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(sm enmandingue) qui aurait été originellement donné à leur ancêtre dans des circonstances particulières.
Les Diawara appartiennent au groupe ethnique desSoninké, ils pratiquent la même langue.
Les Diawaras sont peu nombreux, quelques dizaines de milliers d'individus seulement, mais aujourd'hui ils sont présents dans plusieurs pays de l'Afrique de l'ouest ou ils vivent le plus souvent en communauté très soudée et surtout commerçante.
Les Diawaras sont présents dans leKingui (cercle deNioro) et leBakhounou (cercle de Nara)[Où ?], respectivement fiefs des Diawaras Sagoné et des Diawaras-Dabora.
Seules leurs colonies qui sont allées s'installer, soit à la suite des migrations volontaires, soit pour des raisons de guerres extérieures ou des dissensions au sein du groupe primitif, au milieu des ethniessaracollé duGuidimakha et duGadiaga,bambara dans le cercle deKayes,khassoaké dans le cercle deBafoulabé, beaucoup plus nombreuses qu'elles, ont été amenées à adopter, par mimétisme, les coutumes de celles-ci sans pour autant perdre leur originalité ethnique.
Les Diawaras furent les maîtres d'un royaume qui s'étendait au moment de son apogée du Ouagadou (Ghana) aux bords dufleuve Sénégal et duHodh (Mauritanie) aux bords duBaoulé (cercle deKolokani- Mali) après avoir vaincu les Soninké, de la puissante agglomération de Diâra, l'empire duTekrour (Fouta sénégalais) et lesBambaras Massassi duKaarta.
Ils furent vaincus pour la première fois depuis leXIXe siècle, par leToucouleursEl Hadj Oumar Tall après avoir vaincu leurKourougoumé (généralissime) Biranté Karounga Diawara.
Mais des siècles de combats et de luttes intestines ont fini par réduire peu à peu l'étendue de leur territoire, limité actuellement au Nord par le Hodh (malien et mauritanien), au sud par les contreforts du Kaarta, à l'Est par leBélédougou et à l'Ouest par le Diafounou.
Ainsi confinés dans ce domaine territorial réduit, les Diawara ont pu préserver leurs coutumes ancestrales[1].