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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?Undiac (à l'origine un sigle pour le terme anglaisdiode foralternatingcurrent[1]) est uncomposant électronique àamorçage (bidirectionnel) par latension à ses bornes. Bien qu'il ressemble physiquement à unediode zener, sa constitution et son fonctionnement sont très différents.
Sa principale application est la commande d'allumage detriacs[1].
Le diac est composé comme unthyristor d'une triplejonction PNPN (la gâchette est absente). Les extrémités sont plus fortementdopées. L'amorçage se produit lorsque leszones de diffusion desjonctions extrêmes tendent à se rencontrer sous l'effet de l'application d'unedifférence de potentiel.
La mise en parallèle (tête-bêche) des deux circuits permet le fonctionnement bidirectionnel.
Comme on peut le voir sur sa caractéristique courant/tension, le diac ne conduit pas lecourant tant qu'unedifférence de potentiel suffisante (généralement 32 V) n'est pas appliquée à ses bornes. Une fois ce seuil atteint, le diac entre enconduction (amorçage) et y reste tant qu'un courant minimum le traverse (généralement quelques dizaines de microampères). En deçà, le diac se désamorce et cesse de conduire le courant.
Le diac est équivalent à un montage composé de deuxthyristors commandés chacun par unediode Zener en série avec unediode idéale et montés tête-bêche. Ce modèle possède des caractéristiques très proches du diac utilisables en simulation.
Les caractéristiques normalisées du diac sont également proches des petits voyantsnéons (dont les seuils sont de l'ordre de 80 à 300V)
Le diac présente des fuites intrinsèques de quelquesmicroampères à l'état non passant.
Sa barrière de potentiel à l'état passant est comparable à un thyristor (1,2 V) et soncoefficient de température est négatif comme la plupart dessemiconducteurs.
Le diac supporte également comme le thyristor et le triac des pointes de courant répétitives assez élevées (plusieurs ampères).
Les diacs courants présentent une dissymétrie de seuil typique d'environ 10 % (3 à 4 V) qui peut être gênante dans certaines applications, notamment pour la commande de charges inductives. (risques de magnétisation ou de saturation)
Le diac est également sensible à la vitesse de croissance du potentiel appliqué à ses bornes (dV/dt) et s'amorcer avant son seuil (au-delà de 10 à 20 V/µs).
En raison de sa caractéristique courant tension symétrique lediac est idéal pour la commande en courant alternatif. Il est essentiellement utilisé pour la commande en quatre quadrants destriacs dans la réalisation de variateurs simples (ou gradateurs) pour éclairages ou petits moteurs en courant alternatif.
Le montage le plus courant utilise un déphaseur composé d'une résistance ajustable (potentiomètre) et d'un condensateur avec lequel on commande via le diac untriac selon un angle variable.
Une application moins connue du diac est l'oscillateur à relaxation. Ce montage qui permet de générer un signal « en dents de scie » ou des impulsions de courant cycliques, utilise un simple réseau résistance-capacité en série et un diac.
Ce type d'oscillateur était jadis réalisé en utilisant unnéon et est, actuellement, couramment réalisé avec untransistor unijonction dont le seuil de déclenchement est beaucoup plus faible.