Pour les articles homonymes, voirDAJ.
| Fondation |
|---|
| Sigle | |
|---|---|
| Forme juridique | |
| Domaine d'activité | |
| Pays | |
| Coordonnées |
| Effectif | |
|---|---|
| Directrice etagent judiciaire | Clémence Olsina(d)(depuis) |
| Affiliation | |
| Site web |
| SIREN | |
|---|---|
| OpenCorporates |
Ladirection des affaires juridiques desministères économiques et financiers (DAJ) est unedirection à vocation ministérielle et interministérielle chargée des affaires juridiques des ministères économiques et financiers français.Depuis le,Clémence Olsina est directrice des affaires juridiques[1].
La direction des affaires juridiques des ministères économiques et financiers est créée le 2 novembre 1998[2]. Elle est issue de la fusion de trois services : le service contentieux de l’agent judiciaire du trésor public (depuis 2012, appelé « agent judiciaire de l’État »), le secrétariat général de la commission centrale des marchés et la sous-direction des affaires juridiques et contentieuses (anciennement rattachée à la direction générale de l’administration et des finances dusecrétariat d’État chargé de l’industrie)[3],[4].
Le1er janvier 2020, l’Agence du patrimoine immatériel de l’État est fusionnée à la direction des affaires juridiques au sein de la nouvelle« mission d’appui au patrimoine immatériel de l’État »[5]. Ce rattachement a été décidé par le Comité interministériel de la transformation publique du pour mutualiser les ressources et rechercher une meilleure performance de la dépense publique et de l’administration[6].
La direction des affaires juridiques« exerce une fonction de conseil, d’expertise et d’assistance » juridiques auprès des services du ministère chargé de l’économie et des finances, des autresadministrations de l’État et de leursétablissements publics[5].
Sous réserve des attributions de ladirection de la législation fiscale, la direction des affaires juridiques coordonne l’élaboration de textes législatifs etréglementaires des ministères économiques et financiers, notamment en matière dedroit de la commande[7],[8],[9] et dudomaine publics. Elle assure le suivi de l’application des lois. Elle coordonne les travaux detransposition desdirectives et le suivi des contentieux[5],[10].
La direction des affaires juridiques, par l’intermédiaire de la mission d’appui aupatrimoine immatériel de l’État, est également chargée de lagestion des portefeuilles de marques des administrations, c’est-à-dire de protéger les marques et les noms de domaine de l’État[5].
Pour un article plus général, voirAgent judiciaire de l'État en France.
Le directeur des affaires juridiques est, en outre,agent judiciaire de l’État.
Il exerce, à ce titre, la représentation de l’État devant les juridictions de l’ordre judiciaire pour les causes étrangères à la matière fiscale, domaniale, de l’enseignement, d’expropriation et de réquisition[11]. Il assure la défense des intérêts pécuniaires de l’État devant les tribunaux judiciaires. En tant qu’agent judiciaire de l’État, la direction des affaires juridiques agit aussi bien en demande, pour recouvrer des créances de l’État, qu'en défense, concernant des dettes réclamées à l’État[12].
Outre le département des ressources qui assure les fonctions support, la direction des affaires juridiques est composée de quatre sous-directions en fonction desbranches du droit[13],[14] :
Issue de l’Agence du patrimoine immatériel de l’État, une mission d’appui au patrimoine immatériel de l’État est créée à la DAJ le1er janvier 2020[5].
Le directeur des affaires juridiques, agent judiciaire de l’État, est nommé par le président de la République, par undécret en Conseil des ministres. Il est assisté d’un chef de service, adjoint au directeur.
| Identité | Période | |
|---|---|---|
| Début | Fin | |
| Laure Bédier(d)[15] | ||
| Clémence Olsina(d) | ||
Auparavant et depuis le, Laure Bédier a été directrice des affaires juridiques[1]. Issue du corps desadministrateurs du Sénat puis intégrée dans le corps des membres duConseil d’État en tant que maître des requêtes le[16],Laure Bédier est nommée directrice des affaires juridiques et agent judiciaire de l’État le[1]. Elle occupait auparavant les fonctions de directrice des affaires juridiques de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP). À son poste de directrice des affaires juridiques des ministères économiques et financiers, elle est nommée conseillère d’État le[17].
| Transversaux | |
|---|---|
| Développement économique et régulation | |
| Budget | |
| Fiscalité | |
| Gestion publique | |
| Contrôle | |
| Statistiques | |
| Réglementation | |
| Relation avec les usagers | |
| Gestion des comptes sociaux | |
| Fonctions supports |
|