Pour les articles homonymes, voirDore.
| La Dore | |
La rivière Dore en amont d'Olliergues. | |
Cours de la Dore | |
| Caractéristiques | |
|---|---|
| Longueur | 140,4 km[1] |
| Bassin | 1 523 km2 |
| Bassin collecteur | laLoire |
| Débit moyen | 19,7 m3/s (Dorat) |
| Nombre de Strahler | 5[2] |
| Régime | pluvio-nival |
| Cours | |
| Source | au lieu-dit « Bois de Berny » |
| · Localisation | Saint-Bonnet-le-Bourg |
| · Altitude | 1 065 m |
| · Coordonnées | 45° 28′ 32″ N, 3° 34′ 56″ E |
| Confluence | l'Allier |
| · Localisation | Ris |
| · Altitude | 266 m |
| · Coordonnées | 46° 00′ 35″ N, 3° 28′ 25″ E |
| Géographie | |
| Pays traversés | |
| Département | Puy-de-Dôme |
| Régions traversées | Auvergne-Rhône-Alpes |
| Sources :SANDRE:« K2--0190 »,Géoportail,Banque Hydro,OpenStreetMap | |
| modifier | |
LaDore est unerivièrefrançaise dont la majeure partie du bassin est située dans ledépartement français duPuy-de-Dôme enrégionAuvergne-Rhône-Alpes. Longue d'environ 140 km, elle est l'un des trois principaux affluents de l'Allier (avec laSioule et l'Alagnon). Elle prend sa source dans lesmonts du Livradois et se jette dans l'Allier en rive droite quelques centaines de mètres avant son entrée dans le département du même nom.
La rivière est nomméeDòra enoccitan[3]. Ses deux noms français et occitan sont apparentés à ceux duDouro (Espagne, Portugal) et des Doire (Dora) du Piémont (Italie), son nom provient de la racine hydronymiqueDur/Dora, très fréquente en France dans les Alpes et le Massif central : Doré, Dorre, Dour, Dure, Duire, Doron, Duriès... Thur en Suisse.Dour à Douvres...).
Son origine estceltique, elle provient, en effet, du mot delangue gauloise« dubron »: « cours d'eau »,« rivière »[4].
Sa vallée sépare lesmonts du Forez, à l'est, et les monts duLivradois, à l'ouest.
Sa source officielle se trouve sur le territoire deSaint-Bonnet-le-Bourg, au lieu-dit « Bois de Berny », à 1 065 m d'altitude. Elle est d'abord appeléeruisseau de Berny puisruisseau d'Aubianges avant de prendre son nom définitif à son arrivée sur le territoire deDoranges lorsque les eaux de celui-ci se mêlent à celles du ruisseau prenant sa source dans l'étang de Marchaud. Dans ses premiers kilomètres, elle coule dans une direction nord-sud puis s'infléchit radicalement au niveau deSaint-Alyre-d'Arlanc pour prendre une direction sud-nord et emprunter la Limagne d'Ambert. Cet infléchissement, semblable à celui du cours de laDolore, un de ses principaux affluents, est aussi caractéristique de nombreux cours d'eau dans le Massif Central, y compris la Loire.
Elle traverseAmbert etVertolaye à l'écart de leurs bourgs etCourpière juste en dehors de son centre historique, et passe de plus à proximité immédiate deSauviat,Néronde,Peschadoires,Thiers,Noalhat,Dorat etPuy-Guillaume.
Son confluent avec l'Allier se trouve à la hauteur deRis en amont deSaint-Yorre (près deVichy) et en aval dePuy-Guillaume.
Deux centrales hydro-électriques ont été construites pour bénéficier de son débit : centrale dite deSauviat (à cheval sur la commune deSaint-Flour) et centrale d'Olliergues.
La Dore constitue la véritable épine dorsale duparc naturel régional Livradois-Forez. Son débit a fortement diminué depuis leXIXe siècle, par suite du reboisement intensif pratiqué dans les monts du Livradois et du Forez, consacrés pendant de longs siècles à des activités de pâturage. La diminution de ce débit a ainsi entraîné la disparition de centaines de moulins situés sur la Dore et ses affluents, accélérant ainsi la disparition, dans l'arrondissement d'Ambert, de l'industrie papetière, jadis réputée dans la France entière.


La Dore compte 65 affluents référencés[1]. Les plus importants sont les suivants :
| Rive gauche | Rive droite |
|---|---|
Donc sonrang de Strahler est decinq[2].
Le débit moyen annuel de la Dore, calculé sur 28 ans àDorat (de 1991 à 2019), est de 19,7 m3/s pour une surface de bassin de 1 523 km2 et à 310 m d'altitude. La rivière présente des fluctuations saisonnières de débit, avec des crues d'hiver-printemps de 25,8 à 30,6 m3/s, de décembre à avril inclus et affichant deux sommets, le premier, un peu plus important, en janvier, et le second, lié entre autres à la fonte des neiges, en avril. L'étiage a lieu à la fin de l'été et au début de l'automne, de juillet à septembre, et est caractérisé par une baisse du débit moyen mensuel atteignant 6,54 m3/s au mois d'août[5].

À l'étiage leVCN3 peut chuter jusque 1,5 m3/s, en cas de période quinquennale sèche, soit 1500 litres par seconde, ce qui n'est pas trop sévère, et normal comparé à la moyenne des cours d'eau du bassin de la Loire.
Les crues peuvent être importantes, mais sans trop d'excès comme c'est souvent le cas des affluents occidentaux de la Loire ou, pire, des cours d'eau cévenols.
| Fréquence | QIX 2 | QIX 5 | QIX 10 | QIX 20 | QIX 50 |
|---|---|---|---|---|---|
| m3/s | 170 | 240 | 280 | 330 | 380 |
Le débit instantané maximal enregistré à Dorat durant cette période, a été de 356 m3/s le 17 avril 2005, tandis que le débit journalier maximal enregistré était de 296 m3/s le. En comparant la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, il apparaît que cette crue était d'ordre vicennal, et donc guère exceptionnelle. La hauteur maximale instantanée a été de 395 cm ou 3,95 m (presque 4 m) le.
Les nombreuses crues qu'a connues la Dore ont en partie ensablé leplan d'eau de Courty àThiers.
Lalame d'eau écoulée dans le bassin de la Dore est de 408 millimètres annuellement, ce qui est relativement élevé en France et nettement supérieur à la moyenne d'ensemble du bassin versant de laLoire (243 millimètres par an). Ledébit spécifique (Qsp) atteint12,9 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
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