| Diocèse de Viviers (la)Dioecesis Vivariensis | ||
Cathédrale Saint-Vincent de Viviers. | ||
| Informations générales | ||
|---|---|---|
| Pays | ||
| Église | Église catholique | |
| Rite liturgique | Romain | |
| Type de juridiction | diocèse | |
| Création | IVe siècle | |
| Province ecclésiastique | Province ecclésiastique de Lyon | |
| Siège | Viviers, France | |
| Conférence des évêques | Conférence des évêques de France | |
| Titulaire actuel | Hervé Giraud, depuis 2024 | |
| Langue(s) liturgique(s) | Français | |
| Calendrier | grégorien | |
| Statistiques | ||
| Paroisses | 23 | |
| Prêtres | 105 | |
| Religieux | 59 | |
| Religieuses | 279 | |
| Territoire | Département de l'Ardèche | |
| Superficie | 5 556 km2 | |
| Population totale | 326 606(2022) | |
| Population catholique | 284 000(2022) | |
| Pourcentage de catholiques | 87,0 % | |
| Site web | site officiel | |
Localisation du diocèse | ||
| (en) Notice surwww.catholic-hierarchy.org | ||
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Lediocèse de Viviers (enlatin :Dioecesis Vivariensis) est undiocèseépiscopal de l'Église catholique en France. Son siège est à lacathédrale Saint-Vincent deViviers, qui porte le nom dusaint patron du diocèse, lediacre etmartyrVincent[1].
Depuis le 14 avril 2024,Mgr Hervé Giraud, archevêque, est l'évêque du diocèse de Viviers.
Érigé auIVe siècle, il succède au diocèse dont l'évêché est établi àAlba Helviorum — aujourd’huiAlba-la-Romaine — et détruit vers.
Son territoire correspondait à la partie duVivarais située au sud de l'Eyrieux. Les paroisses vivaroises comprises entre l'Eyrieux et leDoux dépendaient alors dudiocèse de Valence et celles situées au nord duDoux relevaient de l’archidiocèse de Vienne (Isère)[2]. Il fait partie de la liste des évêchés suffragants donnée en 1119 par le papeCalixte II, tous sont situés en rive gauche duRhône à l'exception de Viviers[2].
L'évêque aurait obtenu, en 1147, lesregalia (droits régaliens)[2],[3]. Si l'authenticité de l'acte reste discutée, ces droits sont renouvelés, par l'empereur, en 1178, puis à nouveau en 1235[4]. Ce rôle politique de l'évêque l'oppose au comte de Toulouse, donnant lieu à un conflit entre la fin duXIIe siècle jusqu'à la fin de lacroisade des albigeois[2].
Placée sous la protection impériale, le Vivarais est aussi un enjeu pour la couronne de France lorsque ce dernier contrôle le Midi à la suite de la défaite du comte de Toulouse[2]. C'est sous l'épiscopat d'Hugues de La Tour du Pin que le diocèse passe, en 1287, « implicitement » sous l'autorité du roi de France, puis définitivement avec le traité de 1308[2],[5].
Lors de laRévolution française, le territoire diocésain s'élargit à tout le nouveau département de l'Ardèche correspondant approximativement à celui de l’ancienVivarais.
Charles de La Font de Savine, évêque de Viviers de à, fut l'un des quatre évêques à prêterserment à la Constitution.
Leconcordat de 1801 supprima ce diocèse et le rattacha audiocèse de Mende. Le diocèse de Viviers, soumis à la juridiction de l'archevêque de Vienne, a été rétabli par labulle pontificalePaternae caritatis du. Son territoire correspond depuis cette date au département de l’Ardèche actuel.
Il est constitué de22paroisses au, rassemblées au sein de six secteurs pastoraux, constituant eux-mêmes trois zones pastorales.
A l'origine au nombre de 24, le nombre de paroisses est ramené à vingt-trois au avec la création de la paroisse « BienheureuxGabriel Longueville » autour d'Annonay par fusion des paroisses « Sainte-Claire d’Annonay-Vocance » et « Saint-Christophelès Annonay »[6].
Ce nombre est ramené à 22 au avec la création des paroisses « Sainte-Mère Teresa » autour dePrivas et « Saint-Nicolasdu Rhône » autour deLa Voulte-sur-Rhône par fusion et redéfinition des limites des paroisses « Saint-Jean du Pays dePrivas », « Saint-François d'Ouvèze-Payre» et « Saint-Micheldu Rhône, »[7].
Quelques villages des marges occidentales et méridionales sont desservis respectivement par le diocèse de Mende et celui de Nîmes.
Les22 paroisses sont :
À Viviers :
Ailleurs dans le diocèse :
Si l'on constate un nombre en pourcentage à peu près stable debaptisés, le nombre de prêtres est divisé par deux en vingt ans, ainsi que les religieux et les religieuses.
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