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Dimitri Amilakvari

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Pour les articles homonymes, voirAmilakhvari.

Dimitri Amilakvari
Fonction
Commandant
13e demi-brigade de Légion étrangère
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
française(à partir de)Voir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance
Formation
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Amilakhvari(en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Colonel Giorgi Zedginidze-Amilakhvari(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Nino Eristavi(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Thamara Kinská(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Constantin Kinský(d) (petit-fils en lignée féminine)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Arme
Grade militaire
Conflit
Distinctions
Archives conservées par
Service historique de la Défense (GR 16 P 11328, AC 21 P 7144)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Dimitri Amilakvari (ouAmilakhvari, დიმიტრი ამილახვარი engéorgien) ( à Bazorkino,Russie -(à 35 ans) àEl-Alamein,Égypte) est un militaire français d'origine géorgienne, ayant combattu dans lesForces françaises libres durant laSeconde Guerre mondiale. Lieutenant-colonel dans laLégion étrangère, il était souvent appeléBazorka en référence à son village natal[1]. Il s'illustra particulièrement en Norvège, en Syrie, àBir-Hakeim et àEl-Alamein, et est devenu une figure mythique[1] de la Légion étrangère.

Biographie

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Enfance

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Dimitri Amilakvari nait le dans levillage de Bazorkino (aujourd'hui Tchermen,Raïon Prigorodny) dans la république actuelle d'Ossétie-du-Nord-Alanie, enCaucase du Nord, incorporée à la fédération deRussie[2]), au sein d'une familleprincièregéorgienne, les Zedguinidze, titrés Amilakvari, qui avait la charge héréditaire de commander la cavalerie royale de Géorgie[3]. Après l'invasion de la Géorgie par l'Armée rouge le, sa famille émigre àIstanbul, puis finalement enFrance en1922[1]. Il a alors 16 ans.

Avant-Guerre

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En1924, il entre à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (Promotion du Rif)[4]. Il en sort en1926 et rejoint le1er Régiment étranger (1er RE) àSidi Bel-Abbès (Algérie) avec le grade de sous-lieutenant à titre étranger[4]. En 1929, il est affecté au4e Régiment étranger d'infanterie (4e REI), près deMarrakech[4]. En1932, il participe à lacampagne du Haut-Atlas durant laquelle il dirige une section[4]. Le, il obtient une citation pour sa participation aux combats d'Aït-Atto[4]. Il en obtient une seconde en août1933 durant les combats dans leDjebel Baddou[4].

En, il est nommé capitaine et deux mois plus tard retourne au1er régiment étranger (1er RE)[4]. Il est commandant de la compagnie d'instruction de mitrailleuses jusqu'en[4].

Corps expéditionnaire en Norvège

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Le un bataillon de marche est constitué àSidi Bel-Abbès qui, à partir du 27, est réuni avec d'autres unités au sein de la13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE). Amilakvari y est affecté en tant que commandant de la compagnie d'accompagnement du2e bataillon (CAB 2)[4]. Quelques semaines plus tard, il reçoit la nationalité française[4]. Après plusieurs semaines d'entraînement sur le causse duLarzac, il est envoyé rejoindre leCorps expéditionnaire enNorvège où il débarque le6 mai. Il y obtient trois nouvelles citations[4] qui lui valent laLégion d'honneur[1].

Réponse à l'appel du

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Le corps expéditionnaire revient en France le. En raison de la progression allemande, celui-ci est envoyé enBretagne. Refusant l'armistice, comme son chef de corps, le colonelRaoul Magrin-Vernerey (futur général Monclar) le capitaine Amilakvari s'embarque avec lui et cinq autres officiers de la13e demi-brigade le deSaint-Jacut pourJersey, puis le, quitte Jersey dans un cargo avec eux, parmi lesquels lecapitaine Koenig et arrive en Angleterre le[1],[4]. Il choisit alors de s'engager dans lesForces françaises libres[4].

Forces françaises libres

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Érythrée, 1941. Quatrième à partir de la gauche : le lieutenantGustavo Camerini, cinquième : le capitaine Amilakvari de la Légion étrangère française.

Dimitri Amilakvari quitteLondres le pourDakar afin de participer à l'opération Menace[4]. L'AOF refuse de se rallier à laFrance libre. Il prend part à la prise duGabon puis est envoyé enÉrythrée en passant par leCameroun[4]. Il combat au sein de laBrigade d'Orient où il commande la compagnie d'accompagnement (CAB 1) du1er Bataillon de la Légion étrangère[4]. Il participe notamment à lavictoire de Keren en, ainsi qu'à la prise deMassaoua le8 avril suivant[4].

En, il s'illustre lors de lacampagne de Syrie[1] et est nommé chef de bataillon le25 juin[4]. Le, il prend le commandement de la13e DBLE et est promulieutenant-colonel le25 septembre[4]. Sa conduite, l'entraînement qu'il donne à ses troupes et la réorganisation qu'il effectue conduisent legénéral Catroux à lui remettre lui-même le drapeau de la13e le[1].

À partir de, il est engagé dans lacampagne de Libye, commande[1] uneJock column (groupement tactique motorisé[5]) et combat dans le désert de Libye[4].

Entre le26 mai et le, il est l'adjoint dugénéral Koenig qui commande la1re Brigade Française Libre lors de labataille de Bir-Hakeim[4]. Il s'y illustre en étant systématiquement volontaire pour les missions les plus dangereuses (combat et renseignement)[4]. Le31 mai, il dirige l'attaque lors de laquelle uneJock column (en) détruit 5 chars allemands[4]. Dans la nuit du 10 au, il quitte Bir-Hakeim dans la propre voiture du général Koenig[4]. Legénéral de Gaulle appellera les troupes qui y combattirent"l’orgueil de la France". Le, au camp deEl Tahag (Égypte), il reçoit de ses mains laCroix de la Libération[4]. C'est durant les combats de Bir-Hakeim qu'il écrit :"Nous étrangers, n'avons qu'une seule façon de prouver à la France notre gratitude pour l'accueil qu'elle nous a réservé : nous faire tuer pour elle."

En, il commande sa demi-brigade, alors composée de deux bataillons, lors de labataille d'El-Alamein[4]. Ses troupes sont chargées de mener l'attaque principale contre le piton de l'Himeimat (80 mètres)[4]. Le, son unité occupe une partie du plateau[4]. Une attaque de chars allemands force cependant ses troupes à se retirer de cette position[4]. Durant cette retraite à travers des champs de mines, le lieutenant-colonel Amilakvari est tué, mitrailleuse en mains, par un éclat d'obus qui l'atteint à la tête[4],[1].

En son honneur, la141e promotion deSaint-Cyr (1954-1956) est nommée "Lieutenant-colonel Amilakvari"

Il est enterré sur les pentes du Quart el Himeimat puis son corps est transféré au cimetière militaire d'El Alamein. Son képi taché de sang et l’éclat d’obus qui le blessa mortellement sont gardés au musée de la Légion à Aubagne.

Il avait épousé la princesseIrène Dadiani, membre de la famille régnante deMingrélie, et en eut trois enfants[3].

Distinctions

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Hommages

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  • La141epromotion deSaint-Cyr (1954-1956) prend le nom « Lieutenant-Colonel Amilakvari ».
  • Célébration franco-géorgienne le du centenaire de sa naissance[1] :
    • Inauguration de la rue Amilakvari àGori et à Béziers (34500).
    • Inauguration d'une salle du musée ethnographique de Gori.
  • Le, à Paris, le président de la République françaiseEmmanuel Macron et la présidente de la GéorgieSalomé Zourabichvili décident d'ouvrir une nouvelle page des relations franco-géorgiennes et la baptisentDialogue Dimitri-Amilakhvari.

Vidéographie

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Notes et références

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Sources

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Notes

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  1. abcdefghi etjVoir sabiographie sur le siteChemins de mémoire des ministères de la Défense, du Tourisme, et de la Culture.
  2. « Maps, Weather, and Airports for Chermen, Russia », surwww.fallingrain.com(consulté le)
  3. a etbVoir lessouvenirs du général Bernard Saint Hillier sur Amilakvari
  4. abcdefghijklmnopqrstuvwxyzaaabac etad« Dimitri Amilakvari », surOrdre de la Libération.
  5. Constitué d'éléments d'infanterie motorisée, d'une batterie d'artillerie tractée, d'un peloton d'automitrailleuses, d'une section de canons antichars de 75 mm et d'éléments légers de DCA, du génie et de transmissions radio.

Annexes

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Bibliographie

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  • Jean-Paul Huet,Dimitri Amilakvari : un prince combattant, Lemme Edit,, 198 p.(ISBN 978-2-9175-7590-1)
  • Nicolas Ross,Entre Hitler et Staline. Russes blancs et Soviétiques en Europe durant la Seconde Guerre mondiale, éditions des Syrtes, 2021.

Articles connexes

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Liens externes

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