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| Diamant | |
| Lanceur spatial | |
|---|---|
Diamant A aumusée de l'Air et de l'Espace du Bourget. | |
| Données générales | |
| Pays d’origine | |
| Constructeur | Aérospatiale |
| Premier vol | 26 novembre 1965 |
| Dernier vol | 27 septembre 1975 |
| Période développement | 1961-1965 |
| Statut | Retiré du service |
| Lancements (échecs) | 12 (2) |
| Hauteur | 21,6 mètres |
| Diamètre | 1,4 mètre |
| Masse au décollage | 24,7 tonnes |
| Étage(s) | 3 |
| Poussée au décollage | 317 kN |
| Base(s) de lancement | Hammaguir,Kourou |
| Version décrite | BP4 |
| Autres versions | A, B |
| Charge utile | |
| Orbite basse | 130 kg (A), 190 kg (B), 220 kg (BP4) |
| Dimensioncoiffe | 4,5 × 1,45 (dia.) m |
| Motorisation | |
| 1er étage | Emeraude (Diamant A) :Vexin Améthyste (Diamant B et BP4) :Valois |
| 2e étage | Topaze (Diamant A et Diamant B) : 4x SEP P2.2 Rita 1 (Diamant BP4) : SEP P4.0 |
| 3e étage | P064 (Diamant A) : SEP P0.6 (Diamant B et Diamant BP4) : SEP P0.68 |
| Missions | |
| Satellites scientifiques | |
| modifier | |
Diamant est unlanceur spatial légerfrançais, dont le premier lancement a eu lieu en1965 depuis la base saharienne d'Hammaguir. Le lanceur a permis l'envoi du premiersatellite français dans l'espace sur uneorbite basse,Astérix (39 kg), faisant ainsi de laFrance la troisième puissance spatiale mondiale. Il s'agit donc du premier lanceur orbital construit au-dehors desÉtats-Unis et de l'URSS.Diamant est l'aboutissement du programme de recherche dit des « Pierres précieuses », débuté en1961. La fusée volera douze fois jusqu'en1975, date à laquelle le programme est supprimé en faveur du lanceur européenAriane. Le chef du projet,Charley Attali, a reçu laLégion d'honneur en 1965 pour leDiamant[1],[2].
Conséquence de lacourse à l'espace lancée par l'Union soviétique et lesÉtats-Unis, leprésident de la République française, legénéral de Gaulle, décide le de créer leComité de recherches spatiales (CRS) chargé d'étudier le rôle que la France peut jouer dans ce nouveau domaine. Le comité regroupe des scientifiques, des ingénieurs ainsi que des représentants des ministères et est présidé parPierre Auger,physicien français de renommée mondiale[3].
Ses premières décisions portent sur des expériences embarquées en 1959 sur troisVéronique AGI dans le cadre de l'Année géophysique internationale. La synergie potentielle entre les développements militaires en cours et le développement d'un lanceur de satellites est connue des militaires mais, à l'époque, le gouvernement français n'envisage pas de s'engager dans cette voie. En, les ingénieurs de laSEREB réalisent « sous le manteau » une pré-étude de ce qui allait devenir la fuséeDiamant[4]. Le professeur Auger, qui n'est pas au courant de ces travaux clandestins, manifeste de son côté en son intérêt pour lafuséeÉmeraude développée dans le cadre du programme militaire. Parallèlement en, à l'initiative de la France et du Royaume-Uni la réalisation d'un lanceur européen est mise à l'étude[5].
Le, le général de Gaulle, qui a finalement pris connaissance de l'étude de laSEREB, décide de profiter de l'opportunité de construire un lanceur de satellites à faible coût : il donne son feu vert à la construction du lanceurDiamant. Il annonce par ailleurs la création d'une agence spatiale, leCentre national d'études spatiales (CNES), qui reprend les attributions du CRS (sa création sera effective le). La fuséeDiamant doit s'appuyer sur les développements effectués pour le missile stratégique : elle est constituée d'un premier étage doté d'unmoteur à ergols liquides de 28 tonnes depoussée développé par le LBRA et de deux étages à propergols solides. Le troisième étage non piloté (mais stabilisé par la mise en rotation de l'ensemble deuxième et troisième étages avant leur séparation) développé spécifiquement pour le lanceur civil doit permettre la satellisation d'un satellite de 50 à 80 kg. Quatre tirs sont planifiés à compter de 1965.

Pour permettre la mise au point des missilesM1,S2 et du lanceurDiamant, leSEREB, lance en 1961 le programme des « Études balistiques de base » (EBB), dits des « Pierres précieuses ». Le missile balistique sol-solS2 doit pouvoir emmener une tête dotée d'unecharge nucléaire d'une puissance de 1,5 mégatonne à 3 500 km[N 1]. Le développement industriel est confié principalement aux sociétésNord-Aviation etSud-Aviation.
Entre 1961 et 1965, toutes les connaissances nécessaires pour la réalisation d'un missile à longue portée ainsi que d'un lanceur de satellite sont méthodiquement acquises. Plusieurs fusées sont conçues, chacune étant chargée de mettre au point séparément un ou plusieurs équipements :
Dans le cadre du programmeDiamant, les principaux acteurs industriels français de l'aéronautique acquièrent la connaissance qui leur permettra de faire jeu égal avec les Américains dans le domaine des lanceurs classiques dans le cadre du programmeAriane : les établissements de la futureAérospatiale pour le corps des fusées,Snecma pour la propulsion, Matra pour la case à équipements,SFENA etSAGEM pour la centrale à inertie. Des organismes de recherche comme l'ONERA (aérodynamique, propulsion), le CNET et leCNRS participent en amont aux études de conception du lanceur et des satellites.
Le premier tir de la fuséeDiamant A1, le, depuis le site d'Hammaguir est un succès. Il permet la mise sur orbite du premier satellite artificiel français pesant 39 kg et baptisé « Astérix A1 ». Endommagé par la séparation de la coiffe, celui-ci reste muet, mais les radars de suivi permettront de confirmer que la satellisation s'est bien effectuée, le satellite transmettra tout de même quelques sons, diffusés en grande pompe à la radio française. De plus, il est détecté un autre satellite sur la même orbite qu'Astérix. Après enquête, il s'avérera qu'il s'agit d'une clef de 8, oubliée dans la coiffe lors de sa fermeture. Cette clef est donc de facto le premier satellite artificiel français[6].
Quelques jours plus tard, la satellisation du satelliteFR-1 par une fusée américaineScout vient couronner cette réussite qui fait de la France la troisième puissance spatiale. Le CNES réussit à imposer ses satellitesD1 sur les trois tirs suivants qui ont lieu en 1966 et le[7].
Le troisième vol deDiamant A subit une avarie sur le troisième étage, celui-ci développant une poussée trop faible pour permettre au lanceur d'atteindre l'orbite souhaitée. Néanmoins, il ne s'agit que d'un échec partiel, le satellite ayant pu remplir sa mission même sur cette orbite plus basse que prévu.
Le dernier vol deDiamant A le marquera également la toute dernière utilisation de la base d'Hammaguir. En effet, à la suite de l'indépendance de l'Algérie, la France doit rendre la base au début de l'été1967[7]. Il fut décidé de déplacer toutes les activités liées au spatial enGuyane, plus précisément sur la commune deKourou.
Après les succès des premiers vols deDiamant, leCNES envisage toute une gamme de lanceurs dérivés, de plus en plus puissants.Diamant est une évolution deDiamant A, le premier étage est allongé, tout comme les deux autres. Plusieurs systèmes sont également adaptés pour pouvoir accueillir des charges utiles plus lourdes. Le moteur du premier étage évolue, passant du moteurVexin au moteurValois, plus efficace.
La base d'Hammaguir cessant ses activités dès l'été1967, c'est donc àKourou queDiamant B fera ses premiers vols. Pour cela, une aire de lancement spécifique fut construite (Ensemble de Lancement Diamant - ELD).Diamant B décollera duCentre Spatial Guyanais pour la première fois le, vol qui se solda par un succès. À bord de ce vol inaugural se trouvaient les satellitesMIKA etWIKA, souvent regroupés sous l'appellation DIAL (contraction deDiamant et de Allemand). WIKA était le deuxième satellite allemand, réalisé pour mener diverses expériences. MIKA était une capsule technologique, solidaire du troisième étage, bardée de capteurs pour mesurer les performances deDiamant B. Malheureusement cette capsule tomba en panne dès la dix-septième seconde du vol.
En décembre1970,Diamant B effectua son second vol, également réussi, pour l'envoi du satellitePEOLE, servant de démonstrateur technologique pour le futur satellite françaisEOLE (PEOLE étant la contraction de Préliminaire EOLE), qui sera lancé six mois plus tard sur un lanceur américain. Le,Diamant B décolle une nouvelle fois deGuyane pour l'envoi du satellite françaisTournesol, servant notamment à la détection d'hydrogène dans certaines zones de l'espace. Le lancement est un succès, mais ce sera le dernier vol réussi deDiamant B.
En effet, lors de son quatrième vol,Diamant B subit une mal-fonction majeure avec l'explosion en vol de son deuxième étage, qui entraîne donc la destruction du satellitePolaire également à bord, qui avait un objectif similaire àTournesol. Ce fut la première tentative de la France d'atteindre uneorbite polaire.Diamant B décollera une dernière fois de Kourou le avec les satellitesCastor etPollux à bord, mais souffrira une nouvelle fois d'une défaillance, due à lacoiffe du lanceur qui refusa de s'ouvrir. En effet, l'ouverture est commandée en deux temps, et la deuxième action, celle qui sépare les deux demi-coiffes, est commandée par des câbles, câbles qui furent sectionnés lors de la première action (séparation de la coiffe vers l'avant). Le troisième étage et les satellites retomberont surTerre[8].
Après le lancement deDiamant B, il était initialement prévu de passer à une version plus lourde deDiamant, avec un premierétage plus large et de nouveaux étages supérieurs, le tout devant à terme amener au lanceurAméthyste, possédant deuxpropulseurs d'appoint. Néanmoins, leCNES décide de passer par une version intermédiaire, dénomméeBP4, pour valider notamment les étages supérieurs avant d'essayer le nouveau premier étage.Diamant BP4 utilisera donc le même premier étage queDiamant B, et le même moteurValois. Le deuxième étage lui est entièrement nouveau, il s'agit d'unRita, là où les versions précédentes possédaient un étageTopaze. Ce nouveau deuxième étage possède un diamètre similaire au premier étage, tout comme le troisième étage, qui reste semblable à l'ancien dans sa conception.
Une avancée sur ce lanceur est l'ouverture à la coopération internationale. En effet, un contrat est signé avec leRoyaume-Uni pour la construction des coiffes deDiamant BP4, qui seront désormais faites en matériaux composites et de couleur brune. Cette nouvelle coiffe est dérivée de celle utilisée sur le lanceur orbital anglaisBlack Arrow.
Le premier vol deDiamant BP4 eut lieu le6 février1975, avec à bord lesatellite françaisStarlette, destiné à mesurer les variations duchamp gravitationnel terrestre. Le lancement se déroulera à la perfection, ce qui mènera au deuxième lancement, effectué le15 mai1975, avec comme charge utile les satellitesCastor etPollux, des satellites identiques à ceux qui avaient été perdus lors du dernier vol deDiamant B. Enfin,Diamant BP4 effectuera un dernier vol pour l'envoi du satelliteAura, servant à la mesure du rayonnement ultraviolet provenant de l'Univers, lancement qui sera également un succès.
Ce vol sera le dernier d'un lanceurDiamant, en effet, le programme sera brutalement annulé dans sa globalité quelques mois plus tard, et leCentre spatial guyanais mis en pause pour plus de3 ans.
Après plusieurs réussites des lancements des lanceursDiamant, il est envisagé de continuer la famille des lanceursDiamant avec des fusées plus puissantes que ses prédécesseurs, qui permettra de placer enorbite basse unecharge utile beaucoup plus lourde. LeSuper Diamant est envisagé, qui est composé d'un premier étage à poudreP16, étage dérivé du premier étage dumissileSSBS, un second inchangéP2 et un troisième étage plus volumineuxP1[9]. Il est prévu d'être lancé depuis lecentre spatial guyanais à partir de1968/1969 (théoriquement), et pourra placer jusqu’à250 kg enorbite basse (200 km)[10].
Il est aussi envisageable de développer le projet desHyper-Diamant d’une masse de35 tonnes, une évolution supérieure à laSuper-Diamant. Il est composé de quatre étages à poudreP16,P10,P2 etP1[9], et il sera capable de placer 55 kg enorbite géostationnaire et Il est prévu d’être lancé à partir de1969[10].
LaSEREB étudie aussi les lanceursDiogène, d’une masse de60 tonnes, composé d’un étage P40, un secondP10 et unH3,5 àhydrogène etoxygène liquide[9], et fera une taille de25,9 mètres par 2,2. Il pourra placer entre 800 kg et 1 000 kg enorbite basse, et 200 kg enorbite géostationnaire. Il est prévu qu’il décolle la première fois entre 1972 et 1975[10].
LeLaboratoire de recherches balistiques et aérodynamiques (LRBA) envisage quant à lui les lanceursVulcain, d’une masse de100 tonnes, pouvant placer 1 050 kg enorbite basse et 180 kg enorbite géostationnaire. Il est composé comme premierétage d'un paquet de quatre étagesÉmeraude équipé d’unmoteur-fuséeVexin chacun, qui sera nomméCatherine, d’une taille de14,4 mètres de haut par2,8 mètres[9]. Le premier vol est prévu en1970[10].
Malgré cette réussite, laFrance préféra arrêter ce programme pour se consacrer entièrement auprogrammeAriane :
« Pour la France, le lanceur devait être développé au niveau européen pour deux raisons principales :
- d'une part les coûts étaient trop élevés pour être supportés par la France seule ;
- d'autre part le marché des satellites d'applications en Europe pour les années à venir serait assez important pour justifier que l'Europe dispose de ses propres moyens de lancement et assure son autonomie spatiale[11]. »
Cette décision duCNES marqua un coup d'arrêt brutal à tous les programmes français de l'époque,fusées-sondes, et lanceurs orbitaux y compris. Cela marqua donc la fin de l'ère des lanceurs orbitaux français, et la fin définitive du programme de lanceursDiamant.
Source[12]
Décompte positive
Trois versions sont successivement développées :
C'est la première version de la fuséeDiamant. Elle est utilisée pour mettre en orbite le satelliteAstérix puis par la suite trois autres petits satellites au cours de la période1965-1967. Les lancements ont lieu auCentre interarmées d'essais d'engins spéciaux àHammaguir en Algérie. Sur les quatre lancements la fusée ne connait qu'un seul échec.
Le premier étage est haut de 10 mètres, a un diamètre de 1,4 m et pèse 14,7 tonnes. Lemoteur-fusée de typeLRBA Vexin àpropergols liquides fournit unepoussée de 269 kN pendant 93 secondes. Le deuxième étage fait 4,7 mètres de long pour un diamètre de 80 centimètres. Il pèse 2,9 tonnes et développe une poussée de 165 kN sur une durée de 44 secondes en utilisant des moteurs à poudre. Le troisième étage fait 0,65 m de diamètre. Son poids s'élève à 709 kg. Son moteur à poudre brûle durant 45 secondes et développe une poussée de 27 kN à 53 kN. Une fois assemblée, la fuséeDiamant A fait 18,95 mètres de haut et pèse 18,4 tonnes[13].
C'est une version plus puissante grâce à l'utilisation de propergols plus efficaces (UDMH + N2O4) sur le premier étage. Cinq lancements de satellites ont lieu entre1970 et1973, dont les deux derniers ont échoué. Tous les lancements se font à partir duCentre spatial guyanais àKourou. Le premier étage est long de 14,2 mètres, avec un diamètre de 1,4 mètre et pèse 20,1 tonnes. Son moteur développe unepoussée de 316 à 400 kN (en fonction de l'altitude de vol) pendant 116 secondes. Le deuxième étage est identique à celui duDiamant A. Le troisième étage a une longueur de 1,67 mètre et un diamètre de 80 centimètres. Il développe une poussée de 24 kN pendant 46 secondes. Une fois assemblée, la fuséeDiamant B est haute de 23,5 mètres et pèse 24,6 tonnes.

Cette version comporte un deuxième étage à poudre plus puissant permettant de gagner environ 10 % sur les performances du lanceur. Trois lancements réussis sont effectués en1975, mettant un total de quatre satellites en orbite. Le deuxième étage dérive dumissile mer-sol balistique stratégiqueM1. Avec une longueur de 2,28 mètres et un diamètre d'1,5 mètre il développe une poussée de 180 kN pendant 55 secondes. La coiffe deDiamant BP4 est un dérivé direct de la coiffe utilisée sur le lanceur anglaisBlack Arrow, et est fabriquée par leRoyaume-Uni.
| Version | Diamant A | Diamant B | Diamant BP4 |
|---|---|---|---|
| Étages | 3 | ||
| Longueur | 18,49 m | 24,20 m | 21,64 m |
| Diamètre | 1,4 m | ||
| Masse au lancement | 18,49 t | 24,2 t | 24,68 t |
| Poussée au décollage | 274 kN | 348 kN | 317 kN |
| Coiffe (longueur x diamètre) | 2,16 x 0,65 m | 2,8 x 0,85 m | 4,5 x 1,38/1,45 m |
| Charge utile (orbite basse) | 80 kg | 115 kg | 112 kg |
| 1er étage | |||
| Désignation | Émeraude (L 12) | Améthyste (L 17) | |
| Longueur | 9,99 m | 14,21 m | 14,33 m |
| Diamètre | 1,4 m | ||
| Masse totale (dont propergol) | 14,7 t (12,8 t) | 20,3 t (18 t) | |
| Propulsion | Vexin | Valois | |
| Propergol | acide nitrique /essence de térébenthine | UDMH/Peroxyde d'azote | |
| Poussée | 274 kN | 348 kN | 317 kN |
| Impulsion spécifique (sol) | 203 s | 221 s. | 212 s. |
| Durée de la combustion | 93 s | 112 s | 118 s |
| 2e étage | |||
| Désignation | Topaze | Rita 1 | |
| Longueur | 5,43 m | 5,52 m | 3 m |
| Diamètre | 0,85 m | 1,51 m | |
| Masse totale (dont propergol) | 2,93 t (2,3 t) | 5,15 t (4 t) | |
| Propulsion | 4 xSEP P2.2 | SEP P4.0 | |
| Propergol | propergol solide Isolane 28/7 | propergol solide Isolane 36/9 | |
| Poussée (moyenne) | 130,6 kN | 133,7 kN | 161 kN |
| Impulsion spécifique (vide) | 259 s | 268 s. | |
| Durée de la combustion | 45 s | 46,5 s | 46 s |
| 3e étage | |||
| Désignation | P0.64 | P0.68 | |
| Longueur | 1,36 m | 1,65 m | |
| Diamètre | 0,65 m | 0,8 m | |
| Masse totale (dont propergol) | 0,7 t (0,6 t) | 0,8 t (0,7 t) | |
| Propulsion | SEP P0.6 | SEP P0.68 | |
| Propergol | propergol solide Isolane 28/7 | propergol solide Isolane 29/9 | |
| Poussée | 38 kN | 39,8 kN | 40 kN |
| Impulsion spécifique (vide) | 273 s | 278 s. | 275 s. |
| Durée de la combustion | 45 s | 46,5 s | 46 s |
| Succès | Vol n° | Version | Date de lancement (UTC) | Base de lancement | Opérateur | Charge(s) utile(s) | Type | Orbite | Notes | ||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| ✓ | 1 | A | 26/11/1965 14h47 | Site Brigitte -Hammaguir | Armée de l'Air | Astérix | Satellite technologique | OBT (LEO) | Premier vol deDiamant La France devient la3e puissance spatiale | ||
| ✓ | 2 | A | 17/02/1966 | Site Brigitte -Hammaguir | Armée de l'Air | Diapason | Satellite scientifique | OBT (LEO) | |||
| ~ | 3 | A | 08/02/1967 | Site Brigitte -Hammaguir | Armée de l'Air | Diadème 1 | Satellite scientifique | OBT (LEO) | Échec partiel : Orbite trop basse | ||
| ✓ | 4 | A | 15/02/1967 | Site Brigitte -Hammaguir | Armée de l'Air | Diadème 2 | Satellite scientifique | OBT (LEO) | Dernier vol deDiamant A Dernier vol depuisHammaguir | ||
| ✓ | 5 | B | 10/03/1970 | ELD -Kourou CSG | CNES | WIKA | Satellite scientifique | OBT (LEO) | Premier vol deDiamant B Premier vol orbital depuisKourou | ||
| ✓ | 6 | B | 12/12/1970 | ELD -Kourou CSG | CNES | PEOLE | Satellite météorologique | OBT (LEO) | |||
| ✓ | 7 | B | 15/04/1971 | ELD -Kourou CSG | CNES | Tournesol | Satellite scientifique | OBT (LEO) | |||
| ✕ | 8 | B | 05/12/1971 | ELD -Kourou CSG | CNES | Polaire | Satellite scientifique | Orbite Polaire | Échec : Explosion du2e étage | ||
| ✕ | 9 | B | 22/05/1973 | ELD -Kourou CSG | CNES | Castor | Satellite scientifique | OBT (LEO) | Échec : La coiffe du lanceur ne s'est pas ouverte | ||
| ✓ | 10 | BP4 | 06/02/1975 | ELD -Kourou CSG | CNES | Starlette | Satellite géodésiques | OBT (LEO) | Premier vol deDiamant BP4 | ||
| ✓ | 11 | BP4 | 17/05/1975 | ELD -Kourou CSG | CNES | Castor | Satellite scientifique | OBT (LEO) | |||
| ✓ | 12 | BP4 | 27/09/1975 | ELD -Kourou CSG | CNES | Aura | Satellite scientifique | Orbite Polaire | Dernier vol deDiamant | ||

Lors de l'arrêt du programmeDiamant en faveur du programmeAriane, plusieurs éléments du programme sont alors restés sur les bras duCNES. De nos jours, il est possible de voir certaines pièces de ce programme :
De plus, plusieurs technologies développées dans le cadre de ce programme seront réutilisées sur d'autres lanceurs :
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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