Cet article est uneébauche concernant leroyaume de France et lecatholicisme.
| Diocèse de Lectoure (la)Dioecesis Lectoriensis | ||
Lacathédrale Saint-Gervais-Saint-Protais de Lectoure. | ||
| Informations générales | ||
|---|---|---|
| Pays | France | |
| Rite liturgique | romain | |
| Type de juridiction | diocèse | |
| Diocèses suffragants | aucun | |
| Titulaire actuel | liste | |
| Langue(s) liturgique(s) | latin | |
Localisation du diocèse | ||
| (en) Notice surwww.catholic-hierarchy.org | ||
| modifier | ||
Lediocèse deLectoure (enlatin :Dioecesis Lectoriensis) est un ancien diocèse de l'Église catholique en France.
Le diocèse est créé auIVe ou au Ve siècle. Il est d'abord suffragant de l'archidiocèse métropolitain d'Eauze puis, en879, de celui d'Auch.
Le diocèse est supprimé par laConstitution civile du clergé décrétée par l'Assemblée nationale constituante le etsanctionnée parLouis XVI le. La Constitution n'est pas reconnue par le papePie VI. Mais, à la suite deConcordat de 1801, le diocèse n'est pas rétabli : par la bulleQui Christi Domini du, le papePie VII supprime le siège épiscopal et incorpore le territoire du diocèse à celui d'Agen. Par la bullePaternae caritatis du, Pie VII rétablit l'archidiocèse métropolitain d'Auch et y incorpore le territoire de l'ancien diocèse de Lectoure. Depuis1908, l'archevêque d'Auch est aussi évêque de Lectoure.
Conformément à la tradition, l'évêque nouvellement nommé était tenu de faire son entrée solennelle, oujocundus adventus (événement joyeux). Ce rituel très codifié, très semblable quant au fond selon les différents diocèses, pouvait aussi varier considérablement. L'entrée solennelle, à l'origine cérémonie dédiée à la première entrée de l'évêque dans sa ville, pouvait avoir lieu à une date largement ultérieure. L'évêque était accueilli hors les murs par une délégation, il était porté sur une chaise à dos d'homme jusqu'à la porte fermée de la ville, où l'attendaient lesconsuls, le chapitre et la population. Là avaient lieu divers échanges de serments : l'évêque était de fait seigneur ou coseigneur et devait donc s’engager à respecter les coutumes établies, comme le faisaient de leur côté les responsables municipaux. Après quoi la porte était ouverte, l'évêque était porté jusqu'aux églises et à la cathédrale, distribuait des aumônes, disait les messes voulues, puis donnait un repas aux édiles et aux diverses autorités. Exigé dès lehaut Moyen Âge par les évêques eux-mêmes, ce lourd et coûteux cérémonial tendit plus tard à être refusé par eux, mais était toujours demandé par les responsables municipaux.
À Lectoure, la direction de l'entrée solennelle de l'évêque était une prérogative du seigneur de Castelnau (Castelnau-d'Arbieu). Celui-ci marchait au-devant de l'évêque, accompagné d'une compagnie de paysans habillés de blanc et portant des bâtons blancs, et menant un cheval, unehaquenée ou unemule. L’évêque montait alors sur cette monture, au lieu d'une chaise portée par des hommes, et était accompagné jusqu'à la porte principale de la ville, la porte Boucoire, ou Porte peinte, porte des Jacobins, etc. Il était ensuite tenu de payer son cheval, et de payer le banquet, ainsi que les couverts (d'or, d'argent ou d'étain), le tout au bénéfice du seigneur de Castelnau. Plusieurs évêques renoncèrent à faire leur entrée solennelle, mais après procès auprès du parlement de Toulouse, ils se virent contraints de payer. Les suivants préférèrent s'abstenir de cette cérémonie et payèrent directement[1].
Le diocèse confinait : au nord et à l'ouest, avec celui d'Agen puis celui deCondom ; à l'est, avec celui de Montauban ; au sud avec celui d'Auch.
Le diocèse comportait 4 archiprêtrés[2] :

L’évêché se trouvait immédiatement au sud de lacathédrale et se composait de bâtiment disparates. En 1676, l’évêqueHugues IV de Bar engage la construction d’un nouveau palais épiscopal en détruisant le cloître et acquérant, en grande partie sur ses propres deniers, les ilôts d’habitation le long de l’actuelle rue Fontélie, en forte déclivité, qu’il remplace par plusieurs terrasses en remblai. Le palais épiscopal, de style classique, d’une grande simplicité, a été entièrement bâti par des artisans locaux. Vendu comme bien national à la Révolution, il est acquis par le maréchalJean Lannes. Il abrite ensuite la mairie, la sous-préfecture, le tribunal ; aujourd’hui, l’hôtel de ville et lesmusées.
Coseigneur du diocèse pour un quart, avec le roi de France, comte d’Armagnac, qui possédait les trois autres quarts, l’évêque avait donc des prérogatives seigneuriales. Il possédait, aux environs de Lectoure, lechâteau de Sainte-Mère, et le château deSaint-Clar (aujourd’hui disparu).
Circonscriptions catholiques en France | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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