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Ladoctrine Galopin, du nom de son promoteur,Alexandre Galopin, est une doctrine économique qui fut mise au point enBelgique durant laSeconde Guerre mondiale entre et. La doctrine poursuivait un triple objectif directement dicté par lapolitique du moindre mal. Il s'agissait de garder la main sur l'industrie belge éminemment dépendante de ses exportations ; de sauvegarder l'emploi en évitant un chômage massif qui aurait été dicté par l'enrayement de la machine industrielle et de contrer par là la déportation de travailleurs comme fut le cas lors de laPremière Guerre mondiale ; et enfin de favoriser l'importation de denrées alimentaires avec l'occupant en échange de cette contribution industrielle[1],[2].
Dès le, les ministresPaul-Henri Spaak etCamille Gutt reçoiventAlexandre Galopin,Max-Léo Gérard etFernand Collin, qui seront à l'origine duComité Galopin en représentant respectivement laSociété générale, laBanque de Bruxelles et laKredietbank. Ces derniers reçoivent un appui inconditionnel des ministres qui leur signifient :« Nous vous confions la Belgique ». Bien sûr, il ne pourrait être question de contribuer directement à l'effort de guerre allemand, comme en produisant de l'armement, mais de maintenir l'outil de production industriel belge. L'embargo britannique sur l'importation de denrées alimentaires sur le continent rendant vain tout espoir de voir lesÉtats-Unis venir au secours des populations, comme fut le cas lors de la Première Guerre mondiale. Par ailleurs, il s'agissait également de préserver cette économie pour d'ores et déjà préparer l'après-guerre[2].
Si la vocation première du Comité était de pourvoir au financement des salaires des fonctionnaires et des allocataires sociaux, le groupement eut une incidence bien plus profonde encore se comportant comme un véritablegouvernement économique de l'ombre. La doctrine sera adaptée et développée en1941 et1942. Elle ne tint pas compte de l'article 115 du code pénal, interdisant de produire pour l'occupant, mais s'opposera à ce que l'industrie soit mise trop directement au service de l'envahisseur comme en produisant des armes. Par ailleurs, il est explicitement interdit que des considérations strictement financières président aux choix des marchés[1].
La doctrine n'empêchera pas l'instauration duService du travail obligatoire en.
Une assistance financière secrète fut également mise sur pied avec l'accord de laSociété générale et alimentée par des contributions volontaires. Cette assistance réunit 40 millions de francs. Les organisations syndicales, chrétiennes et socialistes ; les fonctionnaires ! les universités fermées ; et l'armée secrète en profiteront.
Le, avec l'approbation d'Heinrich Himmler, des collaborateurs nazis, membres du « corps de sécurité » SS dirigé parRobert Jan Verbelen (futur collaborateur des Américains) composé à la fois de membres deDeVlag et de laAlgemeene-SS Vlaanderen, assassinentAlexandre Galopin.