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Dans sa forme moderne, la direction de la police judiciaire de la Préfecture de police (DPJ-PP) a été créée par ledécret du et l’arrêté préfectoral du. Le décret fut signé parCélestin Hennion,préfet de police de l'époque[2]. Cette création avait trois objectifs :
Suppression de la direction des recherches ;
Création de la direction de la police judiciaire ;
Si le siège est situé, de sa création, en août 1913, jusqu'en août 2017, au36, quai des Orfèvres, les différents services sont répartis sur dix-huit sites différents.
Ancien logotype de la DRPJ Parisjusqu'en 2017. En arrière plan le36, quai des Orfèvres.
Logotype actuel de la DPJ Paris. Les vitres du 36, rue du Bastion y sont notamment représentées.
À l'occasion du changement de siège, le logotype a été changé. En effet le nouveau logotype représente de manière stylisée le nouveau bâtiment situé au36, rue du Bastion. Le nombre « 36 » apparaît également, mettant en avant la continuité car l'ancien siège était au même numéro[4].
La DPJ-PP est chargée de la lutte contre la criminalité et la délinquance organisée ou spécialisée, de la mise en œuvre et du contrôle des moyens de police technique et scientifique et d'identité judiciaire, des outils informatiques et des documentations opérationnelles d'aide aux investigations.
l'État-Major de la DPJ dépendant directement du Directeur et de son Directeur-adjoint ;
Le siège de la Direction Régionale de la Police Judiciaire de PARIS (compétence sur la capitale intra-muros et sa "petite couronne")
Les missions de veille et de surveillance opérationnelle lui sont attachées, par le biais d'un Chef d’État-major, regroupant deux services[6] : leService d'Information et d'Assistance (S.I.A.), et leService d'Information, de Renseignement et d'Analyse Stratégique sur la Criminalité Organisée (abrégé couramment en "SIRASCO "). Le service de l’État-major ne constitue pas à proprement parler une des sous-directions, quoiqu'il se trouve hiérarchiquement au même niveau que ces dernières (cf.supra[6]).
Le S.I.A. est un organe de l’État-major auquel incombent, en lien constant avec la direction, les missions de cadre et d'organisation des moyens internes de la Direction Régionale notamment dans leur dimension sécuritaire. Il est chargé en particulier de l'application concrète des politiques de sécurité définies par la Direction quant à la garde et la protection du public, des locaux, des collaborateurs ainsi que des personnesgardées à vue. Pour ces missions entre autres, l'Unité de Surveillance et d'Assistance[7] (USA) est directement subordonnée au chef de service du S.I.A., ainsi qu'une Salle d'Information et de Commandement[8] où sont centralisées toutes les communications radiotéléphoniques et audiovisuelles, les moyens cartographiques, ainsi qu'un certain nombre d'infrastructures nécessaires à la gestion de crise.
Le Service d'Information, de Renseignement et d'Analyse Stratégique sur la Criminalité Organisée ou antenneSIRASCO est en réalité une ramification d'une entité en place au niveau national ayant vocation d'effectuer le suivi qualitatif et quantitatif du crime organisé sur le territoire français, et constituant un lien d'information entre la Direction Régionale et les autres acteurs nationaux et internationaux en prise avec les phénomènes de criminalité organisée en réseaux (Douanes,Gendarmerie Nationale,fisc, services étrangers).
Jean-Marc Berlière,L'institution policière en France sous la Troisième République (1875-1914), thèse de doctorat, Histoire, Université de Bourgogne, Dijon, 1991, dact., 3 vol.,LIV-1304 f°.