Gabriele Giolito de Ferrari (ici peint parTitien en 1554) donna pour la première fois, dans son édition imprimée à Venise en 1555, le titre « Divina » à la Comédie de Dante, qui restera ainsi jusqu'à nos jours.
LaDivine Comédie est généralement considérée comme le premier grand texte enitalien : la langue dans laquelle elle est écrite a eu une influence considérable sur l'idiome moderne de lapéninsule. Pour écrire son œuvre, Dante a été très largement inspiré par le sanglant conflit qu'il a lui-même vécu enItalie, opposant lesGuelfes(Guelfi) et les Gibelins(Ghibellini) (1125-1300). Du point de vue littéraire, Dante fait référence explicite à l’Énéide et à l'Apocalypse de Paul, les deux textes antiques les plus connus dans le genre desrécits de voyage dans les Enfers[4].
Le poème est divisé en trois parties appeléescantiche (pluriel italien pourcantica) :Inferno (Enfer),Purgatorio (Purgatoire) etParadiso (Paradis), chacune composée de trente-troischants (excepté l'Enfer qui contient un chant préliminaire). Le poète narre un voyage à travers les trois règnes supraterrestres qui le conduira jusqu'à la vision de laTrinité. Sa représentation imaginaire etallégorique de l'au-delàchrétien est un sommet de lavision médiévale du monde développée par l'Église catholique romaine.
L'œuvre connut immédiatement un succès extraordinaire et contribua de manière déterminante au processus de consolidation du dialecte toscan commelangue italienne. Le texte, dont on ne possède pas l'autographe, fut copié dès les premières années de sa diffusion, et jusqu'à l'avènement de l'imprimerie, en un grand nombre d'exemplairesmanuscrits. Parallèlement, se diffusa la pratique de laglose et du commentaire, donnant vie à une tradition de lectures et d'études dantesques jamais interrompue. L'étendue des témoignages manuscrits de laCommedia a constitué une difficulté majeure dans l'élaboration de l'apparat critique. On dispose aujourd'hui, en italien, d'une édition de référence réalisée parGiorgio Petrocchi[5] et d'innombrables traductions en français et en d'autres langues.
Tout en recouvrant de nombreuses caractéristiques de la littérature et du style médiéval (inspiration religieuse, intention moraliste, langage et style fondés sur la perception visuelle et immédiate des choses), laCommedia, comme l'a notéeErich Auerbach dansMimésis, est profondément innovante et tend vers une représentation large et dramatique de la réalité.
Le titre original fut probablementCommedia, ouComedìa, dugrecκωμῳδία /kômôidía. C'est en effet ainsi queDante lui-même nomme son œuvre (Enfer XVI 128, Enfer XXI 2). Dans l'Epistola (dont la paternité dantesque n'est pas absolument certaine) adressée àCangrande della Scala, Dante confirme le titre latin de l'œuvre :« Incipit Comedia Dantis Alagherii, Florentini natione, non moribus »[6] (« Ici commence la Comédie de Dante Alighieri, florentin d'origine mais non de mœurs »). La lecture de cette lettre fournit deux raisons justifiant l'attribution de ce titre : l'une, de caractère littéraire, selon laquelle il était d'usage de définir par le terme decommedia un genre littéraire qui, après des débuts difficiles pour le personnage principal, connaît une fin heureuse ; l'autre, stylistique, puisque le motcommedia indiquait une œuvre écrite en langage médian. Ces deux aspects se retrouvent effectivement dans le poème : de laselva oscura,allégorie de l'égarement du poète, on passe à la rédemption finale, la vision de Dieu dans le Paradis ; en second lieu, les vers sont écrits enlangue vulgaire et non en latin qui, bien qu'il existât déjà une riche tradition littéraire enlingua del sì, continuait à être considéré comme la langue par excellence de la culture.
L'adjectif « divina » fut utilisé pour la première fois parBoccace dans sonTrattatello in laude di Dante (Petit Traité à la louange de Dante) (1373), environ soixante-dix ans après l'époque à laquelle le poète a vraisemblablement commencé la composition de son œuvre. La locutionDivina Commedia, cependant, ne devint commune qu'à partir de la seconde moitié duXVIe siècle, lorsqueLudovico Dolce, dans son édition vénitienne de 1555, reprit le titre boccacien[7].
Le nom « commedia » (sous la formecomedìa) apparaît seulement deux fois à l'intérieur du poème (Enfer) que Dante qualifie depoema sacro (poème sacré) dans leParadis.
LaDivine Comédie se déroule « à la moitié du chemin de notre vie » (« Nel mezzo del cammin di nostra vita » : premier vers duChant I ouPréambule général).Dante a précisément trente-cinq ans (l'espérance de vie étant faible auXIVe siècle, et cet âge correspondant au point culminant de la vie selon la Bible).
Première page d'une édition ancienne de laDivine Comédie.
LaDivine Comédie est divisée en trois cantiques composés de trente-trois chants chacun (plus un chant inaugural placé dans l’Enfer). Ce découpage très précis traduit la symbolique des nombres : on distingue 100 chants (33 + 33 + 33 + 1). Ce chiffre 100 renvoie au chiffre « 1 » qui traduit l'unité, alors que la répétition du chiffre « 3 » est associé à laTrinité. Les chants présentent une forme diteterza rima (rime tierce), outerza dantesca (tierce dantesque) faisant se succéder trois fois la même rime embrassée avec une autre suite de trois occurrences. Les vershendécasyllabiques sont regroupés en tercets à rime enchaînée. Ainsi, les premiers vers de l’Enfer :
Ordonnance de l'Univers dans laDivine Comédie. * J. : Jérusalem ; E. : L'Enfer ; * D. : Le Diable ; P. : Le Purgatoire ; * C.C. : Le chemin caché ; * J.E. : Le jardin d'Éden.
Dans laDivine Comédie, la Terre est fixe au centre de l'Univers. Autour d'elle, tournent les neuf cieux :
Le Diable est au centre de la Terre. Sa chute a creusé une cavité conique dont l'axe passe par Jérusalem ; c'est l'Enfer, compartimenté en neuf cercles :
les cinq premiers cercles à l'extérieur de la cité de Dité ;
les quatre derniers cercles à l'intérieur de la même cité.
Un chemin caché mène de la demeure du Diable à une île, diamétralement opposée à Jérusalem, où s'élève le Purgatoire ; celui-ci comprend :
Le récit de l’Enfer, la première des troisparties, s'ouvre avec unchant introductif (qui sert de préambule à l'ensemble du poème) dans lequel le poèteDante Alighieri raconte à la première personne son égarement spirituel : il se représente« dans une forêt obscure »,allégorie dupéché, dans laquelle il se retrouve parce qu'il a perdu« la route droite », celle de la vertu (il faut se souvenir que Dante se sent coupable du péché deluxure lequel est toujours présenté, dans l’Enfer et lePurgatoire, comme le moins lourd des péchés). Cherchant à en trouver l'issue, le poète aperçoit une colline illuminée par la lumière du soleil ; tentant d'en sortir pour avoir une perspective plus large, son avance est entravée par trois bêtes féroces : unelonce (lynx),allégorie de laluxure, unlion, symbole de l'orgueil et unelouve représentant l'avarice, les trois vices à la base de tous les maux. La frayeur que lui inspire la louve est telle que Dante tombe en arrière le long de la pente.
En se relevant il aperçoit l'âme du grand poèteVirgile auquel il demande de l'aide. Virgile,« voyant qu'il pleurait[8] », lui révèle que pour arriver au sommet de la colline et éviter les trois bêtes féroces, il faut prendre une route différente, plus longue et plus pénible, à travers le bien et le mal, et prophétise que la louve sera tuée par un mystérieuxvautre[9],[10]. Le poète se présente comme l'envoyé deBéatrice, la jeune femme (morte à seulement vingt-quatre ans) aimée par Dante, qui avait intercédé auprès de Dieu afin que le poète fût libéré de ses péchés. Virgile et Béatrice sont ici les allégories de laraison et de lathéologie : le premier en tant que poète le plus sage de l'antiquité classique, la seconde parce qu'elle est un moyen d'accès vers le créateur (scala al fattore), selon la vision élaborée par Dante dans laVita Nuova.
Depuis la colline deJérusalem sur laquelle se trouve la forêt, Virgile conduira Dante à travers l'enfer et lepurgatoire parce qu'à travers ce voyage, son âme pourra se relever du mal dans lequel elle était tombée. Puis Béatrice prendra la place de Virgile pour guider Dante auparadis. Virgile, dans le récit allégorique, représente la raison, mais la raison ne suffit pas pour arriver à Dieu ; lafoi est nécessaire et Béatrice représente cette vertu. Virgile en outre n'a pas connu leChrist, il n'est donc pas baptisé et il ne lui est de ce fait pas permis de s'approcher du royaume du Tout-Puissant.
Virgile, mandé parBéatrice, qui vient chercher le poète, va le mener par l'Enfer, seule sortie de cette forêt. Dante et Virgile vont alors descendre à travers neuf cercles concentriques dans chacun desquels sont logés, par ordre de vice, les occupants de l'Enfer. Ici se succèdent des personnages célèbres, comme Virgile ouUlysse, et des personnages côtoyés par Dante et envoyés en Enfer en châtiment de leurs péchés. Leurs supplices sont décrits, par ordre croissant à mesure que l’on descend vers le fond de l’Enfer, qui est aussi le centre de la Terre. Cette partie du voyage se termine par la rencontre avecLucifer, sur lequel Dante et Virgile sont forcés de grimper pour sortir de l'Enfer, « et revoir les étoiles ». Dans la géographie dantesque l'Enfer se présente comme un abîme en forme d'entonnoir. Lucifer l'a creusé dans sa chute sous la ville deJérusalem[11], c'est pourquoi il se trouve vissé au centre de la Terre. Lesâmes des damnés sont envoyées selon leurs péchés dans l'un des neuf cercles infernaux. Plus leur faute est grave, plus ils tombent bas et plus leur châtiment est pénible. Les châtiments attribués sont en rapport (par analogie ou par contraste) avec le péché commis selon la loi ducontrapasso.
Le véritable voyage à travers l'Enfer commence auChant III (dans les précédents Dante exprime auprès de Virgile ses doutes et ses craintes au sujet du voyage qu'ils vont accomplir). Dante et Virgile se trouvent sous la ville deJérusalem, devant la grande porte sur laquelle sont gravés les célèbres vers qui ouvrent ce chant. Le dernier :« Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate » (« Laissez toute espérance, vous qui entrez »), inspire de nouveaux doutes et de nouvelles peurs à Dante, mais son maître, guide et ami lui sourit et le prend par la main car ils doivent désormais avancer. Dans ce lieu hors du temps et privé de lumière, l'Ante-enfer, errent pour toujours lesindolents, ceux qui, dans la vie, n'ont pas voulu prendre position et sont maintenant considérés comme indignes aussi bien de récompense (Paradis) que de châtiment (Enfer) ; un peu plus avant, sur la rive de l'Achéron (premier fleuve infernal), se tiennent provisoirement les âmes qui doivent rejoindre l'autre rive, attendant queCharon, le premier gardien de l'Enfer, les pousse dans sa barque et les fasse traverser.
L'Enfer dantesque est imaginé comme une série de cercles numérotés, toujours plus étroits au fur et à mesure de leur succession dans la série, l'ensemble formant un cône renversé ; l'extrémité la plus étroite correspond au centre de la Terre et est entièrement occupée par Lucifer qui, mouvant ses immenses ailes, produit un vent glacial : la glace est la peine maximale. Dans cet Enfer, à chaque péché correspond un cercle et chaque cercle est plus profond que le précédent et plus proche de Lucifer ; plus lourd est le péché, plus grand sera le numéro du cercle auquel il renvoie.
Au-delà de l'Achéron se trouve le premier cercle, leslimbes. Ici se trouvent les âmes pures qui ont vécu dans lebien mais n'ont pas reçu lebaptême ; sont aussi ici — dans un lieu à part dominé par un« nobile castello » (un noble château) — les anciens« spiriti magni » (les plus grands esprits, dont fait partie Virgile lui-même), ceux qui accomplirent de grandes œuvres pour le plus grand bénéfice du genre humain. Après les limbes, Dante et son maître pénètrent dans l'Enfer proprement dit. À l'entrée se tientMinos, le second gardien de l'Enfer qui, en juge équitable, indique dans quel cercle infernal chaque âme devra expier sa peine. Passé Minos, Dante et Virgile se retrouvent dans le deuxième cercle, où sont punis lesluxurieux : parmi eux se trouvent les âmes deSémiramis,Cléopâtre etHélène de Troie. Les vers du cinquième chant qui racontent l'histoire de la passion amoureuse dePaolo Malatesta etFrancesca da Rimini sont restés particulièrement célèbres. Aux luxurieux, accablés par le vent, succèdent dans le troisième cercle lesgourmands ; ceux-ci sont immergés dans une fange puante, sous une pluie sans trêve, mordus et griffés parCerbère, troisième gardien de l'Enfer ; dans le quatrième cercle se trouvent ensuite lesavares et lesprodigues, divisés en deux groupes destinés à s'affronter éternellement en roulant des tas de pierres tout autour du cercle.
Dante et Virgile rejoignent ensuite le cinquième cercle, devant leStyx, dans les eaux boueuses duquel sont punis lescoléreux et lesindifférents. Les deux poètes sont transportés sur la rive opposée par la barque dePhlégias, quatrième gardien de l'Enfer. Là se dresse la cité deDité (sixième cercle), dans laquelle sont punis les pécheurs conscients de leur péché. Devant la porte fermée de la ville, les deux amis sont bloqués par les démons et lesÉrinyes ; ils n'entreront que grâce à l'intervention de l'archange Michel et verront alors comme sont châtiés ceux« che l'anima col corpo morta fanno » (« qui font mourir l'âme avec le corps »), c'est-à-dire lesépicuriens et leshérétiques parmi lesquels ils rencontrentFarinata degli Uberti, l'un des personnages de l'Enfer dantesque les plus fameux.
Au-delà de la ville, le poète et son guide descendent vers le septième cercle le long d'un ravin escarpé (« alta ripa »), au fond duquel se trouve le troisième fleuve infernal, lePhlégéthon, un fleuve de sang en ébullition. Ce fleuve constitue le premier des trois « girons » qui divisent le septième cercle ; y sont punis lesviolents parmi lesquels leMinotaure tué parThésée avec l'aide d'Ariane. Sur l'autre rive du fleuve se trouve le second giron que Dante et Virgile rejoignent grâce à l'aide ducentaureNessos ; ici se tiennent les violents contre eux-mêmes, lessuicidés transformés en arbustes secs, éternellement déchirés par lesHarpies ; parmi eux se trouvePier della Vigna ; dans le giron également sont les gaspilleurs, poursuivis et dévorés par des chiennes. Le troisième et dernier giron, est une lande brûlante où séjournent les violents contreDieu, lanature et l'art mais aussi lesblasphémateurs, lessodomites (parmi lesquelsBrunetto Latini) et lesusuriers. Dante consacrera un nombre important de vers, duChant XIV auChant XVII.
Après le septième cercle, Dante et Virgile descendent par unburrato (ravin) sur le dos deGéryon, le monstre infernal au visage humain, aux pattes de lion, au corps de serpent et à la queue de scorpion. Ils rejoignent ainsi le huitième cercle appeléMalebolge, où sont punis lesfraudeurs. Le huitième cercle est divisé en dixbolges ; chaque bolge est un fossé circulaire. Les cercles sont concentriques, creusés dans la roche et descendant en terrasses vers le bas. À leur base s'ouvre le« Pozzo dei Giganti » (le « puits desGéants »). Dans les bolges sont punis les ruffians et séducteurs, adulateurs et flatteurs, fraudeurs et simoniaques, devins et ensorceleurs, concussionnaires, hypocrites, voleurs, conseillers fourbes — parmi lesquelsUlysse etDiomède. Ulysse raconte aux deux voyageurs son dernier périple ; Dante, qui ne connaissait pas la prédiction deTirésias sur la mort d'Ulysse en invente la fin dans un gouffre maritime au-delà des colonnes d'Hercule, symbole pour Dante de la raison et des limites du monde. Se rencontrent encore les semeurs de scandale et de schisme et les faussaires — dont, dans la dixième boge, le« folletto »Gianni Schicchi ; enfin, les deux poètes accèdent au neuvième et dernier cercle, où sont punis les traîtres.
Ce cercle est divisé en quatre« zones », couvertes par les eaux gelées duCocyte ; dans la première, appelée« Caina » (deCaïn qui tua son frèreAbel), sont punis les traîtres à la parenté ; dans la seconde,« Antenora » (d'Anténor, qui livra lepalladium deTroie aux ennemis grecs), se tiennent les traîtres à la patrie ; dans la troisième, la« Tolomea » (du roiPtolémée XIII, qui, au temps deJules César tua son hôtePompée), se trouvent les traîtres à leurs hôtes, et enfin, dans la quatrième,« Giudecca » (deJudas, qui trahitJésus), sont punis les traîtres à leurs bienfaiteurs. Dans l'Antenora, Dante rencontre leComte Ugolin qui raconte son enfermement dans la« Torre della Muda » avec ses fils et leur mort de faim. Enfermement et mort ordonnés par l'archevêque Ruggieri. Ugolin apparaît dans l'Enfer autant comme un damné que comme undémon vengeur rongeant éternellement la tête de son bourreau. Dans la dernière zone se trouvent les trois grands traîtres :Cassius,Brutus etJudas ; leur peine consiste à être broyés par les trois bouches deLucifer qui demeure en ces lieux.
Descendant le long de son corps velu, Dante et Virgile atteignent une grotte où ils trouvent quelque escalier. Dante est étonné de ne plus voir le dos de Lucifer et Virgile lui explique qu'ils se trouvent dans l'hémisphère austral. Quittant la« natural burella », ils prennent enfin le chemin qui les conduira à la plage du Purgatoire, à la base de laquelle ils sortiront bientôt« a riveder le stelle ».
Dante et Virgile ressortent sur la plage d'une île située de l’autre côté du globe terrestre. Ils aperçoivent alors le mont du Purgatoire, le long duquel montent les âmes des morts qui se sont repentis. Le mont est composé d'un Antépurgatoire et de sept « girons » où doivent attendre les morts, le même temps qu’ils ont mis à se repentir. Alors que des cris et des plaintes déchiraient l'Enfer, le Purgatoire résonne de mélodies. Les âmes arrivent en chantant le psaume « In exitu Israël de Aegypto ». Chaque pécheur occupe une place relative à son péché, qui lui est systématiquement rappelé tandis qu'on invoque pour lui l'exemple de personnes qui se sont distinguées dans la qualité contraire. Au fur et à mesure qu'ils expient leurs fautes, les pénitents peuvent gravir la montagne, jusqu'à ce qu'ils parviennent à l'entrée du Paradis. Les prières des vivants peuvent alors les aider à en ouvrir les portes.
Encore une fois, la montée est ponctuée des rencontres avec divers personnages connus de Dante ou plus célèbres (Arnaut Daniel,Adrien V, etc.). Dante place ses amis dudolce stil novo dans le Purgatoire. Arrivé au Paradis terrestre, en haut de la montagne, Virgile laisse Dante et retourne en Enfer. C’est Béatrice qui vient alors chercher le poète pour lui servir de guide, et « sortir vers les étoiles ».
Cette partie du texte est dédiée àCangrande della Scala.Beatrice Portinari, sa muse, fait passer Dante au Paradis, qui est construit à l'inverse de l'Enfer (neuf sphères concentriques dirigés vers le haut). Ici on croise de nombreux saints. Chaque sphère correspond en fait à un ciel (ciel de laLune, deMercure, deVénus, etc.) dans lequel sont logés les hommes sans péchés selon leur mérite. À la fin du parcours les apôtres duChrist interrogent Dante, qui répond justement à leurs questions, et passe au dixième ciel ou Empyrée. Là, Béatrice le quitte et c'est saintBernard de Clairvaux qui devient le dernier guide de Dante. Ce dernier adresse une prière à laSainte Vierge et finalement Dante reçoit la révélation suprême de Dieu, l'« Amour qui meut le ciel et les étoiles ».
Dante écrit, dans le chant XX duPurgatoire,« Je fus appelé làHugues Capet : de moi sont nés les Philippe et les Louis, par qui nouvellement est régie la France. Je fus fils d’un boucher de Paris. »[12]. Ces mots, que ne corrobore aucun texte antérieur, suscitent une rumeur qui traverse les Alpes et, dans le royaume de France, devient une chanson de geste populaire dès 1358-1360[13], reprise parFrançois Villon auXVe siècle, puis, à laRévolution française, motive le jugement deLouis XVI sous le nom roturier de « Louis Capet »[14].Certains ont affirmé que cette rumeur visait à discréditer lamaison capétienne des princes de Sicile[réf. souhaitée], à laquelle laDivine Comédie reprochait le massacre desVêpres siciliennes et l'exécution du jeuneConradin.
AuXVe siècle,Botticelli, célèbre peintre de Florence, réalisa sur commande 92 dessins sur parchemin à la pointe de métal, repris à l'encre et mis partiellement en couleurs[15] et destinés à illustrer l'œuvre de Dante.
Par son côté initiatique, laDivine Comédie et ses trente-trois chants dans chacune des trois parties, a pu inspirer les fondateurs de lafranc-maçonnerie auXVIIIe siècle.
William Blake, poète et graveur anglais duXVIIIe siècle, sous commande effectue environ 100 tableaux inspirés par l'œuvre de Dante. Ces tableaux se retrouvent repartis dans des prestigieux musées britanniques.
Romeo Castellucci, metteur en scène et plasticien italien, par ailleurs illustre représentant du « théâtre postdramatique », invité d'honneur aufestival d'Avignon, donne une version librement adaptée de la trilogie de Dante, notamment en représentant l'Enfer sur la scène duPalais des papes avec une centaine d'acteurs dont des enfants âgés de 4 ou 5 ans ainsi que des chiens et des chevaux[19].
En 1993, dansCommedia, la chorégraphe américaineCarolyn Carlson et sa troupe interpréteront une transcription de laDivine Comédie.
Entre 2006 et 2009, le chorégraphe contemporain italienEmio Greco s'inspire librement de laDivine Comédie pour une trilogie de même nom.
DansDante Shinkyoku (« La Divine Comédie de Dante »),Go Nagai adapte très fidèlement le récit de Dante, et intègre à la mise en page des illustrations directement inspirées des gravures deGustave Doré. Il est disponible en version française depuis 2015 en 3 tomes aux éditions Black Box. Par ailleurs, son mangaDevilman s'inspire fortement du récit de Dante.
Dans les chapitres dumangaLes Chevaliers du Zodiaque consacrés àHadès, l'auteurMasami Kurumada s'inspire lui aussi des gravures de Doré, ainsi que du récit de Dante. La seconde partie de la sagaSaint Seiya : Hadès est d'ailleurs intituléeInferno[20],[21],[22].
Le comicsSpawnde Todd Mc Farlane s'inspire de l'œuvre et principalement du huitième cercle : l'adversaire principal du héros se nomme Malebolgia.
Dans le mangaOne Piece, la grande prison d'Impel Down est une caricature des cercles infernaux de Dante.
Dans le mangaSoul Eater, le livre d'Eibon, dont le nom est lui même inspiré de l’œuvre deH.P. Lovecraft, dans lequel est enfermé Death the Kid est divisé en 7 chapitres dans lesquels les amis de Kid doivent affronter dans chaque chapitre un péché, tel les cercles de l'Enfer.
Le roman graphiqueL'Accident de chasse (2020), deDavid L. Carlson etLandis Blair, raconte une histoire de rédemption par la littérature où l'Enfer de Dante joue un rôle particulièrement important, donnant lieu à de nombreuses illustrations de scènes issues de ce cantique de la Divine Comédie.
Honoré de Balzac a choisi le titre deLa Comédie humaine en référence à laDivine Comédie, dont il admire« la merveilleuse charpente d'idées sur laquelle le plus grand poète italien a construit son poème, le seul que les modernes puissent opposer à celui d'Homère »[23] et il ajoute en dédicace au prince de Teano :« Jusqu'à ce que je vous eusse entendu, la DIVINE COMÉDIE me semblait une immense énigme, dont le mot n'avait été trouvé par personne, et moins par les commentateurs que par qui que ce soit. Comprendre ainsi Dante, c'est être grand comme lui »[24].
Victor Hugo fait plusieurs fois référence à laDivine Comédie dans son romanNotre-Dame de Paris. Par exemple, le chapitreLasciate ogne speranza est nommé d'après la célèbre inscription sur la porte de l'enfer.
Ossip Mandelstam, dansEntretien sur Dante, exprime en 1933, en partant de laDivine Comédie, sa conception personnelle de la poésie.
La Fin des temps, quatrième roman deHaruki Murakami (1985, trad. 1992) est largement inspiré deL'Enfer. Le narrateur, seul détenteur de la « clé des temps » a pour mission d'assister un vieux sage dans le décryptage d'un idiome international. Ce parcours initiatique l'entrainera au cœur de limbes obscures situées sous la ville de Tokyo, d'où il remontera par un escalier en colimaçon d'apparence infinie. L'auteur, grand amateur de tragédies grecques, et ayant vécu en Italie non sans raison, parcourt les différentes strates de la consciences humaine au fils de chacun de ses romans.
Virgile, non, deMonique Wittig (1985,Éditions de Minuit), est une réécriture lesbienne et féministe de laDivine comédie de Dante. Wittig, le personnage principal, est guidé par son guide Manastabal dans les différents cercles de l'enfer qui doivent lui permettre de rejoindre sa providence.
DansL'Âme du mal (2002) deMaxime Chattam, un tueur en série envoie des messages à la police contenant des citations de laDivine Comédie, le tueur s'inspire du voyage de Dante dans les enfers lors de ses meurtres.
Le septième livre de la sérieAmos Daragon,Voyage Aux Enfers, reprend beaucoup d'idées de ce livre dont les cinq fleuves et les neuf niveaux des enfers.
En 2005, après Dante,Balzac etJacques Villeglé,Bernard Noël choisit le titre deComédie intime pour la réunion de ses monologues réédités dans le volumeŒuvres IV publié parP.O.L.
Dante's Divine Comedy, romans deSandow Birk etMarcus Sanders, illustrés parSandow Birk. Dante et Virgile traversent l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis contemporains. Un film d'animation,Dante's Inferno, est adapté du premier tome, avec les voix deJames Cromwell etDermot Mulroney.
Marc-Edouard Nabe a écrit son romanL'Homme qui arrêta d'écrire (2010) comme une transposition de laDivine Comédie[25]. Il s'agit du parcours de l'auteur pendant sept jours à travers le Paris des années 2000, qui respecte la trame de laDivine Comédie.
DansInferno deDan Brown, sorti en 2013, le hérosRobert Langdon doit faire face à un terroriste se basant sur la trilogie deDante pour justifier ses méfaits.
1876 :Piotr Ilitch Tchaïkovski,Francesca da Rimini, poème symphonique qui décrit la fin du chant V de l'Enfer : Après une sombre introduction décrivant le paysage désolé de l'Enfer, l'ouragan infernal tourmentant Francesca et son amant déferle avec fureur puis s'éteint, laissant le temps à Francesca de raconter au poète sa tragique histoire d'amour puis l'ouragan, encore plus violent, revient et l'emporte de nouveau dans son supplice éternel.
1972 :Henry Barraud,La divine comédie, cantate pour cinq voix et 15 instruments.
Dans les années 1970, laDivine Comédie fait l'objet d'une œuvre électroacoustique de grande ampleur en deux parties :l’Enfer deBernard Parmegiani etle Purgatoire etparadis terrestre deFrançois Bayle
1979 :Nino Ferrer publie l'albumBlanat, essentiellement en langue anglaise, mais dont le premier titre, discrètement intituléIntroduction, met en musique l'extrait, en version originale italienne, consacré à la porte de l'Enfer.
Le nom même du groupeIced Earth est une subtile référence à la vision de l'enfer gelé de Dante. Sur leur troisième albumBurnt Offerings, on trouve une chanson (longue de 16 minutes) intituléeDante's Inferno retraçant le voyage de Dante.
Tangerine Dream a composé une trilogie d'albums intituléeLa Divina Commedia. Les trois albums ont pour nomInferno,Purgatorio (en deux disques) et Paradiso (en deux disques).
M conclut sa chansonEst-ce que c'est ça ? tirée de l'albumMister Mystère par une traduction des derniers vers duParadis : « L'amour, qui met en mouvement le soleil et les autres étoiles ».
Les premiers vers deL'Enfer sont cités parDavid Hayter dans la chansonGo de la canadienneGrimes.
L'album Chant IV de la musicienne expérimentale Golem Mecanique est directement inspiré et composé autour du Chant IV del'Enfer.
Le groupesud-coréenCIX consacre tout leur univers à la Divine Comédie, de par les citations dans de nombreux clips[28],[29], dans leurs mini-films[30] mais aussi leurs illustrations de leur série d'EPHello.
Le musicienJohn Frusciante nomma son album studio de 2009The Empyrean en référence à l'Empyrée, ciel le plus éloigné de la terre et théâtre du dernier chant de laDivine Comédie.
DansThe House that Jack Built, deLars Von Trier, le personnage principal, tueur en série, est guidé par Verge (qui n'est autre que Virgile) à travers les Enfers. Le film reproduit également le tableau d'Eugène Delacroix,La Barque de Dante.
Dans l'épisode 2 de la saison 10 deEsprits criminels, le tueur commet des meurtres en suivant les neuf cercles de l'enfer.
Dans la saison 4, épisode 2, deLucifer, Lucifer fait référence à l'enfer de Dante quand l'inspecteur Chloe Decker lui pose des questions au sujet de l'enfer. L'épisode s'appelle d'ailleursL'enfer de Dante.
DansMalcolm, saison 3, épisode 21, Lloyd cite l'inscription de la porte des enfers : « Abandonne tout espoir toi qui entre ici ».
Le jeu vidéoDante's Inferno est unbeat them all retraçant une interprétation de l'histoire de Dante, de sa plongée en enfer à son affrontement avec Lucifer en passant par les neuf cercles où sont punies les âmes des damnés. Des modifications importantes, principalement aux niveaux scénaristique et artistique, ont été apportées pour les besoins du jeu (notamment quant à l'aspect guerrier de Dante, armé dans le jeu d'une faux squelettique arrachée à La Mort, illustrée dans le jeu par une Faucheuse.) Virgile guide dans cet opus Dante à travers les Malebolges, croisant d'illustres personnages (tels que Cléopâtre dans le cercle de la luxure) tout comme sa propre famille ; l'esprit du poème est cependant globalement respecté, son architecture vis-à-vis de l'œuvre comme l'ordre des péchés. Le jeu s'arrête après la rencontre de Dante et Lucifer, sa défaite et son accession au purgatoire (Virgile n'accompagnera alors pas Dante, au bénéfice de Beatrice).
La série de jeuxDevil May Cry reprend des éléments de laDivine Comédie. Le héros du jeu s'appelle Dante et son frère Vergil. DansDevil May Cry 3, Dante et Vergil descendent dans l'enfer des démons.
Ifrit, une des invocations récurrentes de la série de jeux vidéoFinal Fantasy, dispose d'une puissante attaque nomméeDivine Comédie. La scène l'accompagnant est inspirée de la symbolique de l'enfer : fournaise, bête à corne, etc.
Final Fantasy IV met en scène plusieurs ennemis portant les noms de démons Malebranche : Scarmiglione, Cagnazzio, Barbariccia, Rubicante ou Calcabrina. Rubicante fait d'ailleurs une référence directe à l'Enfer, clamant que « même les vents glacés du neuvième cercle de l'Enfer ne peuvent pénétrer » son manteau de flammes.
DansFinal Fantasy VIII, dans la citadelle d'Ultimecia, avant d'affronter le boss optionnel Minotaure est inscrit la phrase « vous qui pénétrez en ces lieux, perdez toute espérance ».
Umineko no Naku Koro ni, undōjin de typevisual novel, possède des références de l’œuvre de Dante. Ainsi un personnage sera nommé Virgilia et aidera le héros à triompher de Béatrice qui tente de rejoindre la terre dorée, symbolique du Paradis.Ryūkishi07, l'auteur de cette œuvre, a lui-même précisé à l'Epitanime 2012 à Paris que ce n'était qu'une « référence banale » et non une inspiration poussée du chef-d’œuvre de Dante.
DansMetaphor: ReFantazio, unJRPG sorti en 2024 développé parAtlus et édité parSega, le dernier affrontement se déroule face à un ennemi à 3 visages à l'allure démoniaque, une référence directe au portrait deSatan dans la divine comédie. Dans le combat, le boss a une mécanique particulière pour se régénérer : il mâche des serviteurs. C'est une nouvelle référence au poème original dans lequel Satan mangeJudas Iscariote,Marcus Junius Brutus etCaius Cassius Longinus. De plus, le personnage que l'on affronte représente métaphoriquement Satan : de manière similaire à ce dernier, il tente d'usurper un pouvoir immense, proche de celui d'un dieu pour arriver à ses fins. Dans la poursuite de ses objectifs et sa quête de pouvoir, il abandonne toute humanité à un point où sa personnalité disparaît, le transformant en un monstre tel que décrit plus tôt, à 3 visages.
De nombreux aspects de laDivine Comédie ont pu influencer les univers des jeux de rôle sur table : l'esthétique infernale, mais aussi le voyage entre les plans, la ludification du salut et le symbolisme[31].
La première inspiration de laDivine Comédie dans les jeux de rôle sur table est un article duDragon Magazine (1977) parGary Gygax sur les plans astraux dans l'univers deDonjons & Dragons[32]. Elle est ensuite reprise dans le Manuel des joueurs puis dans divers suppléments du jeu.
Le supplémentTo Hell and Back de Role Aids, le moduleInferno (1980) de Judges Guild etInferno: Dante’s Guide to Hell (2021) offrent un cadre et un scénario basés sur l'Enfer dans un cadre médiéval fantastique.
Le supplémentInferno (2003) pour l'édition française deKult s'inspire un peu de Dante.
DansShadowrun, Dante's Inferno est une immense boîte de nuit iconique de Seattle où les personnages peuvent recevoir leurs missions.
Dans le Monde du Progrès du jeuSLA Industries, Dante est un monde de guerre où l'espérance de vie ne dépasse pas quelques minutes.
DansWraith : Le Néant, Dante lui-même est l'auteur apocryphe d'une histoire de l'univers de jeuHistoria Popularis Stygiae (“Une histoire populaire de Stygie”).
On dispose d'une édition de référence réalisée parGiorgio Petrocchi[5]. Elle est relue, et parfois légèrement amendée, dans l'édition bilingueLa Comédie - Poème sacré deJean-Charles Vegliante, parue en 2012 chez Gallimard (poésie/gallimard, 20142).
LaDivine Comédie a fait l'objet d'un nombre considérable d'éditions,traductions et commentaires :
la première édition est de1472, il en existe encore dix exemplaires (trois en France et sept aux États-Unis). En1999, un exemplaire s'est vendu en France pour la somme de 777 500 euros.
André Pératé,La Divine Comédie, Paris, 1922-1923, réédition en 1971-1972.
René-Albert Gutmann,La Comédie de Dante Alighieri de Florence. L’Enfer nouvellement traduit par René A. Gutmann. Édition décorée de gravures sur bois originales d’Hermann Paul,Léon Pichon, 1924[36]
Alexandre Masseron, édition bilingue. Albin Michel (1947–50) 4 vol.(OCLC757750),Le club français du livre (Illustrations de Botticelli, 1954), 3 vol. (rééd. 1964)
Louise Espinasse Mongenet, les Libraires associés, traduction complète dela Divine Comédie. texte français et notes revus par Louise Cohen et Claude Ambroise et préfacé par Paul Renucci, 1965[37].
Henri Longnon, traduction en alexandrins non rimés, accompagnée de 170 p. de notes, éd. Classiques Garnier 1959, dernière réédition en 2019.
Alexandre Cioranescu,Dante Alighieri: La Divine Comédie. Traduction, introduction et commentaire par Alexandre Cioranescu, 2 vol., Éditions Rencontre Société Coopérative, Lausanne, 1964, 1968[43]
André Pézard est pour leXXe siècle le spécialistefrançais deDante avec la publication en 1965 dans la Pléiade de l'œuvre complète traduite et commentée[44].
Jacqueline Risset a publié une édition bilingue et commentée en trois volumes (en 1985, 1988 et 1990) de laDivine Comédie plusieurs fois rééditée.
Édition reprise dans la collection « GF »[45] et par la nouvelle édition bilingue deLa Divine Comédie parue en 2019 dans la collection de la Pléiade[46].
Jean-Charles Vegliante, éd. bilingue, notices et postface :La Comédie (Enfer,Purgatoire,Paradis), Paris - Arles, Imprimerie Nationale - Actes Sud, 3 vol. 1996-2007. Trad. en vers.
Marc Scialom a réalisé une traduction du poème pour l'édition desŒuvres complètes de Dante au Livre de poche en 1996 (collection « La Pochothèque »),(ISBN9782253132684), réédition en 2002.
Didier Marc Garin,compositeurcontemporain, s’est consacré pendant sept ans à la traduction de laDivine Comédie, publiée en2003[26] et trame d'unopéra d'une durée de vingt-quatre heures dont il a entrepris la composition en 2005[47].
René de Ceccatty, nouvelle traduction en vers de huit pieds et préface, éditions Points Poésie, 2017.
Kolja Micevic, troisième édition commentée – les deux premières ayant été publiées à compte d'auteur, en vers triples (terza rima), illustrée parVladimir Velickovic, Éditions Ésopie, 2018.(ISBN9791092404036).
William Cliff, édition bilingue, traduction en décasyllabes non rimés, éd. La Table ronde, 2014 (L'Enfer) et 2021 (Le Purgatoire)
Danièle Robert, nouvelle traduction en tierces rimes, édition bilingue, préfaces, notes et bibliographie, éditions Actes Sud :Enfer (2016),Purgatoire (2018),Paradis (2020).
Michel Orcel, éd. bilingue, préf. Florian Rodari, avertissement du trad., La Dogana, Genève :L'Enfer (2018),Le Purgatoire (2020),Le Paradis (2021).
↑a etbDante Alighieri,La Divine Comédie, traduit de l'italien, présenté et annoté parDidier Marc Garin, Paris, Éditions de la Différence, éd. bilingue, 2003, 1040 p.(ISBN2729114599)
↑PaulRenucci,Dante. La Divine comédie. [Traduction de Louise Espinasse-Mongenet. Texte français et notes revus par Louise Cohen et Claude Ambroise, les Libraires associés (Dijon, impr. Darantière),(lire en ligne)
↑CharlesMaurras,L' enfer, Nouvelle librairie nationale,(lire en ligne)
↑Dante Alighieri (1265-1321) Auteur dutexte,La divine comédie ; Le Purgatoire. Tome 1 / Dante Alighieri ; traduction nouvelle et notes de L. Espinasse-Mongenet,(lire en ligne)
↑Dante Alighieri (1265-1321) Auteur dutexte,La divine comédie ; Le Purgatoire. Tome 2 / Dante Alighieri ; traduction nouvelle et notes de L. Espinasse-Mongenet,(lire en ligne)
↑Dante, La Divine Comédie, catalogue de la Pléiade :« Trad. de l'italien par Jacqueline Risset. Édition publiée sous la direction de Carlo Ossola avec la collaboration de Jean-Pierre Ferrini, Luca Fiorentini, Ilaria Gallinaro et Pasquale Porro. »
Œuvres de Dante Aligheri :Vie nouvelle (traduction française de Delécluze) etDivine comédie (traduction de Brizeux). Paris 1843. Livre ancien numérisé disponible au format PDF en libre téléchargement.Autre édition. Quelques pages défectueuses sur chacun des deux fichiers indiqués.