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| Direction nationale du renseignement territorial | ||||
Logo de la DNRT. | ||||
| Création | ||||
|---|---|---|---|---|
| Affiliation | Direction générale de la Police nationale duministère de l'Intérieur français | |||
| Siège | 11rue des Saussaies 75008Paris | |||
| Coordonnées | 48° 52′ 17″ N, 2° 19′ 03″ E | |||
| Effectifs | 3 100(février 2025) | |||
| Activité(s) | Service de renseignement | |||
| Direction | Bertrand Chamoulaud (depuis le 12 juillet 2021)[1] | |||
| Site web | https://www.police-nationale.interieur.gouv.fr/ | |||
| Géolocalisation du siège | ||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Paris Géolocalisation sur la carte :8e arrondissement de Paris | ||||
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Ladirection nationale du renseignement territorial (DNRT) est unservice de renseignement français placé sous l'autorité dudirecteur général de la police nationale (DGPN) au sein de laPolice nationale.
Cette direction a été créée dans le cadre de la réorganisation de la Police nationale survenue en 2023 en remplacement duservice central du renseignement territorial (SCRT), qui dépendait de ladirection centrale de la Sécurité publique (DCSP).
La DNRT est l'un des quatre services de renseignement duministère de l’Intérieur avec ladirection générale de la Sécurité intérieure (DGSI), ladirection du renseignement de la préfecture de Police (DRPP) et laSous-direction de l’anticipation opérationnelle (SDAO) de laGendarmerie nationale.
La DNRT est chargée d'assurer la recherche, la collecte, l'analyse et l'exploitation du renseignement relatif aux enjeux stratégiques ainsi qu’aux menaces et aux risques susceptibles d'affecter la vie de la Nation, hors du ressort de lapréfecture de Police de Paris[2], en particulier ceux susceptibles d'entraîner des mouvements revendicatifs ou protestataires tels que lesdérives sectaires, les phénomènes de repli communautaire et identitaire, ainsi que la contestation politique violente ou encore la faillite d'uneentreprise locale.
Elle appartient à lacommunauté nationale du renseignement.

La fusion de la majorité des effectifs de ladirection centrale des Renseignements généraux (DCRG) au sein de ladirection centrale du Renseignement intérieur (DCRI) en 2008 conduit à la création de la sous-direction de l'information générale (SDIG) au sein de laDCSP.
Toutefois, la SDIG peine à trouver sa place en raison de moyens réduits et d'objectifs peu clairs. L'affaire Merah, qui met en lumière le manque de coordination entre DCRI et SDIG, conduit leministre de l'Intérieur,Manuel Valls, à envisager une réorganisation du renseignement qui aboutit à la création de laDGSI et du SCRT en 2014[3],[4].
Le SCRT est devenu la DNRT, dans le cadre de la réorganisation de laPolice nationale survenue en 2023[5].
La DNRT travaille, pour certaines de ses missions[6], en complémentarité avec des services partenaires de lacommunauté nationale du renseignement. La coordination avec l’ensemble des partenaires de lasécurité intérieure est recherchée, afin de pouvoir exploiter le renseignement du service et travailler dans un esprit de coopération.
La DNRT comprend dans ses structures des militaires de laGendarmerie nationale, ce qui renforce la coopération entreDGPN etdirection générale de la Gendarmerie nationale (DGGN).
Composé majoritairement depoliciers, le service compte également desgendarmes. Le SCRT comptait 1 975 fonctionnaires en[3], contre 1 847 pour la SDIG en fin d'année 2013. Il compte, en 2017, 2 600 policiers et gendarmes[7].
Lors de la naissance du SCRT en, 203 postes devaient être créés dans le cadre d'un plan quinquennal 2013-2018, avant que 500 nouveaux postes ne soient annoncés dans le cadre du plan de lutte antiterroriste, puis 130 autres dans le cadre du pacte de sécurité, après les attentats des mois de janvier et de.
2 680 fonctionnaires devraient donc constituer le SCRT en fin d'année 2018, les dernières annonces du ministre de l'intérieur faisant précisément état de « 2 160 fonctionnaires » en mars 2016, de « 2 326 fonctionnaires » en fin d'année 2016 et de « 2 490 policiers et gendarmes » en fin d'année 2017. Les dernières prévisions émises par la DCSP font quant à elles état de recrutements visant une cible de 2 700\2 800 agents en fin d'année 2017.
À l'issue du plan de renfort quinquennal 2017-2022, le SCRT devrait compter près de 3 200 policiers et gendarmes[8].
Au niveau central, le SCRT comporte 7 divisions :
La DNRA est une branche pleinement opérationnelle du SCRT, chargée des surveillances discrètes dans les domaines sensibles comme l'antiterrorisme. Au niveau territorial, elle s'appuie sur 6 sections zonales de la recherche et de l'appui (SZRA) implantées à Lille, Metz, Lyon, Marseille, Bordeaux et Rennes. Les SZRA de Metz, Bordeaux et Marseille disposent en outre respectivement de groupes de recherche et d'appui implantés à Strasbourg, Toulouse et Nice.
Selon le rapport 2020-2021 de ladélégation parlementaire au renseignement, le SCRT dispose de 255 implantations territoriales réparties sur le territoire métropolitain et lesdépartements et territoires d’outre-mer comme suit :
| Anciens services |
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|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Communauté du renseignement |
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| Autres organismes |
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Voir aussi : | |||||||||