Caroline, Monnet Thierry, Daviet Jérôme, Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel ; Parc naturel régional du Massif des Bauges, « Présentation de la commune de Doussard »,Rhône-Alpes > Haute-Savoie > Doussard, surle site du Patrimoine architectural et mobilier en Rhône-Alpes - patrimoine.rhonealpes.fr,(consulté en)
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Annecy comprend une ville-centre et treize communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Les16 communes du canton sont : « Chevaline, Cohennoz, Cons, Doussard, Entrevernes, Faverges, Giez, Héry-sur-Ugines, Marlens, Marthod, Montmin, Outrechaise, Saint-Ferréol, Settenex, La Thuile, Ugines »[39].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Les données relatives au secteur de l'économie agricole fournies par l'Insee et leministère de l'Agriculture dans le cadre du recensement général agricole (RGA) ne sont pas comparables, les calculs n'étant pas effectués à partir des mêmes bases.
↑Remarque ne résultant pas d'une analyse statistique des données présentées. Elle n'est qu'une valeur strictement indicative.
↑La structureSavoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme lesrésidences secondaires[85].
↑ab etc« Verthier », citant André Pégorier,Les noms de lieux en France, glossaire de termes dialectaux, Troisième édition, revue et complétée par Sylvie Lejeune et Elisabeth Calvarin, Paris, éditions de l'Institut Géographique National, 2006.
↑« Doussard »,Transparence Logement Social, Ministère de la Transition écologique(consulté le).
↑C. N., « Logement social : les 29 communes les plus réfractaires dans nos départements »,Le Dauphiné libéré, 2/10/2021 mis à jour le 4/10/2021(lire en ligne, consulté le).
↑Le-az final ne se prononce pas, mais indique que l'accentuation du mot va sur la première syllabe,Henri Dénarié, « Berlioz ne rime pas avec myxomatose »,La Voix des Allobroges,(lire en ligne) (Article publié dans le numéro 13 deLa Voix des Allobroges, été 2007) etJean-Baptiste Serron avecMarc Bron, « Comment bien prononcer les noms de nos communes? »,L'Essor savoyard,(lire en ligne) .
↑AlainPiccamiglio et MaxenceSegard, « Le site de Viuz-Faverges/Casuaria (Haute-Savoie) : agglomération, sanctuaire et villa dans la cluse d'Annecy »,Revue archéologique de Narbonnaise,vol. 38,no 39,,p. 105(lire en ligne).
↑A. R., « Doussard : la maire sortante, Michèle Lutz, brigue un nouveau mandat : Michèle Lutz va conduire la liste “Unis pour l’Avenir de Doussard” aux prochaines élections municipales. « Une équipe rajeunie, solidaire et dynamique » pour se recentrer sur les objectifs fixés »,Le Dauphiné libéré,(lire en ligne, consulté le).
↑« Haute-Savoie (74) - Doussard »,Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur(consulté le).
↑Maxime Petit, « Doussard: Marielle Juilien devance largement Philippe Chappet : Ancienne élue de l’opposition, Marielle Juilien bat Philippe Chappet, qui était lui dans la dernière majorité, aux élections municipales partielles de Doussard, dimanche 12 novembre 202 »,L'Essor savoyard,(lire en ligne, consulté le).
↑Hélène Leforestier et Roland Ancillon, « Doussard : l’ancienne maire, Michèle Lutz, est décédée : Maire de Doussard entre 2009 et 2020, Michèle Lutz est décédée vendredi 17 juillet. Elle avait 64 ans »,L'Essor savoyard,(lire en ligne, consulté le)« Michèle Lutz avait pris en 2009 la succession de Jean-Claude Déronzier, après son accident mortel en montagne. Réélue à la tête de la commune en 2014, elle a été battue au premier tour des municipales par Michel Coutin ».
↑Hélène Leforestier et Roland Ancillon, « Doussard : l’ancienne maire, Michèle Lutz, est décédée »,L'Essor savoyard,(lire en ligne).« Maire de Doussard entre 2009 et 2020, Michèle Lutz est décédée vendredi 17 juillet. Elle avait 64 ans. »
↑M.B., « Doussard : Michel Coutin prend la tête de la commune »,Le Dauphiné libéré,(lire en ligne)« Avec quatre adjoints au lieu de six, la nouvelle équipe municipale conduite par Michel Coutin compte 27 élus dont 6 de l’opposition. »
↑« Doussard : quinze conseillers municipaux démissionnent : Quinze élus de la majorité ont présenté leur démission au maire Michel Coutin ce vendredi 22 septembre. »,L'Essor savoyard,(lire en ligne).
↑François Miquet,Sobriquets patois et dictons des communes et hameaux de l'ancien genevois et des localités limitrophes, Annecy,, 27 p.(lire en ligne),p. 19.
↑Jérôme Daviet, « Chapelle Notre-Dame-de-la-Nativité », sursite de la Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel en lien avec l'Assemblée des Pays de Savoie - patrimoine.rhonealpes.fr,(consulté en).