Pour les articles homonymes, voirOttavi.
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Membre de | Association internationale des sociologues de langue française Société d'économie et de science sociales(d) ![]() |
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Dominique Ottavi, née le àParis, est unephilosophe française,professeure desciences de l'éducation à l'université Paris-Nanterre.
Dominique Ottavi fait ses études à l'école normale supérieure de Fontenay-aux-Roses (1975-1979). Elle réalise en 1997 une thèse de doctorat intitulée « Aux origines de la science de l'enfant (1870-1914) » à l'École des hautes études en sciences sociales, sous la direction deMarcel Gauchet[1], et présente en 2005 un mémoire d'habilitation universitaire intitulé « L'enfant entre rupture et continuité », dontNicole Mosconi est garante, à l'université Paris-Nanterre[2].
Elle est professeure de philosophie à l'école normale puis en IUFM, à Chartres et à Versailles, puis est maître de conférences à l'université Paris-VIII (2001-2008). En 2008, elle est nommée professeur de sciences de l'éducation à l'université de Caen[3], puis à l'université Paris-Nanterre en 2011[4], et membre de l'équipe de recherche « Savoir, rapport au savoir et processus de transmission » (CREF EA 1589)[5], qu'elle dirige en 2012-2014. En 2016-2017, elle a une délégation auCNRS.
Ses recherches se situent dans le champ de l'éducation, avec un intérêt pour l'histoire de l'enfance et des doctrines pédagogiques, dans une triple perspective philosophique, historique et psychologique. Elle publie en 2001De Darwin à Piaget. Pour une histoire de la psychologie de l’enfant, ouvrage dans lequel elle présente les travaux deDarwin,Stanley Hall,Binet notamment, du milieu duXIXe siècle au milieu duXXe siècle, s'intéressant également à l'usage fait de ces travaux et à leurs effets sur les pratiques éducatives et la pédagogie[6],[7].
Elle assure de 2001 à 2008, avec Marie-Claude Blais etMarcel Gauchet, un séminaire à l'École des hautes études en sciences sociales, qui donne lieu à la publication de deux ouvrages :Pour une philosophie politique de l'éducation : six questions d'aujourd'hui (2002), qui propose des éléments de réflexion sur la signification politique de l'éducation dans les sociétés démocratiques[8] etConditions de l'éducation (2008) qui envisage les conditions de possibilité de l'action éducative[8]. Un nouveau séminaire commun, aucollège des Bernardins en 2010-2011, donne lieu à la publication deTransmettre, apprendre (2014)[9], dans lequel les auteurs reviennent sur les débats qui opposent« “républicains”, partisans d'une transmission fondée sur une connaissance apportée par le maître et “pédagogues” mettant plutôt l'élève au cœur de l'acquisition des savoirs », proposant quant à eux« une troisième voie, entre la transmission et l'acte d'apprendre »[10].
Elle est membre du comité scientifique des revuesPenser l'éducation[11],Tétralogiques[12],Cliopsy[13] etPedagogia teoretica[14], membre du comité de rédaction de la revueLe Télémaque et membre du comité de lecture de la revueLes Sciences de l'éducation - Pour l'Ère nouvelle. Elle est membre du conseil d'administration de la Société d'économie et de sciences sociales et du comité de rédaction de sa revue,Les Études sociales[15].