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Dominique Strauss-Kahn

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Pour les articles homonymes, voirStrauss,Kahn etDSK.

Dominique Strauss-Kahn
Illustration.
Dominique Strauss-Kahn en 2008.
Fonctions
Directeur général duFonds monétaire international
[note 2]
(3 ans, 6 mois et 17 jours)
Élection
PrédécesseurRodrigo Rato
SuccesseurJohn Lipsky(intérim)
Christine Lagarde
Ministre de l'Économie, des Finances etde l'Industrie

(2 ans, 4 mois et 29 jours)
PrésidentJacques Chirac
Premier ministreLionel Jospin
GouvernementJospin
PrédécesseurJean Arthuis(Économie et Finances)
Franck Borotra(Industrie)
SuccesseurChristian Sautter
Maire deSarcelles

(1 an, 11 mois et 11 jours)
PrédécesseurRaymond Lamontagne
SuccesseurFrançois Pupponi
Ministre de l'Industrie et du Commerce extérieur[note 1]

(1 an, 10 mois et 13 jours)
PrésidentFrançois Mitterrand
Premier ministreÉdith Cresson
Pierre Bérégovoy
GouvernementCresson
Bérégovoy
PrédécesseurRoger Fauroux
SuccesseurGérard Longuet
Président de lacommission des Finances de l'Assemblée nationale

(2 ans, 10 mois et 18 jours)
LégislatureIXe(Cinquième République)
PrédécesseurMichel d'Ornano
SuccesseurHenri Emmanuelli
Député français

(6 ans, 6 mois et 17 jours)
Élection1er avril 2001
Réélection16 juin 2002
17 juin 2007
Circonscription8e du Val-d'Oise
LégislatureXIe,XIIe etXIIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC(2001-2007)
SRC(2007)
PrédécesseurRaymonde Le Texier
SuccesseurFrançois Pupponi

(22 jours)
Élection1er juin 1997
Circonscription8e du Val-d'Oise
LégislatureXIe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC
PrédécesseurPierre Lellouche
SuccesseurRaymonde Le Texier

(2 ans, 11 mois et 24 jours)
Élection12 juin 1988
Circonscription8e du Val-d'Oise
LégislatureIXe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC
PrédécesseurProportionnelle par département
SuccesseurBernard Angels

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection16 mars 1986
CirconscriptionHaute-Savoie
LégislatureVIIIe(Cinquième République)
Groupe politiqueSOC
Biographie
Nom de naissanceDominique Gaston André Strauss-Kahn[réf. nécessaire]
SurnomDSK
Date de naissance(76 ans)
Lieu de naissanceNeuilly-sur-Seine (France)
NationalitéFrançaise
Parti politiquePS(1976-2011)
ConjointHélène Dumas
(1967-1984)
Brigitte Guillemette
(1986-1989)
Anne Sinclair
(1991-2013)
Myriam L'Aouffir
(depuis 2017)
Diplômé deHEC Paris
IEP de Paris
Université Paris-X
Sorbonne Université (ISUP)
ProfessionUniversitaire
Avocat d'affaires
Économiste
ReligionJudaïsme[1]

Signature de Dominique Strauss-Kahn

Image illustrative de l’article Dominique Strauss-KahnImage illustrative de l’article Dominique Strauss-Kahn
Maires deSarcelles
Directeurs généraux du Fonds monétaire international
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Dominique Strauss-Kahn[dɔminikstʁoskan][2], dit « DSK », né le àNeuilly-sur-Seine, est unéconomiste,homme politique ethaut fonctionnaire internationalfrançais condamné pour plusieurs délits.

Il estdéputé socialiste de laHaute-Savoie puis duVal-d'Oise à partir de 1986, président de lacommission des Finances de l'Assemblée nationale de 1988 à 1991, ministre de l'Industrie et du Commerce extérieur de 1991 à 1993, dans les gouvernementsÉdith Cresson etPierre Bérégovoy, etmaire deSarcelles de 1995 à 1997.

Après avoir contribué à la victoire de lagauche plurielle auxélections législatives de 1997, il est nomméministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie dans legouvernement Lionel Jospin. Mis en cause dans des affaires judiciaires en 1999, il démissionne du gouvernement, puis retrouve son mandat de député en 2001, avant de bénéficier d'unnon-lieu et d'unerelaxe. Candidat à laprimaire socialiste de 2006, il est battu au premier tour parSégolène Royal.

Sur proposition du président françaisNicolas Sarkozy, il devient en 2007 directeur général duFonds monétaire international (FMI). À la tête de l’institution, il est notamment confronté à lacrise bancaire et financière mondiale de 2008 et aux débuts de lacrise de la dette dans la zone euro.

En mai 2011, il estmis en cause dans le cadre d'une accusation d'agression sexuelle àNew York, ce qui le contraint à quitter la tête du FMI ; il bénéficie finalement d'unnon-lieu aupénal, avant qu'un accord financier impliquant le versement de plus d’un million de dollars à la plaignante ne mette fin l'année suivante à la procédure engagée aucivil. Il est par la suite mis en cause dans d'autresaffaires de mœurs, qui se soldent par unclassement sans suite ou unerelaxe.

La médiatisation de ces affaires judiciaires discrédite l'hypothèse de sa candidature à l'élection présidentielle de 2012, où il était donné favori pour représenter leParti socialiste ainsi que remporter la présidence, et met fin à sa carrière politique. Il reprend ensuite des activités dans le secteur privé, en conseillant principalement des gouvernements sur leursdettes souveraines, et réside depuis auMaroc.

Situation personnelle

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Dominique Strauss-Kahn lors de son meeting à Toulouse en 2007

Origines et enfance

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Dominique Gaston André Strauss-Kahn naît le 25 avril 1949 à Neuilly-sur-Seine[3]. Il est le fils de Jacqueline Fellus (1919,Paris – 2006,Le Kremlin-Bicêtre[4]),journaliste auPopulaire[5], d'origineukrainienne (Odessa) ettunisienne[6], et de Gilbert Strauss-Kahn (1918, Paris – 1992, Paris), conseiller juridique etfiscal et membre duGrand Orient de France[7].

Du côté maternel, Jacqueline Fellus est la fille de Shemaoun André Fellus (1887,Tunis - décédé), fils de Haim Fellus (vers 1860 – décédé) et Taina Hagège (vers 1860 – décédée), originaires deTunisie, et de Blanche Breitman[8],[note 3] (8 août 1891,Thury – décédée), fille de Grégor Breitman (1859-1914,Herbault) et Tatiana Berkoff (1862-1931,Mennetou-sur-Cher), originaires d'Odessa[9].

Du côté paternel, Gilbert Strauss est le fils de Gaston Strauss (1875,Bischwiller – 1934, Paris) et d'Yvonne Stengel (1892,Lunéville – 1961, Paris). Après la mort de son père, il est adopté par Marius Kahn (cousin de Gaston), nouvel époux d'Yvonne Stengel, et ajoute à son patronyme celui de son père adoptif.

Issu d'une famillejuive (ashkénaze du côté paternel etséfarade du côté maternel)[10],[11],[12] installée auMaroc en 1951[13], Dominique Strauss-Kahn grandit àAgadir. La famille quitte le Maroc pourMonaco à la suite dutremblement de terre d'Agadir de 1960[14].

Vie privée et familiale

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Après avoir rencontré Hélène Dumas en 1963 (au cours d'unpique-nique sur la plage deMenton avec des élèves dulycée Albert-Ier àMonaco[15]), il l'épouse le àSavigny-sur-Clairis[16],[17] et ils ont ensemble trois enfants : Vanessa (1973), Marine (1976) et Laurin (1981).

Il divorce, puis se remarie en 1986[18] avec Brigitte Guillemette (morte le d'un cancer, à l'âge de 67 ans), alors PDG duGroupe Corolle, par la suite devenu filiale dugroupe Mattel. Avec elle, il a une autre fille : Camille, née en 1985[19],[20].

À nouveau divorcé en 1989, il épouse en troisièmes noces, le[16],Anne Sinclair, alorsjournaliste àTF1 et présentatrice de l'émission politique télévisée7 sur 7, elle-même divorcée du journalisteIvan Levaï. Les témoins des mariés sont pour Anne Sinclair la philosopheÉlisabeth Badinter et la productrice Rachel Kahn (épouse deJean-François Kahn), pour Dominique Strauss-Kahn son père Gilbert et son amiLionel Jospin[21]. Le couple Strauss-Kahn, qui possède unriad àMarrakech, auMaroc[22], est également le propriétaire de l'hôtel Dyel des Hameaux, situé au 13place des Vosges, dans leIVe arrondissement de Paris.

En, plus d'un an après le début de l’affaire du Sofitel de New York et cinq mois après la révélation de l'affaire du Carlton, la presse annonce la séparation du couple ; l’information est confirmée par Anne Sinclair le mois suivant[23]. Leur divorce est officiellement prononcé en[24].

Le sexagénaire monte les marches dufestival de Cannes de mai 2013 au bras de sa nouvelle compagne,Myriam L'Aouffir[25],[26]. L'existence de leur relation a été révélée en 2012[27]. En octobre 2017, après cinq ans de vie commune, le couple se marie[28].

La presse révèle en que Dominique Strauss-Kahn serait le père d'un enfant prénommé Darius, né en 2010 et issu d'une liaison avec une femme travaillant dans un grand laboratoire médical[29],[30].

Études et formation

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Dominique Strauss-Kahn effectue ses études secondaires àMonaco, aulycée Albert-Ier, et àParis, aulycée Carnot. Il obtient sonbaccalauréat en 1966[31].

Après un échec en 1967, il réussit en 1968 le concours d'entrée d'HEC Paris[31]. En 1970, en parallèle à sa troisième année à HEC, il entre à l'IEP de Paris (Sciences Po) et entame des études de droit à l'université Paris-Nanterre (Paris-X) et destatistiques à l'université Pierre-et-Marie-Curie (ISUP), actuelleSorbonne Université[31]. En 1971, il est diplômé d'HEC, puis, en 1972, obtient le diplôme de l'IEP de Paris (section service public)[32], unelicence en droit (Paris-X) et unemaîtrise de statistiques (Paris-VI).

Il s'inscrit ensuite en école doctorale auprès de l'université de Paris-X et, trois ans plus tard, obtient undoctorat en sciences économiques à Paris-X[31]. Sa thèse de doctorat est ensuite publiée auxPUF en 1977, sous le titreÉconomie de la famille et accumulation patrimoniale[33].

Toujours en 1975, Dominique Strauss-Kahn est recalé dès l'écrit au concours d'entrée de l'École nationale d'administration (ENA). Dans un entretien accordé àChallenges en 1997, il déclare : « L’ENA est une école de pouvoir avec très peu de fond. L’énarque est une espèce de militaire qui a appris à régner sur l’administration. »[31]

En plus dufrançais, il maîtrise plusieurs langues : l'allemand et l'anglais, qu'il parle couramment, l'espagnol et l'italien[34].

Carrière professionnelle

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Après son échec à l'ENA, il est recruté en tant qu'assistant à l'université de Paris-X puis devient maître-assistant au sein de cette même université. Il est reçu au concours d'agrégé des facultés en économie en 1977 et est nommémaître de conférences, puisprofesseur des universités, à l'université Nancy-II, avant sa mutation à l'université Paris-X en 1981. L'année suivante, il rejoint les services duCommissariat au Plan comme chef de service du financement, puis comme commissaire général adjoint, jusqu'à son élection à l'Assemblée nationale en 1986. Il cesse ses enseignements durant cette période. Il fait de même en 1991, lors de sa nomination au gouvernement. Après sa défaite auxélections législatives de 1993, il crée le cabinet DSK Consultants et devient avocat d'affaires. Après sa démission du gouvernement Lionel Jospin, il reprend ses fonctions universitaires et est nommé en 2000 maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris, où il enseigne lamicroéconomie et lamacroéconomie.

De 1985 à 1991, il dirige cinq thèses concernant l'économie et les finances à l'université Paris-X[35].

Il enseigne également à l'ENA et à l'université Stanford aux États-Unis en tant que professeur invité[36].

Il travaille au Centre de recherche sur l'épargne, où il se lie notamment d'amitié avecAndré Masson, actueldirecteur de recherche au CNRS à l'École d'économie de Paris (EEP), etDenis Kessler, futur vice-président duMEDEF. Ce dernier devient son assistant àNanterre, puis le remplace en 1982 à la direction de son laboratoire de recherche, alors qu'ils écrivent ensembleL'Épargne et la retraite.

Parcours politique

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Débuts

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Proche duParti communiste français (PCF), il s'en éloigne « en apprenant l'économie », selon ses termes[37]. Il déclare en 2010, en faisant référence à ses études : « À partir de 1972, je vois que le communisme ne tient pas la route. Plus j’appréhende la complexité de l’économie, plus je perçois le caractère simpliste des thèses communistes en contradiction totale avec mon travail. »[31].

Il adhère en 1976 auParti socialiste. Après un court passage auCERES deJean-Pierre Chevènement, il se rapproche deLionel Jospin, premier secrétaire du PS, qu'il conseille à partir de 1981[38]. Il est secrétaire national du PS, chargé des études et du programme (1986-1988), puis de l'économie et des finances (1988-1989).

Les militants socialistes de laHaute-Savoie rejettent sa candidature en vue desélections législatives de 1986, mais celle-ci est imposée par la direction nationale[39] ; il est finalement élu député auscrutin proportionnel plurinominal le. Deux ans plus tard, il quitte la Haute-Savoie pour se présenter dans la8e circonscription du Val-d'Oise, où il est élu au second tour. Il devient alors président de lacommission des Finances.

À l'automne 1988, il participe à l'examen du projet de loi du gouvernementMichel Rocard qui vise à réintroduire l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Alors que le Premier ministre propose de plafonner le montant de l'ISF et de l'impôt sur le revenu à 80 % des ressources d'un ménage, Dominique Strauss-Kahn cosigne un amendement pour unbouclier fiscal à 70 %[40].

Dominique Strauss-Kahn dans les années 1990.

En 1991, le présidentFrançois Mitterrand le nommeministre délégué à l'Industrie et au Commerce extérieur dans legouvernement Édith Cresson[41],[42]. Il conserve ce poste dans legouvernement Pierre Bérégovoy, qui prend fin après lesélections législatives de 1993, perdues par la gauche.

Au second tour desélections législatives de 1993, recueillant 48,8 % des suffrages exprimés, Dominique Strauss-Kahn perd son mandat de député dans la circonscription deSarcelles etGarges-lès-Gonesse au profit dePierre Lellouche. Cette même année,Michel Rocard décide de relancer le « groupe des experts du PS », créé parClaude Allègre, et lui en confie la présidence. Désormais privé de mandat, contrairement à certains députés (issus de la fonction publique et pouvant donc y retourner), l'ancien ministre crée alors le cabinet d'avocat DSK Consultants.

Dominique Strauss-Kahn etRaymond Lévy, PDG deRenault, créent leCercle de l'industrie en. Il s'agit d'un cercle spécialisé dans la défense de l'industrie française à Bruxelles et financé par elle. Il en devient le vice-président et y côtoie des personnalités et industriels commeLouis Schweitzer,Vincent Bolloré,Alain Lamassoure,Benoît Potier. Vingt-cinq dirigeants de grandes entreprises françaises en sont membres[43].

Briguant la fonction depremier secrétaire du Parti socialiste lors du conseil national du 19 juin 1994, Dominique Strauss-Kahn est battu parHenri Emmanuelli par 140 voix contre 64. Ce dernier est confirmé dans ses fonctions aucongrès de Liévin[44].

Après deux échecs aux élections municipales àSarcelles face au RPRRaymond Lamontagne (défaite à 281 voix près en 1989 et à 276 voix lors des élections municipales partielles de 1990), Dominique Strauss-Kahn tente une nouvelle fois sa chance dans cette ville en 1995[45]. Sa liste l'emporte au second tour de scrutin avec 54,3 % des suffrages exprimés[46]. En tant que maire, il crée desemplois-jeunes et des zones franches.

Il nourrit notamment le programme économique du Parti socialiste deLionel Jospin, en remettant aussi au goût du jour l'idée portée par les syndicatsCFDT etCGT de la réduction de ladurée légale du travail à 35 heures sans baisse de salaire.

Ministre de l'Économie et des Finances

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Figure du gouvernement Jospin

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En 1997, il est réélu député dans la8e circonscription du Val-d'Oise avec 59,7 % des voix au second tour[47].Lionel Jospin, nouveauPremier ministre, le nommeministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie. Dominique Strauss-Kahn cède alors son mandat de maire àFrançois Pupponi.

Ce ministère régalien lui vaut d'être le chef de file des socialistes aux élections régionales de 1998 en Île-de-France, que la gauche remporte. Il joue alors un rôle de « locomotive politique » et affirme ne pas vouloir troquer son mandat ministériel contre l'exécutif régional : c'est doncJean-Paul Huchon qui devient président duconseil régional. Dominique Strauss-Kahn tente d'organiser son influence au sein de son parti, mais s'il réussit à fédérerjospiniens etrocardiens au sein d'un courant politique dénomméSocialisme et démocratie, il peine, dans un premier temps, à transformer l'attraction qu'il exerce en réseau militant efficace et structuré, lui préférant les réseaux informels.

Alors qu'il est à l'origine du programme économique du PS qui prévoit la mise en place des35 heures et des emplois jeunes, Lionel Jospin confie la mise en route de ce dispositif àMartine Aubry, ministre de l'Emploi et de la Solidarité, qui y était initialement hostile[48]. Dominique Strauss-Kahn exprime toutefois quelques réserves sur la méthode de mise en place des 35 heures.

Il fait adopter une baisse de laTVA sur les travaux de rénovation dans le bâtiment, ramenée à 5,5 %, afin de relancer l'activité du secteur. La conjoncture favorable en Europe permet un redressement partiel de ladette publique et l'adhésion de la France à lazone euro.

Bien que le programme économique du Parti socialiste, dont il a la charge, y soit opposé, la France doit, au tournant des années 1990-2000, se mettre en conformité avec les règlements adoptés par la Commission, le Conseil et le Parlement européens en matière de concurrence. Au cœur de cette période, au titre du ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, Dominique Strauss-Kahn supervise des ouvertures du capital engagées de longue date, comme celle deFrance Télécom, ou certainesprivatisations d'entreprises publiques qui n'ont selon lui plus vocation à rester dans le giron de l'État, après que celui-ci les eut remises sur pied au cours des seize années passées, depuis la vague de nationalisation de 1982. Ses détracteurs, au sein de la gauche antilibérale et de son propre parti, lui reprochent la responsabilité de « privatisations massives ». En deux ans, Bercy cède ainsi pour 150 milliards de francs d'actions d'entreprises publiques[49].

Il abroge la loi Thomas sur lesfonds de pension et pose les fondements duConseil d'orientation des retraites (COR), qui voit le jour en 2000.

En 1999, Dominique Strauss-Kahn est mis en cause dans plusieurs affaires[Lesquelles ?][50]. Pour se défendre sans affaiblir le gouvernement Jospin, il démissionne de son poste ministériel le. Il est remplacé parChristian Sautter.

Affaire de la MNEF

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Article connexe :Affaire de la MNEF.

Dans le cadre de l'affaire de la MNEF, il est poursuivi pour « faux et usage de faux ». Les questions portent sur son rôle en tant que consultant lors de la négociation de l'entrée de laCompagnie générale des eaux (CGE) au sein d'une holding de la MNEF, à une époque où il exerçait la profession d'avocat d'affaires. À ce titre, il a perçu 603 000 francs de lamutuelle étudiante, en. La justice soupçonne une affaire de fausses factures visant à couvrir unemploi fictif dont il aurait bénéficié[51]. Il est accusé d'avoir produit une fausse facture, la police judiciaire ayant établi que la feuille de papier sur laquelle est rédigée la facture qu'il aurait envoyée à la MNEF pour ses services provenait en fait d'une rame de papier fabriquée à une date ultérieure à celle mentionnée sur la facture. Il reconnaît alors l'avoir antidatée, mais sans intention délictuelle[52]. Il estmis en examen le, puis est relaxé par letribunal correctionnel de Paris le[53],[54].

Affaire de la « cassette Méry »

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Article détaillé :Affaire de la cassette Méry.

Dominique Strauss-Kahn est également mis en cause dans l'affaire de la cassette Méry. Il est notamment accusé d'avoir octroyé, en tant que ministre de l'Économie, une remise fiscale de 160 millions de francs au couturierKarl Lagerfeld en échange de la remise par l'avocat de ce dernier d'une cassette contenant des aveux deJean-Claude Méry, financier occulte duRPR[55]. Dominique Strauss-Kahn reconnaît avoir détenu cette cassette, mais déclare ne jamais l'avoir regardée et l'avoir égarée[56]. Le, la section financière du parquet de Paris requiert la saisine de laCour de justice de la République pour enquêter sur d'éventuels faits de « corruption passive » et de « concussion », tandis qu'un rapport du procureur de la République de Paris,Jean-Pierre Dintilhac, indique qu'il existe de « fortes présomptions de faits de corruption passive à l'encontre de l'ex-ministre »[57]. Finalement, le, le procureur généralprès la Cour de cassation,Jean-François Burgelin, prend la décision de ne pas saisir la CJR, considérant qu'en l'état, il manque « les indices pour justifier une saisine de la CJR du chef de concussion »[58].

Soupçons d’emploi fictif de sa secrétaire à Elf

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Dominique Strauss-Kahn est aussi l'objet de soupçons d'emploi fictif dans une filiale suisse du groupe pétrolierElf Aquitaine au profit de sa secrétaire, Evelyne Duval, de 1993 à 1994, pour un montant total de 192 000 francs[59]. Il estmis en examen pour « complicité par instruction donnée etrecel d'abus de biens sociaux» en. La juge d'instructionEva Joly prononce unnon-lieu à son encontre le[60].

Critiques d’élus socialistes

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Pendant cette période, plusieurs élus socialistes sont critiques à son égard : en,Odette Grzegrzulka considère ainsi qu'« il n'est plus digne d'être membre » du Parti socialiste, tandis queSégolène Royal déclare que les personnalités politiques sont là « pour servir et pas pour se servir »[61],[62].

Personnalité socialiste et échec à la primaire de 2006

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Article connexe :Primaire présidentielle socialiste de 2006.
Dominique Strauss-Kahn au côté deBertrand Delanoë etSégolène Royal le à lahalle Georges-Carpentier (Paris).
Dominique Strauss-Kahn lors de son premier meeting de campagne pour la primaire socialiste le 04 octobre 2006 à Alfortville, dans le Val-de-Marne, en vue de l'élection présidentielle de 2007.

Dominique Strauss-Kahn fait son retour en politique au niveau national en étant réélu député dans la8e circonscription du Val-d'Oise le, avec 53,9 % des voix, au second tour d'une élection législative partielle provoquée par la démission de sa suppléante,Raymonde Le Texier[63]. Il fait alors figure de possiblePremier ministre en cas de victoire deLionel Jospin à l'élection présidentielle de 2002[64] (il est porte-parole de sa campagne, en tandem avecMartine Aubry). Il plaide pour une stratégie électorale délaissant l’électorat populaire afin de« s’occuper de façon très prioritaire de ce qui se passe dans les couches moyennes de notre pays », estimant que le« groupe le plus défavorisé le plus souvent ne vote pas du tout » et dont« les irruptions se manifestent parfois dans la violence »[65].

Après la défaite de Lionel Jospin et la réélection deJacques Chirac lors de la présidentielle de 2002, Dominique Strauss-Kahn est réélu député le, dans la8e circonscription du Val-d'Oise, avec 55,01 % des suffrages exprimés au second tour[66]. Cesélections législatives permettent à la droite d'obtenir la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Le Parti socialiste devient alors le principal parti d'opposition.

Dominique Strauss-Kahn est successivement secrétaire national du PS (2002-2003), membre du bureau national du PS (2003-2005), secrétaire national du PS, chargé des élus (2005-2007). À la fin de l'année 2004, il réintègre la direction du Parti socialiste en étant chargé, avecMartine Aubry etJack Lang, du projet socialiste pour 2007.

En parallèle, il cofonde, en 2003, le club de réflexion « À gauche, en Europe » avecMichel Rocard. Il préside également, avecJean-Christophe Cambadélis, le courantSocialisme et démocratie au sein du Parti socialiste.

Ayantprivatisé nombre d'entreprises lors de son passage au gouvernement Jospin, il envisage dansLa Flamme et la cendre (2002) l'ouverture de capital d'EDF pour permettre des partenariats industriels. Il s'oppose ensuite aux privatisations d'EDF et deGDF en estimant qu'elles ne s'insèrent pas dans des schémas industriels, mais considère qu'en l'état des finances publiques, larenationalisation d'EDF ne doit pas constituer une priorité d'un futur gouvernement socialiste.

Dominique Strauss-Kahn anime un des premiersblogs d'homme politique national qui font figure de référence (avec celui d'Alain Juppé)[67]. En mai 2005, il participe à l'édition d'unDVD en faveur du « oui » autraité de Rome de 2004. Il s'investit de manière soutenue pour imposer le « oui de gauche ». À l'issue d'une campagne particulièrement animée, le « non » l'emporte en France avec 54,7 % des suffrages exprimés.

Dominique Strauss-Kahn à la tribune d'un rassemblement socialiste organisé auZénith de Paris, le.

Il se positionne en faveur d'une refonte profonde du système universitaire, qui doit pour lui s'accompagner d'une augmentation très significative des moyens consacrés à l'enseignement supérieur. Constatant que le pourcentage d'une classe d'âge diplômé du supérieur est de 30 % en France contre 80 % enCorée du Sud ou enSuède et de 50 % auxÉtats-Unis, Dominique Strauss-Kahn insiste sur l'ampleur des changements à entreprendre. Ainsi, le, il déclare :« Les universités françaises sont en train de plonger dans les palmarès internationaux. Il faut créer une concurrence entre les établissements et mettre fin à l'hypocrisie du diplôme unique. Ce qui n'empêche pas de garder le système dans le public et de conserver une vision égalitaire ». Il ajoute :« Pour moi, il n'y aurait pas de scandale à ce que la chaire de physique nucléaire de Paris-VI soit financée par EDF, si EDF trouve que c'est bon pour son image. Mais ce n'est pas dans les mœurs »[68].

En 2006, leParti socialiste organise uneprimaire pour choisir son candidat à l'élection présidentielle de 2007. Dominique Strauss-Kahn se présente contreLaurent Fabius etSégolène Royal. Incarnant la sensibilité sociale-démocrate, il compte sur la coopération deFrançois Hollande, qu'il a soutenu aucongrès du Mans en 2005[38], et d'une équipe regroupant notammentPierre Moscovici,Jean-Christophe Cambadélis,Michel Destot,Catherine Trautmann,Alain Richard,Claude Évin,Jean-Paul Huchon, mais aussi des conseillers alors moins connus commeIsmaël Emelien[69]. Il bénéficie également du soutien deMichel Rocard et deRobert Badinter, ainsi que du mouvement Socialisme et démocratie jeunes, la branche « jeunesse » de son courant également présente mais minoritaire au sein duMouvement des jeunes socialistes. Le, il termine deuxième du vote des militants, avec 20,69 % des voix, loin derrière Ségolène Royal (60,65 %), qui l'emporte dès le premier tour et le devance y compris dans la fédération du Val-d'Oise.

À la suite de la défaite de Ségolène Royal à l'élection présidentielle face àNicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn appelle à une rénovation du PS vers une voiesociale-démocrate, à l'image du tournant pris par beaucoup de partis socialistes européens[70]. Briguant un nouveau mandat lors desélections législatives de 2007, dans la8e circonscription du Val-d'Oise, il arrive en deuxième position au premier tour, devancé de 90 voix parSylvie Noachovitch (UMP), puis l'emporte au second, avec 55,47 % des voix[71].

En novembre 2017, en marge de laWorld Policy Conference se tenant àMarrakech, il estime que le PS « n'a pas d'avenir », appelant de ses vœux un renouvellement ducentre-gauche français[72].

Directeur général du Fonds monétaire international

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Dominique Strauss-Kahn assure ses fonctions au FMI dans le cadre de lacrise bancaire et financière de 2008, qui précipite lacrise de la dette publique grecque ; ici avec le Premier ministre grec,Giórgos Papandréou, le.

Désignation

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En 2007, le président de l'Eurogroupe,Jean-Claude Juncker, apporte son soutien à Dominique Strauss-Kahn en vue de la désignation du nouveau directeur général duFonds monétaire international (FMI)[73]. Sans l'accord préalable du président françaisNicolas Sarkozy, Juncker reconnaît qu'il n'aurait pas appuyé cette candidature[74]. S'ensuivent de nombreux autres soutiens pour Dominique Strauss-Kahn.

Après une tournée des principales capitales mondiales, lesÉtats-Unis, laChine et une importante majorité des pays d'Afrique lui apportent leur soutien[75], tandis que laRussie tente de contrer cette candidature en proposant la candidature deJosef Tošovský, ancien Premier ministre tchèque, à la direction de l'institution internationale. De même, les pays émergents, à travers une déclaration duG24, demandent que soit revue la règle tacite de la nomination d'un Européen à la tête du FMI[76] et leFinancial Times dénonce ouvertement cette nomination dans son éditorial du[77].

Le, Dominique Strauss-Kahn est nommédirecteur général du FMI[78]. Il prend ses fonctions le suivant. Entretemps, il démissionne de son mandat de député duVal-d'Oise.

Selon le magazinel'Express, sa rémunération annuelle totale en tant que directeur général du FMI s'élève à 496 280dollars américains (nets d'impôt) : 420 930 dollars auxquels s'ajoute une allocation de frais de 75 350 dollars[79]. En 2010, elle s'élève selonABC News, à 530 000 dollars[80].

Action à la tête du FMI

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À son arrivée à la tête du FMI, Dominique Strauss-Kahn met notamment en place un plan de départs volontaires pour 600 cadres et salariés, et vend une partie des stocks d'or de l’institution internationale[81].

Il se prononce pour la régulation du capitalisme à l'échelle mondiale[82]. Il se situe en rupture avec plusieurs intellectuels de gauche en s'opposant à lataxe dite Tobin (taxation des transactions monétaires internationales), soutenue par des économistes commeJoseph E. Stiglitz ouLawrence Summers[83]. La rupture avec les positions classiques de la gauche s'est aussi illustrée à la tête de l'institution financière dans la mise en œuvre des politiques de rigueur touchant laGrèce, l'Espagne ou l'Irlande[84].

En, Dominique Strauss-Kahn persuade les dirigeants de la zone euro de la nécessité que le FMI accorde un prêt de 30 milliards d'euros à la Grèce, dans une situation économique désastreuse[85]. Son action à la tête du FMI est alors contestée par plusieurs dirigeants de la gauche française, commeJean-Luc Mélenchon,Arnaud Montebourg ouSégolène Royal, qui l'accusent de remettre en cause les acquis sociaux dans des pays en difficulté (baisse des salaires des fonctionnaires, coupes dans les dépenses publiques ou de santé, allongement de la durée du travail…), tout en refusant de soutenir le projet detaxe Tobin sur lestransactions financières[86],[87],[88].

Affaire Piroska Nagy

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LeWall Street Journal révèle le qu'une enquête interne a été ouverte au FMI pour savoir si Dominique Strauss-Kahn a fait preuve de favoritisme au sein de l'organisation en faveur de sa maîtresse, Piroska Nagy, ancienne responsable du département Afrique de l'institution internationale[89]. Cette dernière l'accuse d'avoir abusé de sa position dans une lettre envoyée aux enquêteurs :

« Je pense que M. Strauss-Kahn a abusé de sa position dans sa façon de parvenir jusqu'à moi. Je vous ai expliqué en détail comment il m'a convoquée plusieurs fois pour en venir à me faire des suggestions inappropriées. […] Je ne savais que faire ; ainsi que je vous l'ai dit, j'avais le sentiment que j'étais perdante si j'acceptais, et perdante si je refusais […]. Pour ce que cela peut valoir, je pense que M. Strauss-Kahn est un leader brillant […]. C'est également un homme agressif […]. Je crains que cet homme ait un problème pouvant le rendre peu apte à diriger une institution où des femmes travaillent sous ses ordres[90]. »

Réputé « homme à femmes »[91],[92] et qualifié de « drague[ur] » de manière « très lourde, très appuyée » parAurélie Filippetti[93],[94],[95], Dominique Strauss-Kahn présente publiquement ses excuses à son épouseAnne Sinclair, ainsi qu'au personnel du Fonds monétaire international pour avoir fait « une erreur de jugement » en ayant eu cette liaison[96] et, le, il est disculpé par l'enquête du FMI, dont le doyen du conseil d'administration souligne toutefois qu'il a commis des actes « regrettables et reflétant une grave erreur de jugement[97] ». À ce sujet, le journalisteJean Quatremer écrit en 2007 :

« Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes. Trop pressant […], il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France)[98]. »

Le, à la suite de l'affaire Piroska Nagy, le harcèlement devient un motif de licenciement au FMI[99].

Préparatifs d'une candidature présidentielle en France

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En, il est, pour la première fois, désigné « personnalité politique préférée des Français » (ex-æquo avecJacques Chirac) par le baromètreIfop de l'hebdomadaireParis Match, avec 73 % d'opinions positives[100]. Sa fonction au FMI lui imposant undevoir de réserve, Dominique Strauss-Kahn ne peut s'exprimer sur lapolitique française durant son mandat.

Lors du débat sur laréforme des retraites, Dominique Strauss-Kahn déclare qu'il n'y a pas « de dogme » sur le maintien de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans[101],[102], tandis que le FMI publie un rapport qui préconise le relèvement de l'âge de départ à la retraite comme « point de départ de la réforme »[103]. Cette opposition avec la position du Parti socialiste suscite surprise et incompréhension dans son parti[104].

Au fil des mois, son retour en France est régulièrement évoqué et sa candidature à laprimaire présidentielle socialiste de 2011 apparaît probable pour ses partisans et les médias français. L'équipe de campagne, la stratégie électorale et la devise — celle de la France — étaient déjà élaborées[105],[106]. L'annonce était prévue le, lors de l'ouverture du dépôt des candidatures[107],[108]. Dominique Strauss-Kahn est alors en tête dans les sondages en vue de la primaire socialiste et de l'élection présidentielle de 2012[109].

Le, les médias diffusent une photographie montrant le couple Strauss-Kahn monter dans unePorsche Panamera appartenant àRamzi Khiroun, porte-parole dugroupe Lagardère et conseiller en communication de DSK, ce qui soulève la polémique[110],[111]. Dans le même temps, les médias font état de l'important patrimoine du couple Strauss-Kahn, qui possède une maison àGeorgetown (Washington, D.C.), deux appartements à Paris, un situéplace des Vosges et l'autre dans leXVIe arrondissement, et unriad àMarrakech, de même que des collections d'œuvres d'art appartenant àAnne Sinclair, dont la valeur est estimée à plusieurs dizaines de millions d'euros[112],[113],[114],[115].

Démission contrainte

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À la suite de l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn àNew York le, et conformément aux procédures du Fonds monétaire international,John Lipsky, premier directeur général adjoint, est désigné le lendemain par le conseil d'administration pour assurer la direction par intérim du FMI[116]. Dominique Strauss-Kahn annonce sa démission le[117],[118].

Mises en cause dans des affaires de violences sexuelles

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Affaire du Sofitel de New York

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Article détaillé :Affaire Dominique Strauss-Kahn.
LeSofitel New York Hotel, où Dominique Strauss-Kahn est accusé par la femme de chambre Nafissatou Diallo d’agression sexuelle.

Le, Dominique Strauss-Kahn est accusé par Nafissatou Diallo,femme de chambre, d'agression sexuelle, de tentative deviol,abus sexuel etséquestration dans une suite de l'hôtelSofitel deManhattan, il est arrêté à l'aéroport international John-F.-Kennedy deNew York, peu avant le décollage du vol AF 023 d'Air France à destination de Paris[119],[120].

Le, Melissa Carow Jackson, juge du tribunal pénal de la ville de New York[note 4], lui signifie les sept chefs d'accusation retenus contre lui[121], refuse sa mise enliberté sous caution et demande son maintien endétention provisoire à la prison deRikers Island[122]. Ungrand jury[note 5] l'inculpe formellement le[123]. Il encourt alors une peine allant jusqu'à 74 ans de prison[124].

Le même jour, Michael J. Obus, juge de laCour suprême de l'État de New York, accepte sa mise enliberté sous caution avec plusieurs conditions[125]. Le, Dominique Strauss-Kahn est transféré de la prison de Rikers Island à un appartement de l'immeuble sis au 71,Broadway, pour y être placé enrésidence surveillée. Le, il quitte cet appartement pour un hôtel particulier situé au 153, Franklin Street, dans lequartier de Tribeca, àManhattan[126]. Au cours de l'audience du consacrée à la lecture officielle de l'acte d'accusation, Dominique Strauss-Kahn plaide « non coupable »[127].

Journalistes devant l’hôtel particulier deTribeca où Dominique Strauss-Kahn est assigné à résidence à partir du.

Le procureur rapporte par la suite que Nafissatou Diallo a menti aux enquêteurs sur« une série de sujets concernant son passé, les circonstances des faits et ses relations actuelles ». Ces éléments font peser un doute sur la crédibilité de la plaignante et de ses accusations dans une affaire où peu d’éléments matériels existent. En conséquence, le, Dominique Strauss-Kahn est libéré sur parole[128],[129]. Le suivant, le juge Michael J. Obus décide d'abandonner les poursuites aupénal, suivant ainsi l'avis du procureur, qui la veille, avait recommandé dans une motion denon-lieu l'abandon des charges[130],[131],[132], estimant qu'il n’était pas possible de« donner du crédit à [l]a version des faits [de Nafissatou Diallo] au-delà du doute raisonnable »[133],[134].

Uneprocédure civile concernant cette affaire est lancée le : Nafissatou Diallo argue d'« attaque violente et sadique, comportement humiliant et dégradant, atteinte à sa dignité de femme »[135],[136]. Le, un an exactement après son arrestation àNew York, Dominique Strauss-Kahn porte plainte contre Nafissatou Diallo pour accusations infondées etdiffamation[137],[138].

Le, leNew York Times annonce qu'un accord amiable a été trouvé entre Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo. Si le journal indique ne pas connaître le montant de l'indemnité financière à payer par Strauss-Kahn, il relève que cette transaction interviendrait une semaine avant l'audience prévue devant le juge de la Cour suprême duBronx, au cours de laquelle l'avocat deMme Diallo avait indiqué vouloir confronter Dominique Strauss-Kahn aux témoignages d'autres femmes qu'il aurait semblablement agressées[135].

Le suivant, la procédure contre Dominique Strauss-Kahn est abandonnée en contrepartie du versement d'un montant de 1,5 million de dollars au bénéfice de Nafissatou Diallo[139]. L’affaire se termine, sans que Dominique Strauss-Kahn n’ait eu à expliquer devant la Justice de ce qui s'est passé dans la suite 2806 du Sofitel, le[140]. Il admet, lors d’un entretien accordé auJournal de 20 heures deTF1 le, avoir eu une « relation inappropriée » avec Nafissatou Diallo, qualifie cette relation de « faute morale », mais nie toute contrainte ou agression[141]. Cet entretien, qualifié d'« opération de communication » par l’avocat français de Nafissatou Diallo, suscite la polémique et le scepticisme en raison de l’interprétation faite par Dominique Strauss-Kahn du rapport du procureur[142],[143].

D’une façon générale, l'affaire suscite desthéories du complot[144].

Affaire Tristane Banon

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Article connexe :Accusations de Tristane Banon à l'encontre de Dominique Strauss-Kahn.

Le,Tristane Banon porte plainte contre Dominique Strauss-Kahn pour tentative deviol qui aurait eu lieu en[145]. Cette plainte intervient peu après l’affaire du Sofitel de New York.

Le parquet de Parisclasse sans suite la plainte pour tentative de viol le, « faute d'éléments de preuve suffisants », mais estime que Dominique Strauss-Kahn a reconnu des faits « pouvant être qualifiés d'agression sexuelle »[146],[147]. Ses avocats nient la reconnaissance d'une agression sexuelle par leur client et rendent publiques ses déclarations aux policiers, dans lesquelles il affirme avoir seulement tenté d'embrasser Tristane Banon, qu’il aurait laissée partir après qu’elle l’a repoussé[148]. Le délai deprescription du délit d'« agression sexuelle » étant dépassé, le parquet classe sans suite la plainte[149].

Le siteArrêt sur images estime qu'après les silences embarrassés et rires gênés de 2007, puis les tentatives de culpabilisation de Tristane Banon en 2011, le regard porté sur l’affaire en 2020 est différent : en conclusion, le journaliste Paul Aveline se demande ainsi si, neuf ans plus tard, après lemouvement MeToo, un traitement similaire des accusations serait envisageable[150].

Affaire du Carlton

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Article détaillé :Affaire du Carlton de Lille.

En, Dominique Strauss-Kahn est interrogé par la police française dans le cadre d'une investigation sur un réseau deprostitution, son nom ayant été cité par plusieurs protagonistes dans l'affaire du Carlton de Lille[151]. Il est mis en examen, le àLille, pour « proxénétisme aggravé enbande organisée » et laissé enliberté sous caution[152].

Alors que le parquet de Lille avait requis unnon-lieu total dans le cadre de cette affaire[153], Dominique Strauss-Kahn est renvoyé encorrectionnelle pour «proxénétisme aggravé en réunion »[154],[155]. Les audiences ont lieu du au au tribunal correctionnel de Lille. Le, Dominique Strauss-Kahn est relaxé[156].

Autres

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En, la journaliste italienneMyrta Merlino accuse Dominique Strauss-Kahn d'avoir tenté d’abuser d'elle, à la fin des années 1990, auforum de Davos, alors qu'il étaitministre de l'Économie[157],[158].

Fin de sa carrière politique

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Affiche de protestation contre la participation de Dominique Strauss-Kahn à une conférence organisée à l’université de Cambridge :« Seulement 6 % des viols signalés se terminent par une condamnation. DSK s’ajoute aux 94 %. » ().

L'affaire du Sofitel de New York, dont le retentissement international le contraint à démissionner du FMI, empêche Dominique Strauss-Kahn de participer à la primaire socialiste en vue de l'élection présidentielle de 2012[109],[159].

Son retour en France est présenté par la presse comme une « gêne », voire un « handicap », pour le Parti socialiste, dont plusieurs dirigeants se sont démarqués de lui[160],[161],[162]. En effet, les commentateurs considèrent que son image est durablement écornée dans l'opinion publique et estiment son retour en politique impossible dans l'immédiat, ce que confirment plusieurs sondages[163],[164],[165].

Lorsque éclate l'affaire du Sofitel, la cote de popularité de Dominique Strauss-Kahn s'effondre, passant de 46 % d'opinions favorables en mai à 17 % en juin dans le baromètreTNS Sofres ; il reste à ce niveau d'opinion dans le baromètre de juillet, après la mise en doute de la crédibilité de son accusatrice[166]. Fin 2011, Dominique Strauss-Kahn est la personnalité la moins populaire du baromètreIpsos[167]. Début 2013, une étude d'opinion indique que 69 % des Français refusent que DSK joue à l'avenir un rôle important dans la politique ou la finance[168].

En, l'essayisteMarcela Iacub publieBelle et Bête, un livre dans lequel elle raconte sa liaison avec Dominique Strauss-Kahn, entretenue en 2012, alors qu'elle prenait publiquement la défense de ce dernier dans le contexte de l'affaire du Sofitel deNew York. L'écrivaine qualifie notamment Dominique Strauss-Kahn d'« être double, mi-homme, mi-cochon ». Celui-ci réagit en exprimant son« dégoût » devant« le comportement d'une femme qui séduit pour écrire un livre, se prévalant de sentiments amoureux pour les exploiter financièrement »[169]. La justice n'accède pas à sa demande d'interdiction de l'ouvrage, mais ordonne l'insertion d'un encart dans chaque exemplaire du livre et condamne à des amendes son éditeur etLe Nouvel Observateur, qui avait diffusé des extraits du livre[170],[171],[172].

Prises de positions après sa carrière politique

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Article détaillé :Mouvement social contre le projet de réforme des retraites en France de 2023.

Sans mandat et plus discret, il affirme cependant quelques prises de positions après sa carrière politique, notamment lorsqu'il soutient lemouvement social contre le projet de réforme des retraites en France de 2023 par une critique sans détour de« la succession d'erreurs » du gouvernement[173]. L'ancien ministre de l'économie dénonce en particulier« le choix du moment », alors que la France est confrontée à l'inflation et au dérèglement climatique[173], jugeantcomme d'autres experts aussi, qu'il faudrait« sortir d'un système qui repose sur l'âge de départ à la retraite pour construire un système fondé sur la durée de cotisation »[173]. Selon lui, le gouvernement a négligé "le rapport de force social" et "le consensus minimum au sein de la société" en cherchant une majorité à l'Assemblée[173].

Reprise d'activités dans les affaires

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Il fait un retour remarqué dans un forum économique organisé le àPékin[174]. En septembre 2012, il crée, à Paris, la société de conseil Parnasse SARL[175], via laquelle il donne des conférences dans les milieux d'affaires ou institutionnels. Il se fait cependant discret en raison des réactions que suscitent ses déplacements, aussi bien en France qu'à l'étranger[176],[177].

Fondation et faillite de la banque LSK

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Avec l’homme d'affairesThierry Leyne, il participe à l'inauguration d'une banque auSoudan du Sud en mai 2013[178]. En septembre 2013, les deux hommes s'associent, Dominique Strauss-Kahn investissant dansAnatevka, la structure de services financiers de Thierry Leyne, située au Luxembourg, qui est ainsi rebaptisée « LSK » (pour « Leyne, Strauss-Kahn and Partners »)[179]. La « banque d'affaires » développe notamment une activité de conseil aux gouvernements[178]. LSK annonce le lancement d'un fonds d'investissement baptisé « DSK Global Investment », basé sur les prévisions macro-économiques de Dominique Strauss-Kahn, et dont la fille Vanessa est directrice de recherche. LSK annonce chercher pour cela à lever 1,4 milliard d'euros, notamment auprès d'investisseurs duMoyen-Orient et d'Europe de l'Est[180].

Mais, en octobre 2014, Thierry Leyne se suicide alors que le fonds n'a pas encore été lancé (tardant à recevoir l'agrément de « banque d'affaires » au Luxembourg, il a finalement été enregistré àGuernesey), ce qui suscite des interrogations concernant la transparence financière de LSK[181]. Dominique Strauss-Kahn avait quitté la présidence de la société trois jours avant le drame[182]. Le 7 novembre, LSK est déclaré en cessation de paiements et laisse un passif de 100 millions d'euros auprès de 156 créanciers[183].

Le 28 juillet 2015, leparquet de Paris ouvre uneenquête préliminaire pour escroquerie et abus de biens sociaux visant notamment Dominique Strauss-Kahn à la suite de la plainte d'un investisseur, Jean-François Ott, qui aurait perdu 500 000 euros[184]. Jean Veil, l'avocat de DSK, a confirmé son intention de porter plainte pourdénonciation calomnieuse à l'encontre de celui-ci. Il a expliqué que son client était également victime dans cette affaire et aurait perdu « plus d'un million d'euros »[185].

Le, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire pour recel et blanchiment d'argent, et abus de confiance et souhaite faire la lumière sur la faillite de LSK[186],[187]. Témoin assisté depuis 2019, il est soupçonné d'avoir couvert unepyramide de Ponzi[188].

Conseiller de gouvernements étrangers

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Il est ensuite, à partir de septembre 2013, conseiller financier dugouvernement Dačić puis dugouvernement Vučić, enSerbie, avec pour mission de participer à redresser l'économie serbe, qui fait face à une importante dette et à larécession depuis plusieurs années[189],[190],[191],[192].

Il est nommé, en mai 2016, conseiller économique pour legouvernement Chahed en Tunisie[193], en partenariat avec la banqueArjil & Associés[194]. Il conseille aussi, de façon non officielle, larépublique du Congo pour aider les autorités à restructurer la dette du pays aux côtés de la Banque Lazard[195], ainsi que l'État duTogo depuis 2016 dans le cadre d’un projet d’assistance technique financé par l’Union européenne et mis en œuvre par le FMI pour moderniser la gestion des finances publiques[196],[197]. Il a également conseillé les gouvernements duMali et de larépublique démocratique du Congo (RDC)[198].

D'aprèsL'Obs, la société de Dominique Strauss-Kahn, Parnasse International, dont il est le seul actionnaire et employé, aurait gagné 21 millions d'euros entre 2013 et 2018. Durant ses cinq premières années d'existence, la société n'aurait pas payé d'impôts, étant implantée dans la zone franche deCasablanca, où les sociétés âgées de moins de cinq ans n'ont pas à payer d'impôts[199],[200].

Activités de conseil à l’étranger

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Le groupe pétrolier public russeRosneft annonce, le, que Dominique Strauss-Kahn va entrer dans le conseil de surveillance de la Banque russe de développement des régions (BRDR)[201],[202]. Il intègre également le conseil de surveillance du fonds russe des investissements directs[203]. Le, il intègre le conseil de surveillance de la banque Crédit Dniepr du milliardaire ukrainienViktor Pintchouk[réf. nécessaire].

Il réalise également des missions de prospection pour le géant des encres de sécurité, le groupe suisseSICPA[198]. Il aurait conseillé le groupe pendant deux ans afin d'approcher différents gouvernements d'Afrique de l'Ouest comme leBénin et le Togo[204]. C'est avec ce dernier, dirigé par son ami de longue dateFaure Gnassingbé, que SICPA signe un contrat de gré à gré de plusieurs milliards d'euros.

Panama etPandora Papers

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Dominique Strauss-Kahn est cité dans l'affaire desPanama Papers en, lorsqu'il est révélé que son fonds d’investissement luxembourgeois a créé une trentaine de sociétés dans des paradis fiscaux[205].

En, il est également mentionné dans lesPandora Papers, les documents concernés révélant qu’il a la rémunération d'un dirigeant duCAC 40 tout en se jouant des frontières fiscales[206]. SelonLe Desk, il a créé unesociété offshore àDubaï dont les fonds proviendraient des bénéfices de son entreprise marocaine Parnasse International[207].

En 2022, uneenquête préliminaire est ouverte par leparquet national financier et confiée au Service d'enquêtes judiciaires des finances (SEJF), pourblanchiment defraude fiscale aggravée[208].

Détail des mandats et fonctions

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Dominique Strauss-Kahn à une réunion de soutien à la candidature présidentielle de Ségolène Royalen 2007.

À l’international

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Au gouvernement

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À l’Assemblée nationale

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Au niveau local

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Au sein du Parti socialiste

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  • 1986-1989 : secrétaire national duParti socialiste (PS), chargé des études et du programme (1986-1988) puis de l'économie et des finances (1988-1989)
  • 2002-2003 : secrétaire national du PS
  • 2003-2005 : membre du bureau national du PS
  • 2005-2007 : secrétaire national du PS, chargé des élus

Distinctions

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Décorations

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Doctorats honoris causa

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Il a obtenu plusieursdoctoratshonoris causa :

Publications

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De Dominique Strauss-Kahn

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Sur Dominique Strauss-Kahn

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Bibliographie

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Filmographie

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Notes et références

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Notes

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  1. Ministre délégué de 1991 à 1992.
  2. John Lipsky exerce ses fonctions en tant que premier directeur général adjoint du 15 au.
  3. Par la famille Breitman, Dominique Strauss-Kahn est d'ailleurs cousin issu de germains de la comédienneZabou Breitman.
  4. (en) En anglais :New York City Criminal Court.
  5. Dans le système pénal de l'État de New York, ungrand jury est l'instance décidant de la mise en accusation pour les crimes graves. Un grand jury réunit 16 à 23 jurés dans une audience à huis clos où le suspect peut demander à témoigner mais sans son avocat. Le secret de cette procédure est cependant total, et rien de ce qui se dit dans ungrand jury ne saurait être utilisé au cours d'un procès. Lesgrands jurys suivent généralement les demandes de mise en accusation, notamment lorsque la victime accepte de témoigner. Voir« Dominique Strauss-Kahn: how the New York criminal justice system works »,The Telegraph, 16 mai 2011.
  6. Il démissionne en raison de sa mise en cause dans plusieurs affaires ; cf.« Dominique Strauss-Kahn démissionne de son poste de ministre : nécessaire justice »,La Vie, 4 novembre 1999.
  7. a etbIl démissionne pour entrer au gouvernement Lionel Jospin.
  8. Il démissionne pour prendre la tête du Fonds monétaire international.

Références

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  1. « DSK et la religion juive », surlinternaute.com(consulté le).
  2. Prononciation enfrançais de France etretranscrite selon lanorme API.
  3. « La biographie de Dominique Strauss-Kahn », surgala.fr(consulté le).
  4. Décédée le ; cf.« Jacqueline Strauss-Kahn »,Blog maçonnique, 15 novembre 2006.
  5. Catherine Rambert, Chase Revel et Renaud Revel,Madame DSK, First éditions,,p. 87.
  6. « Du côté maternel, il a des ancêtres à la fois enTunisie (Fellous, devenu Fellus) et enRussie (Breitman) » ; cf.Jean-Louis Beaucarnot,« La généalogie de DSK », 23 janvier 2008.
  7. « DSK est-il de droite ? »,L'Express, 24 juin 2010.
  8. « Acte de naissance de Blanche Rosalie Breitman, p. 7 / 311 », surarchivesenligne.yonne-archives.fr, Archives départementales de l'Yonne(consulté le).
  9. Michel Taubmann,Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn, Éditions du Moment, 2011.
  10. La grand-mère paternelle de Dominique Strauss-Kahn, Yvonne Stengel, était cependant une catholique lorraine.
  11. Raphaëlle Bacqué,« Affaire DSK : Anne Sinclair, combative et effondrée »,Le Monde, 18 mai 2011.
  12. « Le livre qui lance sa campagne »,Le Point, 5 mai 2011,no 2016,p. 42-48.
  13. Vincent Giret, Véronique Le Billon,Les Vies cachées de DSK, Éditions du Seuil, 2000.
  14. Vincent Giret et Véronique Le Billon,Les vies cachées de DSK, Seuil,,p. 30.
  15. « Qui est vraiment Dominique Strauss-Kahn »,Le Point, 5 mai 2011.
  16. a etbActe de naissanceno ??? de l'année 1967 établi àSavigny-sur-Clairis..
  17. « Arrestation de New York - DSK en quelques dates »,Le Point, 15 mai 2011.
  18. « La deuxième épouse de DSK : “C’est impensable et impossible” »,leParisien.fr, 17 mai 2011.
  19. Hortense Paillard,« Biographie : qui est Dominique Strauss-Kahn ? »,La République des Lettres, 22 mai 2011.
  20. Bio de star,Gala.fr.
  21. « Affaire DSK : Anne Sinclair, combative et effondrée »,Le Monde, 18 mai 2011.
  22. « D'où vient le riad du couple DSK-Sinclair? »,L'Express, 11 mai 2011.
  23. Philippe Martinat et Marc Pellerin,« Anne Sinclair : "Je vais très bien, merci" »,Le Parisien, 31 août 2012.
  24. Divorce officiel, sur le magazineVoici.
  25. Dominique Strauss-Kahn zeigt seine Neue - Die Welt
  26. « Dominique Strauss-Kahn sur le tapis rouge de Cannes »,Le Figaro,.
  27. « Voici condamné à son tour pour des photos d'une femme dans les bras de DSK », surChallenges.fr(consulté le).
  28. « DSK s'est marié ce week-end à Marrakech », surledauphine.com(consulté le).
  29. [1]Gala,.
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  31. abcde etfMichel Taubmann,Le roman vrai de Dominique Strauss-Kahn, 348 p.(lire en ligne).
  32. Alumni SciencesPo, « l'Association des Sciences-Po - Fiche profil », surwww.sciences-po.asso.fr(consulté le).
  33. DominiqueStrauss-Kahn,Économie de la famille et accumulation patrimoniale, PUF,(présentation en ligne).
  34. « DSK-Aubry : tous les sépare »,L'Express, 15 décembre 2010.
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Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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  • (1) Rectificatifs publiés le 4 juin 1991
  • (2) Ajustements du 25 mai 1991
  • (3) Ajustement du 22 juillet 1991
  • (4) Remaniement du 28 mars 1992
( ROCARD II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BÉRÉGOVOY)
v ·m
Gouvernement Bérégovoy()
Sous laprésidence deFrançois Mitterrand
Éducation nationale etCulture
Jack Lang,ministre d'État
Secrétaire d'État à l'Enseignement technique :Jean Glavany
Secrétaire d'État à la Communication :Jean-Noël Jeanneney

Pierre Bérégovoy
Premier ministre
Affaires étrangères
Roland Dumas,ministre d'État
Ministre déléguée aux Affaires européennes :Élisabeth Guigou
Ministre délégué aux Affaires étrangères :Georges Kiejman
Ministre délégué à la Coopération et au Développement :Marcel Debarge
secrétaire d'État à la Francophonie et aux Relations culturelles extérieures :Catherine Tasca
Fonction publique et Réformes administrativesMichel Delebarre,ministre d'État
Justice,garde des sceauxMichel Vauzelle
Intérieur et Sécurité publique
Paul Quilès
Secrétaire d'État aux Collectivités locales :Jean-Pierre Sueur
Défense
Pierre Joxe (dém) (5)puisPierre Bérégovoy (5)
Secrétaire d'État aux Anciens combattants et Victimes de guerre :Louis Mexandeau
Secrétaire d'État à la Défense :Jacques Mellick
Économie et Finances
Michel Sapin
Ministre délégué au Commerce et à l'Artisanat :Jean-Marie Rausch (dém) (3)puisGilbert Baumet (3)
Secrétaire d'État aux Droits des femmes età la Consommation :Véronique Neiertz
BudgetMichel Charasse (dém) (3)puisMartin Malvy (3)
EnvironnementSégolène Royal
Équipement,Logement etTransports
Jean-Louis Bianco
Ministre déléguée au Logement et au Cadre de vie :Marie-Noëlle Lienemann
Secrétaire d'État aux transports routiers et fluviaux :Georges Sarre
Secrétaire d'État à la mer :Charles Josselin
Industrie etCommerce extérieur
Dominique Strauss-Kahn
Ministre délégué au Tourisme :Jean-Michel Baylet
Ministre délégué au Commerce extérieur (2) :Bruno Durieux
Ministre délégué à l'Énergie (3) :André Billardon (3)
Travail,Emploi etFormation professionnelle
Martine Aubry
Secrétaire d'État à la famille, aux personnes âgées et aux rapatriés :Laurent Cathala
Secrétaire d'État à l'intégration :Kofi Yamgnane
Secrétaire d'État aux handicapés :Michel Gillibert
Agriculture et Forêt
puisAgriculture etDéveloppement rural (3)
Louis MermazpuisJean-Pierre Soisson (3)
Affaires sociales et IntégrationRené Teulade
Santé etAction humanitaireBernard Kouchner
Ville
suspension entre le (1)et le (4)
Bernard Tapie (dém) (1)puis à nouveau ministre (4)
Départements et Territoires d'outre-merLouis Le Pensec
Recherche et EspaceHubert Curien
Postes et TélécommunicationsÉmile Zuccarelli
Jeunesse et SportsFrédérique Bredin
Relations avec le Parlement (3)Louis Mermaz,porte-parole du Gouvernement (3)
Secrétaire d'État auprès duPremier ministre
Secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement jusqu'au 2 octobre 1992 (3) :Martin Malvy,porte-parole du Gouvernement
Secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire :André Laignel
Secrétaire d'État aux Grands Travaux :Émile Biasini
Secrétaire d'État à la Ville (2) jusqu'au (4) :François Loncle (2)
Secrétaire d'État au Plan (4) :François Loncle (4)
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
( CRESSON) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BALLADUR)
v ·m
Gouvernement Jospin() jusqu'au remaniement du
Sous laprésidence deJacques Chirac
Emploi etSolidarité
Martine Aubry
Ministre délégué à la Ville (2) :Claude Bartolone (2)
Secrétaire d'État à la Santé puisministre délégué à la Santé et à la Solidarité (5) :Bernard Kouchner (dém) (8)puisDominique Gillot (9)
Secrétaire d'État à la Formation professionnelle (2) puissecrétaire d'État aux Droits des femmes età la Formation professionnelle (5) :Nicole Péry (2)

Lionel Jospin
Premier ministre
Justice,garde des sceauxÉlisabeth Guigou
Éducation nationale,Recherche et Technologie
Claude Allègre
Ministre délégué chargé de l'Enseignement scolaire :Ségolène Royal
Intérieur
Jean-Pierre Chevènementpuis par intérimJean-Jack Queyranne (3)puis à nouveauJean-Pierre Chevènement (6)
Secrétaire d'État à l'Outre-mer :Jean-Jack Queyranne
Affaires étrangères
Hubert Védrine
Ministre délégué chargé des Affaires européennes :Pierre Moscovici
Secrétaire d'État à la Coopération puisministre délégué à la Coopération età la Francophonie (1) :Charles Josselin
Économie, Finances etIndustrie
Dominique Strauss-Kahn (dém) (10)puisChristian Sautter (10)
Secrétaire d'État au Commerce extérieur :Jacques Dondoux (dém) (9)puisFrançois Huwart (9)
Secrétaire d'État au Budget :Christian SautterpuisFlorence Parly (11)
Secrétaire d'État aux Petites et Moyennes Entreprises, au Commerce et à l'Artisanat :Marylise Lebranchu
Secrétaire d'État à l'Industrie :Christian Pierret
Défense
Alain Richard
Secrétaire d'État aux Anciens Combattants puissecrétaire d'État à la Défense, chargé des Anciens Combattants (7) :Jean-Pierre Masseret
Équipement,Transports etLogement
Jean-Claude Gayssot
Secrétaire d'État au Logement :Louis Besson
Secrétaire d'État au Tourisme :Michelle Demessine
Culture et CommunicationCatherine Trautmann,porte-parole du Gouvernementjusqu'au (2)
Agriculture et PêcheLouis Le Pensec (dém) (4)puisJean Glavany (4)
Aménagement du territoire etEnvironnementDominique Voynet
Relations avec le ParlementDaniel Vaillant
Fonction publique,Réforme d'État
et Décentralisation
Émile Zuccarelli
Jeunesse et SportsMarie-George Buffet
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Ajustement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Ajustements du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Ajustement du
  • (8) Remaniement du
  • (9) Remaniement du
  • (10) Remaniement du
  • (11) Remaniement du
( JUPPÉ II) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (RAFFARIN I)
v ·m
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