| Dijon Métropole | |
Le siège de Dijon Métropole situé à Dijon. | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays | |
| Région | Bourgogne-Franche-Comté |
| Département | Côte-d'Or |
| Forme | Métropole |
| Siège | Dijon |
| Communes | 23 |
| Président | François Rebsamen(PS) |
| Budget | 454 228 347€[1] €(2025) |
| Date de création | 1999 |
| No SIREN | 242100410 |
| Démographie | |
| Population | 258 630 hab.(2022) |
| Densité | 1 078 hab./km2 |
| Géographie | |
| Coordonnées | 47° 19′ 00″ nord, 5° 02′ 00″ est |
| Superficie | 240,0 km2 |
| Localisation | |
Localisation de Dijon Métropole dans le département de laCôte-d'Or. | |
| Liens | |
| Site web | metropole-dijon.fr |
| FicheBanatic | Données en ligne |
| DonnéesINSEE | Dossier en ligne |
| modifier | |
Dijon Métropole est unemétropolefrançaise, située dans ledépartement de laCôte-d'Or et larégionBourgogne-Franche-Comté.
Dijon Métropole a été créée le par transformation de lacommunauté urbaine du Grand Dijon.
En 1966 est créé lesyndicat intercommunal des services de l’agglomération dijonnaise (Sisad) et qui regroupe les neuf communes d'Ahuy, Chenôve, Dijon, Fontaine-lès-Dijon, Longvic, Plombières-lès-Dijon, Quetigny, Saint-Apollinaire et Talant. Ce syndicat gère les transports urbains, les ordures ménagères et le service de secours et de lutte contre l’incendie, ainsi que l’agence d'urbanisme[2].
Ledistrict de Dijon est créé en 1976, à l’initiative du docteur Jean Royer, par cinq communes (Ahuy,Chenôve,Dijon,Plombières-lès-Dijon etSaint-Apollinaire) afin de gérer notamment les transports urbains, les ordures ménagères et les pompiers.
Le district passe à neuf communes en 1978 (Fontaine-lès-Dijon,Longvic,Quetigny etTalant rejoignant l’intercommunalité) puis à treize communes en 1984 (Chevigny-Saint-Sauveur,Daix,Neuilly-lès-Dijon,Sennecey-lès-Dijon).
Le district reprend les compétences du SISAD et prend les compétences liées au logement et à la réalisation de zones industrielles, telles que celles de Dijon-Chenôve et de Dijon-Saint-Apollinaire (futur Cap Nord). Ses compétences s'accroissent progressivement avec la gestion des sols en 1982, le crématorium et le cimetière en 1988, les actions de développement économique en 1993 et la « grande voirie »en 1994[3].

La communauté de l'agglomération dijonnaise (COMADI) est fondée le, sous l'impulsion deMaurice Lombard, alors président du district de Dijon, pour remplacer ce dernier.
Présidée parMaurice Lombard, la naissante communauté d'agglomération dijonnaise regroupe 16 communes : les treize de l’ancien district (Ahuy, Chenôve, Chevigny-Saint-Sauveur, Daix, Dijon, Fontaine-lès-Dijon, Longvic, Neuilly-lès-Dijon, Plombières-lès-Dijon, Quetigny, Saint-Apollinaire, Sennecey-lès-Dijon et Talant) et trois nouvelles communes (Marsannay-la-Côte,Ouges etPerrigny-lès-Dijon).
Comme toutes les communautés d'agglomération, la COMADI est notamment financée par lataxe professionnelle unique qui assure une péréquation fiscale entre les communes pauvres et celles dotées d'un tissu économique important. Cela permet de financer de nouvelles compétences, telles que le développement économique, l'aménagement de l'espace communautaire, l'équilibre social de l'habitat, lapolitique de la ville, la protection et la mise envaleur de l'environnement et du cadre de vie, la voirie communautaire, l'eau et l'assainissement[4],[5]...
Le, cinq nouvelles communes rejoignent la communauté d'agglomération. Il s'agit des communes deBressey-sur-Tille,Bretenière,Crimolois,Hauteville-lès-Dijon etMagny-sur-Tille. L'année suivante, la structure change de nom, pour devenir la Communauté d'agglomération du Grand Dijon, et le nom usuel « Grand Dijon » remplace celui de « Comadi ». En 2007, la commune deFénay rejoint le Grand Dijon. Le, les communes deCorcelles-les-Monts etFlavignerot rejoignent le Grand Dijon, portant à 24 le nombre de communes associées.[réf. nécessaire]
Le, lacommunauté d'agglomération du Grand Dijon se transforme et prend le statut decommunauté urbaine avec l'accord de toutes les communes membres (sauf Talant), exerçant un plus grand nombre de compétences, mais bénéficiant de ce fait de dotations d'état plus importantes[6].
Le, avec l'approbation d'au moins la moitié des membres desconseils municipaux des communes concernées, la communauté urbaine du Grand Dijon est transformé enmétropole sous le nom de « Dijon Métropole »[7],[8],[9].
Le, lacommune nouvelle deNeuilly-Crimolois se substitue àNeuilly-lès-Dijon etCrimolois, ramenant à 23 le nombre de communes dans l’intercommunalité.
Les grandesagglomérations les plus proches de la métropole sont :
| Paris (263 km) Rouen (375 km) | Lille (396 km) | Strasbourg (246 km) Metz (217 km) Nancy (175 km) | ||
| Nantes (498 km) Orléans (244 km) | N | Mulhouse (178 km) Besançon (75 km) | ||
| O Dijon E | ||||
| S | ||||
| Clermont-Ferrand (228 km) Bordeaux (514 km) Toulouse (500 km) | Lyon (174 km) Marseille (449 km) Montpellier (423 km) | Grenoble (243 km) Nice (439 km) |
La métropole est composée des23 communes suivantes :
| 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2022 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 192 337 | 221 542 | 224 605 | 237 246 | 244 027 | 245 353 | 245 697 | 251 897 | 258 630 |

Le siège de Dijon Métropole est situé à Dijon au40, avenue du Drapeau[11]. La salle du conseil de Dijon Métropole porte le nom d'Alain Millot depuis le[12],[13].
Le conseil métropolitain se compose de 86 conseillers[14], représentant chacune des communes membres et élus pour une durée de six ans.
Ils sont répartis comme suit[14] :
| Nombre de conseillers | Communes |
|---|---|
| 43 | Dijon |
| 5 | Chenôve,Talant |
| 4 | Chevigny-Saint-Sauveur,Quetigny |
| 3 | Fontaine-lès-Dijon,Longvic,Saint-Apollinaire |
| 2 | Marsannay-la-Côte |
| 1 (+1 suppléant) | les 14 autres communes |
Dijon Métropole est administrée par le conseil métropolitain, composé de 86 conseillers métropolitains[15],[16],[17],[18],[19],[20],[21].
Lors du conseil métropolitain du 16 juillet 2020,François Rebsamen (PS,MoDem,MR,Cap21,UDE,PRG) a été élu président de Dijon Métropole avec 70,93 % des suffrages (soixante-et-un votes) contre 20,93 % des suffrages (dix-huit votes) pourEmmanuel Bichot (LR,Agir,UDI,LC,SL). On comptabilise également 8,14 % de bulletins blancs ou nuls (sept votes), dont 6,98 % de bulletins blancs (six votes) et 1,16 % de bulletins nuls (un vote).
L'exécutif (PS,MoDem,MR,Cap21,UDE,PRG) de Dijon Métropole est composé, pour le mandat 2020-2026, du président, de dix-huit vice-présidents et de dix conseillers métropolitains délégués[22],[23],[24].
La répartition par partis de l'exécutif (PS,MoDem,MR,Cap21,UDE,PRG) de Dijon Métropole est la suivante : dix-sept élus duParti socialiste, quatre élus duMouvement démocrate, un élu duMouvement radical, un élu deCap21, deux élus ex-Europe Écologie Les Verts, deux élusLes Républicains et deux élusSans étiquette. L'exécutif (PS,MoDem,MR,Cap21,UDE,PRG) est composé de dix-huit hommes et de onze femmes.
L'opposition (LR,Agir,UDI,LC,SL) est composée de huit élus qui forment le groupe Agir ensemble pour Dijon Métropole - Droite, Centre et Indépendants[25],[19],[26] présidé par Emmanuel Bichot (LR)[27].
Le groupe Agir ensemble pour Dijon Métropole - Droite, Centre et Indépendants a des représentants au sein de la commission d'appel d'offres, de la commission de délégation de service public, de la commission consultative des services publics locaux, de la commission de contrôle financier et du syndicat mixte Tille Vouge Ouche[28]. Le groupe d'opposition dispose d'une tribune de libre expression trimestrielle dans le magazine d'information de Dijon métropole publiée également sur le site internet et la pageFacebook de Dijon Métropole[29],[30].
| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
| 1982[31] | mars 2001 | Maurice Lombard | RPR | Sénateur de la Côte-d'Or(1980 → 1998) |
| mars 2001 | avril 2014 | François Rebsamen | PS | Maire deDijon(2001 → 2014) Sénateur de la Côte-d'Or(2008 → 2014) Président de l'Etablissement public foncier local (EPFL)[32] Démissionnaire à la suite de sa nomination comme ministre |
| avril 2014[33] | juillet 2015[34] | Alain Millot | PS | Maire deDijon(2014 → 2015) conseiller départemental de Dijon-2(2015 → 2015) Décédé en fonction |
| août 2015[35],[36] | en cours (au 16 juillet 2020) | François Rebsamen | PS, Fédération progressiste (FP) | Maire deDijon(2015 → 2024) |
Dijon métropole exerce les compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales.
La métropole exerce de plein droit, en lieu et place des communes membres un ensemble des compétences en matière de développement et d'aménagement économique, social et culturel comme en matière d'aménagement de l'espace métropolitain[37].
La métropole exerce également certaines compétences facultatives[38], ainsi que des compétences départementales, car à compter du, la métropole bénéficie d'un transfert de certaines compétences du département de la Côte-d'Or[39].
Dijon métropole est unétablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.
Afin de financer l'exercice de ses compétences, l'intercommunalité perçoit, comme toutes les métropoles, la fiscalité professionnelle unique[11] (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources.

Lapolitique de la ville étant une compétence de la métropole, celle-ci joue un rôle important dans la mise en place desopérations de rénovation urbaine dans les quartiers dit « sensibles ». La métropole deDijon compte cinqquartiers prioritaires, rassemblant près de 20 000 habitants[48].
Alors que tous présentent un taux de pauvreté équivalent,Fontaine d'Ouche est le plus peuplé. Dans le cadre des projets de réhabilitations, il est classé d’intérêt régional par l'Agence nationale pour la rénovation urbaine tandis que Le Mail est d'intérêt national[48].
La ville deChenôve a la plus grande part de logements sociaux de la métropole (43 %), tandis que Dijon,Talant etLongvic en comptent entre 16 et 31 %[48].
| Quartier | Commune | Population (2018) | PartHLM | Pauvreté |
|---|---|---|---|---|
| Le Belvédère | Talant | 3 219 | 95 % | 40,4 % |
| Le Mail | Chenôve | 5 037 | 68 % | 43,7 % |
| Bief du Moulin | Longvic | 1 134 | 95 % | 45,6 % |
| Les Grésilles | Dijon | 4 180 | 93 % | 47,8 % |
| Fontaine d'Ouche | Dijon | 6 952 | 71 % | 44,1 % |
La Métropole de Dijon accorde une grande importance à la question du numérique et se veut la première métropole intelligente française[49]. L’attractivité économique du territoire est au cœur de la conception dijonnaise de laVille Intelligente. Dijon Métropole obtient le label MétropoleFrench Tech en juillet 2016 et crée, en partenariat avec la RégionBourgogne Franche Comté la Food Tech, alliant innovation numérique et alimentation[50]. En novembre 2017, la Métropole présente le « Projet Métropolitain » dans lequel le programmeOnDijon est décrit comme un outil de gestion de la ville[51].
Le Dijon Métropole figure parmi les 7 finalistes des 473 candidats des World Smart City Awards lors de la Smart City Expo de Barcelone. Le World Smart City Award est décerné pour récompenser les idées, les projets et les stratégies mises en œuvre pour le développement urbain utilisant les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) afin d’améliorer les services urbains[52].
Le, l'Université de Bourgogne crée une chaire unique intitulée « Smart City et gouvernance de la donnée »[53] associée à plusieurs partenaires académiques et privés[54].
Si l’implication de Dijon Métropole pour intégrer les enjeux numériques de manière centralisée est remarquée à l’échelle nationale[55], le territoire métropolitain dijonnais n’assiste pas à une mobilisation particulière de ses habitants pour la mise en œuvre d’une politique du numérique de la Métropole. Une partie de l’opposition est contre l’importance accordée à la politique du numérique. Le projetOnDijon fait l’objet de critiques : Laurent Bourguinat, représentant de la droite et du centre, a déclaré en Conseil de Métropole de janvier 2019 que « Le projet OnDijon consommera en 2019 l’essentiel des dépenses de voirie. »[56].
Découpage administratif de laBourgogne-Franche-Comté(au) Préfecture :Dijon | |||||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Départements de la Bourgogne-Franche-Comté |
| ||||||||||||||||
| Métropole à statut de collectivité territoriale | |
|---|---|
| Métropoles à statut particulier | |
| Métropoles de droit commun | |
| Tramway de Dijon | T 1 2 – En projet : T 3 | |
|---|---|---|
| Lianes | L 3 4 5 6 7 | |
| Lignes | B 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 | |
| Proxi | P 30 31 32 | |
| Flexo | F 40 41 | |
| Bus Class' | C 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 | |
| Autres services | ||
| Vélos en libre-service | DiviaVélodi | |
| Histoire | ||