Son parcours de fonctionnaire le conduit au poste de directeur général du Service de l'immigration au début desannées 2000, puis de directeur général de la Police au début desannées 2010. Il est ensuite coordinateur national anti-terroriste de à, puis directeur général duRenseignement jusqu'en. Cette année-là, il devient secrétaire général du ministère de la Justice et de la Sécurité.
Hendrikus Wilhelmus Maria Schoof naît le dans le village néerlandais deSantpoort-Zuid[1]. Il étudie l'urbanisme et l'aménagement du territoire à l'université Radboud de Nimègue de 1975 à 1982[2], et travaille à l'Association des municipalités néerlandaises. En 1988, il devient fonctionnaire auministère de l'Éducation, de la Culture et de la Science et en 1996, il est nommé secrétaire général adjoint au ministère de la Justice[2].
Divorcé de Yolanda Senf, il a deux enfants.
Carrière dans la sécurité intérieure et les services de renseignement
Dick Schoof est nommé à la tête de plusieurs services liés à la justice et à la sécurité : il est directeur général du Service de l'immigration et de la naturalisation (1999-2003)[1],[2], directeur général de projet pour le développement de la nouvelle législation sur l'immigration, directeur général de la police (2010-2013)[1],[3], coordinateur national pour la sécurité et la lutte contre le terrorisme et directeur général duService général de renseignement et de sécurité[1],[2].
Pendant son mandat au Service de l'immigration et de la naturalisation, Dick Schoof joue un rôle important dans la réforme de la législation sur l'immigration. En tant que directeur général de la police, il est responsable de la restructuration de la police, passant d'un certain nombre d'organisations régionales à une police nationale unique[1]. En tant que chef de l'unité de lutte contre le terrorisme, il est critiqué pour avoir tenté d'influencer les enquêtes sur le crash duvol Malaysia Airlines 17[4].
En décembre 2019, il devient le nouveau secrétaire général au ministère de la Justice et de la Sécurité, le poste le plus élevé non politique de l'institution. Il remplace Siebe Riedstra, qui n'a pas réussi à endiguer le flot de scandales au ministère[5].