Le rôle physiologique du diaphragme est fondamental dans laventilation pulmonaire des mammifères. Il est le plus volumineux et le plus important des muscles inspiratoires : sa contraction, en créant une dépression dans la cavité thoracique, permet l'entrée d'air dans les voies respiratoires. Son relâchement permet à l'inverse l'expiration passive. La contraction du diaphragme est périodique etautomatique[réf. nécessaire], sous contrôle d'efférences provenant dutronc cérébral. Chaque contraction du diaphragme initie un cycle respiratoire. La fréquence de sa contraction définit lafréquence respiratoire. Il est possible de modifier volontairement sa fréquence de contraction.
La partie sternale naît par des faisceaux très courts et grêles de la face postérieure de l'extrémité inférieure duprocessus xiphoïde et par quelques fibres sur laligne blanche.
Les fibres se terminent en arrière sur la partie moyenne de lafoliole antérieure du centre tendineux.
La partie sternale droite et gauche peuvent être séparé par espace médian : lafente de Marfan.
Le hiatus aortique se situe en arrière du diaphragme à proximité de lacolonne vertébrale au niveau de la douzièmevertèbre thoracique. Il est limité à l'avant par le ligament arqué médian et latéralement par les piliers du diaphragme.
Le hiatus œsophagien se situe en avant du hiatus aortique au niveau de la dixième vertèbre thoracique. Il est formé par des faisceaux musculaires en provenance des piliers du diaphragme.
Le foramen de la veine cave est situé en avant du hiatus œsophagien et sur sa droite à la jonction des folioles droit et antérieur du centre tendineux à la hauteur de la neuvième vertèbre thoracique.Il donne le passage à laveine cave et à des branches dunerf phrénique droit.
La contraction du diaphragme assure l'expansion de lacage thoracique et crée une dépression dans les poumons, entraînant une entrée d'air ou inspiration. L'expiration est passive, par décontraction du diaphragme. Pour un ordre d'idée, lorsque le diaphragme d'une personne s'abaisse de un cm, c'est500mL d'air qui entrent dans ses voies respiratoires.
la phase thoracique : le centre phréniquedevient le point fixe alors que les fibres continuent de se contracter en entraînant une élévation des côtes basses (les côtes basses étant à la base dirigées vers le bas, il suffit alors de les horizontaliser : c'est l'action du diaphragme). Cette élévation augmente le diamètre transversal et antéro-postérieur de la cage thoracique.
Pour que le centre phrénique devienne un point fixe lors de la contraction du muscle diaphragme, il doit prendre appui sur la masse viscérale qui a été préalablement comprimée lors de la phase dite abdominale. Une autre manière d'obtenir un point d'appui pour le centre phrénique est la position couchée sur le ventre, c'est-à-dire endécubitus ventral, on a là aussi une compression des viscères.
Au repos ou à faible activité, l'expiration est généralement passive et se caractérise par un relâchement des muscles éventuellement aidé par la gravité.
Il existe cependant des configurations organiques et contextes divers rendant l'expiration active (exemple : phénomène « piston » chez lesmacropodidés pendant la course[3]) voire explosive (en particulier chez certains taxons marins comme lescétacés[4]).
Laradiographie du thorax permet de visualiser les coupoles diaphragmatiques et de voir s'il existe une ascension de l'une d'elles. Elle est faite en fin d'inspiration mais peut être réalisée en expiration profonde permettant de dépister une paralysie diaphragmatique.
L'échographie permet d'en mesurer l'épaisseur ainsi que sa mobilité[5].
L'IRM ou lescanner sont de bonnes modalités d'imagerie.
Lesépreuves fonctionnelles respiratoires peuvent apprécier certains indices de la fonction diaphragmatique, comme la mesure de la pression maximale inspiratoire[6].
Infiltration du diaphragme par des lésions d'endométriose, dans les formes d'endométriose profonde. Les patientes ressentent alors de profondes douleurs à la respiration et irradiant dans l'épaule droite, majorées lors des règles.
Une rééducation du diaphragme peut être menée, dans le cas, par exemple, d'uneinsuffisance cardiaque, permettant une amélioration des symptômes et de la qualité de vie[7].
Une stimulation électrique, soit dunerf phrénique, soit du diaphragme lui-même, semble être une modalité thérapeutique prometteuse dans certaines indications[6].