| Diocèse de Luçon (la)Dioecesis Lucionensis | |
Cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, àLuçon. | |
| Informations générales | |
|---|---|
| Pays | |
| Église | Catholique |
| Rite liturgique | Romain |
| Type de juridiction | Diocèse |
| Création | |
| Province ecclésiastique | Rennes |
| Siège | Luçon (France) |
| Titulaire actuel | Renauld de Dinechin |
| Langue(s) liturgique(s) | Français |
| Statistiques | |
| Paroisses | 29 |
| Prêtres | 230 |
| Religieux | 101 |
| Religieuses | 512 |
| Territoire | Vendée |
| Superficie | 7 016 km2 |
| Population totale | 692 705(2023) |
| Population catholique | 542 605(2023) |
| Pourcentage de catholiques | 78,3 % |
| Site web | Site du diocèse |
| (en) Notice surwww.catholic-hierarchy.org | |
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Lediocèse de Luçon (enlatin :Dioecesis Lucionensis) est undiocèse de l'Église catholique en France. Le siège épiscopal est àLuçon.
Érigé en 1317, il est le diocèse historique duBas-Poitou. Il correspond aujourd'hui audépartement de laVendée.
Depuis 2002, il est suffragant de l'archidiocèse de Rennes et relève de laprovince ecclésiastique du même nom qui comprend les diocèses d'Angers,Laval,Le Mans,Nantes,Quimper et Léon,Rennes, Dol et Saint-Malo,Saint-Brieuc et Tréguier, etVannes.
Depuis, l'évêque de Luçon estRenauld de Dinechin, précédemment évêque deSoissons, Laon et Saint-Quentin.
Avant la création du diocèse, celui dePoitiers couvrait l'intégralité duPoitou. Aux origines duchristianisme, la région a étéévangélisée parHilaire, évêque de Poitiers, etPhilibert de Noirmoutier.
Par labulleSalvator Noster du deJean XXII, lediocèse de Poitiers est démembré avec la création de ceux de Luçon etde Maillezais en raison principalement de l'extension territoriale de celui-ci et de l'augmentation considérable du nombre de ses habitants, atteignant presque un million de personnes. En effet, l'évêque ne pouvait alors fournir tous les services spirituels nécessaires pour son diocèse. Comme l'abbaye de Maillezais, dans la partie occidentale duBas-Poitou, le monastèreSainte Marie de Luçon est choisi pour devenir le siège épiscopal, de préférence à l'abbaye de Saint-Michel-en-l'Herm. Les choix des nouveaux évêchés s’appuient notamment sur la forte implantation monastique qui a insufflé au sud duBas-Poitou un remarquable dynamisme. Ces créations ne sont pas des faits isolés : elles font partie d'un mouvement plus important de réorganisation de l'administration pontificale menée par le pape, qui aboutit à un total de seize nouveaux évêchés dans le sud de la France entre le et le[1]. L'abbé de Luçon,Pierre Ier de La Veyrie, est dès lors promu évêque etsuffragant de l'archevêque de Bordeaux.
Lorsque lesPlantagenêts affirment leurs droits sur lacouronne de France, la guerre, à partir de 1346 àCrécy, se concentre dans le nord de la France, mais les côtes poitevines connaissent les incursions des Anglais, qui débarquent àTalmont et incendient l'abbaye d'Orbestier. Cependant, outre la guerre, c'est lagrande peste qui fait le plus de ravages au sein des populations du Bas-Poitou (1348-1350).
En 1356, les Anglais débarquent en Poitou et vainquentJean II àPoitiers.Jean Chandos, lieutenant d'Édouard de Woodstock, dit "le Prince Noir" prend possession des villes deNiort, Fontenay,La Roche-sur-Yon,Montaigu, et ses troupes sèment à travers les campagnes la "terreur anglaise". Par letraité de Brétigny en 1360, le Poitou est cédé auroyaume d'Angleterre. Neuf ans plus tard,Charles V rompt le traité et confie la reconquête du Poitou àBertrand Du Guesclin. Celui-ci, aidé parOlivier de Clisson, reprend une à une les villes perdues et fait tomberPoitiers en1372. Pendant vingt ans, lePoitou se relève de ses ruines.
Cependant, la guerre civile et les désordres internes auroyaume de France relancent les ambitions du roi d'Angleterre. Henri V débarque en Normandie, triomphe àAzincourt en1415 et se fait livrer le royaume de France par letraité de Troyes. Le dauphin (futurCharles VII) se réfugie àPoitiers dont il fait sa capitale, mais son armée ne subit que des revers contre les Anglais. De nombreux seigneurs du Bas-Poitou accompagnentJeanne d'Arc dans son épopée :Gilles de Rais, Chabot-Perceval de La Roche-sur-Yon et Arthur de Richemont de Fontenay. Malgré l'arrestation de la pucelle, l'impulsion donnée permet la reconquête des territoires sous occupation anglaise jusqu'à la bataille deCastillon en 1453.
Après laguerre de Cent Ans suit un siècle de prospérité pour le diocèse et sa région. La prospérité économique revient avec la progression du commerce du sel dont l'Abbaye Saint-Michel-en-l'Herm située en Marais Poitevin, fut un important acteur économique en Bas-Poitou, mais aussi d'autres denrées tels le poisson et les fruits de mer. En bordure du marais,Fontenay-le-Comte, capitale du Bas-Poitou, connaît un éveil intellectuel et artistique de premier ordre avec tout ce que laRenaissance apporte de nouveautés et d'élégances. Par exemple, on y retrouve le poèteFrançois Rabelais, dont le protecteur était l'évêque de Maillezais. Cette nouveauté s'enfonce jusque dans les croyances et la foi chrétienne. La Renaissance, en Bas-Poitou comme partout, est inséparable de laRéforme.
Dès1515, les pensées de la Réforme sont prêchées parMichelle de Saubonne auParc Soubise àMouchamps. De grandes familles bas-poitevines la suivent tels lesRohan. Les premières persécutions se déclenchent en Bas-Poitou contre les réformés tandis que la religion calviniste progresse parmi les populations rurales. De nombreuses paroisses commePouzauges,Chantonnay ouSaint-Gilles-sur-Vie deviennent des bastions ducalvinisme en Bas-Poitou. En1562, le bocage devient le théâtre d'instabilités : combat de Mouilleron, saccage de Luçon et des bourgades environnantes (), siège et occupation de Fontenay. Pouzauges, Montaigu et La Châtaigneraie sont prises par leshuguenots en1563. La paix d'Amboise ramène cependant le calme jusqu'à laSaint-Barthélémy en1572 où les violences s'allument puis s'éteignent au gré des trêves et des reprises de combats. Les scènes de pillage, d'incendies, perpétrées par l'un ou l'autre parti, se répètent et ravagent le Bas-Poitou, notamment sur les abbayes.
À partir de1574, le conflit prend une dimension politique avecHenriIII de Navarre. Il participe aux combats jusqu'en1580, auxquels succèdent une paix relative pendant cinq ans.Henri III de France, s'allie alors avec le roi de Navarre contre les excès de laLigue catholique desGuise. Quand il est assassiné, il laisse son trône au chef de la maison de Bourbon qui entame alors une entreprise afin de le conquérir. Devenu Henri IV de France, il abjure le protestantisme et proclame l’édit de Nantes (1598) pour ramener la paix. Les territoires bas-poitevins refusent pourtant de désarmer obligeant le roi de revenir en Bas-Poitou pour réduire les derniers ligueurs réparer les dommages de la guerre.

Après être passé entre les mains de quelques grandes familles, le diocèse de Luçon passe entre les mains de lafamille de Richelieu à partir de 1584 avecJacques Ier du Plessis de Richelieu. En 1605, son petit-neveuArmand-Jean du Plessis de Richelieu devient évêque de Luçon. Il rencontre le chapitre de Luçon àFontenay-le-Comte le et ne se rend à Luçon que l'année suivante. Peu après son installation dans son diocèse, il montre son caractère de réformateur catholique en étant le premier évêque en France à mettre en œuvre les réformes institutionnelles que leconcile de Trente avait prescrites entre 1545 et 1563.
En1622, lesprotestants, reprennent les armes avecBenjamin de Rohan. En 1625, Richelieu s’adresse au roiLouisXIII en son conseil pour le mettre en garde contre les huguenots. À la suite de l'édit de Nantes, les protestants de France forment un État dans l’État : ils ont leurs assemblées politiques, une organisation territoriale et leurs places fortes militaires. Leur métropole est la ville deLa Rochelle qui s’est de fait depuis un demi-siècle affranchie de l’autorité royale. Richelieu décide de soumettre définitivement la ville, et en entreprendle siège sur un an (1627-1628) qui achève de réduire les forces des réformés. Cette nouvelle insurrection des nobles bas-poitevins entraîne la destruction de beaucoup des forteresses décidée parRichelieu qui connaît bien son ancien diocèse.LouisXIII confirme cependant la liberté de culte par l’édit de grâce d’Alès (1629). Le climat religieux de l'époque est cependant à l’heure d’une contre-offensive du catholicisme, c’est la contre-réforme.
Les protestants gardent durant quelques décennies la liberté de pratiquer leur culte. Mais avec l'avènement deLouisXIV, ils sont de nouveau persécutés par lesdragonnades. En1685,LouisXIV révoque l’édit de Nantes par l’édit de Fontainebleau, supprimant officiellement le protestantisme, et entraînant l'exil de nombreux poitevins en dehors du royaume.
Henri de Barillon, évêque de 1671 à 1699, se distingue par sacharité et par sesaumônes. Il fait construire unséminaire, des maisons de retraite et des refuges pour les nouveaux convertis. Il dépense près de 24.000 livres pour faire rebâtir le clocher de sa cathédrale qui s'était écroulé quelques années avant sa nomination.

SaintLouis-Marie Grignion de Montfort, breton d'origine, né en1673, a suivi une carrière ecclésiastique assez laborieuse en s'appuyant toute sa vie durant sur deux pôles essentiels : l'aide auxpauvres et l'apostolatmissionnaire. C'est dans cet élan qu'il a fondé la congrégation de laCompagnie de Marie (Pères montfortains) en 1705. Ces prêtres missionnaires ruraux avait pour objectif d'évangéliser les campagnes de l'Ouest de la France. Aussi, avecMarie-Louise Trichet, il fonde en 1703 la congrégation féminine desFilles de la Sagesse. Au cours de ses missions, il ramène les habitants marqués par plus d'un siècle de calvinisme à la religion catholique, y organisant les plus importantes de ses missions. S'usant au travail, il meurt en1716 au cours de l'une d'elles, àSaint-Laurent-sur-Sèvre, ville où il est enterré.
LesXVIIe et XVIIIe siècles apparaissent cependant comme une période de relative prospérité économique dans la région, mais qui reste cependant confrontée à un certain immobilisme dans la société gérée par la paroisse et la seigneurie. L'évêqueGuillaume-Samuel de Verthamon de Chavagnac se heurte à partir de1743 auxJésuites qui dirigent leséminaire mais aussi auxUrsulines. À partir de1755 les conflits se concentrent sur lecatéchisme dit de Luçon qui l'oppose aux religieuses de l'Union chrétienne. L'affaire remonte au roi et même aupape. Cependant lacongrégation de l'Index saisie ne condamne pas l'évêque le. Après cet épiscopat lourd de conflits,Claude-Antoine-François Jacquemet-Gaultier d'Ancyse a la lourde tâche de rétablir l'orthodoxie et la discipline religieuse. Il publie des statuts synodaux et impose la liturgie parisienne.
Le Bas-Poitou catholique et royaliste manifeste une vive opposition aux bouleversements créés par les événements révolutionnaires de 1789. En 1790, le territoire diocésain est calqué sur les limites du département de laVendée, et le diocèse devientcelui de la Vendée, l'un desquatre-vingt-trois diocèses de l'Église constitutionnelle. L'administration révolutionnaire n'est pas bien admise, surtout quand elle se met en devoir d'appliquer la politique religieuse voulue par laConstituante. En effet, le l'Assemblée vote laConstitution civile du clergé qui suscite une forte hostilité en Vendée : plus de 80 % des prêtres refusent de jurer, et leur arrestation aggrave les tensions. Les paysansvendéens ne voient pas d'un bon œil laconfiscation des biens du clergé, perdent confiance quand on oblige leurs prêtres à prêterserment de fidélité à la nation et refusent de cautionner un pouvoir qui s'attaque à la religion. Les prêtres assermentés étant peu nombreux, beaucoup de paroisses restent sans curé, et l’exercice du culte prend un caractère clandestin.
De plus, le Poitou est une région rurale où la population est sensible au renchérissement des denrées, ce qui contribue à la misère. En, lesassignats ont perdu la moitié de leur valeur, la rémunération du travail permet de moins en moins à faire face à la hausse du coût de la vie. De plus, les inégalités se creusent avec une bourgeoisie urbaine qui s'enrichit dans ce commerce des assignats : négociants, juges, avocats, fonctionnaires de l’État et propriétaires qui détiennent le pouvoir économique et politique et adhère aux idées de la Révolution.
Quand laConvention décrète lalevée en masse de 300 000 hommes le, l'insurrection éclate. Ce décret exempte de l’enrôlement dans l’armée tous les fonctionnaires et les membres de la garde nationale qui sont mobilisés sur place. Le, uneémeute meurtrière éclate àMachecoul quand les représentants de l'État viennent enrôler les paysans. La majorité des Vendéens passe ainsi à la rébellion ouverte.

Après les événements de Machecoul, une armée de paysans se forme avec le sacristainJacques Cathelineau à sa tête, et s'empare deCholet le. La lutte prend la mesure d'unecontre-révolution avec le désir de renverser le pouvoir en place. Plusieurs nobles de la région rejoignent les rangs des insurgés. Après avoir pris la ville d'Angers, l'Armée catholique et royale est mise en échec dans sa tentative de s'emparer deNantes. L'insurrection perdure avec plus ou moins d'intensité jusqu'en. Aujourd'hui, il est estimé à environ 300 000 morts du prix humain du conflit enVendée militaire.
En 1799, le généralBonaparte, consul de France décrète l'amnistie à tous ceux qui voudront déposer les armes. Avec leconcordat de 1801 signé par l'abbé Bernier et qui assure la liberté religieuse, la Vendée se pacifie. Le diocèse de Luçon est à cette occasion supprimé, et rattaché audiocèse de La Rochelle. Quelques milliers de personnes, surtout situés dans le bocage refusent la main tendue, et forment le schisme de laPetite Église en reprochant àPie VII la signature duconcordat.
Cependant, la pacification du territoire n'a pas empêché l'apparition de nouveaux heurts notamment en1815 et en1832.
Le siège épiscopal de Luçon est restauré auconcordat de 1817 et son premier évêque nommé estRené-François Soyer (décision qui ne sera effective qu'en 1821). Il a alors continué à faire partie de la province ecclésiastique deBordeaux.

Lesguerres de Vendée ont influencé fortement l'histoire diocésaine. Ces conflits sont à l'origine d'un important développement religieux et missionnaire auxXIXe et XXe siècles.
Pourtant, le clergé local a presque totalement disparu pendant les troubles révolutionnaires avec des déportations massives, des assassinats… Des prêtres tel le pèreLouis-Marie Beaudouin exilé avec son frère enEspagne pendant la Révolution appellent donc le peuple à « s'autochristianiser ». En, celui-ci est nommé supérieur du Grandséminaire etvicaire général dudiocèse de La Rochelle. En 1821, lorsque le diocèse de Luçon est rétabli, il y devient de nouveau supérieur du Grand Séminaire et vicaire général du diocèse. En 1822, il organise un petit séminaire dans l'ancien monastère desbénédictines auxSables-d'Olonne[2]. Ainsi, il refonde le catholicisme vendéen en suscitant des vocations, qui explosent auXIXe siècle, proportionnellement bien plus élevé que dans d'autres régions de France, à l'exception de laBretagne.

À partir des années 1880, l'affirmation de la République laïque modifie profondément la place duchristianisme en France. L'enseignement est un secteur où l'Église catholique est particulièrement active, et est visé par les réformes : la congrégation deMormaison, fondée au début duXIXe siècle par le père Pierre Monnereau, et qui se consacre à l'éducation des jeunes filles des campagnes est notamment visée. Des sœurs décident cependant de continuer leur mission, même s'il faut pour cela quitter l'habit ecclésiastique. En 1906, il ne reste plus une seule école tenue par la congrégation en Vendée. La fermeture de ces établissements profite au diocèse de Luçon : la région connaît ensuite une création massive d'écoles catholiques.
Les travaux duchanoine Boulard en 1956 montrent que l'enracinement du christianisme et donc la pratique religieuse coïncide avec un esprit d'entreprise marqué en Vendée et enMauges. Soutenus par les jeunes vicaires et par l'évêque Cazaux, des entrepreneurs créent une agriculture collective et développent une industrie compétitive.Antoine-Marie Cazaux, dirige le diocèse de Luçon jusqu'en 1966. Jusqu'à cette date, la pratique religieuse y est très importante, avoisinant les 100 % dans certaines paroisses dubocage[3]. Les vocations sacerdotales sont importantes et de nombreux prêtres vendéens sont envoyés dans des diocèses en déficit.
LeconcileVaticanII (1962-1965) est contemporain d'un tournant dans le diocèse. Le christianisme en Vendée, ancré au sein de la population, et affirmant la distinction entre le spirituel et le temporel paraît alors en décalage avec les décisions prises à Rome. L'emprise du catholicisme sur la vie quotidienne paraît de moins en moins supportable. La région connaît même une implosion ecclésiastique avec l'abandon du sacerdoce de nombreux prêtres, et l'arrêt du recrutement. En 1972, les séminaires vendéens qui étaient complets, ferment brutalement. Lapratique religieuse s'effondre et suit la tendance nationale.
Depuis le, à l'occasion d'une réforme desprovinces ecclésiastique de l'Église catholique de France le diocèse devient suffragant de l'archidiocèse de Rennes, au sein de laprovince de Rennes. En janvier 2009, l'ancien siège épiscopal deMaillezais, situé sur le territoire diocésain, est restauré en tant quesiège titulaire.
François Jacolin, évêque de diocèse de Luçon depuis 2018, indique avoir recensé 65 victimes d'actes pédophiles depuis les années 1940, dont 32 au sein du petit séminaire de Chavagnes et déclare :« Au nom du Diocèse de Luçon, la honte au cœur, je fais acte de repentance pour tous les faits de violence sexuelles commis contre des enfants par des prêtres du diocèse pendant les décennies passées »[4].
Le territoire du diocèse de Luçon correspond au territoire du département de laVendée, soit une superficie de 6 719,59 kilomètres carrés.
Le diocèse est frontalier de ceux deNantes (Loire-Atlantique),Angers (Maine-et-Loire),Poitiers (Vienne etDeux-Sèvres) etLa Rochelle et Saintes (Charente-Maritime etSaint-Pierre-et-Miquelon).
Le territoire du diocèse de Luçon correspond aujourd'hui à celui du département de laVendée et est divisé administrativement en septdoyennés et vingt-neufparoisses[5], desservis par cinquante-sixdiacres et deux-cent-trenteprêtres (en 2023). Avant le, le nombre de doyennés était de treize, et a été réduit sur décision deFrançois Jacolin, ceux d'Aizenay, Chantonnay, Pouzauges, Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Saint-Jean-de-Monts et Talmont-Saint-Hilaire ont été supprimés[6].
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Lacathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption deLuçon est l'église cathédrale du diocèse depuis sa fondation en 1317. Le diocèse est placé sous la protection de laVierge Marie, particulièrement par sonAssomption[7].
Le diocèse compte plus de nombreuseséglises,chapelles,oratoires ousanctuaires répartis dans les 59 paroisses. Elles présentent une grande diversité architecturale, en raison de styles et de périodes de construction différentes.
Le Poitou est une région où l'art roman s'est épanoui auxXIe et XIIe siècles de façon plus importante que dans d'autres régions de France. Cet art a bénéficié de l'influence de l'architecturegallo-romaine, expliquant la présence d'édifices exceptionnels. De nombreux édifices témoignent de l'épanouissement de cet art. Aussi, de façon plus discrète se distinguent des édifices d'art gothique, et encore plus d'art baroque ounéoclassique. AuxXIXe et XXe siècles, quelques églises sont élevées de manière assez académique afin de remplacer des églises jugées vétustes.
Parmi ces églises peuvent être citées notamment :
De nombreusesabbayes ont été fondées dans la partie occidentale du diocèse de Poitiers, puis au sein du diocèse de Luçon. Si certaines ont fermé, d'autres demeurent actives aujourd'hui.
Le diocèse de Luçon détient un réseau de plus de 130 communautés religieuses. Aujourd'hui, cinq monastères y ont une vie de prière communautaire. Le diocèse de Luçon a une grande tradition de vie missionnaire, avec la présence de nombreux Vendéens dans des Instituts ou Congrégations missionnaires[8].
Les évêques du diocèse sont nommés par lepape, sur proposition dunonce apostolique. Trente-quatre évêques se sont succédé à Luçon de 1317 à 1801, et onze depuis 1817.

La curie du diocèse se compose de plusieurs institutions et personnes chargées du fonctionnement administratif de la circonscription dont l'évêque a, au spirituel, la charge :
Lesprêtres (séculiers et réguliers) originaires du diocèse de Luçon sont environ 750, dont plus de la moitié travaille en dehors du diocèse. En 2004, le diocèse comptait 410 prêtres dont 150 retraités et une cinquantaine au service d'autres diocèses de France et étrangers.
Depuis 1982, le nombre dediacres augmente de façon significative afin d'améliorer le service de la liturgie.
En 2016, le diocèse comptait 529214 baptisés sur une population de 651627 personnes, soit 81.2% du total.
| année | population | prêtres | diacres | religieux | parroisses | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| baptisés | totale | % | nombre | séculiers | réguliers | nombre de baptisés par prêtre | hommes | femmes | |||
| 1950 | 392.000 | 400.000 | 98,0 | 736 | 611 | 125 | 532 | 165 | 950 | 304 | |
| 1970 | 400.000 | 421.250 | 95,0 | 810 | 617 | 193 | 493 | 425 | 2.408 | 305 | |
| 1980 | 411.400 | 455.600 | 90,3 | 664 | 594 | 70 | 619 | 228 | 2.121 | 307 | |
| 1990 | 470.000 | 510.000 | 92,2 | 560 | 494 | 66 | 839 | 4 | 195 | 1.643 | 307 |
| 1999 | 480.000 | 509.300 | 94,2 | 484 | 419 | 65 | 991 | 24 | 159 | 1.377 | 59 |
| 2000 | 505.000 | 539.000 | 93,7 | 468 | 409 | 59 | 1.079 | 26 | 151 | 1.330 | 59 |
| 2001 | 500.000 | 539.664 | 92,7 | 498 | 409 | 89 | 1.004 | 25 | 162 | 1.286 | 59 |
| 2002 | 505.000 | 539.664 | 93,6 | 483 | 393 | 90 | 1.045 | 27 | 162 | 1.279 | 59 |
| 2003 | 505.000 | 539.664 | 93,6 | 475 | 388 | 87 | 1.063 | 28 | 154 | 1.221 | 59 |
| 2004 | 505.000 | 539.664 | 93,6 | 435 | 377 | 58 | 1.160 | 30 | 123 | 1.181 | 59 |
| 2013 | 522.800 | 614.000 | 85,1 | 329 | 241 | 88 | 1.589 | 42 | 140 | 886 | 59 |
| 2016 | 529.214 | 651.627 | 81,2 | 310 | 232 | 78 | 1.707 | 52 | 134 | 768 | 59 |
Circonscriptions catholiques en France | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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