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Dominique Voynet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Dominique Voynet
Illustration.
Dominique Voynet en 2006.
Fonctions
Députée française
En fonction depuis le
(1 an, 4 mois et 18 jours)
Élection7 juillet 2024
Circonscription2e du Doubs
LégislatureXVIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueEcoS
CoalitionNFP
PrédécesseurÉric Alauzet

(1 mois et 3 jours)
Élection1er juin 1997
Circonscription3e du Jura
LégislatureXIe(Cinquième République)
Groupe politiqueRCV
PrédécesseurGilbert Barbier
SuccesseurAndré Vauchez
Directrice de l'Agence régionale de santé deMayotte

(1 an et 5 mois)
PrédécesseurPoste créé
SuccesseurStéphanie Fréchet(intérim)
Olivier Brahic
Maire deMontreuil

(6 ans et 13 jours)
Élection16 mars 2008
PrédécesseurJean-Pierre Brard
SuccesseurPatrice Bessac
Sénatrice française

(7 ans et 4 jours)
Élection26 septembre 2004
CirconscriptionSeine-Saint-Denis
Groupe politiqueSOC
Secrétaire nationale des Verts

(1 an, 6 mois et 21 jours)
Élection23 juin 2001
PrédécesseurJean-Luc Bennahmias
SuccesseurGilles Lemaire
Ministrede l'Aménagement du
territoire et de l'Environnement

(4 ans, 1 mois et 5 jours)
PrésidentJacques Chirac
Premier ministreLionel Jospin
GouvernementJospin
PrédécesseurJean-Claude Gaudin(Aménagement du territoire)
Corinne Lepage(Environnement)
SuccesseurYves Cochet
Députée européenne

(27 jours)
Élection15 juin 1989
CirconscriptionFrance
Législature3e
Groupe politiqueVerts
PrédécesseurSolange Fernex
SuccesseurMarie-Anne Isler-Béguin
Biographie
Nom de naissanceDominique Marie Denise Voynet
Date de naissance(67 ans)
Lieu de naissanceMontbéliard (Doubs,France)
NationalitéFrançaise
Parti politiqueLes Verts(1984-2010)
EÉLV/LÉ(depuis 2010)
Diplômée deUniversité de Franche-Comté
ProfessionAnesthésiste,inspectrice générale des affaires sociales

Image illustrative de l’article Dominique Voynet
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Dominique Voynet[dɔminikvwanɛ][Note 1], née le àMontbéliard (Doubs), est unefemme politiquefrançaise, membre desVerts puis desÉcologistes.

Elle est candidate desVerts auxélections présidentielles de 1995 (3,3 %) etde 2007 (1,6 %). Après avoir étédéputée puisministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement de 1997 à 2001, elle estsénatrice (2004-2011) etmaire deMontreuil (2008-2014).

Médecin anesthésiste, nomméeinspectrice générale des affaires sociales autour extérieur en 2014, elle est à la tête de l'Agence régionale de santé deMayotte de 2020 à 2021.

Elle est à nouveau élue députée dans leDoubs lors desélections législatives françaises de 2024.

Biographie

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Famille

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Dominique Marie Denise Voynet naît le àMontbéliard dans ledépartement du Doubs du mariage de Jean Voynet, professeur, et de Monique Richard, directrice d'école[1],[2].

Elle est mère de deux filles : Marine et Jeanne[1].

Carrière de médecin

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Après avoir obtenu sonbaccalauréat, elle entame des études de médecine qu’elle achève à l’âge de27 ans. Pendant ses études supérieures à la faculté de médecine deBesançon (1977-1982)[3], Dominique Voynet est infirmière de nuit, syndiquée à laCFDT. Elle fait des remplacements de médecins généralistes, puis spécialistes (1981-1985), se syndique au Syndicat de la médecine générale.

Son diplôme de docteur en médecine obtenu avec un certificat d'études spécialisées en anesthésie-réanimation, elle est anesthésiste-réanimatrice à l'hôpital deDole de 1985 à 1989[1].

Militantisme écologiste

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Elle commence son militantisme écologique au sein de l'Association belfortaine de protection de la nature, combat lescentrales nucléaires de Fessenheim et deCreys-Malville ainsi que ladéforestation desVosges.

Participant aux émissions deRadio ondes rouges, animatrice de Besançon écologie et du collectif Saône vivante-Doubs vivant, elle adhère également àAmnesty International. Son engagement pacifiste et écologiste se poursuit avec son adhésion au Front de lutte antimilitariste (FLAM) et auxAmis de la Terre - France, association qui avait investi le champ électoral et qui était devenue une des principales composantes de l'écologie desannées 1970, sous l'impulsion deBrice Lalonde.

Elle fait partie, àClichy en 1984, des fondateurs du partiLes Verts[4], né de la fusion du Parti écologiste (auparavantMouvement d'écologie politique / MEP) et de la Confédération écologiste.

Ascension politique

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Chef de file des Verts deBesançon en1985, elle devientdéputée européenne le 13 novembre1991. Elle abandonne cette fonction le 10 décembre 1991 et devient alors porte-parole nationale des Verts[5]. Au sein du parti, elle fait partie des animateurs de la tendance « Les Verts pluriel » (1990-1994).

Porte-parole de l'opposition àAntoine Waechter au sein des Verts, elle remporte la victoire sur celui-ci en1993, lors de l'assemblée générale de Lille où les Verts décident de négocier des alliances électorales de premier tour, à gauche exclusivement. C'est la fin de la théorie du « Ni, ni », qui estimait que les Verts pouvaient s'allier avec l'un ou l'autre camp selon les offres faites. Ce changement de stratégie, et les fortes tensions qui s'ensuivent au sein du mouvement, entraîneront un an plus tard le départ d'Antoine Waechter, qui fonde leMouvement écologiste indépendant.

En1992, Dominique Voynet est élue conseillère régionale deFranche-Comté, poste qu'elle quitte en1994 pour se consacrer à lacampagne présidentielle de 1995. Elle est en effet la candidate des Verts mais aussi d'une alliance à la « gauche de la gauche » comprenant l'Alternative rouge et verte (un parti héritier duPSU), et laConvention pour une alternative progressiste.

Élection présidentielle de 1995

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Candidate des Verts à l’élection présidentielle de 1995, elle obtient au premier tour 3,32 % des suffrages (1 010 681 voix)[6]. Conformément aux décisions de son parti, elle n'appelle pas à voter au second tour pour le candidat socialiste,Lionel Jospin.

Ministre de l'Environnement

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Dominique Voynet en 2005.

Dans le cadre des accords passés entre les Verts et lePS pour lesélections législatives françaises de 1997, elle est éluedéputée de la3e circonscription duJura, battant le sortant,Gilbert Barbier (UDF). Elle entre dans legouvernement de Lionel Jospin, dit de la « Gauche plurielle », comprenant les écologistes et des représentants des différentes formations de la gauche parlementaire. Nommée ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement (poste qu'elle conserve jusqu'en2001), elle devient ainsi la première ministre issue des Verts dans une équipe gouvernementale en France.

Son passage au ministère de l'Environnement est marqué par l'adoption duprotocole de Kyoto () où elle défend une position européenne forte aux côtés d'Angela Merkel, alors ministre de l'Environnement en Allemagne, et par la tenue d'une série de réunions des Nations unies sur lechangement climatique, en vue de la mise en œuvre de ce texte. Ainsi, la6e conférence internationale sur le climat se tient en àLa Haye, alors que la France préside l’Union européenne. En tant que chef de la délégation européenne, Dominique Voynet y tient tête aux exigences américaines et se félicite d'avoir évité la conclusion d'« un accord faible »[7].

En 1998, elle milite au sein du gouvernement de lagauche plurielle deLionel Jospin pour l'arrêt deSuperphénix[8],[9], affirmant en commission d'enquête parlementaire le 12 mai 1998 que Superphénix traduisait la« folie des grandeurs » et« une mauvaise appréciation des besoins d'électricité du pays ». Elle a rappelé, dans un exposé préliminaire, que la construction de cette centrale de 1.200 MW avait été décidée par une« classe politique qui baignait dans l'euphorie nucléaire », bercée par des prévisions complètement fausses, telles que l'augmentation de la consommation d'électricité deux fois supérieure à la réalité ou une flambée des prix de l'uranium[10].

Elle fait voter laloi du 25 juin 1999 d'orientation pour l'aménagement et le développement durable du territoire, dite « loi Voynet », qui reconnaît l'intérêt des pays. Au titre de la compétence de son ministère dans l'aménagement du territoire, elle négocie descontrats de plan État-régions intégrant des mesures de diversification des modes de transport ou en faveur desénergies renouvelables et de l’agriculture biologique.

La loi sur lachasse qu'elle fait également voter vise notamment à définir les conditions d'un usage partagé des espaces naturels et ruraux entre les chasseurs et les autres usagers. Elle instaure un« jour de non-chasse » et permet à tout citoyen qui le désire, en rupture avec les dispositions de la loi Verdeille (1964), de s'opposer à l'inclusion de ses propriétés dans le territoire d'une association communale de chasse agréée, en raison de ses convictions personnelles. Le rôle de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, établissement public de l'État, est renforcé dans le domaine des études et des actions techniques ainsi que de la police de la chasse[11].

Dominique Voynet est critiquéedans certains milieux écologistes[réf. nécessaire] pour avoir permis la création duLaboratoire de recherche sur le stockage géologique des déchets nucléaires à Bure (Meuse)[Note 2].

Elle est enfin critiquée à la suite de l'inscription par le ministre de l'Agriculture d'une variété d'OGM (leMaïs Bt) au catalogue officiel des espèces autorisées à la culture en France. Elle obtient pourtant que cette forme d'autorisation ne soit accordée qu'à cette seule variété et pour une durée de trois ans. Pour toutes les autres espèces, un moratoire est décidé[réf. nécessaire].

Lors de lamarée noire consécutive au naufrage de l'Erika, en vacances sur l'île de la Réunion, Dominique Voynet est interrogée parFrance Soir pour son absence sur les lieux du sinistre. « Ma présence sur place avec un ciré et des bottes ne servirait à rien », rétorque-t-elle, en refusant d'interrompre ses congés[13]. Elle déclare par la suite en se rendant sur les côtes souillées par les hydrocarbures qu'il ne s'agit« pas [de] la catastrophe [écologique] du siècle »[14]. L'événement ayant causé une grande émotion dans le public, cette remarque lui est aussi beaucoup reprochée[Note 3]. Plus tard, afin de se défendre, elle accusera Météo France et tous les services de l’État de lui avoir menti[16].

Lors d’une négociation à Bruxelles en 2000, alors que la France tout comme le Royaume-Uni souhaitent que l’énergie nucléaire fasse partie des technologies considérées comme propres dans lemécanisme de développement propre (MDP) prévu par leprotocole de Kyoto, elle désobéit à son mandat et rapporte de manière erronée la position anglaise pour arriver à ses fins. Dans le cadre de lacrise énergétique mondiale de 2021-2023 une séquence tirée d’un documentaire est diffusée sur les réseaux sociaux et lui vaut« des tombereaux d’insultes, des critiques, et parfois des menaces de morts ». Selon le documentaire, Dominique Voynet« a manipulé son gouvernement ». Interrogée sur ce point, Dominique Voynet assume avoir, en tant qu’antinucléaire, favorisé cette clause et que le ministère des affaires étrangères soutenait son intervention. Une contre-enquête du journal Libération concluait que Dominique Voynet aurait exagéré son rôle dans ces négociations et que l'inclusion du nucléaire dans les MDP n'aurait eu qu'une valeur symbolique et donc sans influence sur le développement de cette industrie[17],[18].

Dominique Voynet ne peut faire aboutir son projet de réforme de la politique de l'eau, préparé depuis et adopté en conseil de ministres le. Élue secrétaire nationale des Verts[19], elle démissionne du gouvernement le ; elle est remplacée à son poste de ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement parYves Cochet.

Après le gouvernement

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C'est en tant que cheffe de parti qu'elle anime les campagnes de2002, dont celle de laprésidentielle, pour laquelleNoël Mamère est le candidat du parti. Dans un contexte difficile, le candidat Vert franchit pour la première fois la barre des 5 % (1 495 673 voix, soit 5,24 %).

À nouveau candidate à la députation dans la3e circonscription du Jura lors desélections législatives de, elle bénéficie du soutien du PS, duPCF et duPRG, mais elle est battue au second tour par son adversaire de droite,Jean-Marie Sermier (UMP).

L'assemblée fédérale deNantes () ayant fait la critique de la fin de la période de participation gouvernementale, elle se retrouve mise en minorité. En,Gilles Lemaire lui succède.

En2004, elle déclare dans le journalLe Monde qu'elle est en négociation avec lePS pour obtenir un siège sénatorial enSeine-Saint-Denis, négociation menée de son propre chef en dehors des Verts. C'est néanmoins dans le cadre d'accords entre les Verts et le PS, qu'elle est élue sénatrice de ce département[20] à l'instar deJean Desessard et d'Alima Boumediene-Thiery àParis. Elle rejoint ainsi auSénatMarie-Christine Blandin, élue duNord, jusqu'alors unique sénatrice verte.

Élection présidentielle de 2007

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Cécile Duflot et Dominique Voynet en 2007.

Candidate à l'investiture pour les Verts à l'élection présidentielle de 2007, Dominique Voynet arrive en tête du premier tour, devantYves Cochet. Le second tour de la primaire n'ayant pas réussi à la départager d'Yves Cochet (deux voix les séparent, pour une participation de 60,85 %), un nouveau second tour est organisé. Dominique Voynet l’emporte finalement avec une avance de57 voix sur Yves Cochet.

Candidate officielle des Verts pour l'élection présidentielle de 2007, elle est créditée de quelque 2 % d'intentions de vote par les sondages. Au soir du premier tour, 576 666 suffrages (1,57 %) se portent sur son nom[21]. Elle appelle à voter au second tour pour la candidate duPS,Ségolène Royal.

Maire de Montreuil

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Dominique Voynet, Mouna Viprey et les candidats de la liste « Montreuil, Vraiment ! » en 2008, à la mairie de Montreuil.

Le, elle annonce sa candidature auxélections municipales de 2008 àMontreuil (Seine-Saint-Denis). Elle s’oppose au maire sortant,Jean-Pierre Brard, soutenu par lePCF, lePRG et leParti socialiste (après que celui-ci a hésité entre lui et Dominique Voynet, qui avait demandé son soutien)[22].

À la tête d’une liste sur laquelle figurent des dissidents du PS (essentiellement des strausskaniens et des fabiusiens), des écologistes et des personnalités de la société civile, Dominique Voynet fait campagne sans aucun logo de parti politique sur ses affiches. Au premier tour, sa liste arrive en deuxième position, avec 32,5 %, derrière celle de Jean-Pierre Brard (39,4 % des voix). Au second tour, sa liste l’emporte, avec 54,2 % des suffrages[23]. Dominique Voynet est élue maire lors du premier conseil municipal, par41 voix contre 12 bulletins nuls[24]. Elle devient une des rares femmes à diriger une ville de plus de 100 000 habitants[Note 4].

Elle refuse de démissionner de son mandat de sénatrice, en contradiction avec sa promesse électorale d'être« une maire à plein temps » et avec la position des Verts sur le cumul des mandats[25],[26]. Les médias soulignent que les caractéristiques du scrutin sénatorial font qu'une démission de sa part ferait perdre aux Verts un de leurs cinq sièges au Sénat. Elle maintient toutefois son opposition aucumul des mandats[27]. Elle ne se représente pas au Sénat en 2011[28].

Durant son mandat, elle transforme le camp de Roms de Montreuil en « village » réalisé avec des conteneurs, alors que le squat africain devient propriété des gens qui y vivent grâce à un « financement solidaire ». Trois écoles en matériaux écologiques sont également édifiées et un nouveau système d'attribution des logements et des places en crèche est instauré[2].

Le, elle annonce qu'elle ne briguera pas un second mandat de maire de Montreuil en mars 2014, dénonçant le comportement de ses opposants à gauche et, de façon plus générale, la« dégradation de la vie politique française »[29],[30]. Plusieurs observateurs politiques pointent une défaite annoncée qui l'aurait persuadée de se retirer[31],[32].

Inspectrice générale des affaires sociales

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Le, deux semaines après la fin de son mandat de maire, Dominique Voynet est nomméeinspectrice générale des affaires sociales au5e tour[33],[34]. À ce titre, elle est missionnée en avril 2018, aux côtés de Marcel Renouf, ancienpréfet de Wallis-et-Futuna, pour « diriger conjointement les travaux d’une équipe interdisciplinaire » chargée de « redéfinir la coopération sanitaire dans un contexte de forte pression migratoire » enGuyane et àMayotte[35].

Directrice de l'Agence régionale de santé de Mayotte

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Le, le Conseil des ministres la nomme à la tête de l'Agence régionale de santé (ARS) de Mayotte à compter du[36]. À cette fonction, elle doit gérer lapandémie de Covid-19 à Mayotte. Début mai, elle s'oppose au député LRMansour Kamardine, qui avait évoqué un« abandon coupable » de Mayotte par l'État, qualifiant ses propos de« gesticulation scandaleuse »[37]. Elle quitte ses fonctions en septembre 2021 pour prendre sa retraite[38].

Elle apporte son soutien àYannick Jadot pour laprimaire présidentielle de l'écologie de 2021[39]. Après son retour de Mayotte, elle s'installe à nouveau en Franche-Comté[40].

Retour en politique

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En 2022, elle est la seule candidate au poste de secrétaire régionale d'Europe Écologie Les Verts en Franche-Comté[41].

Le 13 juin 2024, elle est annoncée comme candidate auxélections législatives dans ladeuxième circonscription du Doubs, sous la bannière duNouveau Front Populaire[42]. Arrivée en tête du 1er tour, le 7 juillet, elle est élue au second tour, après le retrait en sa faveur du candidat macroniste, face au candidat du Rassemblement national, obtenant 59,95 % des suffrages exprimés[43]. Elle siège au sein du groupe Écologiste et Social.

Elle est nommée auHaut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire en mars 2025[44]. Cette nomination suscite la polémique en raison de sa réputation de« fossoyeuse du nucléaire »[45].

Prises de position

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En 2019, à la suite des accusations de harcèlement sexuel portées contreDenis Baupin par plusieurs membres d'Europe Écologie Les Verts, elle le soutient dans le cadre du procès en diffamation qu'il intente contre les médias ayant rendu l'affaire publique. Elle le qualifie à cette occasion de« dragueur » issu d'une« culture plutôt libertaire et soixante-huitarde »[46].

Distinctions

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Dominique Voynet est nommée au grade de chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur le au titre de« ancienne ministre, ancienne sénatrice de Seine-Saint-Denis, maire de Montreuil ; 35 ans de services »[47].

Elle est nommée au grade d'officier de l'ordre national du Mérite le au titre de« ancienne ministre, ancienne sénatrice, directrice d'une agence régionale de santé ; 43 ans de services »[48].

Synthèse des résultats électoraux

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Élections présidentielles

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AnnéePartiPremier tour
Voix%Rang
1995LV1 010 6813,328e
2007576 6661,578e

Élections législatives

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AnnéePartiCirconscription1er tour2d tourIssue
Voix%RangVoix%Rang
1993LV3e du Jura7 26017,042e20 08846,132eBattue
199713 84731,111re25 84755,951reÉlue
200214 08232,652e18 33444,662eBattue
20242e du Doubs19 16034,161re31 05359,951reÉlue

Élections municipales

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Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où elle est tête de liste.

AnnéeListeCommune1er tour2d tourSièges obtenus
Voix%RangVoix%Rang
2008LVMontreuil8 74132,471er14 46854,191re
41  / 53

Détail des mandats et fonctions

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Au gouvernement

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  • - : ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement

À l'Assemblée nationale

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Au Sénat

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Au Parlement européen

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  • 1991 : députée européenne

Au niveau local

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Parti politique

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  • 1991-2001 : porte-parole nationale desVerts
  • 2001-2003 : secrétaire nationale desVerts
  • de 2022 à 2024 : secrétaire régionale desÉcologistes de Franche-Comté

Publications

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Notes et références

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Notes

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  1. Prononciation enfrançais de Franceretranscrite selon lanorme API.
  2. Elle est en effet co-signataire du décret du[12] qui charge l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs d'installer et d'exploiter dans cette commune un laboratoire souterrain destiné à étudier les formations géologiques profondes en vue d'y stocker desdéchets radioactifs.
  3. Archives INA sur la controverse et la vacance du gouvernement au moment de la catastrophe de l'Erika. Elle revient également sur cette période dans son interview au Politic Show[15].
  4. AvecHélène Mandroux (Montpellier),Maryse Joissains-Masini (Aix-en-Provence),Martine Aubry (Lille),Adeline Hazan (Reims),Valérie Fourneyron (Rouen) etHuguette Bello (Saint-Paul, Réunion).

Références

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  1. ab etcWho's Who in France, édition 2015,p. 2266.
  2. a etbJudith Perrignon etVanessa Schneider, « Dominique Voynet : Montreuil m'a tuée »,M, le magazine du Monde « semaine du 8 février 2014 »,‎,p. 48-53(lire en ligne).
  3. Stéphanie Lagny, « Dominique Voynet »,L'Express,‎(lire en ligne, consulté le).
  4. « Dominique Voynet : Biographie et articles »,Le Point(consulté le).
  5. « Dominique Voynet - Biographie », surLe Parisien(consulté le).
  6. « Décision n° 95-79 PDR du 26 avril 1995 », surConseil constitutionnel(consulté le).
  7. « Interviews de Mme Dominique Voynet, ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement, dans "La Croix, "France-Soir" et "Libération" du, sur le bilan de la conférence de la Haye sur le climat et l'effet de serre. », surVie-publique.fr,(consulté le).
  8. « Dominique Voynet confirme l'arrêt de Superphénix »,Les Échos,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le).
  9. Claude Bienvenu,SUPERPHENIX - Le nucléaire à la française, L'Harmattan,, 240 p.(ISBN 9782296392045).
  10. « Dominique Voynet défend la fermeture de Superphénix devant les députés »,Les Échos,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le).
  11. Loino 2000-698 du 26 juillet 2000.
  12. Décret du, publié auJORF du.
  13. Marion Joseph, « Les vacances d'un ministre ne sont pas de tout repos »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
  14. « Marée noire au Croisic »[vidéo], surina.fr, France 3 Nantes,(consulté le).
  15. « "PoliTIC'Show Futur(e)s Président(e)s" #3 > Dominique Voynet »,(version du surInternet Archive).
  16. « DOSSIER ERIKA. Il y a vingt ans, la marée noire et la boulette de la ministre Voynet »Accès limité, surouest-france.fr,(consulté le).
  17. Emmanuelle Ducros, « Quand Dominique Voynet se vantait d'avoir sabordé le nucléaire Français »,L'Opinion,‎(lire en ligne, consulté le).
  18. Jacques Pezet, « Dominique Voynet a-t-elle avoué avoir «sabordé le nucléaire français» lors d’une négociation à Bruxelles en 2000 ? », surLibération,.
  19. Béatrice Gurrey, « Dominique Voynet quitte le gouvernement pour mieux y revenir »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  20. « Anciens sénateursVe République : VOYNET Dominique », sursenat.fr.
  21. Déclaration du relative aux résultats du premier tour de scrutin de l'élection du Président de la République, publiée auJORF du.
  22. Matthieu Écoiffier,« Montreuil : le PS toujours tiraillé entre Brard et Voynet », surliberation.fr,(version du surInternet Archive).
  23. Marjorie Corcier, « À Montreuil, Voynet écrase Brard »,Le Parisien,‎(lire en ligne, consulté le).
  24. « Dominique Voynet (Verts) élue maire de Montreuil »,(version du surInternet Archive).
  25. « Article XVI - A de l'Agrément intérieur »[PDF] (Statuts et Agrément intérieur des Verts), surlesverts.fr(version du surInternet Archive),p. 16.
  26. « Cumul : Dominique Voynet se donne le temps de la réflexion »,Le Nouvel Obs,‎(lire en ligne).
  27. Dominique Voynet, interview par Nicolas Demorand, dominique Voynet sur France Inter ([vidéo]), Le Sept/Dix, France Inter, .
  28. « Voynet renonce au Sénat »,Le Parisien,‎(lire en ligne).
  29. Sébastien Thomas et Blandine Seigle, « Municipales : Dominique Voynet ne se représente pas à Montreuil »,Le Parisien,‎(lire en ligne, consulté le).
  30. AFP, « Dominique Voynet ne sera "pas candidate" à sa réélection à Montreuil »,Le Nouvel Obs,‎(lire en ligne).
  31. Raphaëlle Besse Desmoulières, « À Montreuil, Dominique Voynet reste sa meilleure ennemie »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  32. Christophe Barbier, « Dominique Voynet en échec politique »[vidéo], surL'Express,(consulté le).
  33. Décret du portant nomination (inspection générale des affaires sociales) - Mme VOYNET (Dominique), publié auJORF du.
  34. « Dominique Voynet nommée inspectrice générale des affaires sociales », surL'Express,(version du surInternet Archive).
  35. Jean-Tenahe Faatau, « Mayotte et Guyane : Dominique Voynet missionnée pour travailler à des hôpitaux extraterritoriaux », suroutremers360.com,(consulté le).
  36. Laurent Decloitre, « Macron : «Mayotte, c'est la France jusqu'au bout» »,Libération,‎(lire en ligne, consulté le).
  37. « À Mayotte, "nous ne sommes pas en situation de déconfiner", prévient la directrice de l'ARS Dominique Voynet », surfrancetvinfo.fr,(consulté le).
  38. « Dominique Voynet s'en va après deux ans à la tête de l'ARS Mayotte », surMayotte La Première,.
  39. « Jadot (EELV) défend « une économie régulée économiquement et socialement » », surMediapart,(consulté le).
  40. S. D., « Dominique Voynet : son retour dans le Jura nourrit déjà toutes les rumeurs »,Le Progrès,‎(lire en ligne, consulté le).
  41. Jean-Pierre Tenoux, « L'ancienne ministre Dominique Voynet fait son retour en politique »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  42. « En direct, législatives 2024 : les partis de gauche annoncent un « nouveau front populaire » et un programme commun « de rupture » », surlemonde.fr(consulté le)
  43. https://c.estrepublicain.fr/elections/2024/07/07/2e-circonscription-du-doubs-come-back-reussi-pour-dominique-voynet-elue-avec-59-95-des-voix
  44. « https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051348317 »
  45. « La nomination de «l’antinucléaire» Dominique Voynet dans un comité sur le nucléaire fait polémique », surLe Figaro,(consulté le)
  46. ÉmilieTrevert, « Affaire Baupin : le procès des mœurs écolos »,Le Point,‎(lire en ligne, consulté le).
  47. Décret du portant promotion et nomination, publié auJORF du.
  48. Décret du portant promotion et nomination, publié auJORF du.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Murielle Szac,Dominique Voynet : une vraie nature, Omnibus,
  • Alexis Vrignon, « La candidature de Dominique Voynet à l’élection présidentielle de 1995 : professionnalisation politique et culture militante chez Les Verts »,Histoire@Politique,no 44,‎(lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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v ·m
Candidats
2d tour
1er tour
Primaire
Autres
Les candidats sont placés en fonction de leur score (du plus élevé au plus faible).
v ·m
Sous laVe République
v ·m
Gouvernement Jospin() jusqu'au remaniement du
Sous laprésidence deJacques Chirac
Emploi etSolidarité
Martine Aubry
Ministre délégué à la Ville (2) :Claude Bartolone (2)
Secrétaire d'État à la Santé puisministre délégué à la Santé et à la Solidarité (5) :Bernard Kouchner (dém) (8)puisDominique Gillot (9)
Secrétaire d'État à la Formation professionnelle (2) puissecrétaire d'État aux Droits des femmes età la Formation professionnelle (5) :Nicole Péry (2)

Lionel Jospin
Premier ministre
Justice,garde des sceauxÉlisabeth Guigou
Éducation nationale,Recherche et Technologie
Claude Allègre
Ministre délégué chargé de l'Enseignement scolaire :Ségolène Royal
Intérieur
Jean-Pierre Chevènementpuis par intérimJean-Jack Queyranne (3)puis à nouveauJean-Pierre Chevènement (6)
Secrétaire d'État à l'Outre-mer :Jean-Jack Queyranne
Affaires étrangères
Hubert Védrine
Ministre délégué chargé des Affaires européennes :Pierre Moscovici
Secrétaire d'État à la Coopération puisministre délégué à la Coopération età la Francophonie (1) :Charles Josselin
Économie, Finances etIndustrie
Dominique Strauss-Kahn (dém) (10)puisChristian Sautter (10)
Secrétaire d'État au Commerce extérieur :Jacques Dondoux (dém) (9)puisFrançois Huwart (9)
Secrétaire d'État au Budget :Christian SautterpuisFlorence Parly (11)
Secrétaire d'État aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce et à l'Artisanat :Marylise Lebranchu
Secrétaire d'État à l'Industrie :Christian Pierret
Défense
Alain Richard
Secrétaire d'État aux Anciens Combattants puissecrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens Combattants (7) :Jean-Pierre Masseret
Équipement,Transports etLogement
Jean-Claude Gayssot
Secrétaire d'État au Logement :Louis Besson
Secrétaire d'État au Tourisme :Michelle Demessine
Culture et CommunicationCatherine Trautmann,porte-parole du Gouvernementjusqu'au (2)
Agriculture et PêcheLouis Le Pensec (dém) (4)puisJean Glavany (4)
Aménagement du territoire etEnvironnementDominique Voynet
Relations avec le ParlementDaniel Vaillant
Fonction publique,Réforme d'État
et Décentralisation
Émile Zuccarelli
Jeunesse et SportsMarie-George Buffet
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Ajustement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Ajustements du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Ajustement du
  • (8) Remaniement du
  • (9) Remaniement du
  • (10) Remaniement du
  • (11) Remaniement du
( JUPPÉ II) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (RAFFARIN I)
v ·m
Gouvernement Jospin() après le remaniement du
Sous laprésidence deJacques Chirac
Économie, Finances etIndustrie
Laurent Fabius
Secrétaire d'État au Commerce extérieur :François Huwart
Secrétaire d'État au Budget :Florence Parly
Secrétaire d'État aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce, à l'Artisanat età la Consommation :Marylise LebranchupuisFrançois Patriat (2)puis fonction fusionnée (8)
Secrétaire d'État à l'Industrie puisministre délégué à l'Industrie,aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce, à l'Artisanat età la Consommation (8) :Christian Pierret

Lionel Jospin
Premier ministre
Emploi etSolidarité
Martine Aubry (dém) (2)puisÉlisabeth Guigou (2)
Ministre déléguée à la Famille et à l'Enfance puisMinistre déléguée à la Famille, à l'Enfance etaux Personnes handicapées (4) :Ségolène Royal
Ministre délégué à la Ville :Claude Bartolone
Secrétaire d'État à la Santé etaux Handicapés :Dominique Gillotpuisministre délégué à la Santé (3) :Bernard Kouchner (3)
Secrétaire d'État aux Personnes âgées etaux Personnes handicapés (3) :Dominique Gillot (3)puis(dém) (4)puis secrétaire d'État aux Personnes âgées (4) :Paulette Guinchard-Kunstler (4)
Secrétaire d'État aux Droits des femmes età la Formation professionnelle :Nicole Péry
Secrétaire d'État à l'Économie solidaire :Guy Hascoët
Justice,garde des sceauxÉlisabeth GuigoupuisMarylise Lebranchu (2)
Intérieur
Jean-Pierre Chevènement (dém) (1)puisDaniel Vaillant (1)
Secrétaire d'État à l'Outre-mer :Jean-Jack QueyrannepuisChristian Paul (1)
Éducation nationale
Jack Lang
Ministre délégué chargé de l'Enseignement professionnel :Jean-Luc Mélenchon
Affaires étrangères
Hubert Védrine
Ministre délégué chargé des Affaires européennes :Pierre Moscovici
Ministre délégué à la Coopération età la Francophonie :Charles Josselin
Défense
Alain Richard
Secrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens Combattants :Jean-Pierre Masseret (dém) (6)puisJacques Floch (6)
Équipement,Transports etLogement
Jean-Claude Gayssot
Secrétaire d'État au Logement :Louis Besson (dém) (4)puisMarie-Noëlle Lienemann (4)
Secrétaire d'État au Tourisme :Michelle Demessine (dém) (7)puisJacques Brunhes (7)
Culture et Communication
Catherine Tasca
Secrétaire d'État au Patrimoine et à la Décentralisation culturelle :Michel Duffour
Agriculture et PêcheJean Glavany (dém) (8)puisFrançois Patriat (8)
Aménagement du territoire etEnvironnementDominique Voynet (dém) (2)puisYves Cochet (5)
Relations avec le ParlementDaniel VaillantpuisJean-Jack Queyranne (1)
Fonction publique etRéforme d'ÉtatMichel Sapin
Jeunesse et SportsMarie-George Buffet
RechercheRoger-Gérard Schwartzenberg
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( JUPPÉ II) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (RAFFARIN I)
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