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Dominique de Villepin

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« Villepin » redirige ici. Pour la famille dont cet homme politique est issu, voirFamille Galouzeau de Villepin.

Dominique de Villepin
Illustration.
Dominique de Villepin en 2010.
Fonctions
Président de République solidaire

(1 an et 4 mois)
PrédécesseurParti créé
SuccesseurJean-Pierre Grand
Premier ministre français

(1 an, 11 mois et 16 jours)
PrésidentJacques Chirac
GouvernementVillepin
LégislatureXIIe(Cinquième République)
CoalitionMajorité présidentielle
UMPUDFPRV
PrédécesseurJean-Pierre Raffarin
SuccesseurFrançois Fillon
Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales

(1 an et 2 mois)
PrésidentJacques Chirac
Premier ministreJean-Pierre Raffarin
GouvernementRaffarin III
PrédécesseurNicolas Sarkozy
SuccesseurNicolas Sarkozy
Ministre des Affaires étrangères[a]

(1 an, 10 mois et 22 jours)
PrésidentJacques Chirac
Premier ministreJean-Pierre Raffarin
GouvernementRaffarin I etII
PrédécesseurHubert Védrine(Affaires étrangères)
Charles Josselin(ministre délégué, Coopération)
SuccesseurMichel Barnier(Affaires étrangères)
Pierre-André Wiltzer(ministre délégué, Coopération)
Secrétaire général de la présidence de la République française

(6 ans, 11 mois et 19 jours)
PrésidentJacques Chirac
PrédécesseurHubert Védrine
SuccesseurPhilippe Bas
Biographie
Nom de naissanceDominique Marie François René Galouzeau de Villepin
SurnomNéron
Lepoète
Date de naissance(72 ans)
Lieu de naissanceRabat (Maroc)
NationalitéFrançaise
Parti politiqueRPR(1977-2002)
UMP(2002-2011)
RS(2010-2012)
LFH (depuis 2025)
PèreXavier de Villepin
ConjointMarie-Laure Le Guay
(1985-2011)
EnfantsMarie de Villepin
Arthur de Villepin
Victoire de Villepin
FamilleFamille Galouzeau de Villepin
Diplômé deUniversité Paris-X
Université Paris-II
IEP de Paris
ENA
ProfessionDiplomate
Avocat

Image illustrative de l’article Dominique de Villepin
Premiers ministres français
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Dominique Galouzeau de Villepin (prononcé : [dɔminik ɡaluzo də vilpɛ̃]), ditDominique de VillepinÉcouter, né le àRabat (protectorat français au Maroc), est unhomme d'Étatfrançais,Premier ministre du au.

Diplomate de formation, il est proche deJacques Chirac, notamment commesecrétaire général de l'Élysée de 1995 à 2002.Ministre des Affaires étrangères à partir de 2002, sondiscours de 2003 aux Nations unies contre l'invasion de l'Irak par les États-Unis suscite l'attention de lacommunauté internationale. Il devient ministre de l'Intérieur l'année suivante, dans letroisième gouvernement Raffarin.

Nommé Premier ministre en 2005, il met en place l'état d'urgence lors desémeutes dans les banlieues et perd en popularité à la suite dumouvement contre le contrat première embauche (CPE) et de l'affaire Clearstream, qui le défavorisent face àNicolas Sarkozy, vainqueur de l'élection présidentielle de 2007. Prétendant à l'élection présidentielle de 2012, il n'obtient pas lesparrainages d'élus nécessaires pour se présenter.

Dans les années qui suivent, il intervient dans les milieux diplomatiques et d'affaires. Il revient progressivement sur le devant du débat public français en 2024. Il fonde un nouveau parti, La France humaniste (LFH), dans la perspective supposée d'une candidature à l'élection présidentielle de 2027.

Il est également connu commeécrivain, étant à l'origine d'une vingtaine d'essais etpoèmes.

Biographie

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Les années de formation

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Origines et enfance

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Article connexe :Famille Galouzeau de Villepin.

Dominique Galouzeau de Villepin, né àRabat[1], est fils d'un industriel, devenusénateur des Français de l'étranger,Xavier Galouzeau de Villepin et d'unemagistrate, Yvonne Hétier, première conseillère detribunal administratif.

Lafamille Galouzeau de Villepin est une famille d'anciennebourgeoisie[2]. Depuis leXIXe siècle, les Galouzeau de Villepin recensent dix-huit décorés de laLégion d'honneur. Les aïeux de Dominique de Villepin étaient officiers militaires, parlementaires, diplomates, chefs d'entreprises, et tous diplômés de grandes écoles françaises (notammentSaint-Cyr,Polytechnique,HEC etENA)[3]. Son grand-père paternel, François de Villepin, après des études àSaint-Cyr, est capitaine de cavalerie puis d'artillerie lors de laPremière guerre mondiale[4].

Durant sa jeunesse, il assiste directement au décès de deux membres de sa famille, son grand-père François et son frère aîné Eric, tous deux morts d'unecrise cardiaque[4].

Dominique de Villepin passe la majeure partie de son enfance à l’étranger : enAfrique, auxÉtats-Unis, où il étudie aulycée français de New York, enAmérique latine, en particulier auVenezuela, où il est le seul élève de son lycée àCaracas à se mobiliser pour le mouvement demai 68[5]. Rentré en France, il poursuit ses études àToulouse, au lycée privéjésuiteLe Caousou, où il obtient lebaccalauréat à l'âge de16 ans.

Il commence ses études supérieures à l'université Paris X-Nanterre. Il obtient unelicence de droit à l'université Paris II Assas[6]. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1975 (section Service public)[7].

Gaulliste, sensible aux idéesprogressistes de la « Nouvelle Société » proposée par le Premier ministreJacques Chaban-Delmas et ses conseillersSimon Nora etJacques Delors, il adhère en1977 auRassemblement pour la République (RPR)[6].

En[8], il intègre l'École nationale d'administration, dont il sort dans lapromotion Voltaire (1980), aux côtés d'Henri de Castries,Michel Sapin,Michel Delpuech,Renaud Donnedieu de Vabres,Jean-Pierre Jouyet,François Hollande etSégolène Royal. Il se classe25e de la promotion[9]. À sa sortie de l'ENA, il effectue sonservice militaire dans laMarine comme officier duporte-avionsClemenceau, avant d'occuper son premier poste au ministère des Affaires étrangères (MAE)[10].

Diplomatie et géostratégie (1980-1995)

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En 1980, il intègre la direction des Affairesafricaines etmalgaches administrée parGuy Georgy. Il est secrétaire chargé de lacorne de l'Afrique. En parallèle, à partir de 1981 il est membre duCentre d'analyse et de prévision duministère des Affaires étrangères. En 1984, nommé àWashington, D.C. premier secrétaire à l'ambassade de France, il se voit confier le service de presse et d'information de l'ambassade. En 1989, il est détaché àNew Delhi où il sert comme conseiller à l'ambassade de France. Rentré àParis en 1992, il est promu directeur adjoint aux Affaires africaines et malgaches à Paris[11].

En 1993, leRPR sort vainqueur des législatives.Édouard Balladur est nommé Premier ministre.Alain Juppé, devenu ministre des Affaires étrangères, choisit Dominique de Villepin commedirecteur de cabinet[10].

Secrétaire général de l'Élysée avec Jacques Chirac (1995-2002)

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Dominique de Villepin est un collaborateur deJacques Chirac à partir de 1981[6]. Éluprésident de la République, Chirac le nomme ensecrétaire général de la présidence de la République. Avec l'avocatFrancis Szpiner, il aurait animé aupalais de l'Élysée unecellule juridique (surnommée « le cabinet noir » en référence auCabinet noir du temps de lamonarchie), chargée de suivre lesaffaires politico-financières en cours liées au RPR[12].

En1997, afin de mettre fin aux luttes intestines de la droite, il aurait été l'un des principaux instigateurs de ladissolution de l'Assemblée nationale par le président. Lesélections législatives aboutissent à une défaite du RPR et à unephase de cohabitation : le RPR tient l'Élysée, lessocialistes gouvernent àMatignon. Les militants du RPR lui en tiennent rigueur[10], ainsi queBernadette Chirac qui aura toujours exprimé de la rancœur envers lui, le surnommant « Néron »,l'empereur incendiaire[b]. L'usure du gouvernementsocialiste deLionel Jospin de1997 à2002 facilite cependant la réélection de Jacques Chirac lors de laprésidentielle de 2002.

Carrière politique

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Ministre des Affaires étrangères (2002-2004)

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Refus de la guerre en Irak
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Dominique de Villepin àNew York prononçant un discours auConseil de sécurité des Nations unies contre la guerre en Irak, le 14 février 2003.

En 2002,Jacques Chirac, réélu, le nommeministre des Affaires étrangères. Le président français prend la décision de s'opposer à laguerre d'Irak voulue par lesÉtats-Unis. Le, Dominique de Villepin prononce alors auConseil de sécurité des Nations uniesun discours :

« L'option de la guerre peut apparaître a priori la plus rapide. Mais n'oublions pas qu'après avoir gagné la guerre, il faut construire la paix. Et ne nous voilons pas la face : cela sera long et difficile, car il faudra préserver l'unité de l'Irak, rétablir de manière durable la stabilité dans un pays et une région durement affectés par l'intrusion de la force. (…)[13] »

Dominique de Villepin en 2003.

Ce discours[14] aux accentsgaulliens qui défie l'hégémonisme américain, lui vaut d'être applaudi, chose rare en cette enceinte[10]. Dominique de Villepin considère la« guerre contre le terrorisme » duprésident américainGeorge W. Bush maladroite et contre-productive. Selon Dominique de Villepin, l'appel à la guerre contre leterrorisme est risqué, parce qu'il donne aux différents groupes terroristes une légitimité et une audience auxquelles ils aspirent. Il valorise le combat qu'ils conduisent, avec les armes de l'aveuglement et dufanatisme. Il leur accorde le statut d'opprimé dont ils ont besoin pour répandre le plus largement possible leurs thèsesextrémistes[15]. Le problème du terrorisme doit donc être résolu avec intelligence et non avec brutalité[réf. nécessaire].

Diplomatie active : opérations extérieures courtes
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Dominique de Villepin, proche des sœurs Betancourt depuis sa période étudiante, organise début juillet2003 une opération secrète de libération d'Íngrid Betancourt, l'opération 14 juillet. L'opération n'atteint pas son objectif, la France présente ses excuses[16].

Fin 2002, laCôte d'Ivoire, un des principaux partenaires de la France enAfrique subsaharienne entre enguerre civile. Afin de trouver une« solution pacifique », Dominique de Villepin force les deux factions, celle du président légalement éluLaurent Gbagbo et celle desputschistes, à discuter en janvier 2003 en France àLinas-Marcoussis. Ce processus de réconciliation aboutit auxaccords Kléber[17].

En 2016, la juge d’instruction française Sabine Kheris demande le renvoi devant laCour de justice de la République de Dominique de Villepin,Michel Barnier etMichèle Alliot-Marie. Ces anciens ministres sont suspectés d'avoir permis l'exfiltration desmercenaires responsables de l'attaque contre le camp deBouaké en 2004, faisant neuf morts parmi les soldats français. L'opération aurait visé à justifier une opération de riposte contre le gouvernement de Laurent Gbagbo dans le cadre de la crise en Côte d’Ivoire de 2004[18]. Le, la commission des requêtes de la Cour de justice de la République rend son avis indiquant l’abandon des poursuites, rien ne montrant, après enquête, l’implication des anciens ministres[19].

Ministre de l’Intérieur (2004-2005)

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Dominique de Villepin avecColin Powell àWashington, le 19 septembre 2004.

LorsqueNicolas Sarkozy quitte le ministère de l'Intérieur en2004 pour leministère de l'Économie et des Finances, Jacques Chirac nomme Dominique de Villepin auministère de l'Intérieur. Il occupe ces fonctions du au[20].

Dominique de Villepin occupe l'hôtel de Beauvau un peu plus d'un an, jusqu'auréférendum portant sur laConstitution européenne.

Premier ministre (2005-2007)

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Article connexe :Gouvernement Dominique de Villepin.

Le, quelques semaines avant leréférendum portant sur le projet de la Constitution européenne, Dominique de Villepin, lors d'un entretien accordé à la radioEurope 1, affirme que« quel que soit le résultat de ce référendum, que les Français votent oui ou qu'ils votent non, il faudra une politique encore plus volontaire, encore plus audacieuse, encore plus solidaire ». À la suite du rejet par les électeurs duréférendum sur laconstitution européenne, Dominique de Villepin est nommé Premier ministre en remplacement deJean-Pierre Raffarin le[21],[10]. En 2009, il se prononce en faveur de la ratification duTraité de Lisbonne[22].

AprèsGeorges Pompidou etRaymond Barre, Dominique de Villepin est la troisième personnalité sous laVe République à devenir chef de gouvernement sans jamais avoir brigué un mandat électif ausuffrage universel avant son entrée en fonction et le seul à ne s'être jamais présenté à une élection ausuffrage universel par la suite[23].

À propos des circonstances de sa nomination, il était en compétition avecMichèle Alliot-Marie, qui avait la préférence du présidentJacques Chirac. Il explique sa nomination ainsi :« Je me suis imposé Premier ministre, Chirac n'a pas eu le choix, c'est moi qui ai décidé ! »[24].

Bataille de l'emploi : volontarisme et flexibilité
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Article connexe :Mouvement contre le contrat première embauche de 2006.
Dominique de Villepin reçoit des membres de l'ANAJ, à l'hôtel de Matignon, en 2006.

Dans son discours de politique générale, qu'il prononce le 8juin 2005 devant lesdéputés de l'Assemblée nationale, il affirme son intention de« remettre la France en marche »[25]. Il se donne« cent jours » pour redonner confiance aux Français et présente pour cela unplan de relance d'urgence pour la période 2005-2007, estimé à 4,5 milliards d'euros. Les mesures sont adoptées par ordonnance[26] :

Selon Dominique de Villepin, l'urgence absolue est lechômage, notamment celui des jeunes. Les entreprises doivent être incitées à recruter grâce à une plus grandeflexibilité dumarché du travail. Il est ainsi adopté lecontrat nouvelles embauches (CNE), qui permet à l'employeur delicencier sans motif son salarié dans les deux ans après l'embauche. Le CNE n'a pas suscité de mouvement d'opposition massif, Dominique de Villepin décide de lancer un contrat presque équivalent pour les jeunes, lecontrat première embauche (CPE)[27]. Présenté par lessyndicalistes comme étant une menace contre leCode du travail et leCDI, ce projet rencontre l'opposition franche de lagauche, et suscite d'importantes manifestations etgrèves d'étudiants. L'opposition lance alors unebataille d'amendements. À la suite de l'adoption de l'article de loi concernant la mise en place du CPE, le Premier ministre décide d'utiliserl'article 49 alinéa 3 de laConstitution sur le vote des derniers articles du projet de loi permettant une adoption rapide du texte[10].

Après des semaines de manifestations et de blocages d'universités par les syndicats étudiants, Jacques Chirac est forcé d'intervenir et de réclamer la non-application du texte de loi. Le, après de multiples tentatives pour calmer la protestation, dont la non-promulgation par le président Chirac de la loi, pourtant validée par leConseil constitutionnel, Dominique de Villepin annonce le remplacement rapide du CPE par une autre mesure, ce qui revient à son abrogation[28].

Durant son mandat en tant que Premier ministre, le chômage connaît une baisse continue, passant de 9,2 % en 2004 à 8 % en 2007[29]. Fin 2007, 900 000 CNE avaient été signés[27]. À la suite notamment de failles juridiques, le CNE étant jugé non conforme à laconvention 158 de l'organisation internationale du travail notamment« parce qu'une période d'essai doit avoir une durée raisonnable », il est abrogé en 2008[27].

Nouvelle politique industrielle : la R&D publique
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Mettant en œuvre la « nouvelle politique industrielle » préconisée parJean-Louis Beffa et voulue par le président Jacques Chirac, Dominique de Villepin est chargé de trouver les financements pour les programmes publics dedéveloppement et recherche (R&D) :

Ce programme public de R&D doit alors contribuer à l'innovation, à inverser le processus dedélocalisation et à permettre la conquête de nouveaux marchés extérieurs[30][source insuffisante]. La croissance de la France est alors en hausse, 2,4 % en 2006 et 2007 contre 1,6 % en 2005[31].

Privatisation et désendettement de l'État
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Dominique de Villepin poursuit la politique deprivatisation menée par les gouvernements précédents. Il cède ainsi :

L'État affecte symboliquement les recettes des privatisations au désendettement de l'État et de ses établissements publics. L'intérêt est alors double :

Rivalité avec Nicolas Sarkozy
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Présenté par les commentateurs comme son rival, tant par le caractère que par le positionnement politique, le président de l'UMPNicolas Sarkozy devient toutefois son ministre de l'Intérieur. Lorsque Dominique de Villepin préside leConseil des ministres le en remplacement de Jacques Chirac, admis auVal-de-Grâce à cause d'unaccident vasculaire cérébral, la rivalité entre les deux membres du gouvernement s'accentue[33]. Il remplace toujours Jacques Chirac lors de la60e session de l'Assemblée générale des Nations unies àNew York[26]. C'est à ce moment que les commentateurs forgent lenéologisme « villepinisme » pour désigner le discours, la pratique politique et l'influence au sein de l'UMP du nouveau Premier ministre.

En octobre, desémeutes ont lieu dans les banlieues françaises. 5 000 voitures sont brûlées en moins de deux semaines. Dominique de Villepin décrète l'état d'urgence, prolongé de trois mois quelques jours plus tard par un vote auParlement, afin de permettre auxpréfets de décréter lecouvre-feu[34]. Dans ce climat de rivalité intra-gouvernementale, Dominique de Villepin surenchérit en recourant avec excès auxrapports de force. Sa stratégie de passage en force ducontrat première embauche (CPE) est condamnée par la presse (en particulierLibération) et l'ensemble de la gauche. L'UDF et une partie de l'UMP se montrent critiques sur la méthode. Il lui est reproché une absence deconcertation avec les différents acteurs durant la préparation de la mesure[35].

En, alors que Dominique de Villepin est mis en cause dans l'affaire Clearstream 2, Jacques Chirac n'envisage pas deremanier le gouvernement, et réitère« sa confiance pleine et entière au Premier ministre »[36]. De nombreux députés de l'UMP commencent alors à critiquer ouvertement le Premier ministre. Le chef de l'opposition,François Hollande, déclare alors vouloir le départ de Dominique de Villepin[36].

Bien qu'il n'en ait pas manifesté officiellement l'intention, Dominique de Villepin fut vu par plusieurs analystes comme un potentiel candidat à l'élection présidentielle de 2007, d'où la rivalité avec Nicolas Sarkozy. Alors queMatignon lui donne une position favorable, le CPE et l'affaire Clearstream au printemps 2006 le firent renoncer[37],[38]. PourRaphaëlle Bacqué, la structure de la popularité de Dominique de Villepin« mordait trop au centre gauche pour être solide dans le cadre d'une présidentielle où la gauche aura ses propres candidats »[35].

Passation de pouvoir entre Dominique de Villepin etFrançois Fillon àHôtel de Matignon, 17 mai 2007.

Il démissionne le, à la veille de lapassation de pouvoir entreJacques Chirac etNicolas Sarkozy.

Alors qu'il est régulièrement présenté commegaulliste ougaulliste social,Laurent de Boissieu estime qu'il« apparaît certes comme davantage gaulliste que Nicolas Sarkozy, notamment en ce qui concerne la politique étrangère et les institutions. Mais davantage gaulliste que Nicolas Sarkozy ne signifie pas forcément gaulliste en général et gaulliste social en particulier, si les mots ont encore un sens. Or l'action de Dominique de Villepin en tant que Premier ministre (2005-2007) ne semble pas convaincante à cette aune »[39].

Affaire Clearstream

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Article détaillé :Affaire Clearstream 2.

En avril et, Dominique de Villepin est mis en cause dans l'affaire Clearstream 2. Informé par son amiJean-Louis Gergorin, vice-président d'EADS, d'un complot supposé visant le groupe industriel, il a confié une mission de renseignement au généralPhilippe Rondot en janvier 2004, puis au directeur de laDST,Pierre de Bousquet de Florian[40]. Dans ces circonstances, un document qui se révélera truqué, remis au général Rondot, par Jean-Louis Gergorin, inclut Nicolas Sarkozy parmi beaucoup d'autres noms dans une liste compromettante de personnalités.

Deux juges et des policiersperquisitionnent, le, au domicile parisien de Dominique de Villepin, dans l'enquête sur un supposécomplot mené en 2004 contre Nicolas Sarkozy. La perquisition est poursuivie le lendemain à son bureauavenue Kléber, mis à sa disposition par leministère des Affaires étrangères.

Le, il annonce lui-même sa prochainemise en examen dans ce dossier. Le 27 juillet, à la suite de sa convocation devant les magistrats chargés de l'instruction, il est effectivement mis en examen pour « complicité dedénonciation calomnieuse,recel de vol, recel d'abus de confiance etcomplicité d'usage de faux ». Il lui est dès lors intimé l'interdiction de prendre contact avec les autres protagonistes cités dans le dossier, au premier rang desquels l'ancien président Jacques Chirac. Concernant l'affaire Clearstream, l'ancien Premier ministre considère qu'en tant que président de la République, Nicolas Sarkozy peut difficilement êtrepartie civile dans une affaire judiciaire.

Dominique de Villepin en 2008.

Mi-, Dominique de Villepin est renvoyé encorrectionnelle dans le cadre de l'affaire Clearstream notamment pour« complicité de dénonciation calomnieuse »[41].

Le, il met en avant l'implication qu'il juge excessive du chef de l'État dans le traitement de l'affaire. Dans un mémoire auConseil d'État, il l'accuse de « détournement de pouvoir » et du non-respect du principe de« l'égalité des armes ». Concrètement, il reproche au président Nicolas Sarkozy d'avoir, pardécret, prolongé l'implication d'un juge dans le dossier, renforçant ainsi les tenants de l'inculpation de Dominique de Villepin[42].

Selon leprocureur de la République de Paris,Jean-Claude Marin, Dominique de Villepin aurait été l'« un des bénéficiaires collatéraux, mais parfaitement conscient » de l'affaire Clearstream. Jean-Claude Marin, qui soutient l'accusation publique lors du procès débutant le 21 septembre, souligne, le :« Je pense qu'il y a, par delà un effet d'aubaine dans un combat politique que l'on connaît, une utilisation frauduleuse d'une information que l'on savait fausse par un corbeau que l'on connaissait »[43].

Le procès s'ouvre le. À son arrivée au tribunal, Dominique de Villepin déclare, pour sa part, que sa présence sur le banc des accusés ne serait due qu'à« la volonté d'un homme, (…) par l'acharnement d'un homme, Nicolas Sarkozy, qui est aussi président de la République française », et qu'il en sortira« libre et blanchi au nom du peuple français »[44]. Le, Dominique de Villepin, interrogé par le procureur Jean-Claude Marin, déclare n'avoir« jamais eu connaissance de ceslistings, et ne les [avoir] jamais eus entre les mains »[45].Gilbert Flam, ancien membre de laDirection générale de la Sécurité extérieure (DGSE), l'une des parties civiles lors de ce procès, contredit le même jour ce démenti en affirmant que Dominique de Villepin aurait choisi de ne pas dénoncer lafalsification deslistings alors qu'il en avait connaissance[45]. Leprocureur de la République requiert à son encontre18 mois deprison avec sursis et 45 000 € d'amende[46].

Le, il estrelaxé par letribunal correctionnel de Paris de tous les chefs d'accusation[47]. LeprocureurJean-Claude Marin, représentant duparquet, décide d'interjeterappel de la décision[48]. Interrogé le surRMC, Dominique de Villepin déclare :« Jean-Claude Marin ne souhaitait pas que le premier procès ait lieu, parce que je l'ai entendu de sa bouche, il savait qu'il n'y avait rien dans ce dossier à me reprocher. Ce qu'elle montre cette décision, c'est qu'un homme, Nicolas Sarkozy, le président de la République, préfère persévérer dans son acharnement, dans sa haine plutôt que d'assumer la responsabilité de sa fonction, c'est-à-dire de défendre des institutions. » De son côté, Nicolas Sarkozy prend « acte » de cette décision et fait savoir qu'il ne serait pas représenté lors duprocès en appel[49].

Dominique de Villepin auSalon du livre de Paris en mars 2010.

Ce procès se tient devant lacour d'appel de Paris du 2 au[50]. À l'issue des débats, le parquet requiert15 mois de prison contre Dominique de Villepin. Il est relaxé en première instance le, la relaxe est confirméeen appel le[51],[52].

Avocat et analyste

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Le, il prête serment et devientavocat aubarreau de Paris sur dossier (licencié en droit, diplômé de l'IEP de Paris, énarque,haut fonctionnaire public) grâce à une recommandation de deux membres du barreau et à sa carrière juridique dans l'administration. Dominique de Villepin ouvre son propre cabinet et s'occupe d'affaires à caractère international[53],[42].

Se construisant une fortune personnelle, il gère ses affaires avec sasociété de conseil, Villepin International, active dans le monde entier[54],[55],[56].

En 2013, il devient président ducomité de conseil international de l'agence de notation financièreUniversal Credit Rating Group (en)[57].

Ami de la familleAl-Thani, Dominique de Villepin maintient des liens privilégiés avec leQatar. Certains avancent que le cabinet d'avocats qu'il dirige aurait l'émirat pour client[58] et qu'il serait responsable d'un de sesfonds souverains, Qatar Luxury Group,fonds d'investissement personnel decheikha Mozah, l'épouse de l'émir[59]. Villepin n'ayant jamais eu, dans le cadre de ses activités professionnelles, le Qatar comme client et n'y ayant jamais donné de conférence rémunérée, réfute ces allégations[60]. Cependant, il s’est vu remettre en avril 2010 l’un des prix « Doha Capitale Culturelle Arabe » accompagné d’un chèque de 10 000 euros[61].

Le, il se retire du barreau de Paris, élargissant le même jour le périmètre de son entreprise Villepin International, qui passe du simple exercice de la profession d'avocat à celle d'une société de« nature commerciale » aux activités multiples, notamment lelobbying international (« conseil enmanagement et enstratégie, analyse desrisques politiques et des enjeux économiques, réalisation d’études, d’audits et de préconisations, tenue de conférences et de forums,intermédiation en vue de rapprochements, présentation et publication d’exposés ou d’analyses »)[62]. Son réseau enChine, enIran, auVenezuela ou encore au Qatar, lui permet d’intervenir dans le flux d’affaires entrepays émergents[63].

En 2019, il est nommé membre du conseil d'administration du Fonds national d'intérêts arméniens (ANIF), organisme chargé d'attirer les investissements étrangers enArménie[64]. Il quitte cette fonction en janvier 2024, après une réorganisation de la gestion de l'ANIF par le gouvernement arménien[65].

En 2023, il est l'ancien Premier ministre dont le coût lié aux avantages en nature dont il peut bénéficier est le plus élevé, avec 197 540 euros pour cette année-là[66].

Création du mouvement République Solidaire et candidature inaboutie à l’élection présidentielle de 2012

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Dominique de Villepin lors du lancement de son parti politiqueRépublique solidaire, le.

Durant le quinquennat deNicolas Sarkozy, il se montre critique envers l'action du chef de l'État, au point d'envisager un« risque révolutionnaire » en France[67]. Il indique, en 2009, son« souhait fort » de se présenter à laprochaine élection présidentielle, où il se verrait bien affronter Nicolas Sarkozy[68]. Le, il annonce le lancement d'unmouvement politique[69]. Ce mouvement est créé le 19 juin 2010 sous le nom deRépublique solidaire.

Dominique de Villepin renouvelle néanmoins sa cotisation à l'UMP en juillet suivant[70] tout en qualifiant Nicolas Sarkozy de « problème » pour la France[71],[72],[48]. Le, il annonce qu'il ne renouvelle pas son adhésion à l'UMP[73].

Il quitte la présidence de République solidaire quelques mois plus tard pour se lancer dans la campagne[74].Jean-Pierre Grand lui succède[75]. Dans la foulée, le, il annonce, lors dujournal de20 heures de TF1, sa candidature à l'élection présidentielle de 2012. La mesure la plus commentée de son programme[76] est la création d'un « revenu citoyen » qui serait versé à chaque Français selon un principe proche de celui de l'allocation universelle. Pendant la campagne, il est crédité de 1 à 3 % d'intentions de vote[77]. Le, il annonce qu'il n'a pas obtenu les500 signatures nécessaires pour se présenter, et n'apporte son soutien à aucun candidat[78].

Élection présidentielle de 2017

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En, au lendemain de l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'UMP, il se dit prêt à apporter sa contribution aux orientations de l'UMP tout en écartant l'idée de se présenter à l'élection primaire que le parti doit organiser en2016 pour désigner son candidat à l'élection présidentielle de 2017[79].

Dominique de Villepin qui n'avait apporté son soutien à aucun des candidats lors de la primaire de la droite[80], annonce voter au second tour, sans pour autant le soutenir,Emmanuel Macron face à son adversaireMarine Le Pen[81].

Activités en Chine

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Comme son prédécesseurJean-Pierre Raffarin, Dominique de Villepin a trouvé dans lesrelations franco-chinoises une nouvelle vie après la fin de sa carrière politique nationale, et il a« multiplié les missions en faveur de la Chine »[82].

Dans son livreCes Français au service de l'étranger, le journaliste Clément Fayol s'est notamment penché sur les nombreuses et lucratives activités de Dominique de Villepin enChine, même si« l'ancien Premier ministre cultive l'opacité sur ses activités ». En effet, la société qu'il a créée, Villepin International, ne dépose plus ses comptes depuis 2015, année où il a également créé deux sociétés àHong Kong,paradis fiscal et porte incontournable des transferts financiers avec la Chine ; une troisième, Villepin Group Limited, a été créée dans la même ville quelques années plus tard, et voit passer« des sommes colossales qui interrogent sur les revenus de l'ancien chef de gouvernement ».

Considéré comme« très proche du président chinoisXi Jinping », il siège également au conseil dufonds d’investissement d'ÉtatChina Minsheng[83] et à l'agence de notation chinoiseDagong[82]. Selon le journaliste, il y« aiderait des entreprises chinoises à se développer en Afrique et en Europe dans l’aéronautique, les infrastructures, les assurances, parfois en concurrence avec des entreprises françaises »[84].

Il a aussi créé unegalerie d'art àHong Kong, où il vend principalement des œuvres de l'artiste sino-françaisZao Wou-Ki, dont il est un intime de la veuve Françoise Marquet[82].

Retour médiatique depuis 2024 et lancement du mouvement La France humaniste

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La France humaniste
Image illustrative de l’article Dominique de Villepin
Logotype officiel.
Présentation
PrésidentBenoît Jimenez
Fondation
Siège152boulevard du Montparnasse
75014Paris
FondateurDominique de Villepin
Président d'honneurDominique de Villepin
PositionnementCentre-gauche àcentre-droit[réf. nécessaire]
IdéologieGaullisme
Gaullisme social
Néogaullisme
Humanisme
Républicanisme
Social-libéralisme
Libéral-conservatisme
Social-écologie
Souverainisme
Patriotisme
[réf. nécessaire]
CouleursBleuBlanc
Site weblafrancehumaniste.fr
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En, à l’issue desélections législatives anticipées déclenchées parEmmanuel Macron, la France connaît une crise politique dès lors qu’aucune coalition de partis n’est parvenue à obtenir la majorité absolue des sièges à l’Assemblée nationale[85]. Le, alors qu'il est interrogé surLCI quelques jours avant le second tour, Dominique de Villepin appelle à voter en faveur duNouveau Front populaire en cas de duel entre cette coalition politique et leRassemblement national[86]. Par la suite, il est de plus en plus interrogé par les médias concernant le blocage politique auquel la France est confrontée, ce qui renforce sa présence dans l'espace médiatique[87],[88],[89].

Par ailleurs, sa popularité se renforce notamment grâce à ses positions sur les questions internationales, particulièrement sur les conflits enEurope et auMoyen-Orient, qui lui valent le soutien d’une partie de la gauche française[90],[91],[92].

Lors d'un entretien àMediapart rendu public le[93], il laisse entrevoir ses ambitions sur une possible candidature à l’élection présidentielle de 2027 en déclarant à ce sujet :« ce combat, je ne peux pas ne pas y participer. Je ne peux pas ne pas être aux avant-postes »[94].

À la même période, plusieurs sondages indiquent qu’il serait la personnalité politique la plus appréciée des Français[95], ce qui multiplie les spéculations sur une éventuelle candidature à laprésidence de la République[96],[97],[98],[99].

Le, il annonce dans la presse le lancement d'un nouveau mouvement (terme préféré par les gaullistes à celui de « parti »), La France humaniste, dont il devient président d’honneur et présidé par Benoît Jimenez, maire deGarges-lès-Gonesse[100]. Il annonce par la même occasion son intention de développer des idées dans la perspective de la prochaine élection présidentielle, sans pour autant confirmer officiellement sa candidature[101].

Vie personnelle

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Famille

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Il épouse le àSaint-Julien-sur-Sarthe[102] lasculptriceMarie-Laure Le Guay. Ils ont trois enfants[103] :

  • Marie, née en 1986, mannequin et actrice ;
  • Arthur, né en 1988, président de société[104] ;
  • Victoire, née en 1990[105].

Le couple divorce en2011[106].

Patrimoine

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D'aprèsL'Express, son patrimoine est évalué en février 2012 à4 millions d'euros[107].

Entre décembre 2020 et mars 2021, il paie 6,9 millions d’euros pour deux biens immobiliers à Paris, dont un duplex de 380 m²avenue Foch[108].

Bibliothèque

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Grand amateur de livres anciens, Dominique de Villepin a vendu sa bibliothèque aux enchères àDrouot en novembre 2013[109] totalisant 2,9 millions d'euros frais compris[110].

Prises de position

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Opposition à l'intervention militaire en Syrie envisagée en 2013

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Selon Dominique de Villepin, les puissances occidentales sont dans le cercle vicieux de la « guerre contre le terrorisme ». Les guerres successives menées par l'OTAN enAfghanistan, enIrak, enLibye, enSyrie alimentent un processus dehaine et de destruction. Le chaos créé par les bombardements occidentaux facilite l’expansion d’un mouvementsectaire etblasphématoire de l'islam quiinstrumentalise des identités blessées. L'État islamique agit comme un aimant pour une population déboussolée. Selon Dominique de Villepin, dans la mesure où la haine entraîne la haine, que la guerre nourrit la guerre, le risque que la guerre se perpétue est réel[111] :« Certes, nous pouvons marquer des points, ici ou là, temporairement, mais en courant toujours le risque d'étendre le mal, virus opportuniste qui se dissémine en se dissimulant »[112].

Toujours selon lui, la France est entraînée à contre-emploi dans une logique sans issue. Au lieu de réagir par la surenchère militaire, il serait préférable d'adopter une vision politique, de mettre en place une stratégie politique, une capacité à penser l’action au-delà des bombes et de l’action militairestricto sensu[111] :« La guerre prétend tout résoudre soudainement quand la paix demande à être pétrie dans un processus interactif et progressif à maturation lente »[113].

Lois mémorielles

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En 2011, Dominique de Villepin se positionne en défaveur de la proposition de loi française réprimant lanégation desgénocides dontcelui des Arméniens :« On ne légifère pas sur la mémoire », dit-il[114].

Conflit israélo-palestinien et guerre à Gaza

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Après l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, il s’inquiète du risque d’escalade et met en garde face-au triple piège tendu par le Hamas[115] puis soutient la perspective d'une libération de l'homme politique palestinienMarwan Barghouti[116].

Le 23 novembre 2023, dans l'émissionQuotidien, il dénonce la pression exercée aux États-Unis sur les artistes qui souhaitent exprimer leur solidarité avec la Palestine[117], en soulignant qu'ils sont contraints de se conformer à une pensée unique, souhaitée par les actionnaires, sous peine de perdre leurs contrats[118]. Cette phrase, dépourvue de toute référence aux juifs, est « travestie »[119] en reliant« finance » et« Juifs »[119] trois jours plus tard lors d'une interview deYonathan Arfi parBFMTV, contestée dès le lendemain[120] car elle allègue que Dominique de Villepin aurait dénoncé« la domination de la finance juive sur les sociétés occidentales »[121], le bandeau en bas de l’écran affichant« “Domination” juive : de Villepin fait polémique »[121]. La chaîne présente des excuses pour une« formulation inexacte et malheureuse »[122], considérées comme tardives[121] et insuffisantes, car absentes de la page du replay de l’émission[121], par leCDJM,instance professionnelle saisie, qui conclut en mars 2024« qu’inventer des propos en les attribuant à un interlocuteur alors qu’il ne les a pas tenus est altérer un document » et viole donc lecode de déontologie. Le mois suivant, BFM est mise en demeure par l'Arcom car« les propos tenus par le présentateur et son invité, ainsi que le bandeau les accompagnant, traduisaient une présentation factuellement inexacte »[123].Yonathan Arfi maintient cependant son analyse sur ces propos datant de 2023, les assimilant à« une rhétorique complotiste ou antisémite » lors d'un discours de juillet 2025, dont Dominique de Villepin est l'une des deux cibles principales, avecJean-Luc Mélenchon[124].

Dominique de Villepin dénonce le lendemain des« propos gravissimes » car risquant« d'établir une confusion » entre« la politique du gouvernement de Netanyahu, l’État d’Israël et la communauté juive »[125] puis accuseces déclarations d'« [étouffer] la liberté d’expression et de divis[er] le pays »[126].

Appelant en mai 2025 à« un isolement économique et stratégique » d'Israël pour s'opposer à l'objectif de« déportation » de la population de Gaza prévue par le gouvernement israélien[127], il reproche àEmmanuel Macron son inaction[127].

Système de retraites

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Il dénonce laréforme des retraites de 2023, selon lui« passée en force, contre le peuple, contre les salariés, contre les travailleurs » et demande son abrogation[128].

En juin 2025, dans la perspective d'une candidature en 2027, il affirme vouloir« reprendre le projet de la retraite par points » qu'il tient pour« plus lisible et plus juste ». Ce projet reprendrait en compte lescritères de pénibilité et introduirait« un peu decapitalisation »[128],[129]

Crise climatique

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Il souhaite inscrire dans laconstitution un objectif deneutralité carbone qui devrait être atteint avant 2050[130].

Détail des mandats et fonctions

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Adhérent duRPR puis de l'UMP de1977 à2011, il est président deRépublique solidaire entre2010 et2011.

Fonctions gouvernementales

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Gouvernements Jean-Pierre Raffarin I, II et III

Gouvernement Dominique de Villepin

Décorations

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Françaises

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En 2005, il est décoré des insignes degrand-croix de l'ordre national du Mérite, de droit en tant que Premier ministre ayant exercé ses fonctions pendant plus de six mois. Le, Dominique de Villepin est nommé au grade de commandeur dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de« ancien Premier ministre, ancien ministre, président d'une société de conseil en stratégie ; 43 ans de services »[131],[d].

Étrangères

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Publications

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Passionné desport, d'histoire et delittérature il a publié un ouvrage sur l'épopéenapoléonienne, plusieurs essais, et deux recueils depoèmes en1986 et1988, ces publications lui popularisèrent le surnom de« Poète »[139]. Dans ceux-ci, il décrit, au fil des pages en l'honneur des grands poètes, son enfance hors de France.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Ouvrages

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Sur la famille de Villepin
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Sur Dominique de Villepin
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Bande dessinée
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Articles

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  • Le Figaro
    • AFP, « Villepin : Mai 68 à Caracas »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
    • CJ, « Dominique de Villepin entame une nouvelle carrière »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
    • BastienHugues, « Villepin espère être candidat à la présidentielle en 2012 »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
    • JudithWaintraub, « Villepin renouvelle son adhésion à l'UMP »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
    • « Pour Villepin, « Sarkozy est un des problèmes de la France » »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
    • FloreGalaud, « Dominique de Villepin relaxé dans l'affaire Clearstream »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
    • « Clearstream : le parquet fait appel »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
    • « Clearstream : la relaxe de Dominique de Villepin confirmée »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
  • Le Monde
    • « M. de Villepin place la « croissance sociale » au cœur de son action »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
    • « Dominique de Villepin endosse le « costume » de président à l'ONU »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
    • RaphaëlleBacqué, « CPE : quelle sortie de crise pour Villepin ? »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
    • « Sarkozy à Matignon : l'hypothèse est de l'intox pour M. Estrosi »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
    • « Un incident entre Dominique de Villepin et François Hollande à l'Assemblée provoque une suspension de séance »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
    • « MM. Chirac et de Villepin retirent le CPE, les opposants se déclarent satisfaits »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
    • GérardDavet et HervéGattegno, « Affaire Clearstream : le témoignage qui contredit Dominique de Villepin »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
    • « Selon M. de Villepin, Nicolas Sarkozy a « violé le droit au procès équitable » dans l'affaire Clearstream »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le)
    • « Dominique de Villepin est désormais avocat au barreau de Paris »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  • La Croix
    • MathieuCastagnet, « L’éphémère « contrat nouvelles embauches » »,La Croix,‎(lire en ligne, consulté le).
  • L'Express
    • « La biographie de Dominique de Villepin »,L'Express,‎(lire en ligne, consulté le).
    • NicolasPinault, « Quand Hollande le dépassait »,L'Express,‎(lire en ligne, consulté le).
  • L'Obs
    • « Les députés prorogent l'état d'urgence »,L'Obs,‎(lire en ligne, consulté le).
    • « Dominique de Villepin nie avoir eu les faux listings »,L'Obs,‎(lire en ligne, consulté le).
    • « Villepin : "Sarkozy est un des problèmes de la France" »,L'Obs,‎(lire en ligne, consulté le).
  • Le Point
    • Pauline deSaint Remy, « « Il manque à Dominique de Villepin l'expérience du parti » »,Le Point,‎(lire en ligne, consulté le).
    • ChristopheLabbé et MélanieDelattre, « Nos chers amis les Qataris »,Le Point,‎(lire en ligne, consulté le).
  • Le JDD
    • GaëlVaillant, « Villepin, du « solidaire » au « rassembleur » »,Le JDD,‎(lire en ligne, consulté le).
    • « La nouvelle vie de Villepin comme conseiller économique »,Le JDD,‎(lire en ligne, consulté le).
    • GV, « Villepin ne participera pas à la primaire UMP »,Le JDD,‎(lire en ligne, consulté le).
  • Le Parisien
    • « Les excuses de Villepin »,Le Parisien,‎(lire en ligne, consulté le).
    • « Clearstream : le duel Villepin-Sarkozy a déjà commencé »,Le Parisien,‎(lire en ligne, consulté le).
    • « Pourquoi Dominique de Villepin quitte l'UMP »,Le Parisien,‎(lire en ligne, consulté le).
    • « UMP : Villepin est « prêt à contribuer » mais « n'aspire à aucun poste » »,Le Parisien,‎(lire en ligne, consulté le).
  • Libération
    • « Affaire Clearstream : Villepin renvoyé en correctionnelle »,Libération,‎(lire en ligne, consulté le).
    • LaureEquy, « Villepin lance son "mouvement politique" et éreinte Sarkozy »,Libération,‎(lire en ligne, consulté le).
    • « Repères. Qatar et banlieue »,Libération,‎(lire en ligne, consulté le).
  • Autres
    • MarwaneBen Yahmed, « Accords de Linas-Marcoussis : la vraie histoire du « oui » de Gbagbo à Chirac »,Jeune Afrique,‎(lire en ligne, consulté le).
    • AudeLeroy, « Villepin préside le conseil des ministres »,RFI,‎(lire en ligne, consulté le).
    • CamilleVayssettes, « Dominique de Villepin veut « remettre la France en marche » »,lepetitjournal.com,‎(lire en ligne, consulté le).
    • PascalJunghans, « Affaire Clearstream : le procureur accuse, Villepin se défend »,La Tribune,‎(lire en ligne, consulté le).
    • Jean-PierreBédéï, « Tensions et débordements »,La Dépêche,‎(lire en ligne, consulté le).
    • « Clearstream : le parquet soupçonné d'avoir cédé à la pression politique »,France Info,‎(lire en ligne, consulté le).
    • « Dominique de Villepin fixé sur son sort le 14 septembre »,France 24,‎(lire en ligne, consulté le).
    • FrançoisLabrouillère, « Villepin lâche le barreau pour le « business » »,Paris Match,‎(lire en ligne, consulté le).
    • Éric Vial,Villepin, observateur et commentateur de Fouchép. 548 inDictionnaire Fouché, Éditions Sutton, 2019.

Vidéo

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  • « Quand Dominique de Villepin s'opposait à la "guerre" contre l'État islamique »,Ce soir (ou jamais !),‎(lire en ligne, consulté le).

Au cinéma

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Ministre de la Coopération jusqu'au.
  2. Ce surnom est attesté depuis1997 et passe à la postérité dans les publicationsArs pictoris, ars scriptoris,Chronique d'un naufrage programmé,Cohabitation, intrigues et confidences,Bernadette Chirac les secrets d'une conquête (Erwan L'Éléouet suppose aussi une référence au goût pour la poésie, commun au secrétaire et à l'empereur et rajoute qu'elle l'affublait de« Monsieur lestratège ») ainsi que dans le documentaireChirac le Vieux Lion dePatrick Rotman, le filmLa Conquête avec la citation« Néron, à Matignon ? Il va foutre le feu partout. » etUn jour, un destin en 2012 dans l'émission consacrée à la première dame (« Quand Bernadette Chirac tacle Villepin, ce "Néron" », surBFMTV,).
  3. Le bénéfice net tiré en 2005 de la redevance des péages autoroutes était de 1,4 milliard d'euros pour l'État. L'État, en besoin de financements, souhaite émettre de nombreux titres sur le marché. L'État français en conservant la concession des autoroutes, aurait entre 2006 et 2033, encaissé un total de40 milliards de recettes sur27 ans. L'État en empruntant15 milliards sur le marché, à raison de 4 % d'intérêt l'an, aurait au bout de27 ans, remboursé40 milliards (15 milliards de principal et25 milliards d'intérêts). Il a ainsi été considéré que40 milliards d'euros en 2003 équivalaient à15 milliards d'euros en 2006.
  4. . Dominique de Villepin est nommé directement au grade de commandeur, sans avoir au préalable été nommé au grade de chevalier puis promu au grade d'officier.

Références

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v ·m
Présidence de
Charles de Gaulle
Georges Pompidou
Valéry Giscard d'Estaing
François Mitterrand
Jacques Chirac
Nicolas Sarkozy
François Hollande
Emmanuel Macron
v ·m
IIe République
IIIe République
IVe République
Ve République
v ·m
Ministère de l'Intérieur
IIIe République
(1871 -1940)
Régime de Vichy
(1940 -1944)
France libre
(1941 -1944)
Gouvernement provisoire
(1944 -1946)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis1959)
v ·m
IIIe République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
France libre
(1941-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v ·m
Gouvernement Dominique de Villepin(31 mai 2005 – 15 mai 2007)
Sous laprésidence deJacques Chirac
Intérieur etAménagement du territoire
Nicolas Sarkozy,ministre d'État (dém) (1a)puisFrançois Baroin (1a)
Ministre délégué aux Collectivités territoriales :Brice Hortefeux
Ministre délégué à l'Aménagement du territoire :Christian Estrosi

Dominiquede Villepin
Premier ministre
Défense
Michèle Alliot-Marie (1b)
Ministre délégué aux Anciens Combattants :Hamlaoui Mekachera
Affaires étrangères
Philippe Douste-Blazy
Ministre déléguée à la Coopération, au Développement età la Francophonie :Brigitte Girardin
Ministre déléguée aux Affaires européennes :Catherine Colonna
Emploi, Cohésion sociale etLogement
Jean-Louis Borloo
Ministre délégué à l'Emploi, au Travail et à l'Insertion professionnelle des jeunes :Gérard Larcher
Ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité :Catherine Vautrin
Économie, Finances etIndustrie
Thierry Breton
Ministre délégué au Budget età la Réforme de l'État :Jean-François Copé,porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué à l'Industrie :François Loos
Ministre déléguée au Commerce extérieur :Christine Lagarde
Éducation nationale, Enseignement supérieur
etRecherche
Gilles de Robien
Ministre délégué à l'Enseignement supérieur età la Recherche :François Goulard
JusticePascal Clément
Équipement,Transports,Tourisme etMer
Dominique Perben
Ministre délégué au Tourisme :Léon Bertrand
Santé et Solidarités
Xavier BertrandpuisPhilippe Bas (1a)
Ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées,aux Personnes handicapées età la Famille, puis supprimé (1a) :Philippe Bas
Agriculture et PêcheDominique Bussereau
Fonction publiqueChristian Jacob
Culture et CommunicationRenaud Donnedieu de Vabres
Écologie et Développement durableNelly Olin
Outre-MerFrançois Baroin puisHervé Mariton (1a)
Petites et Moyennes Entreprises, Commerce,
Artisanat et Professions libérales
Renaud Dutreil
Jeunesse et SportsJean-François Lamour
Ministres auprès duPremier ministre
Ministre chargé des Relations avec le Parlement :Henri Cuq
Ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances :Azouz Begag (dém) (2)
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1a) Remaniement du
  • (1b) Devient numéro deux du gouvernement à l'occasion du remaniement du
  • (2) Remaniement du
( RAFFARIN III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (FILLON I)
v ·m
GouvernementJean-PierreRaffarinIII()
Sous laprésidence deJacques Chirac
Économie, Finances etIndustrie
Nicolas Sarkozy,ministre d'État (dém) (4a)puisHervé Gaymard (4a) puis (dém) (5) puisThierry Breton (5)
Ministre délégué à l'Industrie :Patrick Devedjian
Ministre délégué aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce, à l'Artisanat, aux Professions libérales età la Consommation puis ministre de plein exercice (4a) :Christian Jacob
Ministre délégué au Commerce extérieur :François Loos
Secrétaire d'État au Budget et à la Réforme budgétaire :Dominique BussereaupuisJean-François Copé,porte-parole du Gouvernement (4a)

Jean-Pierre
Raffarin

Premier ministre
Éducation nationale,Enseignement supérieur etRecherche
François Fillon (4b)
Ministre déléguée à la Recherche :François d'Aubert
Intérieur, Sécurité intérieure et Libertés locales
Dominique de Villepin
Ministre délégué à l'Intérieur :Jean-François Copé,porte-parole du GouvernementpuisMarie-Josée Roig (4a)
Emploi,Travail etCohésion sociale
Jean-Louis Borloo
Ministre délégué aux Relations du Travail :Gérard Larcher
Ministre déléguée à la Lutte contre la Précarité et l'Exclusion puisministre déléguée à l'Intégration,à l'Égalité des chances et à la Lutte contre l'exclusion (3) :Nelly Olin
Secrétaire d'État à l'Insertion professionnelle des Jeunes :Laurent Hénart
Secrétaire d'État au logement puissecrétaire d'État au logement età la Ville (3) :Marc-Philippe Daubresse
Secrétaire d'État à l'Intégration et à l'Égalité des Chances, puis portefeuille fusionné (3) :Catherine Vautrin
Justice,garde des sceaux
Dominique Perben
Secrétaire d'État aux Droits des Victimes :Nicole Guedj
Défense
Michèle Alliot-Marie
Secrétaire d'État aux Anciens Combattants :Hamlaoui Mekachera
Affaires étrangères
Michel Barnier
Ministre déléguée aux Affaires européennes :Claudie Haigneré
Ministre délégué à la Coopération, au Développement età la Francophonie :Xavier Darcos
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères :Renaud Muselier
Santé etProtection sociale
puisSolidarités, Santé etFamille (4a)
Philippe Douste-Blazy
Ministre délégué aux Personnes âgées :Hubert Falco (dém) (3)puisCatherine Vautrin (3)
Secrétaire d'État aux Personnes handicapées :Marie-Anne Montchamp
Secrétaire d'État à l'Assurance maladie :Xavier Bertrand
Équipement,Transports,Aménagement
du territoire
,Tourisme etMer
Gilles de Robien
Ministre délégué au Tourisme :Léon Bertrand
Secrétaire d'État aux Transports età la Mer :François Goulard
Secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire :Philippe Briand (dém) (1)puisFrédéric de Saint-Sernin (1)
Fonction publique etRéforme de l’État
Renaud Dutreil
Secrétaire d'État à la Réforme de l’État :Éric Woerth
Agriculture, Alimentation, Pêche
etAffaires rurales
Hervé GaymardpuisDominique Bussereau (4a)
Secrétaire d'État à l'agriculture, à l'alimentation, à la pêche etaux affaires rurales :Nicolas Forissier
Écologie et Développement durable
Serge Lepeltier
Secrétaire d'État au Développement durable, puis supprimé (2) :Tokia Saïfi (dém) (2)
Culture et CommunicationRenaud Donnedieu de Vabres
Famille et Enfance (4a)Marie-Josée Roigpuis portefeuille fusionné (4a)
Outre-merBrigitte Girardin
Jeunesse, Sports et Vie associativeJean-François Lamour
Parité et Égalité professionnelleNicole Ameline
PME, Commerce, Artisanat, Professions libérales etConsommation (4a)Christian Jacob (4a)
Secrétaire d'État auprès duPremier ministreSecrétaire d'État aux Relations avec le Parlement :Henri Cuq
  • Ordonnancement parordre de préséance du
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4a) Remaniement du
  • (4b) Devient numéro deux du gouvernement à l'occasion du remaniement du
  • (5) Remaniement du
( RAFFARIN II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (de Villepin)
v ·m
Gouvernement Raffarin II()
Sous laprésidence deJacques Chirac
Intérieur, Sécurité intérieure et Libertés locales
Nicolas Sarkozy
Ministre délégué aux Libertés locales :Patrick Devedjian

Jean-Pierre
Raffarin

Premier ministre
Affaires sociales, Travail et Solidarité
François Fillon
Ministre délégué à la Ville et à la Rénovation urbaine :Jean-Louis Borloo
Ministre déléguée à la Parité et à l'Égalité professionnelle :Nicole Ameline
Secrétaire d'État à la Lutte contre la Précarité et l'Exclusion :Dominique Versini
Secrétaire d'État aux Personnes âgées :Hubert Falco
Justice,garde des sceaux
Dominique Perben
Secrétaire d'État aux Programmes immobiliers de la Justice :Pierre Bédier (dém) (1)puisNicole Guedj (1)
Affaires étrangères
Dominique de Villepin
Ministre déléguée aux Affaires européennes :Noëlle Lenoir
Ministre délégué à la Coopération età la Francophonie :Pierre-André Wiltzer
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères :Renaud Muselier
Défense
Michèle Alliot-Marie
Secrétaire d'État aux Anciens Combattants :Hamlaoui Mekachera
Jeunesse,Éducation nationale etRecherche
Luc Ferry
Ministre délégué à l'Enseignement scolaire :Xavier Darcos
Ministre déléguée à la Recherche et aux Nouvelles Technologies :Claudie Haigneré
Économie, Finances etIndustrie
Francis Mer
Ministre délégué au Budget et à la Réforme budgétaire :Alain Lambert
Ministre déléguée à l'Industrie :Nicole Fontaine
Ministre délégué au Commerce extérieur :François Loos
Secrétaire d'État aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce, à l'Artisanat, aux Professions libérales età la Consommation :Renaud Dutreil
Équipement,Transports,Logement,Tourisme
etMer
Gilles de Robien
Secrétaire d'État aux Transports età la Mer :Dominique Bussereau
Secrétaire d'État au Tourisme :Léon Bertrand
Écologie et Développement durable
Roselyne Bachelot-Narquin
Secrétaire d'État au Développement durable :Tokia Saïfi
Santé,Famille etPersonnes handicapées
Jean-François Mattei
Ministre délégué à la Famille :Christian Jacob
Secrétaire d'État aux Personnes handicapées :Marie-Thérèse Boisseau
Agriculture, Alimentation, Pêche
etAffaires rurales
Hervé Gaymard
Culture et CommunicationJean-Jacques Aillagon
Fonction publique,Réforme de l’État
etAménagement du territoire
Jean-Paul Delevoye
Secrétaire d'État à la Réforme de l’État :Henri Plagnol
Outre-merBrigitte Girardin
SportsJean-François Lamour
Secrétaire d'État auprès duPremier ministreSecrétaire d'État aux Relations avec le Parlement :Jean-François Copé,porte-parole du Gouvernement
( RAFFARIN I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (RAFFARIN III)
v ·m
GouvernementJean-PierreRaffarinI()
Sous laprésidence deJacques Chirac
Intérieur, Sécurité intérieure et Libertés locales
Nicolas Sarkozy
Ministre délégué aux Libertés locales :Patrick Devedjian

Jean-Pierre
Raffarin

Premier ministre
Affaires sociales, Travail et Solidarité
François Fillon
Ministre délégué à la Ville :Jean-Louis Borloo
Secrétaire d'État à la Lutte contre la Précarité et l'Exclusion :Dominique Versini
Justice,garde des sceauxDominique Perben
Affaires étrangères,Coopération
etFrancophonie
Dominique de Villepin
Ministre délégué aux Affaires européennes :Renaud Donnedieu de Vabres
Défense etAnciens combattantsMichèle Alliot-Marie
Jeunesse,Éducation nationale etRecherche
Luc Ferry
Ministre délégué à l'Enseignement scolaire :Xavier Darcos
Ministre délégué à l'Enseignement supérieur età la Recherche :François Loos
Économie, Finances etIndustrie
Francis Mer
Ministre délégué au Budget :Alain Lambert
Secrétaire d'État aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce, à l'Artisanat et aux Professions libérales :Renaud Dutreil
Équipement,Transports,Logement,Tourisme
etMer
Gilles de Robien
Secrétaire d'État à la Mer :Nicole Ameline
Secrétaire d'État aux Transports :Dominique Bussereau
Écologie et Développement durable
Roselyne Bachelot-Narquin
Secrétaire d'État au Développement durable :Tokia Saïfi
Santé,Famille etPersonnes handicapéesJean-François Mattei
Agriculture, Alimentation, Pêche
etAffaires rurales
Hervé Gaymard
Culture et CommunicationJean-Jacques Aillagon
Fonction publique,Réforme de l’État
etAménagement du territoire
Jean-Paul Delevoye
Outre-merBrigitte Girardin
SportsJean-François Lamour
Secrétaire d'État auprès duPremier ministreSecrétaire d'État aux Relations avec le Parlement :Jean-François Copé,porte-parole du Gouvernement
Ordonnancement parordre de préséance
( JOSPIN) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (RAFFARIN II)
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